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France et politique française - Page 2762

  • Université d'été d'Action française, le Camp Maxime Real Del Sarte, se tiendra du 20 au 27 août 2017

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    Voici donc d'ores et déjà annoncés, le lieu, les dates, le thème du prochain Camp Maxime Real del Sarte.

    Le Camp Maxime Real del Sarte (CMRDS) est une université d’été d’Action française, surtout destinée aux jeunes Français soucieux de l'avenir de leur pays 

    Ainsi, après le colloque du 13 mai dernier, dont le thème était Refonder le Bien Commun, colloque dont l'invité d'honneur a été le Prince Jean de France, le Camp Maxime Real del Sarte 2017 s'est logiquement donné pour sujet : France d'abord, l'avènement du projet capétien pour la France.  

    Le site du Centre Royaliste d'Acion Française donnera ultérieurement le programme du CMRDS 2017. On aura la possibilité de s'inscrire en ligne.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Marie Mavande (Fn): « Il doit y avoir une fierté nationale - un territoire, ça se défend ! »

    Marie Mavande est candidate FN dans la 1 1e circonscription de Seine-Saint-Denis (Sevran, Tremblay et Villepinte) face à Clémentine Autain. Venant des DOM-TOM, elle avait au départ peur du FN, puis le bon sens, dit-elle, a primé. Dans sa circonscription, les politiques de tous bords ont déserté. Elle revient sur son engagement au micro de Boulevard Voltaire.

    http://www.bvoltaire.fr/y-fierte-nationale-territoire-ca-se-defend/

  • Julien Sanchez, maire de Beaucaire : pourquoi il faut un groupe FN à l’Assemblée

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    8878-20170610.jpgJulien Sanchez, maire de Beaucaire, que les lecteurs [de Présent] connaissent bien pour ses courageux combats pour les crèches, contre l’arrivée des migrants mais aussi face aux syndicats gauchistes et aux commerces musulmans, est porte-parole de la campagne législative. Il nous explique pourquoi il faut un groupe FN à l’Assemblée.

    — Avec 11 millions de voix à la présidentielle mais un système et des médias qui essaient de vous envoyer aux oubliettes, qu’espérez-vous dimanche ?

    — Nous espérons que les préoccupations des Français soient au cœur du débat politique pendant cinq ans. Pour cela, il faut qu’il y ait un groupe d’élus du Front national à l’Assemblée nationale. Si nous n’avons pas un nombre suffisamment important d’élus auprès de Marine Le Pen, les vrais sujets qui concernent en priorité la vie quotidienne des Français ne seront pas abordés et on se contentera de débats accessoires comme des sujets de société divers.

    Chard-Législatives-Julien-Sanchez-300x324.jpg— Ne craignez-vous pas que même si vous obtenez 15 députés, le caucus soit augmenté tout spécialement pour vous, de façon à ce que le Front national n’ait pas de groupe ?

    — Non, je ne crois pas, compte tenu de la situation des communistes qui vont avoir du mal à avoir plus de députés que nous. Il n’est pas exclu qu’il y ait moins de dix députés communistes à l’Assemblée vu les divisions entre les partisans de Mélenchon et le Parti communiste. Je pense que ce serait assez énorme de la part de M. Macron et de ses amis qui critiquent notamment le manque d’équité du temps de parole du CSA, de changer les règles du jeu démocratique au dernier moment. Ce serait un peu trop voyant il me semble.

    — Quels sont les avantages d’un groupe ?

    — Former un groupe au Palais Bourbon présente des avantages politiques et matériels indispensables au bon exercice de la mission de député.

    Nous bénéficierions d’un temps de parole beaucoup plus important que Gilbert Collard et Marion Maréchal-Le Pen qui ont dû se contenter de miettes en tant que non-inscrits. Ils l’ont fait avec beaucoup de mérite mais il est difficile de peser politiquement sur le processus législatif sans le statut de groupe parlementaire.

    Que ce soit pour les questions au gouvernement, les propositions de loi ou d’autres occasions importantes. Le temps d’antenne politique à la télévision dépend également de la représentativité à l’Assemblée nationale. Et les groupes bénéficient d’une enveloppe financière en fonction de leur effectif qui se traduit en moyens matériels (bureaux, salles de réunion, secrétariat) et humains.

    — Comment va se comporter le front républicain En Marche-LR entre les deux tours ?

    — Ils ont clairement annoncé la couleur en disant qu’ils étaient prêts à se désister les uns pour les autres, ce qui va être encore intéressant à regarder. Alors que le président Macron a donné des leçons à Vladimir Poutine il y a quelques jours sur la démocratie et la place de l’opposition en Russie, les partis politiques français comme Les Républicains, En Marche ou La France Insoumise proclament qu’il ne doit pas y avoir un seul député FN à l’Assemblée nationale.

    Ils assument délibérément que 11 millions de Français n’aient pas un seul représentant et que la candidate arrivée au second tour à la présidentielle n’ait pas un seul député. C’est assez paradoxal au moment où le gouvernement présente un projet de moralisation de la vie politique.

    Si même un seul député FN dérange tout le monde, cela montre bien que nous sommes la seule opposition.

    — Est-ce qu’il y a une possibilité que vous formiez un groupe avec les députés de Nicolas Dupont-Aignan ?

    — Il faudra voir cela à l’issue du second tour en fonction des résultats, du nombre de députés obtenus par le FN et par Debout La France. Nous ne sommes fermés à rien.

    — Le préfet Bousquet de Florian qui a tenté d’arracher votre micro lors de la réunion des maires sur les migrants pour vous empêcher de parler du terrorisme devant Valls, a pris du galon sous Macron puisqu’il devient chef de la fameuse Task force de l’Elysée. Que vous inspire cette seule et unique mesure gouvernementale contre le terrorisme islamiste ?

    — D’abord que le nouveau patron de la Task Force anti-Daech manque singulièrement de sang-froid ! C’est un peu étrange de voir confier l’action antiterroriste en France à quelqu’un qui n’est pas capable d’écouter un interlocuteur sans l’agresser. Je rappelle que c’était une agression physique : il m’a pris par le bras, il a essayé de me faire tomber et de m’arracher mon téléphone sur lequel était écrit mon discours.

    C’est aussi quelqu’un qui n’accepte pas d’entendre que l’immigration massive a des conséquences sur le terrorisme. Ce n’est pas un bon signal.

    Quand je dénonçais, il y a deux ans, les vagues de migrants qui arrivaient sur le sol français, c’est parce qu’on savait très bien et Marine Le Pen l’avait dit, que parmi ces migrants il entrerait de nombreux terroristes. On en a eu la preuve avec plusieurs des attentats perpétrés sur le sol français. Depuis rien n’a changé. On continue de faire taire les gens qui disent la vérité, de nier la réalité, d’allumer des bougies et d’éteindre la tour Eiffel.

    propos recueillis par Caroline Parmentier

    Entretien et dessin de Chard paru dans Présent daté du 10 juin 2017

    https://fr.novopress.info/206259/julien-sanchez-maire-de-beaucaire-pourquoi-il-faut-un-groupe-fn-a-lassemblee/

  • Un contre-pouvoir à l’Assemblée pour défendre la France

    Comme d’autres avant eux, et  toujours dans la période précédant une échéance électorale importante, les peu finauds limiers du site  Buzzfeed  se sont évertués à  traquer  sur internet, les réseaux sociaux et les pages facebook, les propos déviants ou politiquement incorrects de certains candidats FN aux élections  législatives. Une initiative pas très originale mais abondamment relayée par leurs confrères. La technique est toujours peu ou prou la même : accumuler  des  exemples  de citations plus ou moins sorties de leur contexte, parfois de ce fait  assez maladroites dans leur formulation, mais le plus souvent  anodines, qui ne choquent en réalité pas grand monde en dehors des grands prêtres de la religion du vivre-ensemble multiculturaliste. Puis, dans un second temps, interroger les dirigeants du Front lors de leur passage dans les médias – les privant ainsi d’un temps de parole qui serait plus judicieusement employé- sur les  propos en question en les sommant de les condamner et de virer les frontistes qui les tiennent.

    La Caste médiatique peut ensuite  broder  sur le thème du  vous ne pouvez pas voter pour eux, on vous avez bien dit que le FN n’a pas changé, qu’il reste un mouvement infréquentable peuplés de racistes, d’antisémites, d’homophobes et de paranoïaques grincheux etc.  Sur France inter lundi, station-bastion emblématique de la bien-pensance socialo-bobo, un chroniqueur de la très poussive émission conduite et produite par  Charline Vanhoenacker, « Si tu écoutes, j’annule tout », évoquait cet article de Buzzfeed. Cet employé du service public payé avec nos impôts pour débiter les poncifs habituels expliquait sur fond de rires forcés que c’était à croire que la « dédiabolisation du FN » était menée par « l’exorciste Bruno Gollnisch ». Lequel est en effet  censé incarner le côté (le plus) obscur de la force frontiste dans l’imaginaire borné de  ce milieu autoréférencé et intellectuellement très paresseux.

    La dédiabolisation du FN est plus prosaïquement menée par nos compatriotes  eux-mêmesqui vérifient quotidiennement le bien fondé des assertions de Marine, de Bruno, des dirigeants frontistes. A charge pour l’opposition nationale de  convaincre davantage de Français, de gagner en crédit sur tous les aspects de son programme.

    Nous l’avons dit, sous le double effet du mode de scrutin  et du front ripoublicain, le FN, même crédité de la troisième place en terme de voix, ne serait pas assuré de pouvoir constituer un groupe à l’Assemblée nationale.   Selon la dernière enquête  Odoxa pour Le Point, l’attelage LREM-MoDem obtiendrait le 11  juin 33 %  des voix   (entre 350 et 390 sièges),  l’alliance LR-UDI  entre 120 et 160 députés, le PS entre 25 et 35, le duo PC-France Insoumise entre 15 et 25, le  FN  entre 5 et  15 députés. Selon  le nouveau  sondage BVA publié  mercredi, les candidats de MM. Macron et Bayrou obtiendraient en moyenne 30% des suffrages, ceux de LR-UDI 20%, le FN 18%,   FI 12,5%

    Pour jauger de ce que changerait l’instauration de la proportionnelle défendue par le FN (le candidat Macron avait promis dans son programme l’instauration d’une dose de celle-ci ) rappelons-nous des législatives de  1986. L’établissement  par François Mitterrand du scrutin proportionnel à un tour (parenthèse  vite refermée dés 1988), non pas pour les beaux yeux du FN mais pour limiter la  casse au PS  face à la droite RPR-UDF, avait permis la création d’un groupe FN.  En l’espèce 35 députés avec seulement 9,7% des voix.

      Bruno Gollnisch n’est pas candidat mais  participe en tout cas  activement à cette campagne dans ses rares moments de libre. Il était notamment présent le 4 juin au Mont-Faron à Toulon  pour une  grande fête militante organisée par le très dynamique candidat Amaury Navarranne. Il  était  hier à la réunion publique de la non moins motivée Marie Garcia à Bourron Marlotte  (Seine-et-Marne). Le député européen frontiste qui le 4 juin souhaitait aussi une «  Bonne route aux pèlerins en marche vers la cathédrale de Chartres, sur la route de Charles Péguy », sait aussi que  la sentence  de l’auteur de  L’argent, «  Les patries sont toujours défendues par les gueux, livrées par les riches » reste plus que jamais d’actualité.

    Le slogan choisi par les gueux du   FN pour ces législatives, « Plus que jamais défendre la France » annonce en tout cas clairement la couleur.  Bruno Gollnisch lors de ses déplacements  a rappelé qu’il était très important que les Français puissent compter sur un contre-pouvoir à l’Assemblée nationale.  A  vrai dire ce sera  quasiment  le seul, et de loin le plus cohérent,  au vu de l’idéologie immigrationniste des mélenchonistes et plus généralement de  l’état d’esprit  très macrono-compatible affiché par de nombreux caciques et candidats de LR et du PS. Les électeurs doivent en être pleinement conscients.

    https://gollnisch.com/2017/06/08/contre-pouvoir-assemblee-defendre-france/

  • Islamisation : les quartiers perdus de la République

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    FRANCE (NOVOpress avec le Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
    En France, des villes sous islam radical échappent à la République. Plus de 1 500 « zones urbaines », des centaines de villes en Europe, en France, tombent sous l’empire de la charia.

    A Paris même les femmes en deviennent les cibles, comme à La Chapelle-Pajol. Des « hordes de mâles errants » ont pris possession du quartier. Dans cette « société » à ciel ouvert de tous les trafics, devant une police impassible, la persécution des femmes est devenue un « usage ».

    2 000 ans de chrétienté, de travaux philosophiques, une Révolution et 200 ans de laïcité s’échouent ici, au pied du Sacré Cœur, dans la ville de Hugo qui prétendait que la pensée, la liberté y étaient nées… La liberté à laquelle la République avait donné le visage d’une femme.

    Pas de réactions des autorités. Dans la langue officielle, l’islamisme qui gomme l’âme, la nation, les mœurs et usages de France, c’est le multiculturalisme. Par contre, ceux qui ont informé sont pestiférés, accusés : mensonges, racisme, appartenance à la fachosphère. Libé, notamment, déchaine deux pages « d’inquisition » prouvant que tout cela est faux. La propagande habituelle de l’oligarchie…

    https://fr.novopress.info/

  • Les excès du libre-échangisme et les limites à apporter au libre-échange (2/5)

    2- Les hommes ne sont pas des choses : l’immigration n’est pas l’objet du libre-échange

    Qui échange, et qu’est-ce qu’on peut échanger ?

    Cette question permet de poser une première limite à l’extension du libre-échange.

    Dans une économie, ce sont toujours des personnes qui échangent, qu’elles soient physiques ou morales. Et ces personnes échangent des choses : marchandises, argent, immeubles, services immatériels, titres de propriété ou de créance. Je dis bien des choses, et non pas des hommes. Il y a quelques siècles, ou même encore quelques dizaines d’années dans certaines régions du monde, des êtres humains ont été couramment traités comme des choses, des choses qui avaient une valeur, que l’on pouvait acheter et vendre sur un marché, ou se transmettre comme une propriété. Il existe encore aujourd’hui des trafics d’enfants, des prises d’otages. Mais ces pratiques, comme celle de l’esclavage, sont punies car elles ne sont pas jugées compatibles avec la liberté et l’autonomie de la personne humaine.

    Le principe de l’autonomie de la personne introduit une différence radicale, du point de vue économique, entre les choses et les hommes. On ne traite pas les hommes comme des choses, et c’est pourquoi les doctrines du libre-échange n’ont rien à nous dire, ou ne devraient rien avoir à nous dire, sur la question de la circulation des personnes. Ces doctrines ne peuvent pas être invoquées pour justifier la disparition des protections vis-à-vis de l’immigration ou la fin du contrôle des flux migratoires. Un tel amalgame est abusif, et pourtant c’est cette conception abusive du libre-échange qui s’est aujourd’hui installée en Europe par le développement du droit communautaire.

    Le processus a commencé dès la conclusion du Traité de Rome en 1957. L’article 2 du traité donne mission à la Communauté européenne d’établir un marché commun et de promouvoir le rapprochement des politiques économiques des Etats membres. Et pour remplir cette mission, l’article 3 fixe à la Communauté pour objectifs, entre autres choses : au paragraphe a), l’élimination des droits de douane entre les Etats membres, et au c), l’abolition, entre les Etats membres, des obstacles à la libre circulation des personnes, des services et des capitaux. Le Traité de Rome, d’emblée, pour établir un marché commun fondé sur le libre-échange, a donc mis sur le même plan les personnes, les marchandises et les capitaux. On a considéré les hommes comme des choses, des moyens de production dont il convient, par le libre-échange, d’assurer la meilleure efficacité pour l’économie, toutes autres considérations étant mises de côté.

    Au début de l’existence de la Communauté européenne, il semblait que cette inclusion des hommes dans la sphère du libre-échange resterait limitée aux travailleurs, qui étaient seuls visés par les articles du Traité de Rome mettant en œuvre la libre circulation des personnes, et parmi les travailleurs, à ceux du secteur privé. En réalité, il était prévisible dès l’origine que ces limitations seraient progressivement réduites, pour les hommes comme pour les marchandises et les capitaux, afin de parvenir à une application pleine et entière du principe de libre circulation affirmé à l’article 3 du traité. Et c’est bien ce qui s’est produit. En 1986, on a complété le Traité de Rome par un nouveau traité, l’Acte unique. L’objectif de ce traité était d’achever la constitution du grand marché unique européen en supprimant les entraves subsistantes à la liberté de circulation. Le libre-échange des travailleurs s’étend aujourd’hui à la plupart des emplois publics. La libre circulation n’est plus limitée aux seuls travailleurs, mais elle concerne toute personne, quelle qu’elle soit. Les contrôles de la circulation des personnes aux frontières intérieures de l’Union européenne ont été supprimés depuis le 1er janvier 1993. Du même coup, il n’y a pas de contrôle non plus de la circulation des immigrés extra-communautaires au sein de l’espace européen.

    Il en résulte que la maîtrise de cette immigration devient plus difficile qu’elle ne le serait dans une Europe où le marché unique ne s’appliquerait pas à la circulation des personnes. Un dispositif, celui des Accords puis de la Convention de Schengen, a été mis en place à partir de 1985 pour se substituer au contrôle des frontières par chaque Etat membre de l’Union. Il ne s’applique encore ni au Royaume-Uni et à l’Irlande, ni à quatre adhérents récents : Chypre, Roumanie, Bulgarie et Croatie. Ce dispositif est complexe et il ne fonctionne pas bien. Il souffre en effet d’un inconvénient majeur : les règles d’admission des étrangers extra-communautaires sont en principe identiques partout mais rien ne garantit qu’elles soient appliquées de la même façon dans tous les Etats membres. Cela revient à dire que le niveau de contrôle de l’immigration dans tout l’Espace Schengen sera celui du pays le plus laxiste.

    Rien d’étonnant donc à ce que, dans de telles conditions, le système de Schengen soit de plus en plus contesté. L’une des plus récentes prises de position en France est celle de Laurent Wauquiez, ancien ministre des Affaires européennes. Il a déclaré en octobre dernier : « Je pense qu’aujourd’hui l’Espace Schengen ne marche pas et qu’il faut envisager très sérieusement une sortie ». Sans doute, mais alors, cela signifie que la libre circulation dans l’espace du marché unique européen n’est pas souhaitable en ce qui concerne les personnes. Et donc, est-ce que cela n’a pas été une erreur de poser ce principe ? En disant cela, je ne prétends pas remettre en cause les procédures qui facilitent la vie des travailleurs frontaliers, des expatriés intra-communautaires et des voyageurs de bonne foi. Mais j’affirme simplement, et c’est très important, que chaque nation devrait rester entièrement maîtresse de la politique qu’elle entend mener en ce domaine. Chaque nation doit pouvoir, à tout moment et pour tout motif, sans discussion possible, suspendre ou révoquer les règles internationales ou communautaires de circulation des personnes auxquelles elle aura pu adhérer.

    Parce que les hommes ne sont pas des choses, les principes du libre-échange ne peuvent pas être appliqués tels quels aux hommes. Et il me semble que les défenseurs de la liberté économique devraient être sensibles à ce point de vue qui est d’ailleurs partagé par quelques-uns des plus ardents d’entre eux. Je veux parler notamment de Hans Hermann Hoppe, un philosophe et économiste libertarien américain d’origine allemande, qui a exprimé une thèse assez voisine en 1998 dans un article intitulé « Pour le libre-échange et une immigration limitée », puis en 2001 dans son livre Démocratie : le dieu en faillite.

    « On prétend fréquemment, nous dit-il, que le libre-échange va de pair avec la libre immigration, comme le protectionnisme va de pair avec l’immigration contrôlée ». Et Hoppe nous explique que c’est une erreur de penser cela, pour au moins deux raisons. La première raison est que la relation entre l’échange des biens et services, d’une part, et la migration des hommes, d’autre part, est bien plus une relation de substitution – plus il y a d’échanges, moins il y a besoin de migration – qu’une relation de complémentarité – plus il y a d’échanges, plus il y a de migration. Par exemple, nous dit Hoppe, « tant que les produits mexicains peuvent entrer librement dans une zone à hauts salaires comme les Etats-Unis, l’incitation des Mexicains à émigrer vers les Etats-Unis est réduite. Au contraire, si des produits mexicains sont empêchés d’entrer sur le marché nord-américain, la tentation des travailleurs à partir pour les Etats-Unis augmente ».

    La seconde raison donnée par Hoppe est la suivante : « Il n’y a pas d’analogie entre libre échange et libre immigration (…) Les individus peuvent bouger et migrer ; les biens et services ne le peuvent pas par eux-mêmes. Pour le dire autrement, alors que quelqu’un peut aller d’un endroit à un autre sans qu’un autre veuille qu’il le fasse, les biens et services ne peuvent se déplacer d’un endroit à un autre, à moins que celui qui les envoie et celui qui les reçoit ne soient d’accord ». Dans ce contexte, Hoppe souligne qu’il n’y a aucune raison pour que la migration des personnes soit possible à la seule initiative des migrants. Un migrant non invité est, je le cite, un « envahisseur ». Il ne respecte pas les droits des habitants du pays où il s’installe. Dès lors, un contrôle, par chaque pays, de l’immigration est légitime. Ce contrôle devra notamment s’assurer qu’il existe une invitation valide, par exemple un contrat de travail ; que l’immigré ne reste pas présent au-delà de la durée de cette invitation ; et que l’invitant supporte bien l’ensemble des coûts qui en résultent.

    Voilà donc la première limite que l’on doit légitimement poser à l’extension du libre-échange : oui au libre-échange des marchandises, des services et des capitaux ; non au libre-échange des personnes, qui ne sont pas à traiter comme des marchandises.

    Philippe Baccou 23/11/2013

    (A suivre)

    https://www.polemia.com/les-exces-du-libre-echangisme-et-les-limites-a-apporter-au-libre-echange-25/

  • Législatives - Gaëtan Dirand (SIEL) : "Les candidats LR et FN ont sûrement des points communs avec mes idées mais je ne me reconnais pas dans leurs partis"

    6a00d83451619c69e201b7c90096ed970b-250wi.jpgGaëtan Dirand, candidat du SIEL dans la 1ère circonscription du Maine-et-Loire, a accepté de répondre à nos questions.

    Vous avez annoncé votre candidature dans la 1ère circonscription du Maine et Loire. Pourquoi avez-vous décidé de vous engager en politique? 

    Mon engagement en politique ne date pas d'hier : Secrétaire Départemental du Front National de la Jeunesse à 20 ans, Secrétaire Départemental du Front National de Maine et Loire pendant 5 ans, j'ai été successivement candidat aux sénatoriales, aux législatives, aux municipales et aux départementales dans le Maine et Loire sous cette même étiquette.

    Ancien parachutiste, cadre commercial, marié et père de quatre enfants, il me semblait normal, après avoir quitté ce parti pour des raisons de divergences avec la nouvelle ligne politique mise en place par Florian Philippot, de continuer à défendre les valeurs de patriotisme et les valeurs identitaires et catholiques qui sont les miennes.

    Dans cette circonscription actuellement détenue par un PS, vous affrontez  15 candidats dont une candidate LR et une FN. N'êtes-vous pas en train de diviser la droite, vérifiant la formule selon laquelle nous avons la droite la plus bête du monde?

    Non, bien au contraire, j'ai toujours été pour l'Union des Droites. Les deux candidates LR et FN ont sûrement chacune de nombreux points communs avec mes idées mais je ne me reconnais pas dans les partis qu'elles représentent, d'où le sens de ma candidture. Ma candidature qui souhaite incarner une véritable droite de conviction est basée sur des principes : la famille, l'identité nationale, la reconnaissance des racines chrétiennes de la France...

    Si vous êtes élu, serez-vous favorable pour former un groupe parlementaire  avec des élus d'autres partis, qu'ils soient de LR, PCD du PDF, de DLF, du FN... ?

    C'est une évidence, si je suis élu, je m'associerais à tous les députés de bonne volonté qui partagent avec moi l'amour de la France et la recherche du Bien commun!

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’impérieuse nécessité d’une nouvelle diplomatie

    Bernard Plouvier

    Le Président Macron s’est engagé à moraliser la vie politique française ainsi qu’à promouvoir, partout sur la planète, ces valeurs démocratiques, indissociables de l’État français depuis l’année faste 1789 – comme nul n’en ignore, après avoir bénéficié de l’enseignement d’une histoire-propagande ou grâce à cet incomparable outil de culture que sont les chaînes de télévision mondialistes.

    L’engagement, ferme et puissant, du nouveau Président va-t-il l’amener à rompre les relations politico-financières avec l’un des régimes les plus pourris et les plus immondes de la planète : l’émirat richissime du Qatar, où l’on nage dans l’islamo-pétrodollar (et l’islamo-gazo-dollar, car la politique y est surtout financée par la commercialisation du gaz liquéfié) ?

    Le Qatar, il est bon de le rappeler, est régi officiellement par la charî’a. De ce fait, si l’alcool y est (en principe) prohibé, l’esclavage reste pratiqué ostensiblement. C’est sûr : les valeurs de l’Occident n’ont rien de commun avec celles de l’islam et sont même strictement antagonistes.

    Le Qatar est un petit État fort avancé dans la manipulation des images numériques, au point que la chaîne d’information al-Jazeera fabrique et diffuse de fausses actualités, noyées dans une masse de faits approximativement exacts. Là encore, la « déontologie » de la presse en prend un sacré coup… mais rapprocher les mots déontologie et information a toujours eu un petit côté naïf, voire « bêbête ».

    Quand un État ose émettre une loi codifiant l’écriture d’une partie de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, ses dirigeants au moins apparents peuvent difficilement reprocher à autrui de faire dans la désinformation. La loi Gayssot (du nom de son promoteur communiste) du 13 juillet 1990 – plusieurs fois revue en ce nouveau siècle, pour en aggraver les conséquences pénales – est un chef d’œuvre de totalitarisme. Nul doute que le nouveau Président, parangon de démocratie et de moralisation, l’abolisse bientôt.

    Le Qatar offre un soutien financier et logistique, en plus d’un refuge territorial, aux salafistes, aux ultras du Hamas et aux partisans du nouveau calife (si l’on préfère : les chefs de l’État Islamique, qui ont renouvelé le terrorisme sunnite).

    Les dirigeants du Qatar ont servi de relais aux ordres du crypto-islamiste Obama lorsque ce titulaire du Prix Nobel de la Paix fit déclencher les insurrections mahométanes en Tunisie, Libye, Égypte, Syrie, au Yémen, dans divers pays du Sahel et au Nigéria.

    Pour ces nobles actions, le Qatar fut soutenu par la France de Sarkozy puis de Hollande et par la Turquie d’Erdogan, l’anti-Atatürk. Les relations sont excellentes entre l’émir du Qatar et le Gardien suprême de la révolution iranienne : sunnites et chiites exploitent en commun les énormes réserves de gaz naturel des fonds du Golfe Persique. En contrepartie, les investissements qataris sont énormes en France.

    Comment défendre l’humanisme occidental, lutter contre le terrorisme mahométan, vouloir moraliser la vie politico-médiatique et continuer à sourire à l’émir du Qatar ? Nous ne partageons aucune des valeurs soutenues par l’islamo-pétrodollar : esclavage, loi coranique, terrorisme, désinformation et pratique du totalitarisme.

    C’est sûr, le nouveau Président va réagir contre ces voyous de la politique internationale qui se croient tout permis parce que la technologie occidentale leur a permis de devenir richissimes en commercialisant du pétrole et du gaz qu’ils auraient été bien incapables de découvrir et d’exploiter eux-mêmes.

    L’honneur ou le fric : le choix est cornélien. Il paraît que notre nouveau grand homme aurait fait du théâtre dans ses jeunes années… reste à savoir s’il jouait du Jean Genet ou du Pierre Corneille.       

    http://synthesenationale.hautetfort.com/