
Plus d’un spécialiste, à l’issue des dernières législatives, renvoie dos à dos plus ou moins toutes les formations politiques, pour leur impéritie, mélange d’incompétence de certitudes fragiles. Au Rassemblement National, Bardella a esquissé un début de constat sur la légèreté avec laquelle ils ont sélectionné leurs candidats. Mais il n’y a pas que cela. Ce débat sur les postes interdits aux binationaux est une question parfaitement légitime, mais qui n’a rien à faire dans un débat électoral. Les raisons sont très nombreuses pour sanctuariser certains postes à responsabilités pour des Français dont on est parfaitement sûr. L’affaire Harpon, avec un musulman radical au sein même de la préfecture de police et plus loin, l’affaire de la bombe atomique pakistanaise, construite par un ingénieur musulman formé en Europe et avec qui justement, on avait laissé accès aux informations les plus secrètes. La France détient une force de dissuasion nucléaire et il est bien entendu qu’on ne saurait prendre le risque de la laisser à des binationaux dont on n’est pas sûr de la loyauté. On a bien un fiché S à l’assemblée nationale. Sans parler des responsables et élus qui font du communautarisme à tour de bras. D’ailleurs en Algérie et partout ailleurs aussi, certains postes ne sont pas ouverts aux binationaux, mais en Algérie, cela ne semble pas poser de problème aux gauchistes d’ici, ouvertement soutiens des terroristes musulmans, palestiniens par exemple. Mais c’est le genre de question sensible qui s’aborde en sous main, une fois élu, et pas dans le cadre d’une campagne électorale.