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France et politique française - Page 2412

  • L’évêque et les Identitaires, par Caroline Parmentier

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    Alors que le porte-parole de Génération Identitaire Romain Espino a été la cible de toutes les attaques politiques, médiatiques et d’un déferlement de haine sur les réseaux sociaux, alors qu’il a été menacé de mort et dénoncé jusque sur son lieu de travail, l’évêque de Gap arrive à la rescousse… des migrants.

    Après l’opération « Stop Migrants Alpes » au col de l’Echelle (Présent du 24 avril), des internautes ont révélé publiquement l’identité de Romain Espino ainsi que son travail : employé du Crédit agricole. « Conseiller financier la semaine. Chasseur de migrants le week-end », a ainsi tweeté le conseiller municipal de Saint-Denis, Madjid Messaoudene. La Ligue de défense noire africaine (LDNA) s’est rendue sur le lieu de travail de Romain Espino pour réclamer son licenciement. Un de leurs activistes à la dégaine de gros gangsta-rappeur, répondant au nom de Gucci IG, a vociféré au siège du Crédit agricole, à Montrouge, terrorisant et injuriant les guichetières.

    « La Blanche à l’accueil doit aussi faire partie de l’extrême droite », a-t-il éructé, l’accusant de lui avoir « mal parlé ». La vidéo prise par lui-même sur Facebook est ahurissante, le personnel et les vigiles du Crédit agricole dans leurs petits souliers tandis que le raciste anti-Blanc (le seul racisme toléré et approuvé par les bobos et les médias) multiplie les provocations et les menaces.

    En renfort des assoces, des ligues et des activistes qui soutiennent l’immigration illégale et les passeurs, il ne manquait plus qu’un évêque. Il s’est manifesté en la personne de Mgr Xavier Malle, évêque de Gap et d’Embrun (Hautes-Alpes). Il appelle à « la solidarité nationale » pour l’accueil des migrants dans les Alpes, dénonce une « opération de communication » de la part du « groupuscule d’extrême droite » et exhorte à ne pas « instrumentaliser les migrants ».

    Dans une hallucinante démonstration au nom de l’Evangile et de la doctrine sociale de l’Eglise, Mgr Malle part à l’assaut des « idées reçues » comme le fameux « appel d’air », les « migrants économiques » ou « la délinquance et le chômage » : « Il n’y a aucune délinquance de la part des mineurs migrants que l’on accueille dans les paroisses et au Secours catholique à Gap et à Briançon », affirme-t-il. « Ils ont tellement souffert qu’ils sont des mineurs mûrs et responsables. » Qu’il aille expliquer ça aux milliers de femmes victimes d’agressions sexuelles massives lors du réveillon de Cologne et depuis ! « Pourquoi ne peut-on les prendre au lycée dès leur arrivée, même pour peu de temps ? », demande encore l’évêque. Qu’il aille expliquer ça aux professeurs qui s’arrachent les cheveux avec les CLA (élèves en classe d’accueil) extrêmement difficiles à gérer et pénalisantes pour les autres élèves même en petit nombre. Les parents des enfants dans les collèges publics en savent quelque chose, lui pas !

    Dans la droite ligne du pape, c’est au suicide français que nous appelle ce bon pasteur : « En servant ces mineurs non accompagnés, c’est Jésus que nous servons. […] Il nous faut passer à une seconde phase. Tout en continuant l’accueil d’urgence, il nous faut préparer l’intégration dans notre société de ces mineurs, dont la plupart vont rester en France. Cela passe par la culture, la littérature, la langue, tout ce qui fait notre civilisation, avec ses racines chrétiennes et la présence de toutes les religions, dans le cadre des valeurs partagées de notre pays. »

    Cette assimilation à l’envers, cette dilution des valeurs et des modes de vie français et européens dans le vivre-ensemble, puis dans le communautarisme musulman, c’est exactement ce contre quoi Génération Identitaire lutte tous les jours. Ils sont la jeunesse de France qui se bat.

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 27 avril 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Le samedi Politique avec Michel Drac : Macron - Trump : entre coup de com' et coup de grâce

  • Noisy-le-Sec (93) : le Parti de la France honore la seule statue de Jeanne d'Arc de la Seine-St-Denis

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    1905452216.jpgLe Parti de la France de Seine-St-Denis, dirigé par Laurent Spagnol, a donc honoré dimanche après midi la Sainte de la Nation. Laurent Spagnol a prononcé à cette occasion un discours offensif visant à mobiliser les forces conscientes du département. Nous vous en  livrons ici quelques extraits :  

    En ce jour, nous rendons hommage à notre Sainte Jeanne d’Arc, qui a donné sa vie afin que la France maintienne intacte son prestige face à l’envahisseur anglais. (...)

    Le combat qui nous attend, n’est pas un combat désespérer, au contraire. Le peuple français souffre, se sent abandonné, mais il n’est pas seul. Nous luttons et souffrons à ses côtés, comme l’a fait en son temps, le Maréchal en 1940.

    La Victoire, ne peut être obtenu, qu’en luttant, main dans la main, mais jamais nous ne baisserons les bras devant l’envahisseur. Nos aïeux, nous ont montré l’exemple, suivons leur trace et redonnons à la France son prestige.

    Terre chrétienne, elle est, Terre chrétienne elle restera. Pour que vive la France éternelle. On est chez nous.

    Invité par le Pdf 93 pour la circonstance à conclure cet acte hautement symbolique, Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, félicita les militants pour cette courageuse initiative qui, espérons-le, marquera une nouvelle étape dans le processus de reprise en main du département par les nationaux.

    Il donna enfin rendez-vous à tous mardi matin, 1er mai à 11 h, Place des Pyramides à Paris avec Jean-Marie Le Pen et Carl Lang pour le traditionnel dépôt de gerbe aux pieds de la statue parisienne de Jeanne d'Arc.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Les nouveaux amis de Jupiter

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    6a00d8341c715453ef0223c846b575200c-320wi.jpgLes zigzags de la diplomatie parisienne donnent de plus en plus le tournis.

    Le 29 mars l’Élysée recevait une délégation venue de Syrie composée de responsables militaires kurdes et de leurs alliés des FDS. En cette occasion, Jupiter assurait, dans la situation dramatique consécutive à la prise d'Afrine, 11 jours plus tôt, par l'armée d'Ankara les Kurdes syriens du soutien de la France.

    À ce mot "soutien" les facétieux typographes du quotidien Le Monde affectaient des guillemets et le lecteur curieux pouvait être amené à se demander pourquoi(1)⇓.

    Le 30 mars, au lendemain de la rencontre Ankara rejetait avec mépris "tout effort visant à promouvoir un dialogue, des contacts ou une médiation entre la Turquie et ces groupes terroristes".

    Or, deux semaines plus tard le 14 avril, les frappes occidentales en Syrie faisait fléchir, sinon réfléchir, l'orgueilleuse héritière de la Sublime Porte. Car, dans la matinée qui suivit, celles-ci furent jugées à 8 h 35, appropriées par la Turquie. Officiellement, et sans doute habilement, le communiqué du ministère turc des Affaires étrangères saluait même "cette opération qui exprime la conscience de l'humanité tout entière etc."

    Un peu plus tard, à 12 h 15, le porte-parole du Parti de la justice et du développement, l’AKP, parti fondé et toujours dirigé par Recep Tayyip Erdogan, révélait sur les écrans de CNN Turquie que le gouvernement d'Ankara avait été informée avant le lancement de l'opération.

    Depuis des mois, la diplomatie turque s'est furieusement lancée dans une rhétorique anti-occidentale. Le 14 avril, elle semblait pourtant avoir opéré un total revirement, au nom sans doute de ce qu'elle appelle "la conscience de l'humanité tout entière". À l'évidence, la raison la plus probable de cette nouvelle position découle de l'obsession anti-kurde de Recep Tayyip Erdogan.

    Celui-ci, 15 jours plus tôt, ne s’était pas seulement dit "peiné par l’approche totalement erronée" de la France, il avait manifesté sa colère dans un virulent discours et invectivé Jupiter : "Qui êtes-vous pour parler de médiation entre la Turquie et une organisation terroriste ?" Les médias inféodés au régime turc mettaient dès lors en avant les déclarations kurdes sur un soutien militaire français dans la zone de Manbij.

    Pour Paris comme pour Washington, prolonger et consolider la lutte contre l’Organisation État islamique en Syrie tout en ménageant les intérêts d’Ankara reste donc une gageure.

    Or, dans la soirée du 14 avril, on apprit à 21 h 15, que le président français souhaitait désormais intensifier la concertation avec la Turquie en vue d'une solution politique pour la Syrie. L'Élysée indique qu'Emmanuel Macron a appelé le président turc Recep Tayyip Erdogan.

    Un tel changement total de perspective fait donc d'autant plus problème que le sang des soldats des forces spéciales de l'Armée française est en cause.

    Le quotidien Présent, qu'on ne cite jamais dans les revues de presse bien élevées, pouvait se donner libre cours. Et de souligner, sous la plume perfide d'un chroniqueur signant Philéas Fogg : Notre cher président souhaite "intensifier" la "concertation" avec la Turquie en vue d'une "solution politique" pour la Syrie. "Avec Erdogan, conclut l'impertinent journal, un homme qui s'est fait construire et a inauguré en 2014 un palais plus grand que le château de Versailles, et qui s'est fait octroyer en 2017 plus de pouvoirs constitutionnels que n’en a jamais eus Napoléon, Jupiter se sentira sans doute en bonne compagnie." (2)⇓.

    Osons aller dans le sens de ce court commentaire, et de préciser les deux réalités, franchement inquiétantes quant à l'évolution du régime d'Erdogan, et auxquelles il fait allusion. Le Palais Blanc d'Ankara, Ak Saray, a été officiellement inauguré par Erdogan en tant que nouvelle résidence officielle du chef de l'État le 29 octobre 2014. Il est situé à dans le quartier autrefois forestier de Beshtepe. Sa construction aura coûté 491 millions d'euros. Erdogan justifie sa décision en déclarant que le palais qu'il occupait alors qu'il était Premier ministre était infesté de cafards. On peut légitimement parler à ce sujet de folie des grandeurs, cette nouvelle résidence s'étendant sur 200 000 mètres carrés(3)⇓.

    Sans parler du bon goût respectif d'Erdogan et de Louis XIV, on peut retenir que l'ensemble du château de Versailles ne s'étale « que » sur 63 000. On se souviendra aussi de ce qu'en 1715, sur son lit de mort, le Grand Roi avouera à son arrière-petit-fils et successeur Louis XV "j'ai trop aimé la guerre et les bâtiments."

    Quant à la comparaison avec Napoléon, les conséquences de la réforme constitutionnelle de 2017, entérinée par référendum gagné de justesse, fraudes électorales à l'appui, n'ont peut-être pas été appréciées à leur juste mesure. Le texte adopté il est vrai avait été approuvé par 338 députés, dont ceux du parti des Loups Gris, sur 480 suffrages exprimés.

    Les formes de la démocratie avaient donc été respectées ce qui, sans doute, a rassuré bien des observateurs. À peine ceux-ci auront-ils retenu le résultat en demi-teinte n'accordant à la réforme d'Erdogan qu'une courte majorité de 51,41 % des suffrages exprimés, avec probablement pas mal de fraudes.

    Le fond se révèle plus inquiétant encore. Les électeurs devaient approuver ou rejeter en bloc le projet. Or, celui-ci ne comportait aucun exposé ou préambule d'ensemble. Impossible de l'interpréter sans une étude fouillée. Ainsi la suppression du poste de Premier ministre, disposition dont on mesure l'importance, n'était précisée nulle part.

    Comme souvent dans les textes technocratiques, les électeurs n'étaient en présence que d'une fastidieuse énumération des mots, des phrases ou des expressions à supprimer ou à rajouter par rapport à la constitution de 1982.

    Jusqu'alors, en effet, la Grande Assemblée nationale détenait le pouvoir suprême et le gouvernement pouvait être soumis à une motion de censure. Cette disposition fondamentale de la démocratie parlementaire – le pire des régimes à l'exception de tous les autres, disait Churchill – disparaît. Désormais le président pourra dissoudre l'Assemblée à sa guise et convoquer des élections anticipées.

    L'article 101 de la constitution spécifiait : "Si le Président de la République élu était membre d'un parti ou de la Grande Assemblée nationale de Turquie, il voit ses liens avec son parti rompus et perd sa qualité de membre de l'Assemblée". Désormais, il sera le chef de son parti et en nommera les candidats. Il disposera d'un droit de veto sur la promulgation d'une loi. Il préparera le budget. Il nommera les hauts fonctionnaires et présidents d'institutions essentielles. Sans contreseing ministériel son contrôle sur l'économie deviendra considérable. L'article 8 de la nouvelle version de la constitution, se réfère aux régimes présidentiels, mais il n'en adopte plus la séparation des pouvoirs.

    Alors que l'article 8 spécifiait : "La fonction et le pouvoir exécutif sont exercés par le président de la République et le Conseil des ministres", mais l'expression "Conseil des ministres" disparaît dans la nouvelle rédaction. Dans tous les autres articles de la constitution, les attributions du Conseil des ministres sont transférées au président, et à lui seul.

    Oui le rapprochement de Jupiter avec cet autocrate, régnant sur 80 millions de Turcs, devrait interpeller tous les défenseurs des droits et des libertés. En existe-t-il un dans la salle ?

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    1. cf. Le Monde du 29 mars. 
    2. cf. Présent n° 9099 du 25 avril 2018. 
    3. cf. l'article Le nouveau palais présidentiel d'Erdogan « le grand » publié le 29 octobre 2014 dans Le Figaro par Nare Hakikat qui peut écrire : "Tout est conforme à la folie des grandeurs qui caractérise les projets lancés par Erdogan: s'étendant sur 200.000 mètres carrés, construit dans le style néo-seljoukide et possédant 1000 chambres ultraluxueuses, le nouveau palais aurait coûté plus de 350 millions de dollars. Cet édifice géant, qui aurait dépassé en terme de grandeur les palais ottomans, rappelle les constructions imposantes et inévitablement kitsch des régimes totalitaires."

    Lien FB de l'insolent

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  • Question : Pourquoi la majorité des Français continuent-ils à voter pour les partis imigrationnistes ? Réponse : Parce qu’ils ont peur…

    Chronique de Paysan Savoyard

    (n°198 – avril 2018)

    Une large majorité des Français de souche européenne sont opposés à la poursuite de l’immigration, les études et sondages le montrent depuis plus de 20 ans (voir notamment pour la seule année 2018 iciici, ici, ici, iciici et encore ici). Ces mêmes Français pourtant votent encore majoritairement pour les partis immigrationnistes. C’est ainsi que M. Macron a obtenu en 2017 un nombre de voix double de celui de Mme Le Pen. Comment expliquer cette situation paradoxale ? Et comment conduire les Français à adopter une attitude plus cohérente et à réagir enfin, par leur vote, à l’invasion qui menace de les faire disparaître ?

    Si les Français votent encore majoritairement pour les partis immigrationnistes c’est avant tout par peur de la violence et de la guerre

    La plupart des Français souhaiteraient que l’immigration s’arrête. Ceux qui, au nom de l’idéologie des citoyens du monde, approuvent l’invasion de l’Europe sont peu nombreux. Si l’on proposait aux Français d’être par un coup de baguette magique débarrassés de l’immigration du jour au lendemain, presque tous applaudiraient avec enthousiasme. Pourquoi dans ces conditions continuent-ils malgré tout à voter en majorité pour les partis immigrationnistes ? La médiocrité de la candidate du FN lors des deux dernières élections explique certes une partie du phénomène. Mais là n’est pas selon nous l’essentiel. Si la majorité des Français continuent à voter pour les partis immigrationnistes c’est avant tout parce qu’ils ont peur de la violence et de la guerre. Ils jugent qu’une politique anti immigration déclencherait nécessairement des violences, des affrontements, le chaos, la guerre même, et ils s’y refusent, préférant à tout prendre subir l’immigration et ses effets.

    Lire la suite sur LES CHRONIQUES DE PAYSAN SAVOYARD

  • Les associations se mobilisent pour aider les migrants à obtenir l’asile en France

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    Fonctionnaire retraité ayant assuré un rôle important au sein du dispositif judiciaire entourant la demande d’asile en France, Robert Martin est théoriquement soumis à un devoir de réserve, nous avons donc respecté son anonymat en modifiant son nom. Néanmoins, face aux actions d’Emmanuel Macron et notamment à sa loi Asile et Immigration, il a décidé de nous communiquer plusieurs textes. Plusieurs textes très sérieux et documentés suivront cette première publication, plus légère et pratique, décrivant l’une des voies offertes aux migrants africains pour rejoindre l’Europe sans trop de difficulté.
    Polémia

    Des faux récits faciles à construire

    Après beaucoup d’hésitations, un Sénégalais décide de rejoindre l’Europe pour fuir la misère et profiter des richesses françaises. Bien qu’hétérosexuel, il décide de jouer le rôle d’un homosexuel. En effet, le droit d’asile lui sera ainsi ouvert.
    Pour rédiger son récit de demande d’asile à déposer devant l’OFPRA, il lui suffit de consulter sur le site de la CNDA la fiche Pays consacrée au Sénégal, puis, d’ouvrir la fiche « Orientations sexuelles » où il aura le choix entre 7 études sur la question.

    Choisissant celle de l’OFPRA, il y trouvera en 14 pages de quoi bâtir un récit crédible, en y ajoutant même un (faux) certificat de mariage avec une jeune femme (sa copine, bien entendu) à qui il est fortement attaché (évidemment, au seul plan affectif).

    S’il sait bien raconter ses angoisses, il pourra même se faire parrainer par une association française de défense des homosexuels africains et obtenir ainsi gratuitement un visa et un billet d’avion.

    Une fois obtenu le statut de réfugié, il ne lui restera plus qu’à demander la venue de son « épouse » dans le cadre du regroupement familial.

    J’exagère à peine…. En fait, il existe de très nombreuses sources sur internet qui permettent aux migrants de construire un récit d’exil particulièrement efficace, d’autant qu’il existe des instructions « officieuses » données aux membres des juridictions de la CNDA pour « interroger avec tact » les demandeurs d’asile pour préférence sexuelle.

    Si les migrants s’y prennent bien, il y a pratiquement 100 % de réussite à la demande d’asile, pour peu que le demandeur bénéficie de l’aide d’un « coach » bénévole et bien formé qui saura le faire « répéter ». C’est là qu’entrent en jeu les associations d’aide aux migrants.

    La professionnalisation des travailleurs sociaux chargés d’assister les migrants

    C’est la raison pour laquelle « France Terre d’Asile » a créé un centre de formation pour les professionnels de l’aide aux migrants.
    En 2016, cette ONG a formé 1 482 stagiaires. En 2017/2018 elle prévoit 60 formations dont une partie répondent à la problématique que nous venons d’énoncer : « Techniques de recherche en information sur les pays d’origine ».
    D’autres sont hyper spécialisées sur un pays (« Répression politique et tensions sociales en Guinée Conakry », « Paix et guerre en République démocratique du Congo »…) ou sur une spécificité du récit dans une zone géographique donnée (« La vendetta à l’origine d’une demande d’asile » fait référence au « kanun » auquel les demandeurs d’asile d’Albanie font très souvent référence.

    C’est ainsi que « l’aide à la constitution des demandes d’asile et du dossier OFPRA » fait l’objet de deux modules de formation.
    Le Niveau I coûte 440 € totalement financés par la formation professionnelle et dure 2 jours (14 heures).

    L’association caritative est totalement transparente sur ses objectifs :

    « L’accompagnement juridique dont peut bénéficier un demandeur d’asile durant ses démarches augmente sensiblement ses chances d’obtenir une protection.
    Il est donc essentiel pour le travailleur social chargé de cet accompagnement de maîtriser la constitution d’une demande d’asile et du dossier OFPRA en tenant compte de son cadre d’intervention (plateforme d’accueil, hébergement d’urgence, centre d’accueil pour demandeurs d’asile). Cette formation a pour objectif d’apporter les outils théoriques et pratiques afin de permettre aux professionnels d’accompagner de manière optimum les demandeurs d’asile dans la constitution de leur demande d’asile, la rédaction du dossier OFPRA et du récit de vie, et la préparation à l’entretien à l’OFPRA. »
    Améliorer la qualité de l’information proposée et optimiser l’efficacité de l’accompagnement juridique du demandeur d’asile en étant en mesure de l’aider à constituer sa demande d’asile, à rédiger son dossier OFPRA et à le préparer en vue de son entretien à l’OFPRA en :
    – Acquérant une méthodologie pour établir une demande d’asile individualisée et circonstanciée
    – Apprenant à soulever les éléments de fait permettant de satisfaire aux conditions juridiques d’obtention d’une protection ainsi qu’à sélectionner et produire les preuves matérielles
    – Sachant analyser le sens des questions posées devant l’OFPRA et la CNDA et y apporter des réponses crédibles
    MOYENS & MÉTHODES PÉDAGOGIQUES
    • Formation déclinée en modules comprenant une activité découverte, des apports théoriques, des mises en application (étude des cas, techniques d’entretien) et une synthèse
    • Échange et analyse de situations pratiques à partir des situations professionnelles des participants
    • Diffusion et remise d’un Powerpoint facilitant la prise de notes et un dossier pédagogique à caractère pratique (réglementation, exemples de récit de vie…)
    • Visite d’étude à la CNDA
    • Constitution du dossier de demande d’asile en vue de sa recevabilité
    • L’établissement des faits : les déclarations du demandeur d’asile et les preuves matérielles
    • La rédaction du récit de vie ou d’un complément de récit
    • Oralité dans la procédure : entretien OFPRA et audience CNDA

    Selon Wikipédia, « l’association France terre d’asile a un budget de 68,249 millions d’euros qui provient presque entièrement des subventions publiques (70% du ministère de l’Intérieur). »

    Répondant à un article du Monde pointant du doigt les associations recevant le plus de subventions, France terre d’asile précise qu’elle ne reçoit pas de subventions, mais « des dotations en contrepartie de prestations réalisées dans le cadre de la mise en œuvre de politiques publiques ».
    Elle emploie 902 salariés.
    Fin 2013, par le biais d’une lettre anonyme, des accusations de détournement de fonds ont été portées à l’encontre de France terre d’asile et de son directeur général, Pierre Henry. L’enquête préliminaire menée par le parquet de Paris a depuis été classée sans suite. Deux plaintes contre X, une de la part du directeur général et une du comité d’entreprise de l’association, ont été déposées.

    Robert MARTIN

    Tribune reprise du site Polemia

    https://fr.novopress.info/

  • Après un demi-siècle de campagnes contre l'immigration

    6a00d8341c715453ef0224df2db5fb200b-320wi.jpgLe projet de loi Asile et Immigration de Gérard Collomb a donc été voté ce 22 avril dans la nuit, et il a ainsi passé l'étape, avec deux jours de retard sur la date prévue, de la première lecture à l'Assemblée. Adopté plus difficilement encore que les autres réformes par l'actuelle majorité, ce texte fait figure de marqueur. Il reflète, en effet, une coupure profonde de l'opinion européenne.

    Pour autant que la vie parlementaire reflète effectivement le pays, les détails chiffrés du vote et du débat méritent d'être soulignés : 61 heures de paroles, dont près de 14 pour les députés de la droite et 8 pour les 17 mélenchonistes, Plus significatives encore, les défections et abstentions au sein des deux groupes macroniens battent les records : si l'on a souligné les votes hostiles au projet d'un élu LREM et d'un élu MODEM, on ne peut que s'interroger sur les refus de participer au scrutin de 99 inconditionnels théoriques du président Jupiter et de 8 parmi les 41 centristes affiliés au mouvement du maire de Pau. Sur 999 amendements déposés, 53 ont été adoptés.

    Entériné par 228 voix contre 193 contre, il s'agit donc au total du texte le plus mal voté de l'ère Macron.

    Au-délà de cette séquence législative hexagonale, on perçoit de plus en plus clairement, après un demi-siècle de campagnes, combien la question de l'immigration a pris une place centrale sur l'échiquier politique de notre Vieux Continent.

    Partout en Europe, on voit en effet se développer des campagnes de protestation contre les excès de la vague migratoire. En 2015, la chancelière Merkel commit une erreur historique. C'est elle qui a ouvert à cet égard la boîte de Pandore. Elle, qui en 2011 avait proclamé la fin du modèle multiculturel en Allemagne, avait cru pouvoir quatre ans plus tard, imposer l'ouverture aux réfugiés des frontières de l'Europe. Or, son fameux "wir schaffen das" [nous y arriverons] du 31 août aura surtout déclenché des réactions de rejet dans la plupart des pays d'Europe centrale.

    Chez elle, au sein même de la coalition conservatrice sur laquelle elle s'appuie, une coupure durable la sépare en fait, depuis lors, de la CSU bavaroise. Au président de ce parti, Horst Lorenz Seehofer, elle a été contrainte de confier le ministère de l'Intérieur. Le changement correspond au passage du concept de grande coalition à deux, avec les sociaux démocrates, à celui d'un gouvernement à trois partis, CDU, SPD et CSU. Pendant 70 ans cette formation avait été plus que l'allié, une sorte de satellite, sinon de succursale, de la CDU, de référence démocrate-chrétienne. Aujourd'hui, en tant que dirigeant non pas démocrate-chrétien mais chrétien-social, Seehofer se prononce ouvertement pour "une ligne politique plus dure"(1)⇓.

    Tous les familiers de la pensée d'un La Tour du Pin, premier inspirateur de la série des grandes encycliques du catholicisme social savent, du moins je l'imagine, que celle-ci ne peut pas se confondre avec la descendance de Marc Sangnier aujourd'hui totalement digérée, en Europe, par les cercles de pouvoir(2)⇓

    De façon tout à fait naturelle, les chrétiens-sociaux de Bavière se rapprochent désormais de partis conservateurs analogues, clairement hostiles à la politique d'immigration, et à ce qu'ils considèrent comme l'islamisation de l'occident. Puissamment représentés dans l'espace germanophones, ils s'appellent en Suisse alémanique, le Schweizerische Volkspartei, connu en France sous le nom d'Union démocratique du centre, et auquel sont attachés les noms de personnalités comme Christoph Blocher ou Oskar Freysinger ; en Autriche ils sont représentés par l'ancien Österreichische Volkspartei, rebaptisé en 2017 Nouveau parti populaire. Celui-ci présidé par Sebastian Kurz, désigné en décembre 2017, à la suite d'élections victorieuses, chancelier à la tête d'un pays si longtemps dominé par la sociale-démocratie.

    Or, au plan européen, il est à noter que le Parti populaire européen, au sein duquel les conservateurs voisinent avec la mouvance démocrate-chrétienne, vient de prendre une décision clef, celle de maintenir en son sein l'appartenance du Fidesz hongrois, le parti de Viktor Orban, clairement opposé à Angela Merkel.

    La droite, en France, du moins celle qui se dit aujourd'hui republicaine, et qui l'est hélas probablement, a récemment repris ce thème du frein à la vague migratoire. Elle le fait, depuis quelques temps, sous l'impulsion de Laurent Wauquiez, dont cette ouverture représente actuellement le seul espace de perspective politique, depuis la déroute de François Fillon en 2017(3)⇓

    Ce n'est pas en France, par conséquent, que la campagne anti-immigration a pris son premier essor. En 1971 Ordre ouveau, le mouvement aux références très européennes, suscite une version française du National Front anglais, à l'enseigne de la Flamme tricolore du Mouvement Social Italien. Ce parti se lança à partir de 1972 dans l'arène électorale, où il piétina pendant quelque 10 ans. Ceci sans attacher au départ beaucoup d'importance à la campagne contre l'immigration.

    C'est en Angleterre qu'elle avait vraiment commencé, il y a maintenant un demi-siècle, en 1968. Cette année-là, en effet, ce fut le 20 avril au congrès de Birmingham du parti conservateur, que le député Enoch Powell déclara notamment : "Si je regarde vers l'avenir, je suis empli de sombres présages ; tel le poète romain, il me semble voir le Tibre écumer d'un sang abondant". De tels propos, venant du ministre de la Défense du shadow cabinet, deputé depuis 1950, provoquèrent un scandale énorme au Royaune Uni et sa mise à l'écart du parti conservateur. On s'empressant de surnommer "discours des flots de sang" cette référence à Virgile.

    Jusque-là les campagnes anti-immigration avaient été menées par des groupements britanniques radicaux. L'un d'entre eux en 1967 était parvenu à surclasser les autres, sous l'appellation de National Front, un temps sous la sulfureuse direction de feu John Tyndall (1934-2005).

    Ce n'est pas la campagne moralisante qui interrompit l'essor du National Front au Royaume Uni. Si pendant toute la période de 11 ans, de 1979 à 1990, où Thatcher a gouverné la Grande Bretagne, la prospérité, que ce pays avait retrouvée, attira encore des centaines de milliers d'immigrants, son Nationality Act de 1981 a tout de même mis fin à l'attribution automatique de la citoyenneté britannique aux ressortissants ressortissants des 53 pays du Commonwealth britannique(4)⇓

    C'est cela et non la diabolisation qui a fait reculer le National Front et le réduire à une dimension groupusculaire.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    1. cf. son entretien donné au Spiegel daté du 21 avril : "Seehofer pour un cours plus dur"
    2. cf. Vers un ordre social chrétien 
    3. cf. l'entretien de Robert Ménard avec Yves Thréard sur le site du Figaro"Wauquiez ne gagnera jamais seul"
    4. cf. "Le Legs pragmatique de Margaret Thatcher notre chronique du 20 avril 2013. 

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  • Entretien d’avril 2018 2/2 – Rivarol

    5ème entretien rivarolien d’actualité politique pour la seconde quinzaine d’avril 2018 en présence de son directeur Jérôme Bourbon, interrogé par Florian Rouanet :

    Sommaire séquentiel :

    0:52 – Anniversaire des 50 ans de Mai 68.

    11:03 – Interventions télévisuelles d’Emmanuel Macron.

    19:50 – Retour sur le débat piteux de Marine Le Pen lors des présidentiels.

    24:28 – Réussite des « Mémoires » de Jean-Marie Le Pen.

    30:54 – Duo Trump-Macron contre la Syrie de Bachar Al Assad.

  • Quand Macron court seul dans son couloir

    Devant la montée des mécontentements, Emmanuel Macron devait s’exprimer. Il a choisi de le faire à Ber’huis Dans le Perche pour aller à la rencontre de la France rurale. L’opération séduction à parfaitement fonctionné. Mais le président n’avait aucune annonce précise à faire.

    Emmanuel Macron est contesté de toutes parts cheminots, infirmières, étudiants, retraités, paysans, automobilistes, sans compter les zadistes et leurs sympathisants, à Notre-Dame des Landes et ailleurs. Certains rêvent de la convergence des luttes. Lui ne pense qu'aux symboles qu'il va opposer à ceux qui doutent de son action il réfléchit à la bienveillance ostensible (jupitérienne) dont il va faire preuve en toutes situations.

    Si l'on fait le bilan de l'échange d'une heure et quart qu'il y a eu entre Jean-Pierre Pernaut, sur TF1 le 12 avril, on est frappé de la faible marge de manœuvre dont dispose Emmanuel Macron, pour faire comprendre son action et la rendre éventuellement plus populaire. Le mot qui revient le plus souvent est « Je fais ce que j'ai dit que je ferai ». Manière de fixer dans le marbre son action d'aujourd'hui, en déclarant qu'elle a été plébiscitée au préalable, qu'elle est l'expression de la légitimité républicaine. Mais en même temps, cela explique que Macron et les macroniens n'aient rien à dire à ces contestataires de moins en moins inhibés qui se multiplient sur tous les fronts en ce moment. C'est habile, du point de vue d'une stratégie générale, mais cela ne permet pas beaucoup de souplesse dans les détails. Et à long terme, la souplesse dans les détails, c'est important.

    Très finement, quoi que de façon bien abstraite le président qui n'est pas seulement le maître des horloges mais se veut aussi le gardien du temps, propose son interprétation des soixante dernières années et expose le socle qu'il projette d'installer pour le demi-siècle à venir. Voici le décompte pour les soixante dernières années, il y a d'une part les Trente glorieuses, ces années de prospérité nationales et internationales, avec de Gaulle et Pompidou et il y a d'autre part les trente dernières années (dans lesquelles il englobe ses deux prédécesseurs immédiats bien sûr et le double mandat de Jacques Chirac) durant ces années, à en croire notre Président, rien n'a été fait, pour adapter le modèle français au nouveau monde multipolaire dans lequel nous entrons. Macron prétend travailler pour les cinquante ans à venir, en rationalisant les structures et les institutions. Il en est convaincu sa politique est celle qui, prenant en compte le maximum de facteurs, apparaît comme celle de la raison, celle que l'on ne peut pas ne pas mener, celle qui est irréfutable.

    La bienveillance pour toute réponse

    Il a prévu à l'avance les objections. Les syndicats se plaignent qu'on ne les écoute pas ? On peut et on doit les écouter poliment. Mais pourquoi les entendre si peu que ce soit ? Lui-même, Jupiter ou Mercure, le roi des dieux ou le porteur de bonnes nouvelles, a tout compris il gère « notre projet-et-et », jusqu'au bout, avec une bonne volonté qui semble inépuisable. Les retraités ? « Je leur ai demandé un effort. Je leur ai demandé avec beaucoup de considération. Je n'ai jamais pris un retraité pour un portefeuille ». Sa réponse aux inquiétudes des communes rurales ? La bienveillance. Sa réponse aux états d'âme des catholiques ? La bienveillance encore et la considération en prime. La bienveillance est effectivement au principe de l'amitié politique. Mais elle n'accomplit rien. L'effectivité est nécessaire.

    Et pour ce qui est de l'effectivité, Macron n'hésite pas à renvoyer chacun à ses responsabilités son discours est un discours de droite comme on n'en avait pas entendu depuis bien longtemps. Le gardien du temps pourrait dire « Je hais ces mensonges qui vous ont fait tant de mal ». Et il exhorte chacun « au travail et au mérite ». C'est qu’ « on ne peut se payer que ce que l’on produit ». Il a eu ce mot qui, le concernant, fait penser irrésistiblement à la fameuse anecdote du costume : À Lunel, en 2016, souvenez-vous, alors qu'il était encore ministre de l'économie, il avait laissé tomber devant les grévistes médusés « Pour se payer un costard, il faut travailler ». Le problème ? Ce bon sens indéniable ne suffit pas pour construire une politique qui soit vraiment pour tous.

    L'enjeu de cette composition de lieu médiatique, à Berd'huis, dans le Perche, était, dans cette classe de CE2, de rejoindre ce qu'il est convenu d'appeler la France périphérique, celle qui, à travers le chômage de masse, la raréfaction des services publics, l'absence de perspective, se trouve facilement comme désocialisée, abandonnée par les élites, oubliée par tout ce qui semble compter dans son propre pays. Le message du Président montre surtout à qui l'écoute un peu attentivement que ce fameux nouveau monde n'est pas pour eux, tant il est vrai que « l'on ne peut se payer que ce que l'on produit » et que lorsque l'on habite en dehors de ces archipels de la nouvelle prospérité que sont les grosses agglomérations, lorsque l'on vit à l'écart des autoroutes de la communication, sauf talent ou créneau particulier, au prix où l'on vend le lait à la coopérative, on ne saurait produire assez pour se payer une vie simplement décente.

    Alain Hasso monde&vie  19 avril 2018

  • La campagne d'Emmanuel Macron a bénéficié de cadeaux

    6a00d83451619c69e20224e035af4b200d-800wi.pngLa Commission nationale des comptes de campagnes et des financements politiques (CNCCFP) a relevé les promotions "d’un pourcentage anormalement élevé" de la part de la société GL Events, à qui Emmanuel Macron a loué plusieurs salles lors de ses meetings de campagne. Son patron, Olivier Ginon, est un proche de Gérard Collomb qu’il a côtoyé à Lyon.

    La note du meeting du 10 décembre 2016 à la porte de Versailles a chuté de 9000 euros : certaines prestations ont été rabotées à -30%, -50%, voire carrément offertes. Ces ristournes aurait déjà démarré lors du meeting de la Mutualité le 12 juillet 2016. La location avait été offerte au candidat qui venait de lancer En Marche !. Le lendemain, la facture est abaissée de 15000 euros. Le patron de l’événementiel Olivier Ginon explique qu’il s’agit d’une "négociation commerciale habituelle". La commission a retenu cette justification. Selon Mediapart, François Fillon, qui travaillait avec la même société, n’aurait pas eu droit à de telles ristournes...

    Gérard Collomb assure de son côté qu’il n’est pas intervenu dans les négociations tarifaires avec l’entreprise. Même discours du côté d’Olivier Ginon. Mediapart soulève que ces relations privilégiées entre Emmanuel Macron et GL Events durent depuis 2015, où, encore ministre de l’Economie, ce dernier avait proposé à Olivier Ginon d’animer un "comité stratégique de filière" censé proposer un contrat stratégique à la veille de l’organisation de l’Euro 2016 et de la candidature de Paris à l’organisation des JO 2024.

    Selon le socialiste Jean-François Debat :

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/04/la-campagne-demmanuel-macron-a-b%C3%A9n%C3%A9fici%C3%A9-de-cadeaux.html