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France et politique française - Page 3622

  • Alain Juppé gêné sur France 2 quand on lui rappelle les positions du RPR sur l’immigration

    Le repris de justice – et candidat à la primaire UMP – est confronté aux prises de positions de la droite  parlementaire sur l’immigration au début des années 90, qui étaient assez similaires (voire plus fermes) aux positionnement du Front National d’aujourd’hui.

    Juppé tente de désamorcer le piège en parlant de « l’immigration économique » interdite par Giscard en 1972, puis admet qu’il ne peut rien répondre.

    http://www.contre-info.com/

  • L’esprit PEGIDA

    Pierre Cassen, l'un des fondateurs de Riposte laïque, est l'une des voix les plus percutantes de la résistance contre le rouleau compresseur de la conquête islamiste.

    —Travaillez-vous à l'implantation d'une branche du mouvement allemand Pegida en France ?

    — Non. Riposte laïque a son existence propre, avec quelques belles réussites à son actif, dont ses Assises et les très populaires « apéro saucisson pinard ». Faire du Riposte laïque, qui est tout de même une référence, sous l'appellation de Pegida, n'offre aucun intérêt. Toutefois, s'il y avait eu plusieurs courants de notre bord décidés à unir leurs forces pour lutter contre l'islamisme sous le label de Pegida, nous l'aurions fait. Ce n'était pas le cas. Pourquoi alors faire du neuf quand nous avons de l'ancien bien établi et en pleine croissance ?

    Le mot d'ordre de Pegida, « Non à l'islamisation, nous sommes le peuple » ne fait-il pas écho à « la France aux Français », lancé par le FN il y a quarante ans ?

    —La condamnation de l'immigration par le FN est effectivement constante depuis la création de celui-ci, en 1972. Mais Jean-Marie Le Pen a longtemps considéré que l'islam était compatible avec les valeurs de la République. Il y a là une conception propre à la génération qui s'est battue pour l'Algérie française et qui se souvient notamment des harkis, demeurés fidèles à la France. « On est français par le sang reçu ou versé. » Certes... Mais ces musulmans avaient reçu un enseignement fiançais, qui les avait en partie occidentalisés. Le colonialisme avait quelque peu rogné les serres de l'islam.

    Ce dernier, qui a aujourd'hui retrouvé toute sa vigueur conquérante et son intolérance pathologique, n'a plus grand-chose à voir avec celui que pratiquaient les peuples arabes sous administration coloniale. L'islam contemporain, c'est celui du ressentiment de la revanche, de la conquête, du fanatisme et d'une haine anti occidentale sans limite. C'est celui qu'expriment ces djihadistes nés en Europe, dont plusieurs milliers d'entre eux en France, devenus des tueurs et des bourreaux de l'Etat islamiste.

    —Marine Le Pen pas assez virulente donc, selon vous, contre l'islam ?

    Le FN m'a toujours paru beaucoup plus hostile à l'immigration, dans son ensemble, qu'à l'islam en particulier. En outre, devenu l'un des trois grands partis de France, il représente aujourd'hui une alternative sérieuse au pouvoir. Ce qui oblige ses dirigeants, et on peut très bien le comprendre, à pondérer leurs discours. Par exemple, Marine Le Pen tenait il y a quelques années, sur l'interdiction du voile dans l'espace public, des propos beaucoup plus clairs et plus fermes qu'actuellement. Un parti aspirant à gouverner a besoin, pour arriver au pouvoir, d'une stratégie électorale plus consensuelle. Mais tout de même : lorsque, dans un sondage du Monde, 74 % des Français estiment l'islam incompatible avec les valeurs de leur pays, on peut regretter que le principal parti qui incarne l'indépendance nationale se trouve sur cette question primordiale un peu en dessous de ce que ressent une grosse majorité de nos compatriotes. Et je ne parle pas des discours chevènementistes particulièrement imbéciles que tiennent certains dirigeants de second rang, mais à l'influence grandissante, selon lesquels ce n'est pas l'islam qui pose problème, mais seulement ses extrémistes. Pour ceux qui ne supportent plus l'envahissement de l'espace public, tout voile dehors, par les sectateurs de Mahomet l'exécutoire de leur exaspération et de leur colère, en dehors de leurs appartenances politiques, ce sont des mouvements comme Riposte laïque ou Pegida. 

    Face à l'immigration, une seule solution ; la remigration ? 

    — Même si nous fermions aujourd'hui le robinet de l'immigration, ce qui n'est pas à l'ordre du jour, par le seul fait du dynamisme démographique évoqué ci-dessus, le cauchemar annoncé par Zemmour, Onfray, Houellebecq et beaucoup d'autres arriverait de façon inéluctable, mais un peu plus tardivement : dans cent ans au lieu de cinquante... Ce qui s'est produit depuis plusieurs décennies, la déferlante d'une immigration massive, sauvage, incontrôlée, sans intégration et majoritairement islamisée, apparaît comme un accident de l'histoire sur lequel les Français non jamais eu à se prononcer. Notamment parce que leurs dirigeants leur ont menti en trichant délibérément sur les statistiques. Et en imposant une sorte d'embargo sur ce sujet. Pour éviter que les musulmans ne deviennent majoritaires chez nous, à court terme ou à moyen terme, oui, la remigration s'impose.

    —Par quels processus ?

    —A périodes exceptionnelles, mesures exceptionnelles. Mêmes si celles-ci peuvent être conflictuelles. Il existe plusieurs parallèles historiques, par exemple la population germanophone des Sudètes ou celle des pieds-noirs d'Algérie... Nous disposons de trains, d'avions et de bateaux. Expulsons vers leurs pays d'origine, sans violence mais fermement, tous ceux qui se comportent mal dans nos hôpitaux et nos écoles, tous les délinquants, tous les propagandistes du djihad, tous ceux qui multiplient les revendications communautaires... Il y a dans le monde 57 pays musulmans où ces gens-là pourront vivre en toute conformité avec leurs idéaux. Faisons donc leur bonheur, malgré eux s'il le faut...

    Propos recueillis par Jean Cochet PRESENT Hors-série Avril-mai 2015

     

    jean-cochet@present.fr

  • Les opposants au Front national sont-ils crédibles ?

    Pour convaincre les Français de ne pas voter pour le Front national, il faudrait commencer par démontrer que ses orientations politiques et les solutions qu’il propose sont mauvaises.

    Avant les départementales, les médias ne parlaient que du danger que représentait le Front National. Depuis quelques jours, chaînes publiques en tête, ils suggèrent que Marine Le Pen pourrait ne pas être présente au second tour de l’élection présidentielle. Et d’insister sur la mise à mort du père par la fille, tandis que sortent quelques affaires financières. Le 1er mai, lors de l’hommage rendu à Jeanne d’Arc, les micros se tendaient dans l’espoir de retransmettre quelque déclaration illustrant la zizanie familiale. Peine perdue. Mais on a pointé des gestes hautement symboliques ! Voyez ! Le père et la fille déposant une gerbe séparément : la rupture est consommée ! Le père montant sur la tribune pour saluer la foule : quelle nique à sa fille ! Et cette brutalité du service d’ordre à l’égard des Femen : quelle atteinte à la liberté d’expression ! Vous rendez-vous compte ? On se rend surtout compte de la bêtise et du parti pris d’un grand nombre de commentateurs.

    Les critiques contre le Front national gagneraient peut-être en crédibilité si elles se fondaient sur des arguments de fond. Dire, pour couper court à toute discussion, que le Front national est un parti fasciste, antisémite et xénophobe tient du recours à l’amalgame, l’arme des faibles et des lâches, procédé au demeurant totalitaire. De même, reprocher à quelques militants leurs sympathies passées est tout aussi ridicule que de rappeler aujourd’hui les anciennes amitiés d’un Gérard Longuet ou d’un Patrick Devedjian. Mais ce n’est pas un parti démocratique ! Le Comité central a pourtant été directement élu par les adhérents – qui ont d’ailleurs choisi de placer en tête Marion Maréchal-Le Pen, ce qui n’était pas forcément attendu. Mais c’est un parti népotique ! Le patronyme de Le Pen est sans doute un atout pour réussir dans ce parti, mais si Marine Le Pen ou Marion Maréchal-Le Pen n’avaient été que des filles à papa, gâtées et incapables, y auraient-elles percé comme elles l’ont fait ?

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  • Le djihadisme ne se combat avec des coloriages

    Jacques Bompard écrit sur Le Rouge et Le Noir :

    "Les élites dirigeantes françaises sont responsables de l’énorme phénomène djihadiste apparu dans notre pays. En laissant se développer le grand remplacement, en détruisant la transmission du roman national, en inculquant la haine de soi à plusieurs générations, les gouvernements successifs ont alimenté un terreau islamiste dont ils se refusaient à voir les méfaits.

    Aujourd’hui les islamistes maîtrisent certains quartiers : c’est là le véritable apartheid. Aujourd’hui les islamistes ont organisé des systèmes de représentation et d’expression médiatique sollicités par des représentants politiques avides de communautés électorales. Aujourd’hui les islamistes français ont pleinement intégré la mondialisation et s’exportent au Proche Orient, en Afrique, et ailleurs peut- être.

    Notre territoire n’est pas épargné. Hier un islamiste voulait s’attaquer à des paroisses, d’autres saccagent sans vergogne des cimetières catholiques, quelques semaines à peine après l’attaque sanglante en plein Paris qui a profondément marqué notre société. Face à cela, les Français étaient en droit d’attendre ordre et fermeté des pouvoirs publics. Las, la gauche se refuse encore à prendre la mesure des dangers qui menacent notre pays.

    A Beyrouth, Jean-Yves Le Drian a rappelé que la France avait pour meilleur partenaire au Proche Orient le royaume rétrograde d’Arabie Saoudite. François Hollande y souleva, bien étrangement, un sabre en fin d’année dernière. C’est un comportement international au moins oublieux de l’idéologie islamiste promue et propagée par certains dignitaires saoudiens. 

    Mais sur notre territoire même, nous entendons un gouvernement favorable au doublement du nombre de mosquées et qui voudrait maintenant traiter le phénomène des djihadistes par l’accueil en centre de réadaptation sur la base du volontariat. Est-on au niveau de la légitime angoisse des Français devant l’inertie politique face aux djihadistes ?

    On parle de 1500 à 3000 Français de papiers ou étrangers résidents en France qui seraient partis tuer au nom d’Allah au Levant.Nos ressortissants étrangers deviennent la cible d’une surveillance accrue dans ces pays, qui étaient pourtant nos alliés historiques. Mais qui leur fera le reproche de douter des mesures de notre gouvernement quand on entend Manuel Valls déclarer à l’AFP : « Par un accompagnement individualisé, une prise en charge psychologique et un encadrement renforcé, ces jeunes devraient retrouver toute leur place dans notre société. » 

    J’ai proposé de multiples initiatives : législatives en supprimant la nationalité aux djihadistes ou encore en ouvrant une commission d’enquête parlementaire sur le soutien de la France aux rebelles syriens, sociétales en luttant contre le Grand Remplacement, pratiques en mettant en place la suppression des aides sociales à des individus partis commettre des atrocités au Proche Orient. Mais les socialistes leur préfèrent la politique de l’autruche.

    L’islam combattant pose un problème civilisationnel et spirituel à notre pays et à l’Europe. On ne le réglera pas avec des coloriages pour anciens participants aux massacres des minorités et des communautés musulmanes chiites au Proche Orient."

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Bruno Gollnisch était l’invité de Fabienne Sintès sur France Info

    « Je crois que c’est grâce à l’action de Jean-Marie Le Pen que beaucoup de gens sont aujourd’hui élus députés, sénateurs, députés européens. Et en un temps où on a fait manifester des millions de Français au nom de la liberté d’expression, il serait paradoxal que le seul qui en soit privé soit Jean-Marie Le Pen » a déclaré Bruno Gollnisch. Et le député européen du FN qui affirme ne pas être le porte-parole du président d’honneur du FN dans cette affaire, appelle « à l’apaisement dans le souci de l’unité de notre mouvement parce que les problèmes de la France sont d’une gravité telle qu’ils requerraient cette unité du mouvement national. »

    Marine Le Pen a dit une chose « tout a fait admissible, compréhensible, juste, c’est qu’elle souhaite que la parole de Jean-Marie Le Pen n’engage pas le Front national. Mais si c’est ça, je crois que Jean-Marie Le Pen y est prêt », a expliqué Bruno Gollnisch. « Je pense qu’il est tout à fait prêt – je suppose – à donner acte que ce qu’il dit n’engage pas nécessairement le FN. »

    Audio Player

    Source : France Info.

    http://gollnisch.com/2015/05/04/bruno-gollnisch-invite-fabienne-sintes-france-info/

  • La soeur de Manuel Valls témoigne de l’enfer de la drogue

    Alors que son frère met en place des salles de shoot en France, Giovanna Valls témoigne contre l’enfer de la drogue :


    La sœur de Manuel Valls raconte l’enfer de la… par rtl-fr

    « Héroïne, hépatite C, prison, dans Accrochée à la vie, journal d’une renaissance, Giovanna Valls Galfetti, raconte ses années d’errance dans l’univers de la drogue. Un parcours chaotique qui contraste avec la réussite fulgurante de son frère, Manuel Valls.

    C’est à l’âge de 20 ans que Giovanna prend sa première dose d’héroïne. La décente en enfer est rapide. Soutenue par son entourage la jeune femme entame un sevrage à Barcelone. Mais 10 ans plus tard, elle rechute violemment. Les doses augmentent et son poids diminue jusqu’à atteindre 35 kilos. À l’âge de 40 ans, atteinte du VIH et de l’hépatite C, les médecins lui donnent deux semaines à vivre. Mais Giovanna résiste.

    Elle entame un exil au Brésil au sein d’une communauté. Petit à petit, l’ancienne toxicomane reprend des kilos et le virus de l’hépatite C diminue. Aujourd’hui, elle continue de vivre avec le VIH mais l’hépatite C a disparu. »

  • Armement : le gouvernement ne connaît pas le patriotisme économique

    Armement : pas de remplaçant française pour le 4X4 P4

    Pour remplacer la P4, un 4×4 Peugeot, assemblé à Sochaux, l’armée française préfère le modèle Ranger fabriqué par Ford au Dacia Duster modifié par Poclain Études pour Renault. À l’heure où les emplois sont rares, on croyait que le made in France sur le refrain « produisons français, achetons français », était un credo cher au gouvernement. Apparemment, le patriotisme économique n’est pour le gouvernement qu’une vue de l’esprit. Les constructeurs tricolores aimeraient bien savoir pourquoi l’armée française a choisi le « made in USA », alors que Le Dusterversion « mili », moins cher d’ailleurs que les autres véhicules en lice, s’en est mieux sorti que la concurrence aux tests tout-terrain.

    « Autant d’heures de travail qui ne sont pas affectées à la France », se désole Pascal Bernard, directeur général de Poclain. « Ce marché représentait 10 000 heures de travail pour nous, sept à huit personnes à l’année. Sans parler des 100 000 € investis dans le développement pour répondre au cahier des charges de l’armée et les essais de ce Duster modifié. Idem chez Nedey » qui a réalisé la peinture « vert OTAN » du véhicule.

    Cependant, tout n’est pas perdu encore. L’appel d’offres portant sur 5 000 véhicules, seuls 1 000 d’entre eux ont été attribués au constructeur américain. Il n’empêche, la pilule est dure à avaler pour les constructeurs français.

    http://fr.novopress.info/

  • Une Europe sans énergie

    Tandis que nos campagnes se hérissent d'éoliennes fort coûteuses, de rapport discutable, et pas tellement écologiques, nous dissipons peu à peu notre secteur Energie. Côté français, la quasi-totalité de notre nucléaire est désormais aux mains des Américains; côté européen, sous prétexte de nous défaire de la tutelle russe, nous allons revoir nos partenariats énergétiques, ce qui aura non seulement un coût économique, mais surtout une incidence politique encore difficile à évaluer.

    Au mois de décembre dernier, dans un silence qui confine à l'indifférence, une majorité des actionnaires d'Alstom a approuvé la cession à l'américain General Electric du pôle Energie d'un de nos fleurons industriels. Ce faisant, le groupe américain réalisait une superbe opération. En se défaisant, tout d'abord, d'un de ses concurrents les plus importants - avec Mitsubishi et l'Allemand Siemens (qui lorgne, lui, sur le pôle ferroviaire du Français). Et en augmentant, de ce fait, son influence dans le secteur énergétique. Alstom est en effet un des principaux leaders mondiaux dans les secteurs du transport de l'électricité, des centrales à charbon, des centrales hydrauliques, des turbines à vapeurs - ce qui ouvre aussi ses activités aux questions de défense nationale.

    Quant au nucléaire, Alstom couvre aujourd'hui 30 % du parc nucléaire mondial ; et assure, bien sûr, la maintenance des 58 centrales françaises.

    Le nucléaire français aux mains des Américains

    Dans ces domaines sensibles, les décisions seront donc désormais américaines. Imagine-t-on que ce sont les USA qui détiendront désormais, par la mainmise sur Alstom, 80 % de ce secteur ? Quoi qu'il arrive dans ce secteur, en France en out cas, c'est au fin fond du Connecticut, au siège de General Electric, que se prendra la décision. Même chose si l'un de nos sous-marins SNLE a besoin d'une nouvelle turbine...

    Paris se rassure en évoquant un droit de regard en la matière. Sans doute... tant que nous sommes en terme amical avec les Américains, qui possèdent désormais sur notre gouvernement, et sur leurs successeurs, un formidable moyen de pression, économique certes, mais surtout politique. A l'heure où les spécialistes estiment que l'énergie nucléaire risque de croître de 60 % - en Asie surtout - dans les vingt-cinq prochaines années, le calcul n'apparaît pas très bon... Et que se passera-t-il si, demain, Paris et Washington s'opposent ?

    Tout plutôt que la Russie

    Même question sur l'énergie à l'autre bout de la planète. Ainsi, derrière le conflit ukrainien, on ne saurait oublier le différend gazier avec la Russie, qui affecte les pays européens dans leur très large majorité.

    Bruxelles, qui réfléchit intensément à la mise en œuvre d'une Europe de l'énergie, veut se débarrasser de la tutelle russe en l'affaire, d'autant qu'elle considère que Moscou est loin de présenter toutes les garanties en matière de démocratie. Aussi envisage-t-elle de nouer de nouveaux partenariats dans le secteur de l'énergie avec des pays tels que l'Iran, l'Irak, l'Algérie, la Turquie, etc., qui, comme chacun le sait, sont des modèles de démocratie...

    Peu importe ! Jean-Claude Juncker a fait de ce dossier l'une des priorités de son mandat Le président de la Commission européenne voit grand: il estime à plus de 1000 milliards d'euros les investissements nécessaires sur cinq ans, et 2 000 milliards d'euros sur dix ans. Un coût qui - il l'affirme haut et fort - sera essentiellement supporté par le secteur privé.

    Notre dépendance énergétique s'accroît

    Et, sans même parier de la réflexion sur l'énergie « propre », il y a du pain sur la planche... En dehors des coûts, qui sont souvent plus importants en Europe qu'ailleurs, l'Union européenne, premier importateur d'énergie au monde, est aussi très dépendante de l'extérieur. Ainsi importe-t-elle 53 % de son énergie, pour quelque 400 milliards d'euros par an. La quasi-totalité de ses transports (94 %) fonctionnent grâce aux produits pétroliers, dont 90 % sont également importés. Quant au fameux gaz russe, objet du ressentiment bruxellois, il représente 27 % de la consommation de l'Union - sachant que la moitié de ces achats transitent par l'Ukraine.

    En définitive, en larguant Alstom, on ne fait qu'amplifier le problème…

     

    Hugues Dalric monde & vie  18 mars 2015