Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

France et politique française - Page 2680

  • EN CAS DE DÉSASTRE, LA RACAILLE EST PRÊTE À NOUS TOMBER DESSUS

    L’exemple de Saint Martin est perçu par un habitant de Campagnol comme un laboratoire de ce qui guette la France en cas de pépin sérieux et général. Biens et personnes seront confrontés à une barbarie dont le développement silencieux est permanent depuis quarante ans.

    http://www.bvoltaire.fr/cas-de-desastre-racaille-prete-a-tomber-dessus/

  • Crise démographique : la France devrait compter entre 110 et 150 millions d’habitants

    Selon une analyse de Ilyes Zouari, Secrétaire général adjoint de la revue "Population & Avenir" (La revue des populations et des territoires). La démographie, ça na pardonne pas. Extrait :

    "La France demeure un pays relativement sous-peuplé, qui n’est toujours pas parvenu à rattraper un retard de deux siècles qui lui a coûté cher. Encore imprégnée des idées malthusiennes, elle se doit aujourd’hui de contribuer davantage à limiter le déclin démographique du continent européen.

    Selon les dernières données démographiques fournies par Eurostat en juillet dernier, la France demeure un pays relativement sous-peuplé par rapport à ces grands voisins européens, comme l’avait déjà déploré le célèbre ouvrage « Paris et le désert français » publié en 1947, et qui avait inspiré la classe politique de l’après-guerre. Se classant de nouveau au-delà de la dixième place (15e, hors Turquie) en matière de croissance démographique en Europe, qui souffre elle-même d’une quasi-stagnation de sa population, la situation n’est donc pas prête de s’inverser. Pourtant, la France devrait contribuer davantage à limiter le déclassement du continent.

    Avec une densité de population de 118 hab./km2, début 2017, la comparaison entre la France métropolitaine et les autres grandes puissances européennes est sans appel. Le Royaume-Uni présente une densité de 271 hab./km2, ce qui lui permet d’être davantage peuplé pour un territoire pourtant 56% moins étendu (65,8 millions contre 64,9). De leur côté, l’Allemagne et l’Italie présentent, respectivement, une densité de 232 hab. /km2 et de 201 hab. /km2. En d’autres termes, l’Hexagone aurait dû compter, à la même date, 149,7 millions d’habitants pour être aussi populeux que le Royaume-Uni, 127,8 millions pour être au même niveau que l’Allemagne, et seulement 110,9 millions pour être comparable à l’Italie. [...]

    La situation démographique actuelle puise ses origines dans la très lente progression démographique connue par l’Hexagone deux siècles durant, de 1750 à 1945, alors que le reste de l’Europe connaissait un véritable essor démographique (à la seule et tragique exception de l’Irlande). Au terme de cette période, la population de la France n’a ainsi été multipliée que par 1,6, passant d’environ 24,5 millions d’habitants à 40,1 millions début 1946. Dans le même temps, l’Italie et l’Allemagne multipliaient par trois leur population, passant respectivement, et dans leurs frontières actuelles, de 14 à 45,1 millions, et d’un peu moins de 20 millions à environ 68 millions d’habitants (ou 58 millions sans l’entrée d’à peu près dix millions d’Allemands, chassés de leurs anciens territoires et du reste de l’Europe orientale au lendemain de la seconde guerre mondiale). Même chose pour l’Espagne, qui passait de 9,4 à 26,9 millions d’habitants. De leur côté, les Pays-Bas faisaient plus que quadrupler leur population, passant de 1,9 à 9,3 millions, tandis que le Royaume-Uni, dans ses frontières actuelles, sextuplait la sienne en passant de 8,1 à 49 millions début 1946. Cette forte croissance démographique de l’Europe se fit pourtant en dépit de lourdes pertes humaines, dues aux nombreux conflits ayant ensanglanté le continent et, surtout, à l’importante hémorragie migratoire en direction du Nouveau Monde qu’ont subie tous les pays, à l’exception de la France. Sur cette période de deux siècles, le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Italie ont eu pour point commun d’avoir ainsi perdu, chacun, entre 20 et 25 millions de personnes, tandis que la France ne subissait qu’une « modeste » saignée d’environ 4 millions de personnes. La France a donc longtemps été l’homme malade de l’Europe et du monde, elle qui était, en 1750, trois fois plus peuplée que le futur Royaume-Uni et 2,6 fois plus peuplée que l’Espagne, et qui était aussi peuplée que le Japon au début des années 1800.

    Le léger baby-boom ayant suivi la seconde guerre mondiale (avec un indicateur conjoncturel de fécondité - ICF - qui n’a jamais dépassé les 3,04 enfants par femme) ne permit de rattraper qu’une petite partie d’un terrible retard accumulé pendant deux siècles. Ce déclin démographique ne fut naturellement pas sans conséquences sur l’influence de la France en Europe, et contribua dans une large mesure au déclenchement des deux grandes guerres mondiales, qui coûtèrent cher à l’Hexagone. Si les équilibres démographiques étaient restés inchangés, l’Allemagne, moins sûre d’elle, n’aurait probablement jamais été aussi belliqueuse. Et la France, non effrayée par une écrasante infériorité numérique, n’aurait sans doute jamais cherché à mettre à genoux l’Allemagne après 1918, favorisant ainsi l’émergence du nazisme.

    Cet affaiblissement de la France a résulté d’une déchristianisation précoce ainsi que d’une propagation bien plus importante que partout ailleurs des biens trop simplistes idées malthusiennes. Idées qui ne cessent d’être infirmées à travers le monde, génération après génération. Il est d’ailleurs intéressant de constater que 12 des 14 pays européens à avoir connu une croissance démographique supérieure à celle de la France en 2016, ont à la fois terminé l’année avec une croissance économique supérieure (tous sauf la Norvège) et un taux de chômage inférieur (tous sauf Chypre). Ce qui n’a pourtant pas empêché bon nombre de nos responsables politiques d’insister sur l’existence d’un lien entre la persistance d’un chômage élevé en France et la croissance de la population du pays. [...]

    La France a pourtant un rôle à jouer dans une Europe en déclin démographique, et qui ne parviendra à maintenir son niveau actuel de population que grâce aux apports migratoires. En dehors de la France, l’UE, à elle seule, a de nouveau affiché un solde naturel négatif en 2016, de 215 000 personnes. L’Allemagne (qui a connu une croissance démographique deux fois supérieure à celle de la France) et l’Italie perdent chaque année autour de 150 000 « autochtones », chacune, soit davantage que le nombre total des victimes de la bombe d’Hiroshima. Avec une importante et grandissante immigration, en réponse à un ICF constamment inférieur à 1,55 enfant par femme dans l’UE, hors France, il y aura donc toujours autant d’habitants en Europe, mais les Européens y seront progressivement minoritaires. Et ce qui est mathématique est incontestable.

    Forte de sa taille, et toujours handicapée par un retard de deux siècles, la France doit donc mettre en place une politique familiale particulièrement volontaristeCeci est d’autant plus nécessaire que le nombre de naissances en métropole a baissé pour la sixième année consécutive, pour s’établir à 747 000 en 2016, soit un ICF égal à 1,89. Ce niveau correspond ainsi à un déficit de 71 000 naissances par rapport au seuil de renouvellement des générations (2,07). D’ailleurs, il est à noter que le nombre idéal d’enfants souhaités est estimé en moyenne à 2,4 par famille, les femmes en désirant même légèrement davantage que les hommes. Or, un ICF de 2,4 enfants par femme correspondrait actuellement à un surcroît d’un peu plus de 200 000 naissances par année [à noter que cela correspond au nombre d'avortements annuels... NDMJ], ce qui permettrait à la France de rattraper progressivement son retard, et sans avoir recours à une immigration importante. Mais ceci contribuerait également à limiter le déclin démographique de l’Europe dans le monde, dont la multipolarité doit être préservée. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • En France, les musulmans refusent que l’Etat donne un cadre normatif à l’abattage halal

    Vendredi dernier, l’AFNOR, Agence Française des Normes, a publié un guide de bonnes pratiques relatives à l’abattage rituel musulman. Ce texte fait suite à plusieurs mois de collaboration avec les principales instances représentatives de l’islam en France, et en particulier le Conseil Français du Culte Musulman.

    Mais ce dernier, qui n’a jamais clairement annoncé son retrait des travaux, conteste aujourd’hui ce qu’il dénonce comme une ingérence de l’Etat dans les affaires du culte.

    Derrière un énième débat sur l’interprétation de la laïcité se dissimule, en fait un marché juteux : l’abattage halal rapporte en France près de 6 milliards d’euros chaque année, à des associations religieuses qui détiennent sur ce marché un monopole absolu.

     : la norme de l' rejetée par le  et les trois Grandes Mosquées de Paris, de Lyon et d'Evry http://xfru.it/4RTCZ4 

    Photo published for Halal : la norme de l'AFNOR rejetée par les Grandes Mosquées d...

    Halal : la norme de l'AFNOR rejetée par les Grandes Mosquées d...

    La norme expérimentale pour les aliments halal transformés lancée par l’AFNOR suscite une levée de boucliers de la part des organisations musulmanes. Au Conseil français du culte musulman (CFCM) et...

    saphirnews.com

    La norme Afnor sur le halal : histoire d’un rendez-vous manqué http://ebx.sh/2xfhCQZ 

    Photo published for La norme Afnor sur le halal : histoire d’un rendez-vous manqué

    La norme Afnor sur le halal : histoire d’un rendez-vous manqué

    Le Conseil français du culte musulman se réunit mercredi 20 septembre dans l’après-midi au sujet de la norme Afnor sur le halal. L’instance représentative des musulmans de France, qui a tardé à...

    la-croix.com

  • Exclusif : André Perrin : le philosophe au service de la liberté d'expression

  • LE FRONT NATIONAL, UN PARTI COMME LES AUTRES ?

    La démission de Florian Philippot du Front national n’a pas fini de faire causer dans les chaumières et sur les plateaux de télévision. L’occasion d’y voir un brin plus clair ?

    Quand les médias affirment que le Front national n’est pas un parti comme les autres – ce que prétendent également ses dirigeants –, c’est assez vrai ; mais pas forcément de la manière dont on l’entend communément. Deux raisons, pour commencer, voulant que la marginalité attire fatalement les marginaux et l’adversité les fortes têtes, cocktail par nature explosif auquel s’ajoutent encore deux autres raisons : la dimension familiale et amicale de sa direction. C’est à la fois la principale force et l’indéniable faiblesse du Front national.

    Chez les concurrents, bien sûr que l’affect et la psychologie jouent sur le bon ou le mauvais cours des événements. Mais chez les lepénistes, cette dimension humaine est encore plus exacerbée. On s’y aime, on s’y déchire. On s’y fâche, on s’y réconcilie. On y pratique la culture du secret, on s’y donne en spectacle.

    Jean-Marie Le Pen n’est pas le premier homme politique divorcé de France ; c’est le seul dont l’ex-femme a posé nue dans Playboy. Le Front national n’est pas le seul parti de France à avoir connu une scission ; c’est le seul dont le siège était tenu par des hommes en armes. Les « fils de » et les « filles de », les concubins et les conjointes, les épouses et les maris sont légion en politique, surtout en France ; mais le Front national demeure unique en son genre.

    Le père pousse sa fille à la présidence du mouvement. Elle est aidée à la manœuvre par deux de ses beaux-frères – Samuel Maréchal et Philippe Olivier, chacun leur tour en disgrâce et en cour –, avant d’exclure son père dans un de ces psychodrames familiaux coutumiers des habitués de Montretout. Puis, Marine Le Pen dirige le Front national avec, entre autres proches, son compagnon, Louis Aliot, et un Florian Philippot victime, lors de leur première rencontre, d’un « coup de foudre amical et professionnel ». Pendant ce temps, c’est la nièce, Marion Maréchal-Le Pen – fille du Samuel Maréchal plus haut évoqué –, qui crée la surprise, encouragée par son grand-père, Jean-Marie Le Pen.

    Saupoudrez le tout de rumeurs de liaisons homosexuelles dont l’influence politique dépasserait le simple cadre récréatif et tous les ingrédients sont idéalement réunis pour une parfaite série télévisée, quelque part entre Game of Thrones et La Famille Adams. À ce détail près qu’on aurait beau jeu de prétendre que les scénaristes sniffent en cocaïne l’équivalent du PIB des Hauts-de-Seine.

    Pourtant, ce sont aussi ces liens qui sont l’atout de cette formation. Ils lui permettent de tenir bon par gros temps, de se serrer les coudes et de toujours – pour l’instant ? – rebondir. Gilbert Collard, nouveau venu dans cet univers impitoyable, n’a pas tort de voir en la démission de Florian Philippot « une fracture relationnelle plutôt qu’une divergence de vues ». En revanche, Robert Ménard, lui aussi novice en la matière, se berce peut-être un peu d’illusions lorsqu’il déclare : « Maintenant, à Marine de ne pas faire du Philippot sans Philippot. Il faut surtout et avant tout ne plus reprendre sa ligne politique. »

    Car, une fois encore, la ligne « ni droite ni gauche » remonte à 1995, théorisée à l’époque par le même Samuel Maréchal, alors patron du Front national de la jeunesse ; Florian Philippot n’ayant donc fait que théoriser ce que Marine Le Pen défendait de façon plus instinctive. À cet égard, la collection complète de L’Aviso, le journal de son association d’alors, Générations Le Pen, prônait déjà la même ligne et ne professait qu’un mépris souverain pour cette hypothétique union des droites.

    Pareillement, c’est de concert, après l’élection présidentielle de 2002, que Jean-Marie Le Pen et Marine Le Pen décidèrent d’entamer le processus de ce qu’on allait appeler la « dédiabolisation » du Front national, allant même jusqu’à envisager d’en changer le nom. Rien de bien neuf sous le soleil, donc.

    On conclura en disant qu’en politique, la dynamique compte plus que cette union censée faire la force. Une dynamique qui semble, pour le moment, connaître un sérieux coup de mou. Ce ne sera pas le premier ; encore faudrait-il que ce ne soit pas le dernier. Là est toute la question.

    http://www.bvoltaire.fr/front-national-parti-autres/

  • L’avenir d’une nation appartient au peuple des citoyens

    CarteElectorale-Twitter-588x300.jpg

    Les Français, qui attendent un éclairage sur la direction de l’avenir de leur pays, ont enregistré, lors d’un discours présidentiel, peu explicite, proclamé à Athènes, la confirmation que « la reconquête de notre souveraineté, c’est une nécessité première ». Mais (« en même temps » !), ils ont été surpris d’apprendre que « la souveraineté véritable […] doit se construire dans et par l’Europe […] » en vue de « bâtir une puissance européenne », alors qu’aucune allusion n’était faite à la désagrégation de notre pays.

    Une telle affirmation rhétorique, en contradiction avec l’esprit de Périclès au service exclusif de sa cité d’Athènes, appelle quelque correction. L’Union européenne, dans l’état actuel d’une structure hétéroclite, sans âme, privée de vision d’avenir, ne peut prétendre à la souveraineté tant qu’elle n’a pas la capacité de prendre les décisions dans l’intérêt des nations qui la composent, notamment pour le phénomène migratoire, le développement économique de l’Afrique, la lutte contre la fraude fiscale. Par contre, la souveraineté est le propre de toute nation, notamment de la France de 2 000 ans d’existence. C’est l’affaire des citoyens, héritiers d’une trajectoire historique et respectueux des générations qui les ont précédés. Notre vision d’avenir demeure liée au rapport des Français à leur histoire, aussi respectable que l’histoire des familles.

    De telles affirmations péremptoires signifient-elles que la réforme nécessaire pour consolider l’organisme vivant de la nation devrait laisser la place à la transformation consistant à vider la France de sa substance multiséculaire afin de la diluer dans un magma européen ou une nébuleuse mondialiste ?

    Cette crainte serait-elle confirmée par le deuxième danger menaçant, à notre insu, l’essence même de notre personnalité, celui d’une France métissée obtenue par l’accueil forcé de populations immigrées que l’Europe nous imposerait, alors qu’elle n’est capable que de répartir les migrants manipulés entre les Etats comme des germes de transformation de la société ?

    Nous devons refuser à la fois la dilution de la France dans une fondue européenne et la trahison du communautarisme à l’opposé de notre traditionnel creuset fédérateur. Nous avons le choix entre une pseudo-modernité d’ouverture et la fidélité à l’âme de la nation. Il ne faut pas confondre cette attitude avec le repli sur soi. En revanche, il faut dire la vérité au pays et le consulter par référendum, et non pas recourir à des manœuvres machiavéliques pour conduire les Français là où ils ne veulent pas aller. En effet, nous serons d’autant plus européens que nous serons français, décidés à refonder une Europe protectrice des nations. Nous ne pourrons y parvenir qu’en conservant le potentiel de notre génie national et la flamme d’un idéal de civilisation universelle.

    De même, le gouvernement français doit prendre l’initiative d’un traitement du phénomène migratoire, en engageant une action internationale, en amont des migrations, en faveur du maintien sur leur sol des populations africaines. En étant prêts à apporter à cette œuvre de paix une large participation française, notamment de la jeunesse, nos dirigeants ne doivent pas hésiter à mettre en demeure les responsables de l’Union européenne ainsi que de l’ONU d’agir concrètement en faveur d’une conception réaliste des droits universels de l’homme.

    Quoi qu’il en soit, les dirigeants politiques doivent être contraints de choisir entre leur pouvoir personnel ou la France. Quant aux citoyens, à défaut des partis politiques en phase terminale, il leur appartient, au nom de la France en danger, de faire revenir le gouvernement sur la ligne de départ de la nation au lieu de pérorer sur les scènes européennes et mondiales.

    « Vingt siècles d’Histoire sont là pour attester qu’on a toujours raison d’avoir foi en la France » (Général De Gaulle, Alger, 3 novembre 1943).

    Paul Bernard
    préfet de région honoraire
    docteur en droit

    https://www.polemia.com/lavenir-dune-nation-appartient-au-peuple-des-citoyens/

  • Lettre ouverte à nos amis encore au Front National, par Alain Escada, président de Civitas

    Même les plus aveugles, même les plus inconditionnels, tous doivent bien admettre ce matin que le Front National est entre-déchiré et ressemble à un radeau à la dérive.
    Ce n’est pas Civitas qui pleurera sur le sort de Florian Philippot, dont les mœurs dissolues l’avaient conduit à considérer sur un plateau de télévision que la défense de la famille n’avait pas plus d’importance que la culture des bonsaïs, ni sur celui de Sophie Montel qui estimait que le discours du FN sur l’immigration était trop “anxiogène”.
    Mais ces départs – outre qu’ils préfigurent l’apparition prochaine d’un parti philippotiste – amorcent la nuit des longs couteaux au sein d’un FN dont plusieurs cadres rivalisent déjà pour succéder aux partants. Et surtout, il faut bien constater que tous les lobbies de l’anti-France restent bien présents au sein même de l’état-major du FN et vont continuer à le miner de l’intérieur.
    Le lobby LGBT s’est emparé de nombreux leviers de commande au sein du FN et se renforce par cooptation. La franc-maçonnerie y est également ouvertement représentée et pas seulement par un Gilbert Collard qui, sans être corrigé par la présidente du parti, avait déclaré devant des représentants d’organisations juives que lorsque Marine Le Pen disait “La France aux Français”, elle pensait “La France aux Juifs”, tandis que Louis Aliot faisait pleurer dans les chaumières en précisant qu’il porte au cou l’étoile de David de son grand-père rabbin et que Nicolas Bay faisait un pèlerinage à Yad Vashem.
    Est-ce vraiment de cette façon que le Front National pense servir la cause de la France et des Français ?
    Ces dernières semaines, j’ai eu l’occasion de rencontrer plusieurs élus régionaux et municipaux du FN, ainsi que des responsables locaux qui ont consacré des années de leur vie à implanter ce parti, et j’ai écouté leur désarroi. 
    Je m’adresse à eux et à vous tous en toute franchise sur quelques points essentiels. 
    1. La France ne pourra être sauvée sans prendre en compte la dimension spirituelle et morale de notre combat. Ne pas tenir compte de la mission de “fille aînée de l’Eglise” dévolue à la France et s’entêter dans un engagement politique placé sous les auspices de la République maçonnique, vassale du Nouvel Ordre Mondial qui nous impose simultanément la destruction de la Famille et l’immigration de grand remplacement, c’est persister dans une voie sans issue. 
    2. Il est temps d’admettre avec lucidité que notre camp ne parviendra pas à conquérir les commandes de l’Etat par des élections. L’étude de l’Histoire nous enseigne que, depuis la fin des Monarchies, ce sont seulement de graves circonstances exceptionnelles marquées par le délitement des institutions qui ont permis à des hommes vertueux et aguerris de notre camp de reprendre le pouvoir en main pour entreprendre pour quelque temps un travail de restauration nationale. 
    3. En revanche, les élections municipales offrent encore, à un échelon naturel, la possibilité pour notre camp de conquérir des mairies et d’administrer des communes en servant le bien commun. 
    4. La participation à d’autres élections, dans les circonstances actuelles, au vu de l’évolution démographique et des outils de manipulation de l’opinion publique mis au service de l’anti-France, ne peut permettre que d’aider à la diffusion de nos idées et à l’élection de quelques personnes prêtes à mener un combat ingrat d’opposition aux projets destructeurs du pouvoir en place. 
    5. Notre devoir est d’envisager le pire, et d’organiser sans plus tarder des villages gaulois, îlots de chrétienté, dans lesquels assurer la survie de notre civilisation, de nos us et coutumes, de nos traditions, de notre foi, et à partir desquels ultérieurement, quand Dieu voudra, lancer la reconquête. 
    Il faut cesser avec les vaines illusions et les promesses de victoires rapides. Il ne s’agit pas non plus de sombrer dans le désespoir ou le quiétisme. Il faut faire preuve de discernement, prendre en compte le réel, et nous organiser, nous structurer, pour être en mesure d’encaisser les prochains chocs, en gardant foi en Dieu et en servant fidèlement quelles que soient les difficultés à venir. 
    Rejoignez Civitas, prenez votre part de cette bataille, participez à notre enracinement local. 
    Dieu – Patrie – Famille, tel est le triptyque autour duquel nous proposons de nous rassembler.
    Alain Escada,
    président de Civitas

  • Quand Nokia ne tient pas ses promesses faites devant M. Macron...

    « Les promesses n'engagent que ceux qui y croient », expliquaient ironiquement et cyniquement jadis MM. Chirac et Pasqua, en bons politiciens qu'ils étaient. Mais ce qui semble vrai en démocratie d'opinion contemporaine l'est encore plus, et avec des conséquences parfois dramatiques, dans le domaine économique, en particulier dans cette « économie sauvage » que la mondialisation permet au nom du Marché et de ce libre échange qui se veut et se proclame « sans entraves », en particulier sociales ou environnementales. Ainsi Nokia, entreprise finlandaise, annonce-t-elle la suppression de 597 emplois (surtout sur les sites de Lannion et de Saclay) d'ici 2019 alors que, au moment de son rachat d'Alcatel-Lucent en 2016, elle promettait la création de 500 emplois au moins en France, et s'y engageait même devant le ministre de l'économie de l'époque, un certain Emmanuel Macron... Mais est-ce vraiment une surprise ?

    L'histoire nous apprend que, dans le cadre de la mondialisation, la recherche de la plus grande profitabilité financière, en particulier sous la pression exigeante des actionnaires, nouveaux maîtres et tyrans de l'économie mondiale, prime sur toutes les autres considérations, à quelques exceptions près. Comme l'écrit Elsa Bembaron dans Le Figaro en son édition du 15 septembre dernier, en pages économie : « L'histoire se répète malheureusement. Une fois passée sous pavillon étranger, une entreprise française, fût-elle un fleuron de son domaine, a une fâcheuse tendance à voir les emplois nationaux s'évaporer. Nokia n'échappe pas à la règle. » Règle de la mondialisation sans frontières, de la « fortune anonyme et vagabonde » qui s'impose au détriment des hommes et des nations...

    Ainsi Nokia ne fait que s'inscrire dans une longue (et triste) tradition de la parole violée par ces féodaux de notre temps, sûrs d'eux-mêmes et peu soucieux de la misère d'autrui : le libéralisme, au-delà de l'individualisme que Mme Thatcher avait poussé jusqu'à sa logique ultime en déclarant que la société n'existait pas, est aussi un égoïsme, parfois inconscient mais souvent bien réel ! René de La Tour du Pin, ce maître du royalisme social, n'hésitait pas, à la fin XIXe-début XXe, à demander que les pouvoirs publics, nationaux comme locaux et professionnels dans une logique de subsidiarité bien comprise, interviennent, voire légifèrent, remettant en cause une « Liberté du travail » qui n'était rien d'autre que la liberté des possédants (financiers ou industriels) d'exploiter les travailleurs privés de tous les droits par le décret d'Allarde et la loi Le Chapelier de 1791 aggravés par le pouvoir primo-napoléonien. 

    D'ailleurs, Nokia, en se réorganisant, semble avoir oublié toutes les promesses d'hier, quand il fallait séduire l’État français et éviter que celui-ci n'empêche l'appropriation d'Alcatel-Lucent par la multinationale finlandaise, et celle-ci joue à fond la mondialisation pour contourner les problèmes et s'exonérer de ses responsabilités en France. Comme le signale la journaliste du Figaro, « les CV pour un emploi en France sont désormais étudiés... en Hongrie. Les syndicats reprochent d'ailleurs au groupe de poursuivre la délocalisation de nombreux métiers vers des pays d'Europe de l'Est et vers la Grèce et le Portugal. » Cette délocalisation n'est pas anodine et montre bien la duplicité de la multinationale qui pille le savoir-faire français pour servir ses propres intérêts sans en faire profiter ceux qui en sont à l'origine. La Croix, sous la plume d'Alain Guillemoles, rappelle aussi que, déjà, « les centres de décision de l'ancien Alcatel ont quitté la France. Et le titre s'éloigne des actionnaires français alors qu'au même moment l'action Nokia quitte l'indice CAC 40 remplacée par STMicroelectronics. »

    A plus ou moins long terme, c'est la pérennité même du site de Lannion qui est menacée et, plus avant, la présence de Nokia dans les anciennes places d'Alcatel : si les emplois sont menacés, concrètement, c'est aussi et encore tout un pan de l'industrie française ou d'origine française (à défaut d'être désormais propriété française) qui disparaît du territoire national au profit, non de pays en tant que tels, mais de féodalités économiques transnationales. Là encore, c'est l’Économique qui semble s'émanciper, dangereusement, de toute responsabilité sociale et se moquer du Politique, de l’État dont le rôle premier est d'assurer la sécurité des Français, que cela soit sur le plan géopolitique ou sur le plan social.

    La réaction de l’État français sera, dans les jours qui viennent, déterminante et l'on mesurera là sa volonté effective d'agir, au présent et pour l'avenir, pour la prospérité française. Mais il doit aussi penser une stratégie économique et industrielle qui puisse permettre, le plus tôt possible, de pallier aux reniements des entreprises, qu'elles soient nationales ou internationales, et de les contraindre, autant que faire se peut, à tenir les promesses faites sous le contrôle de l’État, sous peine, en cas d'échec à se faire respecter, de n'être plus que « l'impuissance au sommet », le pire des destins pour un État. La République a souvent eu, dans son histoire, une pratique fort peu sociale, sauf lorsque le rapport de forces lui imposait des « aménagements » dans le libéralisme ou, à l'inverse, dans son étatisme étouffant. « D'en haut », le président De Gaulle a bien essayé de briser cette malédiction républicaine mais il s'est heurté aux égoïsmes et aux aveuglements sociaux, de part et d'autre de l'échiquier politique, et il n'a pu complètement mener à terme ce qu'il avait débuté, inspiré par la lecture féconde de La Tour du Pin mais incompris (ou trop bien compris...) des syndicats de l'ère de la consommation « sans entraves ». Il est vrai que la République, par essence, empêche aussi toute politique durable de long terme, coincée qu'elle est entre deux fournées électorales et prisonnière de ceux qui les financent. Anatole France reprochait à Marianne de n'avoir pas de politique étrangère – ce qui fut particulièrement vrai sous la Troisième, malgré Théophile Delcassé - , mais qu'aurait-il dit de la politique sociale s'il s'y était intéressé, comme Emile Zola ?

    S'il y a quelques bonnes raisons en France d'être favorable à la Monarchie, c'est justement qu'elle offre à l’État quelques possibilités de ne pas être un bateau ivre ballotté entre des camps antagonistes et des élections contraires(« l'alternance », dit-on...), et quelques moyens de pouvoir renforcer la parole du Politique face aux stratégies de l’Économique et des féodalités financières, fussent-elles mondialisées. Quand Firmin Bacconnier proclamait que la Monarchie serait sociale ou qu'elle ne serait pas, il rappelait aux royalistes comme aux princes, à ceux qui croient au Roi comme à ceux qui n'y croient pas, qu'il est du devoir du monarque de faire régner la justice en France, et surtout quand elle est en cause dans le domaine économique et social. « Pas de justice, pas de paix», clament certains manifestants : nous leur répondrons, à la suite de l'histoire sociale de notre pays (qui ne ressemble à aucun autre, d'une certaine manière) et au regard des situations et enjeux contemporains : « pas de Roi, pas de justice sociale ». C'est bien la Monarchie royale « à la française », éminemment politique et « essenciellement » sociale, qui, sans faire de miracles ni prétendre tout résoudre, permet sans doute le mieux de préserver ce qui doit l'être dans les vents parfois furieux de la mondialisation...

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1451:quand-nokia-ne-tient-pas-ses-promesses-faites-devant-m-macron&catid=51:2017&Itemid=62