France et politique française - Page 2647
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La semaine Politique #5 avec Bérénice Levet : SEXE, FRIC ET POLITIQUE
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Qui est l’ennemi ?
Aristide Leucate
Qui est l’ennemi ? Telle est l’ambitieuse question politique et géopolitique à laquelle nous convie à réfléchir la dernière livraison de la revue Conflits fondée et dirigée par Pascal Gauchon. Pour aborder cette question ô combien ! cruciale, l’éditorialiste choisit de sortir du mode binaire « ami-ennemi », selon lui trop simplificateur, ne permettant pas « de bien appréhender le réel ». Aussi, en tient-il pour une approche plus complexe – dans l’acception bien connue en systémique ou en science des organisations.
« En fait, désigner l’ennemi, le fondement de l’action politique, n’est pas si simple, nous dit Gauchon. Dans l’entre-deux qui sépare l’ennemi et l’ami, se situent le neutre, le partenaire, le faux ami, le rallié… Même en ne retenant que l’ennemi franchement hostile, il est impossible de mettre ce terme au singulier ; nous sommes confrontés à de multiples ennemis en fonction du champ de bataille (militaire, économique, diplomatique et même « cyber ») et de l’époque (ennemi d’aujourd’hui et de demain). Désigner l’ennemi revient à désigner l’ennemi, celui qui fait peser la menace la plus grave aujourd’hui, sans oublier les autres. »
Intéressante définition qui met l’accent sur le caractère protéiforme de l’ennemi, lequel revêt divers aspects qui ne dupent que ceux qui ont opté pour l’impolitique du verbe creux ou l’impuissance de la résignation lâche. L’ennemi d’aujourd’hui n’est certes plus l’ennemi conventionnel aisément reconnaissable par son uniforme à l’horizon d’un champ de bataille. L’ennemi d’aujourd’hui est tout aussi bien le terroriste – terme d’autant plus flou qu’il rend à peu près incompréhensible ce qu’il prétend viser ou désigner – que l’ancien guérillero angolais ou cubain – les deux étant souvent liés – ou le hacker informatique se livrant à des attaques cybernétiques, tapi aux tréfonds du Darknet, voire le faux ami que constitue la multinationale qui délocalise ou prétend vertueusement créer des emplois là où elle a choisi de s’implanter.Dès lors, reconnaît encore Pascal Gauchon, « les frontières entre civil et militaire, entre intérieur et extérieur, entre guerre et paix se fissurent et avec elles l’ennemi clairement identifié. Il faudrait plutôt parler de rival, de concurrent, d’antagonisme, d’adversaire… autant de termes rassurants qui évitent de recourir à la notion d’ennemi celui face auquel la violence est le seul recours […]. Ces précautions de langage servent surtout à se cacher la réalité : l’ennemi se différencie de tous ses synonymes par l’idée d’hostilité radicale. »
Mais, si l’ennemi change de visage, la riposte aussi. Et ce n’est pas parce que l’on ne fait pas usage de la force qu’une certaine violence de la réplique n’émerge pas. Sur le terrain économique, particulièrement symptomatique de cette violence douce qui n’appelle pas à verser le sang, le turbo-capitalisme, par son intrinsèque propension à la prédation destructrice, n’épargne personne, à commencer par les masses laborieuses, souvent avec le concours cynique des Etats, eux-mêmes placés dans la dépendance des grands groupes industriels et de leurs lobbys affiliés. Délocalisations, restructurations d’entreprises, licenciements de masse, déréglementation, fermetures et démantèlements d’usines, dumping, espionnage industriel, OPA, etc. les victimes directes et indirectes (qu’une novlangue tente de dissimuler sous la litote de « collatéral ») sont nombreuses, au point de déstabiliser progressivement le tissu économique et social de toute une nation. Toute chose égale par ailleurs, les dégâts n’ont parfois rien à envier à ceux que pourrait causer un bombardement aérien. Des familles entières au chômage, plongées dans un état de désespérance tel que l’on voit surgir d’autres catastrophes à fragmentations comme l’alcoolisme, les violences conjugales, le divorce voire – et ce n’est pas rare et les agriculteurs ne sont les pas les seuls concernés – le suicide – sinon l’homicide familial. Comme le souligne l’essayiste Jean-François Gayraud, qui a vu qu’« aux États-Unis, la crise des subprimes a transformé en champ de ruines des grandes villes, à l’image de Cleveland ou de Detroit, comme si leurs habitants avaient fui une armée d’invasion ou succombé à une attaque d’armes à neutrons : des centaines de milliers de maisons abandonnées, saisies, vides d’occupants et souvent pillées. »
Par ailleurs, l’ennemi, quel que soit le terme sous lequel on le subsume – pour mieux l’ignorer, le nier ou le masquer – suppose que, tôt ou tard, la paix soit conclue avec lui. Or, il est manifeste qu’une telle éventualité semble proscrite ou inenvisageable quand l’ennemi n’est pas clairement identifiable ou identifié. C’est le cas du « terroriste », du prédateur capitaliste ou encore du hacker, autant de syntagmes ou vocable que l’on cherche à doter d’une substance pour que l’ennemi prenne précisément corps. Le terroriste tuant au nom du Coran sera taxé d’islamiste – qualificatif que l’on prendra même soin d’enrober d’une autre dénomination pour ne pas risquer l’« amalgame »… et s’éloigner un peu plus de la figure de l’ennemi, rendant alors toute paix inconcevable, d’une part parce que l’ennemi n’est pas désigné comme tel, d’autre part, parce que ce faisant, le pouvoir politique se prive sciemment de tous les moyens pour neutraliser une entité visiblement hostile.
C’est toute l’ambivalence d’un terme, l’ennemi, qui, à en croire Carl Schmitt ou Julien Freund, ménage la possibilité de transmuer celui-ci en futur allié, partenaire ou ami, une fois résolu le conflit. Or, cette potentialité paraît avoir été circonvenue, sinon dévoyée, du fait même du refus systématique de concevoir tout antagonisme, certes en termes binaires (ce qui n’empêche pas, en pratique, d’isoler une multitude de nuances dans la façon d’appréhender l’hostis) mais relativement opératoires.
La vision du monde partagée à l’ONU comme au sein des institutions européennes semble partir du principe que sous les auspices des droits de l’homme il n’y aurait que des amis quand ceux qui ne joueraient pas le jeu seraient, de plein droit, considérés comme des monstres. Pour le dire autrement, l’ennemi ainsi passé au crible d’une tératologie souvent fanatique (au nom des droits de l’homme, de la démocratie et de l’État de droit), a été renvoyé dans les cordes d’une marginalité sordide dont la seule expression ou manifestation suffirait, aux yeux des grandes consciences universelles autoproclamées, à en dévoiler la dimension dangereusement pathogène. Nous sommes passés du stade de l’inhumain ou du hors-humanité à celui du bizarre ou de l’abomination, l’ennemi étant traité comme un cancer ou un objet politique non identifié.
Une telle approche, véritable déni anthropologique en tant qu’elle fait litière de toute altérité (l’ennemi n’étant plus considéré comme alter ego, soit un adversaire), se présente également comme l’acmé de l’impolitique, posture tragique mais empreinte d’une vanité inouïe, ce qui n’est pas sans rappeler l’interpellation lancée par Julien Freund en guise d’avertissement à son maître de thèse, Jean Hyppolite, lors de sa soutenance de thèse en 1965 : « vous pensez que c’est vous qui désignez l’ennemi, comme tous les pacifistes. Du moment que nous ne voulons pas d’ennemis, nous n’en aurons pas, raisonnez-vous. Or c’est l’ennemi qui vous désigne. Et s’il veut que vous soyez son ennemi, vous pouvez lui faire les plus belles protestations d’amitiés. Du moment qu’il veut que vous soyez son ennemi, vous l’êtes. »
Si le critère du politique est bien selon Schmitt la discrimination nécessaire de l’ami et de l’ennemi, celui de l’ennemi résiderait dans la capacité du politique à le désigner pleinement en tant que tel.
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Le journal du chaos hebdo
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Provocation de haine islamo-raciste dans Le Monde
"Le journal « Le Monde » a publié hier l’article d’un musulman subsaharien, Hamidou Anne, proclamant : « La France blanche, chrétienne, au risque de terroriser certains petits esprits, est finie. Terminée. »
On est là dans le droit fil de la continuité de l’idéologie raciste anti-blanche d’Houria Bouteldja, présidente du PIR et de son « intellectuel » Saïd Bouamama, auteur principal du brûlot raciste « Nique la France ».
Depuis des années, l’AGRIF, seule dans l’indifférence de la classe politique ou la complicité de certains, a porté plusieurs de leurs déclarations d’incitation caractérisée à la haine devant les tribunaux de Toulouse et de Paris.
Elle a été en cette dernière affaire scandaleusement déboutée par la Cour d’appel de Paris. Mais la Cour de cassation vient de casser ce jugement de la cour d’appel de Paris et de renvoyer le procès devant la Cour d’appel de Lyon le 10 novembre.
Pour ce qui est du camarade islamo-gauchiste Hamidou Anne, il est à observer que, tout comme Houria Bouteldja, il est un raciste non seulement anti-blanc mais également « anti-noirs chrétiens », dans le mépris des centaines de millions d’Africains chrétiens de plus en plus persécutés par l’islam jihâdiste. Aussi inculte ou négationniste qu’Houria Bouteldja ou que madame Obono, il se garde bien de considérer que le plus grand système de mise en esclavage de peuples noirs perpétué jusqu’à nos jours est le système arabo-musulman. La vérité, c’est que les racistes que sont Houria Bouteldja et Hamidou Anne veulent de l’éradication simultanée des blancs et des noirs chrétiens. L’AGRIF continuera à leur opposer la totale détermination du véritable antiracisme."
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Portrait : Laurent Joffrin, socialiste libéral compatible à tous les pouvoirs
20/10/2017 – PARIS (NOVOpress) – L’Observatoire du journalisme (Ojim), dont les portraits de personnalités du monde des médias font référence, vient de publier un portrait au vitriol du directeur de la publication et de la rédaction du journal Libération, Laurent Joffrin, “socialiste libéral compatible à tous les pouvoirs”.
Source : ojim.frLaurent Joffrin, de son vrai nom Laurent (André Marie Paul) Mouchard est né en juin 1952 à Vincennes. Il est le fils de Jean Mouchard, éditeur, propriétaire des Éditions François Beauval, devenu homme d’affaires, puis gestionnaire de fortune, aujourd’hui à la retraite, et de Chantal Michelet, décédée en 1955. Personnalité de la droite nationale, Jean Mouchard fut durant une dizaine d’années l’un des principaux collecteurs de fonds du Front National par le biais de la COTELEC (cotisation électorale). L’engagement de son père auprès de Jean-Marie Le Pen a renforcé les idées politiques de Laurent Joffrin, à l’opposé des siennes : « Entre l’âge de 12 et 18 ans, j’ai passé mon temps à convaincre mon père, à argumenter, à tenter de lui démontrer qu’il avait tort » (Le Nouvel Économiste, du 21 au 27 novembre 2003). Sa carrière se caractérise par des allers et retours incessant entre Libération et Le Nouvel Observateur.
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QUE FERA LE GOUVERNEMENT QUAND LE PIÈGE DE LA DETTE SE REFERMERA ?
Si plus personne ne veut nous prêter, ou seulement à des taux exorbitants, que se passera-t-il ?
La récente et scandaleuse note de France Stratégie préconisant la nationalisation d’une fraction des terrains pour payer la dette de la France jette une lumière crue sur ce problème. Comment nous sortirons-nous de ce piège ? D’abord, dépasser 100 % du PIB ne rendra pas nécessairement insoutenable le poids de nos emprunts. Le Japon a dépassé les 200 % depuis vingt ans sans dommage. Au sortir des guerres mondiales, la Grande-Bretagne et la France étaient dans des situations bien pires et, dès les années 1955, les emprunts ne pesaient plus que 50 % du PIB. En 1820, l’Angleterre devait rembourser 200 % et les intérêts mangeaient la moitié des impôts. Elle s’en est sortie.
Il y a une chance sur deux pour que la machine craque mais ne rompt pas. Si tout va bien, nous monterons à 99 % du PIB en 2019 avant de redescendre à 80 % en 2030. Mais si une nouvelle et violente crise économique se produit, si plus personne ne veut nous prêter, ou seulement à des taux exorbitants, que se passera-t-il ?
Première solution : faire faillite (totalement ou au deux tiers), comme l’a fait l’Argentine dans les années 2000, mais alors la France sera exclue des marchés. Or, notre budget n’est plus en équilibre depuis 1974 et nos recettes ne couvrent que 92 % de nos dépenses hors le service de la dette. Le pays serait soumis à une diète insupportable. L’Argentine a laissé le choix à ses créanciers : soit ne plus rien toucher pendant trente ans, soit accepter une décote de 60 %. 98 % des débiteurs ont cédé. Les autres ont obtenu l’intégralité de leurs avoirs après une série de procès qui ont duré vingt ans. Mais le budget de l’Argentine, sans les intérêts de la dette, était alors équilibré, ce qui n’est pas le cas chez nous. Cette voie nous est donc interdite.
Le gouvernement aura deux autres possibilités à sa disposition : la première consiste, comme le suggère France Stratégie, à confisquer les biens des Français, soit une partie des terrains, soit une partie des dépôts bancaires (comptes courants, livrets, PEL, assurances-vie) ou, plus sûrement, en mixant les deux mesures. Si les sommes extorquées aux Français couvrent 25 % de la dette, les créanciers seront rassurés et prêteront à nouveau. Confisquer 5 % des biens immobiliers et des dépôts bancaires suffira et sera mieux accepté par l’opinion.
La deuxième méthode sera plus indolore mais, in fine, elle volera autant les Français. L’État paiera ses fonctionnaires en reconnaissances de dettes, une « fausse » monnaie qui sera acceptée dans les magasins et que le gouvernement pourra émettre autant qu’il le souhaitera, ce qui lui permettra d’équilibrer son budget. Au début, elle sera à parité avec l’euro, mais rapidement les commerçants lui appliqueront une décote de 10 %, puis 20 %, et enfin 40 %. Au final, nos dépôts bancaires perdront la moitié de leur valeur et cette évaporation remboursera nos emprunts.
Au bilan, la crise sera violente, mais se terminera au bout de cinq ans et l’économie se relancera sur des bases assainies. Alors, quand serons-nous volés ?
http://www.bvoltaire.fr/fera-gouvernement-piege-de-dette-se-refermera/
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Têtes à Clash n°14 : Weinstein, Mélenchon, Macron et la Catalogne
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Radical ou déséquilibré : portrait de l'imam de Poitiers
Damien Rieu, responsable de la communication de la mairie de Beaucaire, fait partie des identitaires qui étaient montés sur le toit de la mosquée de Poitiers, affaire actuellement jugée. Sur Twitter, il a déroulé une petite enquête sur l'imam de la mosquée de Poitiers :
"Côté face, cet imam tient des discours mielleux sur la tolérance et le dialogue interreligieux, bien aidé par la dramatique naïveté du diocèse Poitiers qui lui apporte sa caution régulièrement. Côté pile, il est vice-président
UOIF, branche française des Frères Musulmans organisation islamiste classée terroriste et interdite dans de nombreux pays. Pour faire très simple, les Frères Musulmans c'est la chariah par les urnes, là où Daesh pratique le djihad armé. Divergence stratégique mais objectif similaire.Boubaker El Hadj Amor est également directeur de l'IESH, un "institut" de formation des imams qui dupe l'État derrière une façade proprette. Mais en quelques clics sur leur site internet http://iesh.org , on découvre dans l'onglet Fatwas (sic) que cette école se revendique tranquillement de Yussef El Qaradawi un dangereux prédicateur islamiste recherché par INTERPOL et désormais interdit de séjour aux USA, au Royaume Uni et en France. Il légitime attentats suicides, la mise à mort des juifs et des homos la violence contre les femmes et a participé au financement d'Al-Qaïda. Bref une créature infâme quoi.
Sa fiche Wikipédia vaut le détour. Il a fait des conférences pour l'IESH que préside Boubaker El Hadj Amor, comme cette vidéo le montre.
Plus anecdotique, Boubaker s'était opposé au rectorat (il est prof) qui voulait diffuser un doc de prévention de la radicalité aux élèves. Enfin, sur la page facebook de la mosquée de Poitiers elle-même, gamine de 6 ans en hijab...
.. et publicité pour une conférence de Hani Ramadan et Hassan Iquioussen...
(Connu pour propos antisémites, dérapage "les attentats sont de faux problèmes" + compare ceux qui quittent l'islam à des traitres à qui on tire 12 balles dans la peau).
Quand on trouve tout ça en quelques clics on ose imaginer ce qu'on peut découvrir avec une vraie enquête..."
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I-Média#172 : Ultra droite la menace d'attentat qui fait pschitt
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Polémia organise son 3ème “forum de la dissidence”
La Fondation Polémia, think tank dirigé par l’énarque et ancien député européen Jean-Yves Le Gallou, organise le 18 novembre prochain à Paris son 3ème “forum de la dissidence” dont le titre est aussi direct qu’un uppercut : “Face à Macron : une bonne droite !”.
Sortir la droite de l’anesthésie dans laquelle elle se trouve plongée et poser les bases d’une refondation idéologique, telle est le programme du forum organisé par Polémia. Parmi les invités, dont la liste n’est pas exhaustive, l’on remarque la présence de Jacques de Guillebon (magazine L’Incorrect), l’entrepreneur et homme de presse Charles Beigbeder, mais aussi Bruno Mégret, Samuel Lafont, Pierre Cassen (Riposte Laïque), Jean-David Cattin (Les Identitaires) ou François Bousquet (revue Éléments).
Pour en savoir plus : polemia.com