Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

France et politique française - Page 2411

  • La responsabilité de la justice dans le meurtre d'Angélique

    6a00d83451619c69e20224df2ef103200b-800wi.jpgDisparue mercredi dernier à Wambrechies (Nord), la petite Angélique, 13 ans, a été retrouvée morte. Son assassin, David R., un ancien voisin de la famille, est inscrit depuis 2001 au fichier des délinquants sexuels pour de multiples agressions, et notamment un viol avec arme sur une adolescente de 13 ans qui lui a valu une condamnation à neuf ans de prison en 1996. Franck Delétraz écrit dans Présent :

    "En attendant, il y avait de quoi rester bouche bée dimanche en écoutant Michel Sas, adjoint au maire de Wambrechies, nous expliquer tranquillement sur LCI que « ce monsieur était investi dans la vie de la commune et notamment des écoles que fréquentaient ses enfants » ! Ce qui aurait tout de même pu éveiller une certaine méfiance des autorités, quand on sait que cet individu était inscrit depuis 2001 au Fichier judiciaire national automatisé des auteurs d’infractions sexuelles, après avoir été condamné en 1996 à neuf ans de prison pour quatre crimes et délits commis entre le 4 et le 18 janvier 1994 : un « attentat à la pudeur avec l’usage d’une arme », une « tentative d’atteinte à la pudeur », un « vol avec violence » et surtout un « un viol avec arme », commis le 7 janvier 1994 sur une fillette de 13 ans. Remis en circulation en juillet 2000, grâce aux habituelles remises de peines et après avoir passé seulement six ans derrière les barreaux, David R., bien conscient du laxisme judiciaire qui règne dans notre pays, n’avait même pas jugé nécessaire de signaler son changement d’adresse, ce qui lui avait valu un simple rappel à la loi en 2014…"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • « ON SE RÉJOUIT DU RETOUR DE CHARLES MAURRAS AU CŒUR DE L’ACTUALITÉ ! »

    Vendredi 27 avril dernier, quatre des militants de l’Action française ont été mis en examen pour « attroupement armé » après avoir été pris à partie par un groupe antifasciste qui tentait d’empêcher la tenue d’un cercle d’étude sur Charles Maurras.
    François Bel-Ker, secrétaire général de l’Action française, revient au micro de Boulevard Voltaire sur cet événement. Il se réjouit que l’exclusion de Charles Maurras des commémorations ait eu pour effet de remettre sa personne au cœur de l’actualité et dénonce le regain de violence dont sont victimes les membres de l’Action française.

    Quatre des quatorze militants stéphanois de l’Action Française ont été mis en examen pour participation à un attroupement armé. Que s’est-il passé à Saint-Étienne ce vendredi soir ?

    La presse a en effet évoqué l’interpellation de 14 personnes, dont quatre militants et une dizaine de sympathisants de l’Action Française.
    Vendredi soir, un premier cercle de la section de Saint-Étienne devait réunir une cinquantaine de militants de Saint-Étienne Roanne et de Clermont-Ferrand. Il avait pour thème « Une première rencontre avec Maurras ». Une contre-manifestation a rassemblé, selon la presse, 110 anti-fascistes. Ils ont essayé de s’opposer physiquement à la tenue de ce cercle d’étude. Le cercle n’était pas encore commencé lorsqu’une attaque des militants anti-fascistes est survenue. Quatre adhérents et dix sympathisants de l’Action Française ont été interpellés alors que l’Action Française ne faisait qu’organiser ce cercle. Les anti-fascistes qui eux étaient les assaillants n’ont en revanche subi aucune interpellation.

    La presse parle davantage de Charles Maurras et de l’Action Française ces temps-ci. Comment vivez-vous cette remédiatisation du mouvement ?

    Nous nous réjouissons que la personne de Charles Maurras revienne au cœur de l’actualité. Nous nous réjouissons également de la décision de dix des douze membres du comité national des commémorations de se désolidariser des choix du ministre et de démissionner suite au retrait de Maurras des commémorations nationales. Emmanuel Macron, en marge du dîner du CRIF, a estimé qu’il était anormal que Maurras soit retiré des commémorations nationales. Maurras est réédité et des ouvrages sur Charles Maurras paraissent. Un volume de plus de 1300 pages est édité aux éditions Robert Laffont.
    Quant à l’Action Française, elle se développe énormément depuis une dizaine d’années, sur l’ensemble du territoire. Et quand un député comme Coquerel s’en prend soit à l’intérêt national, soit à des symboles comme la Basilique de Saint-Denis, il est normal que l’Action Française réagisse comme elle l’a fait pour s’opposer à de telles menées anti-nationales.

    Craignez-vous un regain de violence contre l’Action Française ?

    Nous ne craignons pas un regain de violence contre l’Action Française, nous le constatons. L’année dernière, une bombe a explosé sur nos locaux à Marseille. Notre colloque sur le bien commun a lui aussi été attaqué par une cinquantaine de militants anti-fascistes. À ma connaissance, nos plaintes sont laissées sans suite.
    À Saint-Étienne, nous constatons également un regain des actions contre l’Action Française sans que les auteurs de ces attaques contre nos colloques, nos points de vente à la criée, nos salles d’études, nos réunions et nos locaux soient interpellés et sanctionnés. Nous constatons donc en effet un regain des activités d’extrême gauche et anti-fascistes contre l’Action Française.
    Nos premières occupations ne sont toutefois ni ces groupuscules anti-fascistes ni ces groupuscules d’extrême gauche. Notre préoccupation première est la question de l’intérêt national. Nous souhaitons surtout débattre sur la forme des institutions avec les partis en place. Nous ne souhaitons ni disperser nos actions ni les réduire à une simple lutte des royalistes contre les anti-fascistes.
    Les militants anti-fascistes ne sont que les idiots d’un système qu’ils ne cessent de défendre. Ils feraient mieux de lutter contre l’ultra-libéralisme défendu par le président Macron.

    http://www.bvoltaire.fr/on-se-rejouit-retour-de-charles-maurras-coeur-de-lactualite/

  • NOUS VIVONS DANS UN GIGANTESQUE ASILE PSYCHIATRIQUE...

    fac-Tolbiac-local-UEJF.jpg

    Arnaud Malnuit

    Les derniers blocages dans certaines facultés, ajoutés à une pléthore de publications hystériques sur les différents sociaux, montrent que désormais nous sommes en plein cœur de la nef des fous. Une nef des fous qui souhaite tout simplement notre disparition.

    Entre les AG gauchistes interdites aux blancs, aux gauchistes européens proclamant qu’il n’y a pas de racisme anti-blancs (cf. la « célèbre » Juliette l’affirmant sans hésitation sur le plateau de LCI, une Juliette issue comme par hasard des Scouts de France…), une presse du système relayant sans honte des appels au meurtre contre les militants de Génération Identitaire ou en fantasmant sur un inepte terrorisme d’extrême droite pour masquer la violence des antifas ou des Zadistes, on pouvait que l’on avait déjà atteint le fond de la pire des logorrhées gauchistes, celle qui proclame que les Blancs sont par principe des oppresseurs. A tel point que le délire actuel est la folie autour de ce qu’ils appellent « l’appropriation culturelle », à savoir la reprise par les Blancs de codes culturels non-Blancs. Et pour ces obsédés de la soi-disant oppression par les Blancs, ce serait une forme du colonialisme. Rétorquons-leur qu’ils devraient alors cesser d’utiliser Internet, les téléphones, d’avoir recours aux greffes, aux vaccins et toutes autres créations des Blancs… 

    Mais pour les gauchistes, déconstructeurs du genre et autres monomaniaques des minorités, ce pas assez. Désormais, y compris au sein de la mairie de Paris – une sacrée nefs des fous – l’on se doit de lutter contre la grossophobie. Si, si, vous avez bien lu, lutter contre l’obésité, faire comprendre, à l’instar de très nombreux médecins, que l’obésité morbide est une nécessité de santé publiqueserait tout aussi néfaste que le racisme… Et l’on assiste à une sorte de festival nous expliquant que les gros doivent leur place au sein de nos sociétés et toute leur place sans aucune forme de critique. Idem pour un autre concept tout aussi délirant : le validisme. Pour résumer, faire étalage par exemple de performances sportives en pleine possession de ses moyens physiques serait porter atteinte à la dignité des handicapés et des invalides…

    Comme l’écrit Virgile, Jupiter a-t-il donc décidé de rendre fous ceux qu’il veut perdre ? 

    En tout cas, voilà où nous ont menés cinquante ans de délire soixanthuitard : la civilisation du droit contre celle du devoir, celle du droit de toutes les minorités autoproclamées contre les peuples autochtones européens, peuples qui sont sommés de disparaître sans laisser de traces…

    Il est amusant, pour finir, de noter que dans deux bastions du gauchisme étudiant rêvant de refaire Mai-68, les gauchistes européens ont été pris à leur propre piège. Ainsi à Nanterre s’est tenue une conférence contre « l’impérialismegay »… Et à Renens des féministes ont brûlé un livre de Wolinsky

    Il est temps de retrouver la grande santé de notre esprit. Aucune complaisance pour ces délires !

    Site du Parti de la France cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Le porte-parole de Génération identitaire est la cible d’une vaste campagne visant à le faire licencier

    En France, le porte-parole de Génération identitaire subit les conséquences de l’opération menée par son groupe anti-immigration dans les Alpes. Des informations sur sa vie privée ont circulé sur les réseaux sociaux, ce qui a déclenché une vaste campagne visant à le faire licencier.

  • 1er mai : la convergence des mécontents - Journal du Lundi 30 Avril 2018

  • DE VINTIMILLE À CALAIS, LE PÈLERINAGE DES « PRO-MIGRANTS » : UNE RÉPONSE AUX IDENTITAIRES ?

    france-entree-libre-immigration-migrants-1024x660.jpg

    Ce lundi 30 avril, quelques courageux sportifs vont entreprendre leur longue marche. De Vintimille à Calais et peut-être Douvres ; arrivée prévue les 7 ou 8 juillet. Ils marchent pour soutenir les migrants, alerter les Français sur leur sort funeste et, dans les 60 villes étapes, « créer du dialogue avec les citoyens ». La marche « a aussi pour objectif la collecte de fonds et l’encouragement à la collecte des biens nécessaires aux migrants (vêtements, chaussures, couvertures…) », lit-on sur le site de L’Auberge des migrants, organisatrice de cette opération.

    Je ne sais pas qui sont les marcheurs. Peut-être des vieillards chenus, ou des « étudiants » en rupture de scolarité, ou encore des zadistes itinérants… Sûrement quelques No Borders nourris au RSA, ou encore des grévistes de la SNCF qui cherchent de l’occupation. Tout est possible. Seule certitude : ces gens-là peuvent s’offrir deux mois de vacances au grand air.

    Sauf à suer la mauvaise foi par tous les pores, à l’instar d’un Mélenchon, force est de constater que l’opération de Defend Europe au col de l’Échelle a été un modèle du genre. Propre sur eux et propres sur le site, les militants en doudoune bleue ont fait preuve d’un professionnalisme salué jusqu’à la préfecture qui évoque une « organisation rodée à la mise en œuvre d’actions médiatiques à l’échelle européenne ». On est loin, en effet, des zonards crasseux et cagoulés qui saccagent les centres-villes à chaque manif.

    Le ministre de l’Intérieur a beau renvoyer tout le monde dos à dos – « ultradroite » contre « ultragauche » – et s’accorder le bénéfice du respect de l’ordre républicain, tout le monde a pu constater que la réalité est sensiblement différente. Sommairement, on pourrait y voir l’opposition entre l’ordre et la chienlit et le respect de la loi contre son infraction, mais bon, on nous dira aussi que le cœur a ses raisons…

    La réponse des militants pro-migrants à l’action des identitaires ne leur a, d’ailleurs, pas porté chance : au cours de leur opération-riposte (ils ont aidé des clandestins à entrer), trois d’entre eux ont été arrêtés. Ainsi, « deux Suisses et une Italienne sont poursuivis pour leur action et détenus dans l’attente de leur jugement. Mais aucune poursuite n’a été engagée à l’encontre des militants de Génération identitaire, qui assurent agir dans un strict respect de la loi », se désole LeMonde.fr.

    Eh oui, il ne suffit pas de lever le poing. Il faut aussi un peu de jugeote…

    Dans la foulée, les pro-migrants avaient aussi organisé un « carnaval solidaire », mais il a mal tourné. En foi de quoi, la marche prévue samedi dernier est devenue statique. Le rassemblement était à l’initiative du collectif Tous Migrants.

    Et là, je m’insurge : c’est quoi, ce racolage ? Je ne me sens pas migrante du tout (même si l’envie me taraude parfois de quitter le dernier pays vraiment communiste de la planète). C’est fou, cette manie de vouloir nous mettre tous dans le même bateau quand d’autres s’ingénient à la ségrégation (cf. les AG des « racisés » à la fac de Tolbiac). Je ne suis pas plus migrante que je ne suis Charlie !

    Bref, L’Auberge des migrants devient itinérante. Deux mois de balade du sud au nord, par Nice, Aix-en-Provence, Marseille, Avignon, Lyon, Mâcon, Dijon, Melun, Paris, Compiègne, Cambrai, Lille…

    Je ne sais pas si les marcheur·s·e·s pour les migrant·e·s ont lu Le Cid, de Pierre Corneille :

    « Nous partîmes cinq cents, mais par un prompt renfort
    Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port… »

    Sauf que, partis à 50, ils seront 30.000 en arrivant au port, et cette fois pas pour chasser les Maures… Ils les auront aux trousses !

    http://www.bvoltaire.fr/de-vintimille-a-calais-pelerinage-pro-migrants-reponse-aux-identitaires/

  • L’évêque et les Identitaires, par Caroline Parmentier

    romain_9102-p3-zids-600x592.jpg

    Alors que le porte-parole de Génération Identitaire Romain Espino a été la cible de toutes les attaques politiques, médiatiques et d’un déferlement de haine sur les réseaux sociaux, alors qu’il a été menacé de mort et dénoncé jusque sur son lieu de travail, l’évêque de Gap arrive à la rescousse… des migrants.

    Après l’opération « Stop Migrants Alpes » au col de l’Echelle (Présent du 24 avril), des internautes ont révélé publiquement l’identité de Romain Espino ainsi que son travail : employé du Crédit agricole. « Conseiller financier la semaine. Chasseur de migrants le week-end », a ainsi tweeté le conseiller municipal de Saint-Denis, Madjid Messaoudene. La Ligue de défense noire africaine (LDNA) s’est rendue sur le lieu de travail de Romain Espino pour réclamer son licenciement. Un de leurs activistes à la dégaine de gros gangsta-rappeur, répondant au nom de Gucci IG, a vociféré au siège du Crédit agricole, à Montrouge, terrorisant et injuriant les guichetières.

    « La Blanche à l’accueil doit aussi faire partie de l’extrême droite », a-t-il éructé, l’accusant de lui avoir « mal parlé ». La vidéo prise par lui-même sur Facebook est ahurissante, le personnel et les vigiles du Crédit agricole dans leurs petits souliers tandis que le raciste anti-Blanc (le seul racisme toléré et approuvé par les bobos et les médias) multiplie les provocations et les menaces.

    En renfort des assoces, des ligues et des activistes qui soutiennent l’immigration illégale et les passeurs, il ne manquait plus qu’un évêque. Il s’est manifesté en la personne de Mgr Xavier Malle, évêque de Gap et d’Embrun (Hautes-Alpes). Il appelle à « la solidarité nationale » pour l’accueil des migrants dans les Alpes, dénonce une « opération de communication » de la part du « groupuscule d’extrême droite » et exhorte à ne pas « instrumentaliser les migrants ».

    Dans une hallucinante démonstration au nom de l’Evangile et de la doctrine sociale de l’Eglise, Mgr Malle part à l’assaut des « idées reçues » comme le fameux « appel d’air », les « migrants économiques » ou « la délinquance et le chômage » : « Il n’y a aucune délinquance de la part des mineurs migrants que l’on accueille dans les paroisses et au Secours catholique à Gap et à Briançon », affirme-t-il. « Ils ont tellement souffert qu’ils sont des mineurs mûrs et responsables. » Qu’il aille expliquer ça aux milliers de femmes victimes d’agressions sexuelles massives lors du réveillon de Cologne et depuis ! « Pourquoi ne peut-on les prendre au lycée dès leur arrivée, même pour peu de temps ? », demande encore l’évêque. Qu’il aille expliquer ça aux professeurs qui s’arrachent les cheveux avec les CLA (élèves en classe d’accueil) extrêmement difficiles à gérer et pénalisantes pour les autres élèves même en petit nombre. Les parents des enfants dans les collèges publics en savent quelque chose, lui pas !

    Dans la droite ligne du pape, c’est au suicide français que nous appelle ce bon pasteur : « En servant ces mineurs non accompagnés, c’est Jésus que nous servons. […] Il nous faut passer à une seconde phase. Tout en continuant l’accueil d’urgence, il nous faut préparer l’intégration dans notre société de ces mineurs, dont la plupart vont rester en France. Cela passe par la culture, la littérature, la langue, tout ce qui fait notre civilisation, avec ses racines chrétiennes et la présence de toutes les religions, dans le cadre des valeurs partagées de notre pays. »

    Cette assimilation à l’envers, cette dilution des valeurs et des modes de vie français et européens dans le vivre-ensemble, puis dans le communautarisme musulman, c’est exactement ce contre quoi Génération Identitaire lutte tous les jours. Ils sont la jeunesse de France qui se bat.

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 27 avril 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Le samedi Politique avec Michel Drac : Macron - Trump : entre coup de com' et coup de grâce

  • Noisy-le-Sec (93) : le Parti de la France honore la seule statue de Jeanne d'Arc de la Seine-St-Denis

    6846068952516599embeddedImage.jpeg

    1905452216.jpgLe Parti de la France de Seine-St-Denis, dirigé par Laurent Spagnol, a donc honoré dimanche après midi la Sainte de la Nation. Laurent Spagnol a prononcé à cette occasion un discours offensif visant à mobiliser les forces conscientes du département. Nous vous en  livrons ici quelques extraits :  

    En ce jour, nous rendons hommage à notre Sainte Jeanne d’Arc, qui a donné sa vie afin que la France maintienne intacte son prestige face à l’envahisseur anglais. (...)

    Le combat qui nous attend, n’est pas un combat désespérer, au contraire. Le peuple français souffre, se sent abandonné, mais il n’est pas seul. Nous luttons et souffrons à ses côtés, comme l’a fait en son temps, le Maréchal en 1940.

    La Victoire, ne peut être obtenu, qu’en luttant, main dans la main, mais jamais nous ne baisserons les bras devant l’envahisseur. Nos aïeux, nous ont montré l’exemple, suivons leur trace et redonnons à la France son prestige.

    Terre chrétienne, elle est, Terre chrétienne elle restera. Pour que vive la France éternelle. On est chez nous.

    Invité par le Pdf 93 pour la circonstance à conclure cet acte hautement symbolique, Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, félicita les militants pour cette courageuse initiative qui, espérons-le, marquera une nouvelle étape dans le processus de reprise en main du département par les nationaux.

    Il donna enfin rendez-vous à tous mardi matin, 1er mai à 11 h, Place des Pyramides à Paris avec Jean-Marie Le Pen et Carl Lang pour le traditionnel dépôt de gerbe aux pieds de la statue parisienne de Jeanne d'Arc.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Les nouveaux amis de Jupiter

    Pour recevoir régulièrement les liens de L'Insolentil suffit de le demander à son rédacteur en cliquant sur ce lien.

    6a00d8341c715453ef0223c846b575200c-320wi.jpgLes zigzags de la diplomatie parisienne donnent de plus en plus le tournis.

    Le 29 mars l’Élysée recevait une délégation venue de Syrie composée de responsables militaires kurdes et de leurs alliés des FDS. En cette occasion, Jupiter assurait, dans la situation dramatique consécutive à la prise d'Afrine, 11 jours plus tôt, par l'armée d'Ankara les Kurdes syriens du soutien de la France.

    À ce mot "soutien" les facétieux typographes du quotidien Le Monde affectaient des guillemets et le lecteur curieux pouvait être amené à se demander pourquoi(1)⇓.

    Le 30 mars, au lendemain de la rencontre Ankara rejetait avec mépris "tout effort visant à promouvoir un dialogue, des contacts ou une médiation entre la Turquie et ces groupes terroristes".

    Or, deux semaines plus tard le 14 avril, les frappes occidentales en Syrie faisait fléchir, sinon réfléchir, l'orgueilleuse héritière de la Sublime Porte. Car, dans la matinée qui suivit, celles-ci furent jugées à 8 h 35, appropriées par la Turquie. Officiellement, et sans doute habilement, le communiqué du ministère turc des Affaires étrangères saluait même "cette opération qui exprime la conscience de l'humanité tout entière etc."

    Un peu plus tard, à 12 h 15, le porte-parole du Parti de la justice et du développement, l’AKP, parti fondé et toujours dirigé par Recep Tayyip Erdogan, révélait sur les écrans de CNN Turquie que le gouvernement d'Ankara avait été informée avant le lancement de l'opération.

    Depuis des mois, la diplomatie turque s'est furieusement lancée dans une rhétorique anti-occidentale. Le 14 avril, elle semblait pourtant avoir opéré un total revirement, au nom sans doute de ce qu'elle appelle "la conscience de l'humanité tout entière". À l'évidence, la raison la plus probable de cette nouvelle position découle de l'obsession anti-kurde de Recep Tayyip Erdogan.

    Celui-ci, 15 jours plus tôt, ne s’était pas seulement dit "peiné par l’approche totalement erronée" de la France, il avait manifesté sa colère dans un virulent discours et invectivé Jupiter : "Qui êtes-vous pour parler de médiation entre la Turquie et une organisation terroriste ?" Les médias inféodés au régime turc mettaient dès lors en avant les déclarations kurdes sur un soutien militaire français dans la zone de Manbij.

    Pour Paris comme pour Washington, prolonger et consolider la lutte contre l’Organisation État islamique en Syrie tout en ménageant les intérêts d’Ankara reste donc une gageure.

    Or, dans la soirée du 14 avril, on apprit à 21 h 15, que le président français souhaitait désormais intensifier la concertation avec la Turquie en vue d'une solution politique pour la Syrie. L'Élysée indique qu'Emmanuel Macron a appelé le président turc Recep Tayyip Erdogan.

    Un tel changement total de perspective fait donc d'autant plus problème que le sang des soldats des forces spéciales de l'Armée française est en cause.

    Le quotidien Présent, qu'on ne cite jamais dans les revues de presse bien élevées, pouvait se donner libre cours. Et de souligner, sous la plume perfide d'un chroniqueur signant Philéas Fogg : Notre cher président souhaite "intensifier" la "concertation" avec la Turquie en vue d'une "solution politique" pour la Syrie. "Avec Erdogan, conclut l'impertinent journal, un homme qui s'est fait construire et a inauguré en 2014 un palais plus grand que le château de Versailles, et qui s'est fait octroyer en 2017 plus de pouvoirs constitutionnels que n’en a jamais eus Napoléon, Jupiter se sentira sans doute en bonne compagnie." (2)⇓.

    Osons aller dans le sens de ce court commentaire, et de préciser les deux réalités, franchement inquiétantes quant à l'évolution du régime d'Erdogan, et auxquelles il fait allusion. Le Palais Blanc d'Ankara, Ak Saray, a été officiellement inauguré par Erdogan en tant que nouvelle résidence officielle du chef de l'État le 29 octobre 2014. Il est situé à dans le quartier autrefois forestier de Beshtepe. Sa construction aura coûté 491 millions d'euros. Erdogan justifie sa décision en déclarant que le palais qu'il occupait alors qu'il était Premier ministre était infesté de cafards. On peut légitimement parler à ce sujet de folie des grandeurs, cette nouvelle résidence s'étendant sur 200 000 mètres carrés(3)⇓.

    Sans parler du bon goût respectif d'Erdogan et de Louis XIV, on peut retenir que l'ensemble du château de Versailles ne s'étale « que » sur 63 000. On se souviendra aussi de ce qu'en 1715, sur son lit de mort, le Grand Roi avouera à son arrière-petit-fils et successeur Louis XV "j'ai trop aimé la guerre et les bâtiments."

    Quant à la comparaison avec Napoléon, les conséquences de la réforme constitutionnelle de 2017, entérinée par référendum gagné de justesse, fraudes électorales à l'appui, n'ont peut-être pas été appréciées à leur juste mesure. Le texte adopté il est vrai avait été approuvé par 338 députés, dont ceux du parti des Loups Gris, sur 480 suffrages exprimés.

    Les formes de la démocratie avaient donc été respectées ce qui, sans doute, a rassuré bien des observateurs. À peine ceux-ci auront-ils retenu le résultat en demi-teinte n'accordant à la réforme d'Erdogan qu'une courte majorité de 51,41 % des suffrages exprimés, avec probablement pas mal de fraudes.

    Le fond se révèle plus inquiétant encore. Les électeurs devaient approuver ou rejeter en bloc le projet. Or, celui-ci ne comportait aucun exposé ou préambule d'ensemble. Impossible de l'interpréter sans une étude fouillée. Ainsi la suppression du poste de Premier ministre, disposition dont on mesure l'importance, n'était précisée nulle part.

    Comme souvent dans les textes technocratiques, les électeurs n'étaient en présence que d'une fastidieuse énumération des mots, des phrases ou des expressions à supprimer ou à rajouter par rapport à la constitution de 1982.

    Jusqu'alors, en effet, la Grande Assemblée nationale détenait le pouvoir suprême et le gouvernement pouvait être soumis à une motion de censure. Cette disposition fondamentale de la démocratie parlementaire – le pire des régimes à l'exception de tous les autres, disait Churchill – disparaît. Désormais le président pourra dissoudre l'Assemblée à sa guise et convoquer des élections anticipées.

    L'article 101 de la constitution spécifiait : "Si le Président de la République élu était membre d'un parti ou de la Grande Assemblée nationale de Turquie, il voit ses liens avec son parti rompus et perd sa qualité de membre de l'Assemblée". Désormais, il sera le chef de son parti et en nommera les candidats. Il disposera d'un droit de veto sur la promulgation d'une loi. Il préparera le budget. Il nommera les hauts fonctionnaires et présidents d'institutions essentielles. Sans contreseing ministériel son contrôle sur l'économie deviendra considérable. L'article 8 de la nouvelle version de la constitution, se réfère aux régimes présidentiels, mais il n'en adopte plus la séparation des pouvoirs.

    Alors que l'article 8 spécifiait : "La fonction et le pouvoir exécutif sont exercés par le président de la République et le Conseil des ministres", mais l'expression "Conseil des ministres" disparaît dans la nouvelle rédaction. Dans tous les autres articles de la constitution, les attributions du Conseil des ministres sont transférées au président, et à lui seul.

    Oui le rapprochement de Jupiter avec cet autocrate, régnant sur 80 millions de Turcs, devrait interpeller tous les défenseurs des droits et des libertés. En existe-t-il un dans la salle ?

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    1. cf. Le Monde du 29 mars. 
    2. cf. Présent n° 9099 du 25 avril 2018. 
    3. cf. l'article Le nouveau palais présidentiel d'Erdogan « le grand » publié le 29 octobre 2014 dans Le Figaro par Nare Hakikat qui peut écrire : "Tout est conforme à la folie des grandeurs qui caractérise les projets lancés par Erdogan: s'étendant sur 200.000 mètres carrés, construit dans le style néo-seljoukide et possédant 1000 chambres ultraluxueuses, le nouveau palais aurait coûté plus de 350 millions de dollars. Cet édifice géant, qui aurait dépassé en terme de grandeur les palais ottomans, rappelle les constructions imposantes et inévitablement kitsch des régimes totalitaires."

    Lien FB de l'insolent

    http://www.insolent.fr/