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France et politique française - Page 2415

  • L’affaire Kohler éclabousse Macron

    Comme Cahuzac les yeux dans les yeux, Kohler nous dira “je suis clean de chez clean”! MDR! HaHaHa!

    Selon les documents de la commission de déontologie que nous publions, le secrétaire général de l’Élysée n’a jamais révélé à cette instance ses liens familiaux avec la société MSC. Pour faciliter son pantouflage controversé en 2016, Emmanuel Macron a signé une attestation qui n’évoque pas la situation de conflit d’intérêts de son ami et plus proche collaborateur.

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  • Bernard Lugan déconstruit le mythe de « Mai 68 » sur Sud Radio

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    Le 14 mai 2018 dernier, Bernard Lugan intervenait dans l’émission “André Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio pour évoquer son ouvrage : Mai 68 vu d’en face.

    https://fr.novopress.info/

  • Éric Zemmour : “On détruit un peuple avec l’immigration et on détruit une Nation avec le multiculturalisme

    Voir l'image sur Twitter
    Fdesouche@F_Desouche
     

    Éric Zemmour : "On détruit un peuple avec l'immigration et on détruit une Nation avec le multiculturalisme" http://www.fdesouche.com/1011819-eric-zemmour-on-detruit-un-peuple-avec-limmigration-et-on-detruit-une-nation-avec-le-multiculturalisme 

  • Une femme égorgée à Orléans par un récidiviste

    Samedi, une femme de 31 ans, mère de trois enfants, a été poignardée à plusieurs reprises, à Orléans. La presse indique qu'elle présentait des plaies au niveau du cou et du thorax. Autrement dit, elle a été égorgée.

    Un homme a été interpellé, samedi soir, à Paris dans le 12e arrondissement. Le meurtrier présumé est actuellement en garde à vue à l’hôtel de police d’Orléans. L’individu âgé de 34 ans, Malik S., a déjà été condamné par le passé pour avoir tué un jeune homme à l’arme blanche. Il est actuellement en... libération conditionnelle depuis 2012 et il est suivi par un juge d'application des peines. Il devait terminer son aménagement de peine en décembre 2018.

    Le 18 décembre 2004, la cour d’assise du Loiret avait reconnu Malik S. coupable d’homicide volontaire pour un crime de 2002. Il avait été condamné à 20 ans de réclusion...

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Appel d’Angers - Pour l’unité de la droite

    6a00d83451619c69e20224e03cf342200d-200wi.pngLa plupart des appareils politiques Parisiens bloquent toute idée d’entente à droite.

    Mais l’entente ne cesse de progresser à la base.

    Chaque semaine, de nouvelles réunions dans l’esprit de l’appel d’Angers s’organisent, un peu partout en France.

    Et des Dizaines d’élus locaux et de militants associatifs ont déjà signé cet appel.

    Vous pouvez les rejoindre: http://appel-angers.org/

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Demain, la grande expropriation

    853060743.jpgGeorges Feltin-Tracol

    Voir Macron. 8 scénarios pour un quinquennat (NDLR : Michel Drac, Le retour aux sources, 17 € cliquez ici) comporte une terrifiante hypothèse pour les contribuables français qui viennent de remplir leur déclaration annuelle. Dans un troisième scénario intitulé « La grande spolation », Michel Drac envisage qu’à la suite de conflits locaux et de coups d’État financiaristes, des « ajustements financiers sont opérés dans tous les pays de la zone [Euro] par confiscation pure et simple des propriétés, via le plus souvent des moyens insidieux et indirects. En France, par exemple, l’État est maintenant copropriétaire de toutes les propriétés immobilières. Il perçoit donc une redevance de copropriété (p. 144) ». « Fumisterie ! Exagération anxiogène ! Complotisme ! » réagit le Système.

    Pourtant, l’ISF transformé en Impôt sur la fortune immobilière (IFI) ne concerne plus les valeurs mobilières. Typiquement bougiste, ce nouvel impôt convient bien à la finance anonyme et vagabonde. Pendant la crise de l’euro, les Grecs ont vu leurs retraits bancaires hebdomadaires limités tandis que les comptes courants des Chypriotes subissaient une forte ponction de la part des organismes financiers. L’Union pseudo-européenne prévoit la généralisation de ce prélèvement non consenti à l’ensemble des titulaires des comptes courants de l’Eurolande en cas de situation grave.

    La chronique dans Libération du 15 mai 2018 d’Iona Marinescu, enseignante en économie à l’Université de Pennsylvanie, évoque Radical Markets, un ouvrage d’Eric Posner et Glen Weyl. Les deux universitaires de Chicago dénoncent la propriété privée qu’ils jugent criminelle parce que monopolistique. Ils suggèrent de fiscaliser toutes les formes de propriété, « sauf peut-être, précise la chroniqueuse, les effets personnels ». Cette proposition obligerait ainsi les propriétaires à vendre leur bien si une tierce personne souhaite l’acquérir. Par exemple, une personne déclare au fisc la valeur de sa maison, soit 70 000 €. Si un acquéreur souhaite l’acheter à ce prix, il l’obtiendra sans aucune discussion possible.

    Iona Marinescu pense que les rentrées fiscales qui en découleront pourraient alimenter un revenu universel. Bref, cet impôt sur la propriété « est radical, parce qu’il transforme la notion de propriété privée en une notion de propriété collective qu’on loue au plus offrant ». Déjà les cartes bancaires de retrait et les cartes magnétiques de transports tels Navigo en Île-de-France sont la propriété des banques et du STIF… Une nouvelle fois se manifeste un « communisme de marché », titre de l’ouvrage prémonitoire de Flora Montcorbier paru en 2000. Eric Posner et Glen Weyl confirment l’inquiétante convergence entre certains pans de la pensée libertarienne et un gauchisme économique le plus égalitariste, soit l’immense marchandisation de la vie, de la nature et du monde.

    Financiers, banquiers et autres cloportes du Capital planétaire nous préparent vraiment un monde affreux. Faisons donc cesser leurs manigances infernales, de gré ou de force !

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°80, diffusée sur Radio-Libertés, le 25 mai 2018.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • QUAND ÉDOUARD PHILIPPE MET EN CAUSE LA DÉMOCRATIE EN PRÉTENDANT LA DÉFENDRE

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    Jean-Luc Mélenchon avait promis, pour le 26 mai, une « marée populaire » : ce fut « un petit coefficient de marée », ironise le Premier ministre, dans un entretien au JDD. Il est de bonne guerre de discréditer l’adversaire par un mot d’esprit. Mais un bon mot n’a jamais fait une bonne politique, même s’il aide à la faire passer. Surtout quand l’argumentation qui l’entoure débouche sur d’autres débats, comme la légitimité du gouvernement et, plus généralement, des formes actuelles de la démocratie.

    Que la SNCF et le statut des cheminots doivent être réformés, nul n’en disconvient. Encore faut-il le faire sans arrière-pensées, expliquer clairement pourquoi une réforme est nécessaire et accepter un dialogue constructif. Édouard Philippe (qui ne fait qu’appliquer la volonté d’Emmanuel Macron) préfère passer en force. On n’a plus qu’à se taire. Pas question de discuter, puisque « la démocratie a parlé » : il est dangereux de « rejouer dans la rue ce qu’ [on] a perdu dans les urnes », souligne-t-il.

    Il faut sans doute avoir mauvais esprit pour n’être pas convaincu par ce raisonnement. Pourtant, au lieu de renforcer la position du gouvernement, il la rend plus contestable. « Nous avançons. Nous mettons en œuvre le programme du président de la République pour lequel les Français ont voté. » Pas de chance : la réforme de la SNCF n’était pas explicitement au programme. L’eût-elle été, cela n’autorise pas l’exécutif à imposer ses décisions.

    Macron a bien été élu par les Français, mais il a été mal élu : c’est incontestable. Insister sur la légitimité du Président, c’est pointer les faiblesses du système démocratique actuel, qui donne à une minorité la capacité d’être majoritaire. On objectera que, si beaucoup d’électeurs ont voté pour Macron sans conviction et par rejet de sa concurrente, les députés LREM, qui portaient son programme, ont obtenu une écrasante majorité.

    Il serait cruel de prétendre que la plupart n’ont été élus que parce qu’ils avaient le soutien de Macron. Et pourtant ! « Un âne aurait l’étiquette En Marche !, il aurait été élu », avait déclaré Edwy Plenel, au soir du premier tour des élections législatives. Pour une fois, avec raison. Tous les élus ne sont pas des ânes, mais force est de constater que rares sont ceux qui ne se comportent pas en godillots. Osent-ils sortir du lot, voire se rebeller, Richard Ferrand (le président du groupe) les rappelle vite à l’ordre et les remet dans le rang.

    Quand on voit la composition de l’Assemblée nationale, peut-on dire qu’elle soit représentative de l’ensemble des Français ? Le scrutin uninominal à deux tours permet, certes, d’avoir une majorité de gouvernement, mais c’est le gouvernement d’une minorité. Ce n’est pas l’introduction d’une petite dose de proportionnelle, tempérée par la diminution du nombre de parlementaires, qui y changera quelque chose. Seule une proportionnelle intégrale répondrait aux impératifs de la représentativité.

    Mais cela supposerait qu’on fasse des compromis. Vous n’y pensez pas ! Voulez-vous que nous connaissions la situation de l’Autriche ou celle de l’Italie (on oublie, généralement, de citer l’Allemagne) ? Pourquoi pas ? Ces pays respectent, plus que la France, le jeu démocratique. N’est-il pas paradoxal que nos dirigeants n’aiment la démocratie que lorsqu’elle leur assure d’avoir les mains libres ? Ils ont dédaigné, en 2005, les résultats du référendum pour une Constitution européenne, qui traduisait l’opinion du peuple.

    Si l’on doit fausser les règles de la démocratie pour pouvoir gouverner, ce n’est pas acceptable. C’est tout le système institutionnel qu’il faut avoir le courage de remettre en question et de refonder. Sans quoi, on joue la comédie de la démocratie en se comportant en despote.

    http://www.bvoltaire.fr/edouard-philippe-met-cause-democratie-pretendant-defendre/

  • MARYAM POUGETOUX ET LE VOILE ISLAMIQUE À LA FAC : POUR LES FRANÇAIS, C’EST NON, NON ET NON !

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    On ne remerciera jamais assez l’UNEF – ce syndicat étudiant qui a du mal à se remettre de ses accointances avec un PS lui-même moribond, et surtout de ses affaires de harcèlement – d’avoir fait la promotion subliminale du voile islamique par le truchement de sa présidente à la Sorbonne : Maryam Pougetoux. Grâce à ladite dame, l’IFOP a eu l’idée d’aller reprendre la température au sujet du port du voile à l’université qui est, rappelons-le, autorisé. Et le résultat de ce sondage réalisé pour CNews et Sud Radio est sans appel : 77 % des Français considèrent justifiées les critiques à l’égard de cette responsable syndicale voilée, et 71 % sont opposés au port du voile islamique à l’université.

    71 % ? Voilà les deux Français sur trois que nos futurs candidats à la présidence de la République devraient écouter. Mieux que les 66 % du Président Macron… Ce n’est pas rien. Et sur une question précise et sur une ligne claire, car le voile – n’en déplaise à certains – n’est pas qu’une question de mode ni une simple option religieuse. Pour les Français, le voile est perçu comme l’un des nombreux chevaux de Troie de l’islam politique qui noyaute la société et les institutions françaises.

    Comme toujours dans les sondages, il est bon d’analyser le chiffre dans les détails. D’abord, il est relativement stable puisqu’en quelques années, il est passé de 78 % en 2013 (sondage du Figaro) à 71 %. Cette érosion traduit-elle une acclimatation de la société française au voile ? Comment en irait-il autrement puisque les médias – hier « The Voice », aujourd’hui les caméras braquées sur Maryam Pougetoux – cherchent à le promouvoir et que la communauté musulmane, en pleine expansion, cherche à l’imposer dans tous les espaces publics. Mais cette légère érosion, justement révélatrice du prosélytisme musulman, ne fera que conforter cette majorité des deux tiers qui s’y oppose mordicus. Elle leur donne paradoxalement raison.

    Ensuite, l’analyse de ce refus selon les sympathies politiques est révélatrice d’un phénomène qui devrait, là encore, retenir l’attention des potentiels successeurs d’Emmanuel Macron. En effet, s’il n’y a rien d’étonnant à trouver une opposition massive au voile dans les rangs du Front national et de la droite (89 et 87 %), on constate aussi une forte opposition au sein du parti présidentiel : 76 % des électeurs d’En marche ! Ce n’est vraiment que quand on passe à gauche, au PS ou chez La France insoumise, qu’on est plus partagé et plus ouvert au voile. Plus complaisant. Des chiffres qui montrent que l’islamo-gauchisme est peut-être plus qu’un fantasme, mais bien une réalité politique en train de prendre corps. Des chiffres qui valident aussi l’existence d’un « en même temps » nouveau : qu’ils soient Front national, LR ou LREM, les Français s’accordent sur une chose : l’opposition au voile islamique, y compris à l’université, où il est actuellement autorisé. D’autres sondages disent qu’Emmanuel Macron est majoritairement perçu comme étant « de droite ». Lui-même, au sujet de sa sympathie pour Philippe de Villiers, a parlé de son « ethos de droite ». Sur la question du voile, ses électeurs le sont visiblement aussi. Et plus encore que lui.

    Emmanuel Macron a voulu recomposer la vie politique française autour du libéralisme économique. Il semble qu’il y ait un autre créneau d’avenir pour une autre recomposition : celui de la résistance à l’islamisation de la société française. Emmanuel Macron sera-t-il aussi l’homme de cette recomposition? Dans ce cas, entre Yassine Belattar et Philippe de Villiers, il lui faudra choisir.

    http://www.bvoltaire.fr/maryam-pougetoux-voile-islamique-a-fac-francais-cest-non-non-non/

  • Daniel Conversano face au tribunal du mépris

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    Par Paul Fortune, écrivain 

    Daniel Conversano est une figure de la mouvance nationaliste, notamment chez les jeunes. Producteur de contenus en ligne parfois fantasques, radical assumé, ses positions et ses propos peuvent choquer. Le 23 mai dernier, il comparaissait devant la XVIIe chambre pour des propos tenus en 2015. Paul Fortune, spectateur de ce procès, a rédigé un texte sur ce moment judiciaire qui l’a marqué. Indépendamment de la personne et des propos de Daniel Conversano, il nous a semblé important de partager ce compte rendu qui démontre bien que le gouvernement des juges est un drame pour la liberté d’opinion et d’expression.
    Polémia

    Dès que les juges sont entrés, j’ai compris : trois femmes entre 40 et 60 ans, bien peignées comme on imagine des lectrices de Elle, mais avec l’air sévère de ces institutrices que tous les gamins redoutent. J’étais tombé dans la classe de la maîtresse qu’il ne faut pas avoir, et elles étaient trois. Heureusement pour moi j’étais assis au fond de la classe, entre deux journalistes bien mis, dont l’un passa par-dessus moi un petit papier à son collègue pour communiquer, exactement comme le font deux élèves pour ne pas se faire remarquer. Sur le petit papier auquel j’ai jeté un œil indiscret, le plumitif expliquait à son collègue qu’il ne venait que pour Conversano, le reste des audiences ne l’intéressant pas.

    En effet, c’était au procès de Daniel Conversano que j’étais venu assister, curieux de toute chose comme à mon habitude. Figure du microcosme nationaliste dissident sur Internet, Conversano était venu contester un verdict rendu en son absence pour des propos déjà anciens qui, surpris par la Licra (tiens donc !), lui avaient valu une condamnation pour le traditionnel chef d’inculpation d’incitation à la haine raciale. Il contestait le verdict. La Licra n’avait pour le coup pas daigné être représentée.

    La proverbiale impartialité de la justice ne semblait pas de mise. La juge en charge du dossier a d’emblée intimé à Conversano de se taire sur un ton d’hostilité déclarée alors qu’il essayait juste de parler, ignorant qu’il était de la procédure. Avec le même ton hostile, elle a lu les outrances verbales mises en cause, ce qui en chargeait la signification dans un sens éminemment défavorable. Le grotesque des propos cités par la juge ont déclenché quelques rires discrets, provoquant aussitôt l’intervention colérique de la présidente du tribunal. Elle menaça de faire évacuer la salle si cela se reproduisait, car « on n’est pas au cirque ici ». Une fois de plus, impression de se retrouver devant une maîtresse d’école aigrie et mauvaise.

    Tout dans le ton et le visage des juges m’a frappé par cette hostilité permanente, cette condescendance, cette certitude de dire ce qui se fait et ne se fait pas. Quand ce fut au tour du procureur de s’exprimer, il incarnait à lui seul le mot de mépris. Condescendant, presque moqueur, il affirma que, si la procédure le lui avait permis (ce qui n’était pas le cas), il aurait réclamé non pas les 2000 euros d’amende que contestait Conversano, mais bien de la prison. Frime intimidatrice, sachant qu’il n’avait justement pas les moyens de le faire ? En tout cas, je venais d’entendre un tribunal parler de prison pour sanctionner l’expression d’une opinion ! Cela vous fait tout drôle quand vous le vivez en personne.

    Dans sa défense, l’avocat m’a laissé une impression étrange. Il a présenté Conversano comme un pauvre type, un « semi-clochard » (ce sont ses mots exacts), comme s’il ne valait même pas la peine d’être jugé. Il a désigné les soutiens de Conversano, présents dans la salle, comme des « petits Blancs », avec un geste méprisant de la main, histoire de bien montrer que ces gens étaient, au fond, de la merde. Et c’est vrai que ces soutiens de Conversano faisaient pâles figures : jeunes pour la plupart, mal fagotés, rien en eux n’évoquait la prestance ; c’étaient juste de petits Blancs face à des bourgeois, et, à ce jeu, on sait qui gagne. En appeler à ce mépris de classe était peut-être une stratégie de l’avocat, et si elle peut éviter à Conversano de payer 2000 euros, pourquoi pas ? Mais elle m’a laissé une sale impression. Il s’agissait au fond de dénier à Conversano et à ses soutiens toute responsabilité, et, partant, toute dignité. Ces gens sont des pauvres types idiots sans avenir, des pouilleux, des manants, pas de quoi perdre du temps avec eux, Madame la Présidente. Ils ne seront jamais rien. Et peut-être, dans cette envolée un peu convenue, avait-il un peu raison. Puis il a eu l’intelligence aussi de mettre en avant les outrances racialistes des Indigènes de la République ; il a même cité les propos récents de Macron sur les mâles blancs. Il n’était pas si mauvais.

    De la défense de Conversano, je ne dirai rien, sinon qu’on le sentait peu habitué à l’exercice : une fois de plus, la position de l’élève pris en flagrant délit qui essaye de s’en sortir tant bien que mal, sachant qu’il n’a presque aucune chance.

    C’est cela qui m’a frappé : cette sensation de se trouver face à des gens hostiles, tout-puissants, dont il ne fallait rien attendre sinon de la sévérité et, peut-être, de la détestation. Tous communiaient en un même mépris pour le prolo blanc. J’ai compris qu’il y avait, ici aussi, eux et nous. J’ai assisté à la rencontre de deux mondes absolument irréconciliables. J’ai compris qu’il n’y avait rien à attendre de ces magistrats imbus de leur personne, tout ivres de leur pouvoir de dire le Bien. Je me suis souvenu de ce que me confiait Xavier Raufer : ce sont des bourges qui n’aiment rien tant que les honneurs.
    Je suis sorti du tribunal. Tout cela avait l’air d’une pièce de théâtre bien rodée dont le but était de faire sentir au petit Blanc qu’il avait juste le droit de fermer sa gueule. J’ai repensé à la devise de la République française, au mot trop souvent négligé de Fraternité qui y figure : j’en ai ressenti l’absence totale. Du haut de leur piédestal, ces gens continueront leur œuvre. Le système est tout-puissant et fonctionnera à plein régime jusqu’à ce qu’il cause sa propre destruction. Ce monde sera un jour emporté par le chaos. Ce n’est peut-être pas si mal, finalement.

    Paul Fortune 24/05/2018

    Source : Au tribunal du mépris

    Crédit photo : US Air Force [CC BY 2.0]

    https://www.polemia.com/daniel-conversano-face-tribunal-mepris/