
A l’occasion des élections russes, qui ont vu sans surprise, la réélection de Poutine, avec un score inusité en Europe, le gouvernement français se fend d’une moue dubitative sur la validité du scrutin et le manque de démocratie en Russie.
Ce serait oublier un peu vite ce qui se passe en France.
Dès 2017, même s’il y avait d’autres candidats que Macron, l’ensemble de la presse avait pris fait et cause pour le candidat Macron et plus de 90 % des unes des grands magazines lui étaient consacrées. Sur les plateaux de télévision, entre le premier et le second tour, il fallait obligatoirement se positionner en faveur de Macron, et contre Le-Pen donc, pour espérer pouvoir en placer une et être à nouveau invité. Le journal Libération titrait « Faites ce que vous voulez mais votez Macron ». Et les quelques commentateurs qui avaient osé s’interroger sur cette hégémonie médiatique avaient été rapidement taxés de « fachos ».