Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

France et politique française - Page 2763

  • Islamisation : les quartiers perdus de la République

    La-Charia-pour-la-France-600x325.jpg

    FRANCE (NOVOpress avec le Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
    En France, des villes sous islam radical échappent à la République. Plus de 1 500 « zones urbaines », des centaines de villes en Europe, en France, tombent sous l’empire de la charia.

    A Paris même les femmes en deviennent les cibles, comme à La Chapelle-Pajol. Des « hordes de mâles errants » ont pris possession du quartier. Dans cette « société » à ciel ouvert de tous les trafics, devant une police impassible, la persécution des femmes est devenue un « usage ».

    2 000 ans de chrétienté, de travaux philosophiques, une Révolution et 200 ans de laïcité s’échouent ici, au pied du Sacré Cœur, dans la ville de Hugo qui prétendait que la pensée, la liberté y étaient nées… La liberté à laquelle la République avait donné le visage d’une femme.

    Pas de réactions des autorités. Dans la langue officielle, l’islamisme qui gomme l’âme, la nation, les mœurs et usages de France, c’est le multiculturalisme. Par contre, ceux qui ont informé sont pestiférés, accusés : mensonges, racisme, appartenance à la fachosphère. Libé, notamment, déchaine deux pages « d’inquisition » prouvant que tout cela est faux. La propagande habituelle de l’oligarchie…

    https://fr.novopress.info/

  • Les excès du libre-échangisme et les limites à apporter au libre-échange (2/5)

    2- Les hommes ne sont pas des choses : l’immigration n’est pas l’objet du libre-échange

    Qui échange, et qu’est-ce qu’on peut échanger ?

    Cette question permet de poser une première limite à l’extension du libre-échange.

    Dans une économie, ce sont toujours des personnes qui échangent, qu’elles soient physiques ou morales. Et ces personnes échangent des choses : marchandises, argent, immeubles, services immatériels, titres de propriété ou de créance. Je dis bien des choses, et non pas des hommes. Il y a quelques siècles, ou même encore quelques dizaines d’années dans certaines régions du monde, des êtres humains ont été couramment traités comme des choses, des choses qui avaient une valeur, que l’on pouvait acheter et vendre sur un marché, ou se transmettre comme une propriété. Il existe encore aujourd’hui des trafics d’enfants, des prises d’otages. Mais ces pratiques, comme celle de l’esclavage, sont punies car elles ne sont pas jugées compatibles avec la liberté et l’autonomie de la personne humaine.

    Le principe de l’autonomie de la personne introduit une différence radicale, du point de vue économique, entre les choses et les hommes. On ne traite pas les hommes comme des choses, et c’est pourquoi les doctrines du libre-échange n’ont rien à nous dire, ou ne devraient rien avoir à nous dire, sur la question de la circulation des personnes. Ces doctrines ne peuvent pas être invoquées pour justifier la disparition des protections vis-à-vis de l’immigration ou la fin du contrôle des flux migratoires. Un tel amalgame est abusif, et pourtant c’est cette conception abusive du libre-échange qui s’est aujourd’hui installée en Europe par le développement du droit communautaire.

    Le processus a commencé dès la conclusion du Traité de Rome en 1957. L’article 2 du traité donne mission à la Communauté européenne d’établir un marché commun et de promouvoir le rapprochement des politiques économiques des Etats membres. Et pour remplir cette mission, l’article 3 fixe à la Communauté pour objectifs, entre autres choses : au paragraphe a), l’élimination des droits de douane entre les Etats membres, et au c), l’abolition, entre les Etats membres, des obstacles à la libre circulation des personnes, des services et des capitaux. Le Traité de Rome, d’emblée, pour établir un marché commun fondé sur le libre-échange, a donc mis sur le même plan les personnes, les marchandises et les capitaux. On a considéré les hommes comme des choses, des moyens de production dont il convient, par le libre-échange, d’assurer la meilleure efficacité pour l’économie, toutes autres considérations étant mises de côté.

    Au début de l’existence de la Communauté européenne, il semblait que cette inclusion des hommes dans la sphère du libre-échange resterait limitée aux travailleurs, qui étaient seuls visés par les articles du Traité de Rome mettant en œuvre la libre circulation des personnes, et parmi les travailleurs, à ceux du secteur privé. En réalité, il était prévisible dès l’origine que ces limitations seraient progressivement réduites, pour les hommes comme pour les marchandises et les capitaux, afin de parvenir à une application pleine et entière du principe de libre circulation affirmé à l’article 3 du traité. Et c’est bien ce qui s’est produit. En 1986, on a complété le Traité de Rome par un nouveau traité, l’Acte unique. L’objectif de ce traité était d’achever la constitution du grand marché unique européen en supprimant les entraves subsistantes à la liberté de circulation. Le libre-échange des travailleurs s’étend aujourd’hui à la plupart des emplois publics. La libre circulation n’est plus limitée aux seuls travailleurs, mais elle concerne toute personne, quelle qu’elle soit. Les contrôles de la circulation des personnes aux frontières intérieures de l’Union européenne ont été supprimés depuis le 1er janvier 1993. Du même coup, il n’y a pas de contrôle non plus de la circulation des immigrés extra-communautaires au sein de l’espace européen.

    Il en résulte que la maîtrise de cette immigration devient plus difficile qu’elle ne le serait dans une Europe où le marché unique ne s’appliquerait pas à la circulation des personnes. Un dispositif, celui des Accords puis de la Convention de Schengen, a été mis en place à partir de 1985 pour se substituer au contrôle des frontières par chaque Etat membre de l’Union. Il ne s’applique encore ni au Royaume-Uni et à l’Irlande, ni à quatre adhérents récents : Chypre, Roumanie, Bulgarie et Croatie. Ce dispositif est complexe et il ne fonctionne pas bien. Il souffre en effet d’un inconvénient majeur : les règles d’admission des étrangers extra-communautaires sont en principe identiques partout mais rien ne garantit qu’elles soient appliquées de la même façon dans tous les Etats membres. Cela revient à dire que le niveau de contrôle de l’immigration dans tout l’Espace Schengen sera celui du pays le plus laxiste.

    Rien d’étonnant donc à ce que, dans de telles conditions, le système de Schengen soit de plus en plus contesté. L’une des plus récentes prises de position en France est celle de Laurent Wauquiez, ancien ministre des Affaires européennes. Il a déclaré en octobre dernier : « Je pense qu’aujourd’hui l’Espace Schengen ne marche pas et qu’il faut envisager très sérieusement une sortie ». Sans doute, mais alors, cela signifie que la libre circulation dans l’espace du marché unique européen n’est pas souhaitable en ce qui concerne les personnes. Et donc, est-ce que cela n’a pas été une erreur de poser ce principe ? En disant cela, je ne prétends pas remettre en cause les procédures qui facilitent la vie des travailleurs frontaliers, des expatriés intra-communautaires et des voyageurs de bonne foi. Mais j’affirme simplement, et c’est très important, que chaque nation devrait rester entièrement maîtresse de la politique qu’elle entend mener en ce domaine. Chaque nation doit pouvoir, à tout moment et pour tout motif, sans discussion possible, suspendre ou révoquer les règles internationales ou communautaires de circulation des personnes auxquelles elle aura pu adhérer.

    Parce que les hommes ne sont pas des choses, les principes du libre-échange ne peuvent pas être appliqués tels quels aux hommes. Et il me semble que les défenseurs de la liberté économique devraient être sensibles à ce point de vue qui est d’ailleurs partagé par quelques-uns des plus ardents d’entre eux. Je veux parler notamment de Hans Hermann Hoppe, un philosophe et économiste libertarien américain d’origine allemande, qui a exprimé une thèse assez voisine en 1998 dans un article intitulé « Pour le libre-échange et une immigration limitée », puis en 2001 dans son livre Démocratie : le dieu en faillite.

    « On prétend fréquemment, nous dit-il, que le libre-échange va de pair avec la libre immigration, comme le protectionnisme va de pair avec l’immigration contrôlée ». Et Hoppe nous explique que c’est une erreur de penser cela, pour au moins deux raisons. La première raison est que la relation entre l’échange des biens et services, d’une part, et la migration des hommes, d’autre part, est bien plus une relation de substitution – plus il y a d’échanges, moins il y a besoin de migration – qu’une relation de complémentarité – plus il y a d’échanges, plus il y a de migration. Par exemple, nous dit Hoppe, « tant que les produits mexicains peuvent entrer librement dans une zone à hauts salaires comme les Etats-Unis, l’incitation des Mexicains à émigrer vers les Etats-Unis est réduite. Au contraire, si des produits mexicains sont empêchés d’entrer sur le marché nord-américain, la tentation des travailleurs à partir pour les Etats-Unis augmente ».

    La seconde raison donnée par Hoppe est la suivante : « Il n’y a pas d’analogie entre libre échange et libre immigration (…) Les individus peuvent bouger et migrer ; les biens et services ne le peuvent pas par eux-mêmes. Pour le dire autrement, alors que quelqu’un peut aller d’un endroit à un autre sans qu’un autre veuille qu’il le fasse, les biens et services ne peuvent se déplacer d’un endroit à un autre, à moins que celui qui les envoie et celui qui les reçoit ne soient d’accord ». Dans ce contexte, Hoppe souligne qu’il n’y a aucune raison pour que la migration des personnes soit possible à la seule initiative des migrants. Un migrant non invité est, je le cite, un « envahisseur ». Il ne respecte pas les droits des habitants du pays où il s’installe. Dès lors, un contrôle, par chaque pays, de l’immigration est légitime. Ce contrôle devra notamment s’assurer qu’il existe une invitation valide, par exemple un contrat de travail ; que l’immigré ne reste pas présent au-delà de la durée de cette invitation ; et que l’invitant supporte bien l’ensemble des coûts qui en résultent.

    Voilà donc la première limite que l’on doit légitimement poser à l’extension du libre-échange : oui au libre-échange des marchandises, des services et des capitaux ; non au libre-échange des personnes, qui ne sont pas à traiter comme des marchandises.

    Philippe Baccou 23/11/2013

    (A suivre)

    https://www.polemia.com/les-exces-du-libre-echangisme-et-les-limites-a-apporter-au-libre-echange-25/

  • Législatives - Gaëtan Dirand (SIEL) : "Les candidats LR et FN ont sûrement des points communs avec mes idées mais je ne me reconnais pas dans leurs partis"

    6a00d83451619c69e201b7c90096ed970b-250wi.jpgGaëtan Dirand, candidat du SIEL dans la 1ère circonscription du Maine-et-Loire, a accepté de répondre à nos questions.

    Vous avez annoncé votre candidature dans la 1ère circonscription du Maine et Loire. Pourquoi avez-vous décidé de vous engager en politique? 

    Mon engagement en politique ne date pas d'hier : Secrétaire Départemental du Front National de la Jeunesse à 20 ans, Secrétaire Départemental du Front National de Maine et Loire pendant 5 ans, j'ai été successivement candidat aux sénatoriales, aux législatives, aux municipales et aux départementales dans le Maine et Loire sous cette même étiquette.

    Ancien parachutiste, cadre commercial, marié et père de quatre enfants, il me semblait normal, après avoir quitté ce parti pour des raisons de divergences avec la nouvelle ligne politique mise en place par Florian Philippot, de continuer à défendre les valeurs de patriotisme et les valeurs identitaires et catholiques qui sont les miennes.

    Dans cette circonscription actuellement détenue par un PS, vous affrontez  15 candidats dont une candidate LR et une FN. N'êtes-vous pas en train de diviser la droite, vérifiant la formule selon laquelle nous avons la droite la plus bête du monde?

    Non, bien au contraire, j'ai toujours été pour l'Union des Droites. Les deux candidates LR et FN ont sûrement chacune de nombreux points communs avec mes idées mais je ne me reconnais pas dans les partis qu'elles représentent, d'où le sens de ma candidture. Ma candidature qui souhaite incarner une véritable droite de conviction est basée sur des principes : la famille, l'identité nationale, la reconnaissance des racines chrétiennes de la France...

    Si vous êtes élu, serez-vous favorable pour former un groupe parlementaire  avec des élus d'autres partis, qu'ils soient de LR, PCD du PDF, de DLF, du FN... ?

    C'est une évidence, si je suis élu, je m'associerais à tous les députés de bonne volonté qui partagent avec moi l'amour de la France et la recherche du Bien commun!

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’impérieuse nécessité d’une nouvelle diplomatie

    Bernard Plouvier

    Le Président Macron s’est engagé à moraliser la vie politique française ainsi qu’à promouvoir, partout sur la planète, ces valeurs démocratiques, indissociables de l’État français depuis l’année faste 1789 – comme nul n’en ignore, après avoir bénéficié de l’enseignement d’une histoire-propagande ou grâce à cet incomparable outil de culture que sont les chaînes de télévision mondialistes.

    L’engagement, ferme et puissant, du nouveau Président va-t-il l’amener à rompre les relations politico-financières avec l’un des régimes les plus pourris et les plus immondes de la planète : l’émirat richissime du Qatar, où l’on nage dans l’islamo-pétrodollar (et l’islamo-gazo-dollar, car la politique y est surtout financée par la commercialisation du gaz liquéfié) ?

    Le Qatar, il est bon de le rappeler, est régi officiellement par la charî’a. De ce fait, si l’alcool y est (en principe) prohibé, l’esclavage reste pratiqué ostensiblement. C’est sûr : les valeurs de l’Occident n’ont rien de commun avec celles de l’islam et sont même strictement antagonistes.

    Le Qatar est un petit État fort avancé dans la manipulation des images numériques, au point que la chaîne d’information al-Jazeera fabrique et diffuse de fausses actualités, noyées dans une masse de faits approximativement exacts. Là encore, la « déontologie » de la presse en prend un sacré coup… mais rapprocher les mots déontologie et information a toujours eu un petit côté naïf, voire « bêbête ».

    Quand un État ose émettre une loi codifiant l’écriture d’une partie de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, ses dirigeants au moins apparents peuvent difficilement reprocher à autrui de faire dans la désinformation. La loi Gayssot (du nom de son promoteur communiste) du 13 juillet 1990 – plusieurs fois revue en ce nouveau siècle, pour en aggraver les conséquences pénales – est un chef d’œuvre de totalitarisme. Nul doute que le nouveau Président, parangon de démocratie et de moralisation, l’abolisse bientôt.

    Le Qatar offre un soutien financier et logistique, en plus d’un refuge territorial, aux salafistes, aux ultras du Hamas et aux partisans du nouveau calife (si l’on préfère : les chefs de l’État Islamique, qui ont renouvelé le terrorisme sunnite).

    Les dirigeants du Qatar ont servi de relais aux ordres du crypto-islamiste Obama lorsque ce titulaire du Prix Nobel de la Paix fit déclencher les insurrections mahométanes en Tunisie, Libye, Égypte, Syrie, au Yémen, dans divers pays du Sahel et au Nigéria.

    Pour ces nobles actions, le Qatar fut soutenu par la France de Sarkozy puis de Hollande et par la Turquie d’Erdogan, l’anti-Atatürk. Les relations sont excellentes entre l’émir du Qatar et le Gardien suprême de la révolution iranienne : sunnites et chiites exploitent en commun les énormes réserves de gaz naturel des fonds du Golfe Persique. En contrepartie, les investissements qataris sont énormes en France.

    Comment défendre l’humanisme occidental, lutter contre le terrorisme mahométan, vouloir moraliser la vie politico-médiatique et continuer à sourire à l’émir du Qatar ? Nous ne partageons aucune des valeurs soutenues par l’islamo-pétrodollar : esclavage, loi coranique, terrorisme, désinformation et pratique du totalitarisme.

    C’est sûr, le nouveau Président va réagir contre ces voyous de la politique internationale qui se croient tout permis parce que la technologie occidentale leur a permis de devenir richissimes en commercialisant du pétrole et du gaz qu’ils auraient été bien incapables de découvrir et d’exploiter eux-mêmes.

    L’honneur ou le fric : le choix est cornélien. Il paraît que notre nouveau grand homme aurait fait du théâtre dans ses jeunes années… reste à savoir s’il jouait du Jean Genet ou du Pierre Corneille.       

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Schwartz : la nouvelle part de l’ombre Macron

    maxresdefault-3-1280x660.jpg

    Le nouveau ministre de la Culture n’ayant aucune expérience en politique, c’est son « nouveau » directeur de cabinet qui joue désormais un rôle crucial.

    Avec Macron, on allait voir. Ça allait changer, ça allait moraliser… Par exemple, il avait su démissionner de la haute fonction publique, ayant déclaré « finies les réintégrations quand bon leur semble dans leur corps d’origine pour les hauts fonctionnaires » : « La haute fonction publique […] ne justifie pas d’avoir des protections tout au long de la vie et un droit au retour permanent. »

    Pourtant, notre Premier ministre Édouard Philippe n’a pas démissionné de la fonction publique, multipliant depuis 15 ans les habiles détachements ou mises en disponibilité du Conseil d’État.

    Certains pourront s’étonner que la presse n’en parle pas davantage. C’est oublier un peu vite que celle-ci est avant tout soucieuse de ne pas mettre en difficulté son principal financeur : le ministère de la Culture, qui lui alloue plus de 2,4 milliards de subventions et avantages fiscaux divers par an, soit plus de 30 % de son chiffre d’affaires !

    Or, le nouveau ministre de la Culture, ancienne éditrice de livres, n’ayant aucune expérience en politique, c’est son « nouveau » directeur de cabinet, Marc Schwartz, qui joue désormais un rôle crucial.

    Et qui est-il ? 

    Science Po-ENA (de la même promotion que Denis Olivennes, aujourd’hui patron du pôle médias de Lagardère, avec qui il corédigea L’Impôt du diable, thème cher à la gauche progressiste), il demande dès 1992 à quitter son corps d’origine, la Cour des comptes, pour aller « faire du cabinet » : au Commerce extérieur, puis chez DSK, puis au Budget… avant de se faire nommer directeur financier de France Télévisions en 2001. 

    Puis, départ dans la banque privée en 2006 : « managing director » de la banque d’investissement Calyon. Et création, l’année suivante, de sa propre société AS Conseil, pour mieux facturer ses clients, et recevant notamment diverses missions du service public. En 2010, il rejoint l’un des plus gros cabinets privés de conseil, Mazars, en charge « du « secteur public et des médias », avant d’en devenir, en 2012, responsable mondial du « Secteur public ». Aucun conflit d’intérêts, naturellement.

    En 2014, retour au bercail confortable de la Cour des comptes, où il n’avait plus mis les pieds depuis plus de vingt ans, sauf en coup de vent, entre deux mises en disponibilité parfois validées avec une date rétroactive de plusieurs mois sur le décret publié (sic !).

    Puis, trois mois avant les élections, la révélation, notre « grand serviteur de l’État » se remet en disponibilité (bien que non publié au JO, selon Legifrance) pour se mettre En Marche ! Bien lui en a pris : le voici, trois mois plus tard, promu « directeur de cabinet du ministère de la Culture ».

    Comme dirait François Bayrou, le serpent Kaa hypnotisant Mowgli : « Aie confiance… »

    http://www.bvoltaire.fr/schwartz-nouvelle-part-de-lombre-macron/

  • Julien Sanchez : « On ne peut nier qu’il y a substitution de population »

    Invité hier de France Info, Julien Sanchez, le maire FN de Beaucaire (Gard) et porte-parole national de la campagne du Front national pour les élections législatives, a évoqué le Grand Remplacement :

    « Il y a dans certains endroits une substitution de population. Lorsque vous voyez les prénoms donnés aux enfants et lorsque vous voyez les prénoms des personnes qui décèdent dans certains endroits, c’est très clair. Ce sont des faits objectifs. »

    Julien Sanchez s’en est également pris à la politique de la ville, ces milliards d’euros dépensés « à fonds perdus » dans les banlieues. Il faut plutôt, a-t-il expliqué, « restaurer l’autorité et l’exemplarité », pour éradiquer la délinquance et la criminalité, notamment le trafic de drogue, et lutter dans le même temps contre la « radicalisation » :

    « La radicalisation existe parce qu’on a abandonné des pans entiers du territoire où la police ne peut plus pénétrer […] Il faut reconquérir ces territoires. »

  • Macronmania : la recette indigeste - Journal du vendredi 9 juin 2017

  • Les excès du libre-échangisme et les limites à apporter au libre-échange (1/5)

    Philippe Baccou, ENA. Conseiller-Maitre à la Cour des comptes (ER), essayiste, contributeur de Polémia

    ♦ Voici un texte ancien sur les limites à apporter au libre-échange. C’est la reprise d’une intervention tenue à l’université du Club de l’Horloge le 23 novembre 2013 mais, comme tous les bons textes, il s’est bonifié en vieillissant. Il est long. Polémia le publiera sous forme de PDF global et en 5 parties :

    1-Libre-échange versus protectionnisme : les fondements du débat ;

    2-Les hommes ne sont pas des choses : l’immigration n’est pas l’objet du libre-échange ;

    3-La sécurité stratégique, l’identité culturelle, la protection de l’environnement ne sont pas bradables ;

    4-Il est légitime de se protéger de l’échange inégal et déloyal ;

    5-Garder le sens des proportions, ne pas jouer sur les peurs.

    Polémia

    1-Libre-échange versus protectionnisme : les fondements du débat

    Le 16 juin 2013, l’International Herald Tribune a cité d’intéressants propos du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Ces propos, tenus quelques jours auparavant, critiquaient la position, exprimée par la France, que la culture soit exclue, au moins initialement, des négociations sur un accord de libre-échange transatlantique à ouvrir entre les Etats-Unis et l’Union européenne

    Selon M. Barroso, tout cela, « c’est une partie de ce programme anti-globalisation que je considère comme complètement réactionnaire. Certains disent qu’ils appartiennent à la gauche, mais en fait ils sont culturellement extrêmement réactionnaires ».

    Cette condamnation de la position de la France a soulevé un tollé de la part des socialistes français. L’un des plus vigoureux fut le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, qui déclara dans Le Parisien du 26 juin : « Barroso est un homme dépassé. Il n’a rien compris au film, sa manière d’agir est insupportable (…). Mais surtout, Barroso incarne une Europe qui ne correspond plus au monde actuel. C’est l’Europe du XXe siècle, celle de la libre circulation des marchandises et des capitaux, de la marche forcée vers l’austérité. Barroso, ce n’est pas l’Europe du XXIe siècle, plus protectrice, plus préoccupée par la croissance et l’emploi ».

    Quelques jours auparavant, le 23 juin, le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, avait affirmé : « Barroso est le carburant du Front national. Voilà la vérité », ce à quoi José Barroso avait immédiatement répondu, le 24 juin : « Certains souverainistes de gauche ont exactement le même discours que l’extrême droite ».

    Prudemment, le socialiste Pascal Lamy, à l’époque encore directeur général de l’Organisation mondiale du commerce, s’était alors tenu sur la réserve, mais cela ne l’a pas empêché de déclarer quelques semaines après, le 17 septembre 2013, à propos du patriotisme économique cher à Arnaud Montebourg, « je crois que tout ce qui tourne autour du protectionnisme à la papa ne fait pas sens ».

    Cet incident, dont la portée ne doit évidemment pas être surestimée, est révélateur d’une certaine crispation du débat sur le libre-échange. Voilà donc des hommes de gauche, ou venus de la gauche – M. Barroso, aujourd’hui homme du centre, fut maoïste dans sa jeunesse –, et dont les options ne sont sans doute pas si éloignées que cela, qui s’accusent mutuellement d’être passéistes, voire, suprême injure, de faire le jeu des populistes !

    Quelle opinion peut-on avoir de tout cela lorsqu’on n’est ni centriste, ni socialiste ?

    Je serai d’emblée très clair sur un premier point. N’attendez pas de moi une apologie du protectionnisme. Je pense au contraire que dans les controverses actuelles, bon nombre des arguments des avocats du libre-échange sont tout à fait recevables.

    Ces avocats nous disent qu’il n’y a guère de controverse qu’en France à propos du libre-échange. Ce n’est pas faux.

    Ils nous expliquent que les mécanismes de l’échange et de la spécialisation ne sont pas fondamentalement différents, que l’on se place à l’échelle de l’individu, de l’entreprise, de la région ou à celle d’un pays ou d’un continent. Que si le protectionnisme est absurde chez l’individu, qui ne saurait vivre comme Robinson sur son île, il l’est donc tout autant aux autres niveaux. Cet argument n’est pas sans valeur.

    Ils ne sont pas d’accord avec l’idée souvent exprimée aujourd’hui qu’une dose de protectionnisme européen serait une bonne solution à nos difficultés. Je ne vois pas non plus, pour ma part, en quoi la protection économique des frontières serait une meilleure chose à l’échelle de l’Europe qu’à celle de la France.

    Ils nous disent que derrière les arguments hostiles au libre-échange, il y a souvent non pas des raisons d’intérêt général, mais des intérêts corporatifs puissants, qui cherchent à garder ou à accroître leurs rentes : on met en avant les petits qui souffrent pour mieux préserver les plus gros qui se portent très bien. C’est souvent exact, et le même jeu existe d’ailleurs aussi bien en ce qui concerne les échanges internes à un pays qu’en ce qui concerne l’échange international.

    Ils affirment que l’Europe n’est pas une passoire : les droits de douane dans l’Union européenne, aux Etats-Unis et au Japon représentent à peu près le même pourcentage du commerce de chacun d’entre eux ; en moyenne, les droits chinois ne sont pas supérieurs à ceux de l’Europe : et l’Europe se protège tout autant, voire plus que les Etats-Unis par des barrières non tarifaires. Tout cela mérite d’être entendu.

    Ces avocats rappellent encore que les protectionnistes acceptent le libre-échange entre pays de même niveau et qu’ils centrent leur argumentaire sur la concurrence des pays émergents. Or, nous disent les libre-échangistes, un pays comme la France réalise 60 % de ses échanges commerciaux avec l’Union européenne et près des trois quarts avec des pays de son niveau, alors que la Chine représente moins de 10 % de nos importations. Même si ces chiffres peuvent prêter à discussion (car, par exemple, une partie des exportations chinoises est réimportée en provenance d’autres pays de l’Union européenne), l’argument reste acceptable. On peut l’exprimer d’une autre façon en disant qu’en vingt ans l’Europe, contrairement à la France, n’a pas perdu de part du marché mondial ; que d’autres pays parmi nos voisins ont donc fait mieux que nous ; et qu’avant de rétablir des barrières douanières avec ses voisins, il vaudrait sans doute mieux chercher à remédier à d’autres causes de notre moindre performance.

    Ces avocats ont enfin beau jeu de nous rappeler les résultats peu encourageants obtenus par des pays qui ne pratiquent pas le libre-échange, à commencer aujourd’hui par la Corée du Nord. Mais on pourrait aussi citer notamment, pour les échanges de capitaux, le cas du Venezuela, cher à M. Mélenchon, où l’instauration d’un contrôle draconien des changes n’a servi qu’à produire le rationnement et la pénurie, avec une inflation de l’ordre de 30 % en 2013.

    Mais cela étant dit, il y a aussi des bémols et des limites à poser au libre-échange. Toute idée peut devenir folle si elle est poussée jusqu’au-delà du raisonnable. Lorsque le libre-échangisme, doctrine du libre-échange, oublie ses propres conditions de validité, lorsqu’il devient un impératif moral, une sorte de religion économique, il ne peut qu’engendrer des excès, et c’est ce qu’on lui reproche aujourd’hui de plus en plus.

    Je centrerai mon propos sur les relations économiques internationales, sur lesquelles se focalise le débat, et je l’organiserai autour de quatre questions qui permettent de bien marquer les limites de l’extension et des bienfaits du libre-échange :

    Qui échange, et qu’est-ce qu’on peut échanger ?

    A quelles activités le libre-échange est-il susceptible de s’appliquer ?

    Comment l’échange fonctionne-t-il ?

    Et enfin, quels sont les enjeux du libre-échange ?

    Philippe Baccou 23/11/2013

    (A suivre)

    https://www.polemia.com/les-exces-du-libre-echangisme-et-les-limites-a-apporter-au-libre-echange-15/

  • Législatives : en marche fatale

    Si Emmanuel Macron n’obtient pas la majorité absolue, le 18 juin prochain, au soir du second tour des législatives, ce ne sera pas la faute des média de l’oligarchie, qui n’ont jamais autant invoqué l’« esprit des institutions » pour vendre aux Français leurs candidats.

    Certes, Macron ne bénéficie pas de ce qu’on appelle un état de grâce, mais, tout de même, 58 % des Français verraient aujourd’hui en lui un bon président, surtout à gauche en raison, bien sûr, de la totale déconfiture du candidat socialiste à la présidentielle. Il faut néanmoins comparer ce chiffre aux 66 % qui ont porté Macron à l’Élysée. Comparaison qui montre bien qu’il a surtout été élu par défaut. Et explique pourquoi la droite modérée voit elle aussi en lui l’homme de la situation, celui qui réussit d’autant mieux, selon Gaël Sliman, président de l’institut Odoxa, à réaliser « le consensus gauche-droite » qu’il s’agit d’une droite et d’une gauche également édulcorées.

    Du machin électoral au parti

    Quant à Édouard Philippe, l’ex-LR et ex-maire du Havre devenu Premier ministre, avec 55 % d’opinions favorables, il est loin de susciter l’adhésion des foules – l’incolore Ayrault faisait en 2012 dix points de plus. Le couple exécutif bénéficie donc d’une popularité de circonstance, sans laquelle l’ambivalence de la majorité des électeurs, chez qui désir et crainte du changement s’équilibrent, apparaîtrait comme une simple et pure contradiction. Or le suffrage universel a toujours raison : qu’il ait pris des vessies pour des lanternes et Emmanuel Macron pour le messie de la rénovation de la vie politique est donc d’une logique imparable.

    Ceux qui ont, dès 2016, prétendu que Macron n’était qu’une bulle médiatique ne se sont pas trompés. Et n’ont donc pas à faire amende honorable. Ils auraient simplement dû ajouter que sous la Ve République, une bulle médiatique peut accéder à la présidence de la République, surtout lorsque la finance apatride et les média qui sont ses courroies de transmission la protègent suffisamment pour l’empêcher d’éclater trop tôt. C’est ici que nous retrouvons le fameux « esprit des institutions »…

    Ne faisant jamais tourner les tables, je suis rarement entré en contact avec lui. Mais il doit bien exister puisqu’on ne cesse de l’invoquer pour s’assurer (et en même temps se rassurer) que les Français accorderont bien une majorité à Macron, même si le cas de figure n’est pas exactement le même que celui des précédentes présidentielles où l’élu l’avait été pour lui-même et pour son programme et non pas par défaut (le cas hors norme de 2002 ne pouvant être comparé à 2017). Mais en transformant immédiatement son machin électoral en parti, Macron a voulu également transformer une adhésion par défaut en une adhésion à sa personne et à son programme, le gouvernement, à tous points de vue hybride, qu’il a nommé visant à rassembler cette masse centriste des Français qui voit dans Macron le totem incarnant leur désir ambivalent de changement que nous évoquions à l’instant. « Lui donner sa chance » est donc la formule qui revient le plus souvent : ce que les électeurs désabusés ou en colère disaient de Marine Le Pen pour justifier leur vote FN – « elle, on ne l’a jamais essayée » –, les réformistes-conservateurs qui constituent la base électorale de Macron le disent de lui, qui joue auprès de ces électeurs bon chic-bon genre un rôle analogue à celui de la candidate FN auprès de l’électorat populaire. Le malheur est qu’en présentant mieux que sa concurrente, en jouant sur une (im)posture régalienne – ce qui n’est pas difficile après cinq années de présidence normale – et en ayant surtout déjà pour lui l’appareil d’État, l’Or et l’Intelligence soumise à l’Or, il risque d’obtenir cette majorité conforme à l’« esprit des institutions » qui voudrait, depuis le passage au quinquennat et l’« inversion » du calendrier électoral en 2002, que les Français donnent au président qu’ils viennent d’élire les moyens parlementaires de gouverner.

    La matrice de nos maux principaux

    Qu’en sera-t-il cette année ? Nous le verrons bien mais cessons de réduire l’esprit des institutions, si esprit il y a, à de la cuisine électorale. Et d’enfermer la Ve République dans une logique parlementaire que le dernier quinquennat fut loin de vérifier : le phénomène des frondeurs a limité – doit-on s’en plaindre ? – la portée des réformes qu’Hollande voulait engager… et que Macron ne fera que reprendre, voire aggraver notamment en matière européenne. Laquelle est primordiale : la mal nommée Europe est en effet la matrice de nos maux principaux. Or Macron a donné les signes les plus délétères, son gouvernement ne faisant que renforcer les craintes qu’on pouvait avoir, qu’il s’agisse de la nomination d’une fondamentaliste de l’Europe aux Armées ou d’une eurobéate aux Affaires européennes, ou de la création d’un ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, qui acte la disparition de toute diplomatie indépendante.

    Ce qui importe, ce n’est donc pas le prétendu esprit des institutions – dont la logique voudrait d’ailleurs que les Français ne soient plus moralement libres de leur vote aux législatives. Et si la Ve République a pu avoir son utilité pour consolider un pays affaibli par l’instabilité des deux républiques précédentes, il ne faudrait pas que l’invocation de son esprit serve à donner sa chance à Macron qui, lui, n’en donnera aucune à la France. Alors que, sous la Ve, la légitimité du chef de l’État relève théoriquement de sa rencontre avec le peuple lors de la présidentielle, il serait paradoxal de voir Macron, qui a été élu par défaut, acquérir sa légitimité aux législatives, qui est le champ clos des luttes partisanes. Rien ne serait pire, bien sûr, pour le pays, puisque ce semblant de légitimité, il l’emploierait à réaliser un programme qui, sur tous les plans, est funeste à la France. Il y aura, pour nuire aux intérêts de la nation, suffisamment d’accommodements, en cas d’assemblée sans majorité absolue, entre les députés macronistes, la gauche des LR et la droite du PS pour fournir à Macron des majorités de circonstances sans qu’il faille favoriser l’émergence d’un bloc « progressiste » – celui que Valls a échoué à constituer –, qui arguera du suffrage populaire pour réaliser son seul dessein : la normalisation de la France par l’Union européenne, au sens où, en 1968, la Tchécoslovaquie fut normalisée par l’Union soviétique après le printemps de Prague, Bruxelles et Berlin jouant le rôle du Kremlin.

    Si, comme Pierre-André Taguieff l’écrivait récemment dans Le Figaro, « la soumission joyeuse à la marche fatale du monde, tel est l’horizon indépassable de l’ère Macron qui s’ouvre », alors il faut tout faire pour éviter la constitution à l’Assemblée d’une majorité macroniste en favorisant tout d’abord les candidats patriotes, non seulement au premier tour, mais également, lorsque ce sera possible, au second. Si malheureusement un tel choix n’est pas possible, il faudra alors se soucier du seul intérêt national en évitant à tout prix de donner à Macron une majorité pour détruire la France. Certes, le vote en faveur de certains caciques des LR ou du PS est impossible, et profitons-en pour les renvoyer dans les cordes. Nul besoin de donner des noms : ils ont été de tous les mauvais coups, contre la France, contre le pays réel ou contre la famille. Pour Bruxelles, pour l’invasion migratoire ou pour les prétendues avancées sociétales. D’ailleurs, ils seraient les premiers à collaborer avec Macron. Mais le plus important est d’être soi-même convaincu qu’aucun « esprit des institutions » ne prévaut sur l’intérêt national ! Et d’en convaincre ses plus proches voisins. Car la réussite de Macron signerait la défaite de la France.