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France et politique française - Page 3625

  • Insécurité, islamisme : du déni de réalité à l’orchestration de la peur, la nouvelle stratégie de l’oligarchie

    « La peur soutenait déjà un fructueux commerce sécuritaire. Elle devient aujourd’hui un puissant moyen de sidération des autochtones à qui l’on apprend ainsi très tôt à raser les murs ».

     

    La novlangue au service du déni d’insécurité

    Face à l’augmentation de la délinquance, conséquence de l’idéologie laxiste qu’elle a mise en œuvre, l’oligarchie a d’abord inventé dans les années 1980 le fameuxsentiment d’insécurité, une sorte de phobie d’extrême droite qui faisait, selon elle, voir la réalité sous un jour trop sombre. Elle a aussi inventé le concept d’incivilitésqui permettait de banaliser la progression des délits, notamment ceux imputables aux jeunes issus de l’immigration.

    On nous a ainsi expliqué, par exemple, qu’il était traditionnel de brûler des voitures à la Saint-Sylvestre. Car chaque fait divers se trouvait dépeint sous des couleurs les plus lénifiantes possibles : on nous présentait les délits voire les crimes commeincompréhensibles car intervenant toujours jusque-là dans des quartiers populairesmais tranquilles ou sans histoire (*). On ne comprenait donc pas le coup de folie qui avait pu saisir les auteurs de ces actes : sans doute parce qu’un banal vol de sac à main, une drague ou une bagarre par balles avait mal tourné. Bref, ce n’était pas vraiment la faute de ces individus bien connus des services de police, mais plutôt le fait de victimes de la malchance, du chômage et de la discrimination.

    La novlangue au service du déni d’islamisme

    L’apparition de délits commis par des personnes se réclamant de l’islam a subi le même traitement politico-médiatique. On a ainsi assisté à la négation systématique du caractère islamiste de ces agissements, comme par exemple lors des attaques commises en France à la Noël 2014.

    L’oligarchie a donc mis l’accent sur le caractère isolé de ces loups solitaires, victimes d’une autoradicalisation pathologique. Même si ensuite on découvrait que leurs proches faisaient l’objet de poursuites ou que des filières avaient étédémantelées !

    Ou bien on les présentait comme des individus au comportement incompréhensibleou incohérent, comme par exemple dans le cas du profanateur du cimetière de Castres. Ou bien encore des individus dérangés, ce qui permettait d’ôter toute signification autre que médicale à leurs actes. On a même été jusqu’à nous présenter l’auteur musulman d’un attentat à l’arme automatique en Belgique comme un amateur d’armes !

    Pas d’amalgame

     

    Dans le souci de ne pas faire d’amalgame avec l’islam on a aussi beaucoup insisté sur le fait que ces criminels n’étaient pas de vrais bons musulmans, ou bien desconvertis de fraîche date, donc connaissant mal leur nouvelle religion. On nous a dit aussi que finalement les victimes étaient… les musulmans eux-mêmes dont l’image risquait de pâtir de ces agissements.

    Ce type d’argumentaire est largement répandu en Europe. On se souvient, par exemple, de ce que déclarait le premier ministre anglais à la suite de l’assassinat horrible d’un militaire décapité en pleine rue : « Ce n’était pas seulement une attaque contre la Grande-Bretagne et le mode de vie britannique. C’était aussi une trahison de l’islam et des communautés musulmanes qui apportent tant à notre pays. Rien dans l’islam ne justifie un tel acte épouvantable » (**).

    Le même discours a été entendu en France.

    Le déni de la cathophobie

    On a aussi systématiquement nié le caractère antichrétien de certains délits ou agressions.

    Ainsi, pour nos médias les églises ou les cimetières chrétiens ne sont jamaisprofanés, à la différence des sépultures juives ou musulmanes. Ils sont seulementdégradés ou à la rigueur vandalisés.

    Pour la même raison on n’a mis l’accent que sur les actes antimusulmans ou antijuifs : une façon de dénier toute réalité aux actes antichrétiens et à l’existence d’un racisme antifrançais ou antiblanc que, curieusement, la justice n’arrive jamais à identifier.

    Enfin, les médias nous ont beaucoup parlé du fait religieux en général (cf. notamment la dernière enquête sur le fait religieux dans l’entreprise) : une manière de cacher la progression des revendications musulmanes.

    Bref, l’oligarchie a mobilisé la novlangue et tout le puissant appareil médiatique au service du déni de réalité.

    Une nouvelle stratégie

    Cette stratégie a cependant fait long feu en 2015.

    Certes, l’oligarchie reste attachée à la ligne pas d’amalgame, dans le souci de ne pas se couper de l’électorat musulman d’ici 2017. Les différents plans contre le racismeet l’islamophobie remplissent la même fonction séductrice.

    Mais il n’empêche que la réalité est plus forte que la novlangue. La progression de la délinquance ne peut plus être cachée par les services de police et de gendarmerie, pas plus que celle de la violence islamiste.

    L’oligarchie a donc progressivement décidé de changer de stratégie en 2015 : de passer du déni de réalité à l’orchestration de la peur. Pour plusieurs raisons.

    Le déni n’est plus crédible

    D’abord parce que la situation lui échappe de plus en plus.

    Derrière les annonces périodiques relatives aux coups de filets, aux attentats miraculeusement déjoués, censés démontrer l’efficience de nos forces de l’ordre, ou relatives à l’inflexion prétendue des statistiques de délinquance, l’actualité migratoire ou criminelle, en France ou à l’étranger, rend de moins en moins crédible la stratégie du déni. Et l’EI se charge de son côté de la démentir.

    Mais surtout l’oligarchie a compris qu’elle avait tout à gagner à orchestrer la peur.

    Opération Je suis Charlie

    L’opération Charlie Hebdo autour des attentats de janvier 2015 marque le coup d’envoi de la nouvelle stratégie du pouvoir.

    Car du jour au lendemain on ne nous parle plus de loups solitaires ou d’actesincompréhensibles : désormais on ne nous parle plus que de filières djihadistes, d’attentats terroristes commandités de l’étranger, de caches d’armes et de complices. La langue officielle et médiatique se délie comme par enchantement. Et les incendiaires d’hier revêtent la tenue des pompiers.

    Dans un premier temps l’opération Charlie Hebdo tente de rejouer la séquence du président de la République chef de guerre et de l’union nationale contre le terrorisme : ce sera la marche républicaine censée remettre en selle un pouvoir à l’impopularité abyssale et destinée aussi à créer un nouveau cordon sanitaire contre la progression du Front national, pour le plus grand profit de l’UMPS.

    Cette tentative a cependant échoué : l’image de marque du gouvernement socialiste retombe aujourd’hui progressivement à son niveau d’avant le 11 janvier. Et le Front national est devenu en nombre de voix le premier parti de France lors des élections départementales.

    De nouveaux leviers d’action

    Le déni de réalité avait l’inconvénient de priver l’oligarchie de prétextes : s’il n’y a pas de péril sécuritaire ou islamiste, il n’y a pas de raison d’agir contre. Reconnaître, au contraire, la réalité permet de réclamer de nouveaux moyens d’action.

    Le prétexte de la lutte contre le terrorisme permet ainsi de faire passer la loi sur le renseignement qui a pour objectif réel de censurer Internet et de mettre en place une surveillance généralisée de la population. Comme partout ailleurs en Occident. Par ce biais, les dispositifs liberticides de surveillance mondiale des communications dénoncés par les lanceurs d’alerte américains se trouvent aussi légitimés. Coup double pour l’oligarchie !

    Bien entendu, comme l’a indiqué ingénument le ministre de l’Intérieur lors du débat sur la loi sur le renseignement, cette surveillance portera sur la détection desdiscours de haine, également imputés aux milieux identitaires, par exemple.

    La liberté de censurer désormais reconnue

    L’effet « Je suis Charlie » a permis, en faisant croire que les islamistes visaient laliberté d’expression, de renforcer la chape du politiquement correct antiraciste etcontre l’islamophobie en France.

    La prétendue liberté d’expression sert à promouvoir la liberté de censurer en toute bonne conscience puisqu’il s’agit de garantir le vivre ensemble ou les valeurs de la République – et, par exemple dans le cadre du nouveau plan de lutte contre le racisme, de remettre en cause ouvertement les protections offertes par la loi sur la liberté de la presse de 1881.

    Vive la peur !

    L’oligarchie a finalement très bien compris le caractère contre-productif de la stratégie du déni de réalité. Elle sait maintenant que plus les citoyens ont peur pour leur sécurité, leur emploi ou leurs économies, moins ils peuvent se mobiliser sur d’autres causes, a fortiori s’agissant des autochtones vieillissants. D’ailleurs, il n’y a aujourd’hui que la communauté asiatique, identitaire et dynamique, qui manifeste contre l’insécurité en France ! Les vieux Européens n’osent rien dire.

    Et il suffit de regarder les télévisions pour se rendre compte que l’on programme consciemment partout la mise en scène de la peur et de la violence : aux actualités sanglantes s’ajoutent les séries policières, les histoires de juges, de femmes-flics ou de femmes harcelées, les affaires criminelles, sans oublier les émissions édifiantes montrant nos forces de l’ordre en pleine action contre la délinquance. Sans parler des militaires qui patrouillent désormais dans les rues.

    La peur soutenait déjà un fructueux commerce sécuritaire. Elle devient aujourd’hui un puissant moyen de sidération des autochtones à qui l’on apprend ainsi très tôt à raser les murs.

    Rien de tel pour mâter le populisme en Europe et consolider le Système !

    Michel Geoffroy

    Notes :
    (*)     Ex. : « Sid Ahmed Ghlam, étudiant sans histoires et terroriste amateur », Le Monde du 24 avril 2015.
    (**)   Le Monde.fr du 23 mai 2013.

  • La grève, oui, mais pas pendant les vacances !

    Depuis trop longtemps maintenant, ils sont en grève pour obtenir plus de salaire, plus d’avantages, plus de tout, au mépris des 6 millions de Français qui n’arrivent même pas à travailler...

    Les syndicalistes n’ont pas d’états d’âme, c’est bien connu. Nous avions déjà vu pas mal de choses, mais là, à Toulouse, on croit rêver. Tout commence par une grève habituelle dans la compagnie de Bus Tisséo (service public), dans laquelle les salariés ont des avantages acquis immuables. Ils sont globalement très bien payés, bénéficient de la sécurité de l’emploi : on peut dire que, face à une France en perdition, ils sont plutôt privilégiés.

    Depuis trop longtemps maintenant, ils sont en grève pour obtenir plus de salaire, plus d’avantages, plus de tout, au mépris des 6 millions de Français qui n’arrivent même pas à travailler. Cette grève est, comme à l’habitude, une grève dure, avec piquets de grève (interdits par la loi) pour empêcher ceux qui auraient des velléités de travailler, en gros la grande majorité des salariés de cette compagnie. Le maire UMP de Toulouse n’a rien cédé à juste titre, il a même menacé de la justice et de la police ces piquets de grève insupportables.

    Une grève donc « normale » pour la CGT et les autres syndicats. Le conflit se durcissait et tout était bloqué. C’était sans compter sur les vacances de printemps et sa cohorte de salariés qui récupèrent les RTT et autres congés pour partir avec les enfants au bord de la mer ou à la montagne. C’était sans compter avec le génie syndical. Les employeurs devraient se méfier.

    En effet, la grève a été levée la veille des congés de la zone, avec reprise du travail et des bus devenus inutiles car les étudiants et scolaires n’avaient plus classe. Etonnement général, sans comprendre que cet arrêt de grève était là pour permettre aux salariés de Tisséo de partir en vacances tout en étant payés. Sans aucune honte, ni états d’âme, les syndicalistes ont remis en place les piquets de grève dès la reprise de l’école, lundi 27 avril.

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  • UE : bientôt des quotas obligatoires de clandestins !

    Nos élites n’ont aucun mal à trouver le sommeil après avoir favorisé des guerres civiles génocidaires en Irak, en Syrie et en Libye, mais ils simulent une syncope lorsqu’ils apprennent les noyades en mer méditerranée. Afin de remédier à ce problème, les structures mondialistes et supranationales que sont l’ONU et l’Union Européenne ont trouvé LA solution miracle… Mettre en place des corridors pour favoriser et rendre légale l’immigration mais également imposer des quotas aux différents pays d’Europe !

    Le porte parole de l’ONU Ban Ki-moon a ainsi déclaré vouloir : « une approche globale est cruciale qui prenne en compte les racines du problème, la sécurité et les droits humains des migrants et des réfugiés,comme avoir des canaux légaux et réguliers d’immigration. Les Nations unies sont prêtes à collaborer avec nos partenaires européens à cette fin »

    Son caniche Jean-Claude Juncker, président de la commission européenne, a immédiatement compris les ordres du maître et a déclaré : « Nous devons travailler sur l’immigration légale. Si nous fermons les portes, les migrants entreront par effraction par les fenêtres ».
    Ainsi « La Commission européenne doit présenter le 13 mai une stratégie globale pour les migrations. Elle va faire des propositions pour faciliter une immigration économique légale dans l’UE et réclamer des quotas obligatoires d’accueil des réfugiés pour tous les États membres. »

    Source : ici et ici

    http://www.contre-info.com/

  • Les nationaux au pouvoir ? Plus que jamais une nécessité

    On se pince pour le croire, l’aveu est de taille, d’une maladresse abyssale, mais il ne fait que confirmer ce que nous savions déjà : pour la Caste au pouvoir dissimuler la réalité aux Français est une condition de son maintien, car la prise de conscience de la catastrophique situation de la France conduit au vote FN, et potentiellement à son arrivée aux commandes de l’Etat.  Dans un entretien hier sur France Info, le ministre du chômage (à la tête  du ministère du Travail…), François Rebsamen, répondait à une question formulée comme suit :  « François Rebsamen, vous avez fait preuve de… allez on va dire de créativité… Pour nous faire avaler la pilule du chômage : vous avez vu un signe  encourageant  dans le record du mois de mars (la seuil des 3,5 millions de chômeurs a été dépassé son les statistiques de son ministère, NDLR). Pourquoi ne pas dire tout simplement : C’est pas bon , Ca ne va pas?». Et M. Rebsamem de répondre: «On peut toujours se complaire dans une sorte de défaitisme, de déclinisme, de pessimisme… Et faire ainsi – c’est le cas de ceux qui le font, souvent – le lit de l’extrême droite.» Bref, ce hiérarque socialiste explique doctement qu’il ne faut pas parler de sujets gênants, ne pas évoquer les chiffres officiels du nombre des demandeurs d’emploi -en réalité cinq millions. Et qu’il  est donc préférable de mentir à nos compatriotes qui pourraient être légitimement tentés de voter pour Marine, pour la seule formation politique qui n’a pas eu encore l’occasion de faite les preuves de ses capacités, de ses solutions alternatives à l’euromondialisme,  à la tête de notre nation.

    Avec le même culot, l’inénarrable ex ministre des affaires étrangères bis de Nicolas Sarkozy, Bernard-Henry Lévy,  expliquait ces dernières heures au journaliste du Parisien qui l’interrogeait que l’éradication du régime libyen en 2011 n’est pour rien dans la vague colossale d’immigration clandestine actuelle en méditerranée. En plein délire négationniste, le philosophe pipo(le)   assène que «Kadhafi c’était déjà le chaos, déjà l’absence d’Etat ». Certes la Libye n’a jamais répondu aux critères occidentaux modernes de la forme étatique –comme d’ailleurs des dizaines d’autres Etats de par le monde-, mais le régime du «guide» libyen était bien évidemment un facteur de stabilité, de prospérité  et d’ordre, qui assurait notamment l’emploi de millions d‘immigrés subsahariens.

    L’année dernière déjà, plus de 100 000 clandestins sont entrés en France par la frontière italienne entre les seuls mois de janvier et septembre. Nous savons qu’un nombre infime des immigrés arrêtés à la frontière (19 000) ont quitté réellement notre territoire.  Sur les côtes méditerranéennes orientales de l’Europe, entre l’île de Lampedusa et  l’archipel du Dodécanèse, les statistiques faisaient état en 2014 d’une progression de  +223% du nombre des arrivants clandestins. Cette même année 2014, 80 000 demandes d’asile ont été déposées en France (67 000 en 2013). En Allemagne et en Suède, destinations qui ont aussi les faveurs des immigrés quittant le continent africain, les demandes d’asile se sont montées respectivement à 200 000 et 80 000. Avant  la destruction de la Libye, elles n’étaient « que » de 50 000 en Allemagne. Faut-il également le rappeler, les déboutés du droit d’asile sont eux aussi très majoritairement  jamais expulsés.

    Jacques Borde l’affirme sur son blogue, évoquant les drames qui se multiplient en Méditerranée avec les naufrages  des malheureux embarqués sur des rafiots à destination de l’Europe, «cette tragédie n’aurait pas été possible sans la Guerre de Libye ourdie, cessons de barguigner, de Londres et de Paris. Supprimer Kadhafi fut l’erreur de la décennie. » Une erreur pour l’Afrique «parce que avec ses projets (bancaires notamment), Mouammar Kadhafi, était l’un des rares à vouloir faire bouger les choses et, plus encore, à avoir les moyens de telles ambitions. Le premier élément faisant souvent défaut aux seconds. Et MM. Cameron et Sarkozy (plus quelques autres) ont voulu lui faire la peau. Comme l’a rappelé à Jeune Afrique,  le secrétaire d’État aux Sénégalais de l’extérieur, Souleymane Jules Diop,  L’Europe a eu les capacités logistiques et militaires et a utilisé des milliards pour bombarder la Libye et, une fois le désordre installé dans le pays, a laissé les populations livrées à elles-mêmes. C’est tout à fait indigne et inacceptable ».

    Mais il serait également indigne de culpabiliser, à sens unique et  ad nauseam,  les Européens. Alors oui, « nous  sommes responsables et  plus précisément, les responsables sont ceux qui ont voulu et obtenu la peau de Kadhafi» mais «l’Afrique est indépendante depuis plusieurs dizaines d’années (…) elle est riche à milliards, de ses gisements notamment. En quoi l’Europe serait-elle davantage responsable de cet état des choses que les Africains eux-mêmes ? Pour quelle raison devrions-nous porter le fardeau d’un continent dont les masses (parlons comme les marxistes) sont incapables de se prendre en main ? Jusqu’à quand, allons-nous devoir faire de ce côté-ci de la Méditerranée, ce que les Africains sont infoutus de faire de leur côté ? Et ce depuis des décennies… ».

    Un jugement qui pourrait être nuancé penseront certains, une appréciation qui pourrait apparaître un brin lapidaire. Car l’Europe, de Bruxelles ou non,  ne trouvera pas de solutions pacifiques à une submersion migratoire qui menace son identité et sa prospérité  si l’Afrique s’enfonce plus avant dans le chaos.  Autre manière de dire qu’une politique de partenariat équilibré, de co-développement ENFIN réellement  efficace, profitant  pleinement aux populations, dont il s’agit certainement  de redéfinir les termes, les modalités, reste grandement une nécessité affirme Bruno Gollnisch.

    Jacques Borde souligne également un autre problème évoqué par nous précédemment sur ce blogue,  à savoir celui de l’infiltration possible (probable) de miliciens djihadistes au sein de la masse des immigrants clandestins arrivant en Europe,  comme l’ont annoncé «les dirigeants et porte-paroles de l’État islamique (EI)».

    Sur le blogue Métamag (article repris sur Polemia) Jean Bonnevey, estime que «le traitement de ces masses incontrôlées (les immigrés clandestins, NDLR) permet forcément à des terroristes en puissance de venir en Italie, depuis de véritables barges de débarquement. Ces migrants restent des clandestins et certains d’entre eux sont de futurs terroristes islamistes maintenant en Italie. Où est le fameux principe de précaution face au terrorisme, submergé par une compassion idéologique qui empêche de traiter le problème avec une intraitable rigueur et compatible avec le devoir d’humanité ? (…).  Quand un rescapé infiltré frappera en Sicile ou en Calabre ou ailleurs, les médias se lamenteront devant les victimes de ceux qu’ils ont présentés comme de pauvres braves gens. Certains le sont, même s’ils n’ont légalement rien à faire en Europe et aucun droit à y rester… Mais ce qui nous menace ce sont les autres… car les autres aussi sont là ».

    Dans ce climat anxiogène de danger terroriste, d’insécurité grandissante pesant sur nos sociétés goutant aux joies du multiculturalisme, cacher la réalité des menaces, comme le tente le gouvernement socialiste avec les chiffres du chômage,  n’est plus tenable. Mais il s’agit pour la Caste au pouvoir d’instrumentaliser cette peur pour maintenir son emprise sur les esprits, sachant que les périodes de troubles  ont le plus souvent pour effet de créer un réflexe «régimiste» chez les individus.

    Sur Polemia, Michel Geoffroy ne dit pas autre chose: «l’oligarchie a finalement très bien compris le caractère contre-productif de la stratégie du déni de réalité. Elle sait maintenant que plus les citoyens ont peur pour leur sécurité, leur emploi ou leurs économies, moins ils peuvent se mobiliser sur d’autres causes, a fortiori s’agissant des autochtones vieillissants. D’ailleurs, il n’y a aujourd’hui que la communauté asiatique, identitaire et dynamique, qui manifeste contre l’insécurité en France ! Les vieux Européens n’osent rien dire ».

    « Et il suffit de regarder les télévisions pour se rendre compte que l’on programme consciemment partout la mise en scène de la peur et de la violence : aux actualités sanglantes s’ajoutent les séries policières, les histoires de juges, de femmes-flics ou de femmes harcelées, les affaires criminelles, sans oublier les émissions édifiantes montrant nos forces de l’ordre en pleine action contre la délinquance. Sans parler des militaires qui patrouillent désormais dans les rues ».

    « La peur soutenait déjà un fructueux commerce sécuritaire. Elle devient aujourd’hui un puissant moyen de sidération des autochtones à qui l’on apprend ainsi très tôt à raser les murs. Rien de tel pour mâter le populisme en Europe et consolider le Système ! ».

    Alors certes,  la partie est loin d’être gagnée pour l’opposition patriotique et les nationaux qui défileront le Premier mai dans le cortège du FN ,  pour célébrer les travailleurs français,  en l’honneur  de cette immense figure de la Résistance nationale  que fut Jeanne d’Arc, sainte et héroïne, le savent  mieux que quiconque.  Comme l’écrivait le journaliste, polémiste, fin exégète de Proust et de  Hugo  Pierre-Antoine Cousteau : «je suis d’un pessimisme jovial, j’ai le moins possible d’illusions. Les bons sont généralement punis, les méchants récompensés et les imbéciles triomphants. Tout cela ne fait pas l’ombre d’une raison pour cesser la lutte ».  Renoncement et fatalisme qui ne sont pas non  plus dans les gènes frontistes!

    http://gollnisch.com/2015/04/30/les-nationaux-au-pouvoir-plus-que-jamais-une-necessite/

  • Destruction sociale et destruction culturelle

    Certains se demandent parfois si la déconstruction culturelle, entraînant la trahison des élites, n'engendre pas des conséquences plus graves encore que l'arasement social, étranglant les classes moyennes et se traduisant par la perte du sens du travail et de l'entreprise.

    Des deux processus de subversion et de décadence lequel doit-on combattre par priorité ?

    L'actualité nous fournit sa réponse par la simultanéité de deux mouvements.

    D'une part, ce 27 avril, les artisans, commerçants et autres travailleurs indépendants manifestaient leur légitime révolte contre les abus, contre les dysfonctionnements et, en bonne logique, contre le monopole du lamentable RSI. Ce "régime social des indépendants" a été créé sans véritable débat par le fourre-tout de la loi Fillon de 2003. Il fut mis en place, sans que personne ne s'en aperçoive, sauf les assujettis incorporés de force, sous la présidence Sarkozy. Droite et gauche peuvent donc s'enorgueillir de concourir  à la même nuisance.

    Et, d'autre part, depuis la révélation de son projet d'abaissement des programmes scolaires par la citoyenne Vallaud-Belkacem, on peut aussi observer et nous devons soutenir de toutes nos forces, la protestation grandissante contre les atteintes tendant à effacer la culture classique et les langues européennes de l'école publique en France.

    Dans un cas comme dans l'autre nous ne subissons peut-être pas la même opération, mais elle vient de la même famille d'opérateurs, poursuivant un même but, par le pouvoir des bureaux dont les ministres et sous-ministres ne sont que les communicants.

    Ils ont alors bonne mine ceux qui voudraient seulement accélérer le rythme de ce qu'on désigne de manière trop vague et trop indistincte comme des "réformes", trouvant trop lent, trop lourd et trop incertain le pas destructeur de Monsieur Normal et de ses comparses.

    Hypocritement le 24 avril, la citoyenne Vallaud-Belkacem, ce personnage incompétent, inculte et non-élu, qui fut promue, on ne sait pourquoi, ministre de l'Éducation, a osé produire un communiqué faisant semblant de concéder que "les débats sont légitimes"… mais que le 12 juin tout sera bouclé, après "consultation", consultation de pure forme cela va sans dire, "des" enseignants… (lesquels ?)

    Dans un cas comme dans l'autre, on doit par conséquent cesser de demander des améliorations au monopole, qu'il s'agisse du monopole scolaire ou du monopole social : on doit combattre le monopole.

    Le même jour, où s'étaient dressés des gens écrasés par la lourdeur des charges on apprenait les nouveaux chiffres du chômage, la belle réussite de Hollande depuis 3 ans.

    Il faut vraiment se situer dans le sillage de l'étatisme et du conformisme le plus absolu pour faire encore semblant de s'interroger sur les causes, alors qu'elles ne datent pas d'hier, même si leur comptabilité officielle vient de franchir la barre symbolique et historique des 3,5 millions de chômeurs.

    On peut se demander en fait combien de politiciens français ont daigné observer un bulletin de paie français qu'il s'agisse de celui d'un ouvrier professionnel, d'une caissière de supermarché, d'un cadre moyen ou supérieur. Inutile par conséquent de les inviter à comparer un tel document avec son homologue en Allemagne ou au Royaume Uni. Dans le gouvernement actuel, essentiellement composé de fonctionnaires, personne ne semble capable de comprendre à quel point le modèle social français "que le monde nous envie" tue l'emploi en France, à quel point le poids des charges sociales monopolistes ont fait sombrer l'économie privée française

    Songeons aussi que le conseil d'orientations des retraites est composé de gens qui, sans être eux-mêmes assujettis au régime général, bénéficient de la garantie accordée aux privilégiés de la haute fonction publique.

    On va fêter bientôt le 20e anniversaire du plan Juppé de 1995 : depuis cette date, l'État, ou plutôt l'étatisme de la haute administration a mis la main sur les régimes sociaux et en a évacué l'ombre de démocratie syndicale qu'ils étaient supposés intégrer.

    Dans un cas comme dans l'autre il est temps d'en finir avec ces mini-dictatures de l'incompétence, de l'arrogance et de la jactance.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/page/2/

  • Le PCF comme parti des bisounours

    En cette matinée du 27 avril, Pierre Laurent était complaisamment interrogé sur Radio Classique. Rien n'était plus urgent.

    J'écris ici "complaisamment" car la première question posée permettait au secrétaire national du parti communiste de montrer toute la compassion franco-mondiale sur laquelle repose encore son engagement : que pensait-il des malheureuses victimes du tremblement de terre au Népal ? Facile. Il faut aider les victimes. Aidons-les, tous ensemble, comme il se doit.

    L'habile dialecticien a même su aisément contourner le piège dans lequel se fût enfourné un Mélenchon, ou n'importe quel agité du réchauffisme climatique : il ne nous a pas révélé les responsabilités du capitalisme dans une telle affaire.

    De même, interrogé sur le dossier des migrants de Lampedusa, il s'est complu à la critique minimale des décisions du conseil européen tout en souhaitant que les 400 millions d'Européens accueillent "quelques milliers" de réfugiés supplémentaires, alors que le nouveau défi migratoire porterait à terme, de façon trop évidente, sur une hypothèse de plusieurs millions. Le camarade Laurent fait donc le procès commode et démagogique de l'Europe. Il n'évoque même pas la conclusion de la réunion des 28, laquelle, si elle est appliquée, permettra au moins d'entreprendre enfin la guerre aux passeurs. (1)⇓

    Ce discours, cette manière de présenter son parti, avec l'appui discret des grands moyens de désinformation à l'héritier du stalinisme recyclé en bisounours : cela ne vient pas par hasard.

    On le sait : un verre à moitié vide peut être considéré comme un verre à moitié plein.

    Le 19 avril le chef de l'État, élu en 2012 avec les voix du parti communiste, s'était permis une de ces petites blagues dont il a fait de longue date sa marque de fabrique. Pour une fois [presque] juste, et [plutôt] drôle, sa remarque était dirigée contre la présidente du FN. Il s'agit en effet de l'adversaire qu'il préférerait [peut-être à tort, car même contre elle il peut perdre] affronter au second tour de la présidentielle de 2017 [il ne pense qu'à ça] : il avait osé comparer le discours actuel du front national "à un tract du parti communiste des années 1970".

    Comme à leur habitude la plupart des commentateurs agréés se sont bien gardés de comparer effectivement et objectivement les déclarations, les programmes et les textes.

    Ils ont préféré évoquer les sondages et les images. Et, des études d'opinion, on ne veut retenir que ce qui arrange : le 25 avril, le Parisien titrait ainsi fièrement que, non, décidément "FN/PCF : 66 % des Français ne sont pas d'accord avec Hollande (sondage)." (2)⇓

    Et l'opinion bien-pensante se satisfait donc à l'idée que, par ailleurs, "76 % ont cependant une mauvaise opinion du PCF".

    Eh bien entrons dans le vif des résultats, de ceux qui dénotent une "bonne opinion" du PCF. Il s'agit de chiffres minoritaires, certes, mais néanmoins affligeant. Le but actuellement poursuivi par Pierre Laurent,  ses camarades et ses nouveaux compagnons de route, consistera, dans les années à venir, à les aggraver. Si j'en crois ce sondage : 50 % des sympathisants de gauche ont encore une bonne opinion du PCF ; 35 % des sympathisants de la droite classique et du centre préfèrent le PCF au FN ; 41 % des Français pensent que le PCF "défend bien les classes populaires" ; 38 % qu'il est "proche des gens" et 32 % qu'il est "utile à la vie politique française", etc.

    Attendons le battage sur le 27 mai "journée nationale de la résistance" et l'on entendra encore le flot des mensonges aboutissant à la présentation du parti communiste et de Maurice Thorez comme incarnations des valeurs patriotiques.

    Tant que de tels mensonges persisteront et continueront de se répandre dans l'opinion qu'elle soit classée à droite ou à gauche par les professionnels de l'enfumage, il sera dangereux de laisser croire que le PCF est le parti des bisounours et il faudra rappeler la vérité aux Français.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1.  On lira à ce sujet la déclaration du commissaire européen à l'Immigration et aux Affaires intérieures, à Malte le 23 avril : "L'Europe a déclaré la guerre aux passeurs." 
    2.  cf. article "FN/PCF : 66 % des Français ne sont pas d'accord avec Hollande"(sondage) du Parisien le 25 avril.

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    http://www.insolent.fr/page/2/

  • Marre qu'on s'attaque aux symboles chrétiens ? Réagissons !

    Le 15e Festival européen de la photo de nu à Arles tape dans la christianophobie à l'aide de son affiche, exhibant une femme nue sur une croix, "œuvre" nommée "crucifixion" par son auteur. L'Observatoire de la christianophobie propose à ses lecteurs d'écrire (avec courtoisie) aux organisateurs pour leur exprimer leur indignation. Ci-dessous, un extrait d'un mail écrit par un lecteur de l'Obs, à titre d'exemple...

    [...]"Le catholique que je suis vous fait passer le message suivant : fichez-nous la paix, passez vos nerfs sur d’autres (par souci de pluralisme) il y a des sujets plus intéressants que la haine du christianisme (de surcroît ce n’est pas bon pour la santé) comme les millions de chômeurs victimes de l’ultra libéralisme associé au socialisme, le terrorisme musulman qui trouve son fondement dans le Coran… Une dernière chose, ne remplacez pas cette affiche par une femme nue devant le mur des lamentations ou devant la Kaaba, ça tomberait sous le coup de la loi, vous savez, la provocation à la haine envers un groupe de personnes ou une religion, je ne voudrais pas que vous ayez des ennuis ! Croyez-moi, le mieux serait de vous occuper de vos fesses laïques. Très courtoisement…" 

    Marie Bethanie

  • Immigrés clandestins aujourd’hui, islamistes demain ?

    Une tribune de Clément Martin, Conseiller fédéral de Génération identitaire et membre de Nissa Rebela.

     

    Dimanche dernier, 800 immigrés clandestins ont trouvé la mort au large des côtes italiennes en tentant de traverser la mer Méditerranée pour rejoindre l’Europe. S’est alors déclenché un ouragan médiatique contre « l’Europe forteresse », responsable de la mort de tous ceux qui veulent y pénétrer illégalement. La pauvre Europe, il est vrai, n’accueille « que » 300 000 clandestins par an : c’est comme si une nouvelle Nice s’installait en Europe chaque année, entièrement peuplée d’immigrés illégaux. Pour certains, il faut aller encore plus loin. Pour Libération, il faut « légaliser l’immigration ». Remarquons l’approximation sémantique : l’immigration est déjà bien légale en Europe et la France en accueille tristement sa part puisque près de 200 000 titres de séjour sont délivrés chaque année. Pour éviter l’immigration illégale, il faut simplement l’autoriser. De la même manière que pour mettre fin au trafic de drogue, il faut ouvrir des salles de shoot ?
    Mais la réalité est toute autre : si les « frontières » de l’Europe sont encore plus ouvertes, les morts vont se multiplier. À moins, bien sûr, que l’Union européenne n’affrète, encore, des bateaux ? Ou creuse un tunnel ? Africastar : la voie rêvée de l’Eldorado, où attendent aides sociales, France Terre d’Asile et allocation premier-enfant, pour tous les clandestins.

    Clement-Martin-Generation-Identitaire

    Autoriser l’immigration ? Devrons-nous aussi affréter nous-mêmes les bateaux de clandestins ?
    Tous les jours, de nouvelles embarcations pleines de clandestins arrivent sur nos côtes, sous le regard de garde-côtes, dont l’unique mission est de les ramener sur notre terre ferme. Et ces clandestins, que l’on ne veut pas renvoyer, peuventtranquillement s’installer chez nous, traverser les frontières et faire venir femmes et enfants un peu plus tard. Une fois les familles réunies aux frais du contribuable, notre administration encourage le « renouvellement de population », soit, en d’autres termes, le remplacement des Européens de souche. Ce sont à ces mêmes « de souche » à qui l’on demande de supporter au quotidien trafics, insécurité et africanisation, mais aussi d’accepter de vivre avec ces nouveaux voisins.

    « Combien de terroristes dans ces barques ? » demandait Marine Le Pen, après les attentats de Mohammed Merah. Et, comme souvent, les patriotes avaient raison. Rappelons-nous de la chute de Kadhafi, quand les prisons ont été ouvertes et que beaucoup des anciens détenus ont tenté la traversée : devons-nous les accueillir, ou alors, comme toute personne saine d’esprit le ferait, faut-il les laisser sur le pas de notre porte ? Ajoutons, en sus, que l’État Islamique a menacé l’Europe de l’ensevelir sous des torrents migratoires composés, en partie, de ses moudjahidines. Pour les torrents migratoires, c’est déjà fait. Pour les islamistes, c’est en cours ?

    Un risque sécuritaire, économique, social et surtout civilisationnel insupportable
    Face à cette déferlante, la fermeté est l’unique solution qui s’offre à nous en ces temps périlleux. Le Camp des Saints de Raspail n’était pas une vue de l’esprit, mais une prophétie, qui se déroule sous nos yeux, aujourd’hui même. Il est temps que les Européens s’unissent pour lutter ensemble contre ce grand remplacement et pour leur identité. Le problème n’est pas « économique », ni « social », mais tout simplement civilisationnel : des peuples sont en train d’envahir l’Europe et nous devons vaincre ou périr. La seule politique migratoire qui vaille est celle qui dissuade et qui repousse les clandestins. L’Australie a suivi cette voie : l’immigration a été réduite de manière drastique et les tentatives d’entrée illégale sont si faibles, qu’en 2015, aucun n’a péri en tentant de rejoindre l’île.
    Nous savons que les naufrages en Méditerranée sont des drames. Mais il existe un autre drame qui se déroule tous les jours, c’est celui du remplacement des populations européennes par d’autres, venues essentiellement d’Afrique. Et seul un changement radical de rapport au monde et de conscience politique pourra nous sauver de cette chute. Là est le devoir de chaque homme doté d’une véritable conscience identitaire : nous sommes là pour défendre une civilisation menacée de disparaître. « Chacun de nous est le dernier des Européens » ! Toute autre considération doit être perçue a minima comme une faute grave, si ce n’est une trahison.

     

    Clément Martin,
    Conseiller fédéral de Génération identitaire et membre de Nissa Rebela

    http://fr.novopress.info/page/2/

  • Pas de conquête politique sans un renversement d'ambiance intellectuelle

    Philippe Millau, président de TV Libertés, déclare à Présent :

    "Les indicateurs sont au vert. C’est-à-dire qu’à la fois le nombre de téléspectateurs, le nombre d’heures produites, le nombre de dons spontanés ou de signes de vie sont dans le vert. Ils sont en augmentation assez sensibles les uns et les autres. De plus, depuis quelques mois, il y a une influence sur les réseaux sociaux qui devient tout à fait significative en termes d’abonnements et de suivi. Nous sommes plutôt optimistes pour cette année.

    Vous avez permis des échanges et des débats impossibles ailleurs. Votre mot d’ordre c’est « pas d’ennemi à droite » ?

    Je ne le résumerais pas comme ça. Avec « pas d’ennemi à droite », on entre dans le scénario classique de la politique politicienne, les rapports droite-gauche, on se défend « non, non, vous savez je ne suis pas de droite » parce que ce n’est pas bien de l’être et on entre dans toute une série de considérations qui souvent obscurcissent les choses. Je dirais surtout : « pas d’ennemi pour la culture française et la civilisation européenne ». Pas d’ennemi pour ce qui constitue les substrats fondamentaux de notre être collectif. C’est plutôt la définition que je donnerais.

    [...]Je crois que nous avons affaire aux derniers assauts d’une pensée ou d’un mode d’expression qui est aux abois.Cette façon progressiste de voir le monde, cosmopolite, universelle. Cette pensée unique, formatée, obligatoire. Tout ce consensus entre gens qui finalement n’ont plus grand-chose à dire,tout ça est au bout du rouleau.Et lorsque l’on est au bout du rouleau, on réprime. On réprime jusqu’à ce que les fureurs de la liberté l’emportent.Comme cela s’est déjà passé des milliers de fois dans l’histoire. [...]

    Je vais vous donner un élément chiffré. Quand on regarde notre coût complet réel de production, nous produisons aux alentours de 1 500 euros de l’heure.Le prix de vente des producteurs de télévision classique pour les émissions les plus simples (les émissions de plateau ou d’enregistrement) se situe aux alentours de 30 000 euros. Et pour les émissions d’investigation plus complexes, on arrive à 150 000 ou 200 000 euros pour un format de 52 minutes.Nous produisons donc 20 à 100 fois moins cher que les autres.

    Mais comment y arrivez-vous ?

    Par un modèle économique mixte. C’est-à-dire que nous avons beaucoup de bénévoles. Nous avons aussi des personnes rémunérées mais pas très bien rémunérées, disons-le très clairement. [...]

    Je suis de ceux qui pensent qu’il n’y aura pas de conquête politique possible, durable et présentant un intérêt historique (parce que l’on peut toujours conquérir le pouvoir mais si l’on n’en fait rien, à quoi ça sert ?) tant que l’on n’aura pas réglé le problème de l’ambiance sociétale et de la chape médiatique. Tant que nous sommes inexistants ou petits, ce qui est le cas actuellement pour notre télévision et pour notre presse, tant que nous sommes dans cet état de deuxième division quand nos adversaires jouent en première division, ils ont beau être en fin de régime, leur illusion durera encore et tout pouvoir politique qui arriverait sera malheureusement prisonnier de cette illusion. Il nous faut donc absolument renverser les éléments de fond. Et les éléments de fond sont médiatiques, ils sont intellectuels, ils sont moraux. Ils sont dans une autre dimension que la politique et la cuisine électorale. Ce socle, ce soubassement n’est pas encore-là. Nous y travaillons. C’est cela que nous devons faire ensemble."

    Michel Janva