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religion - Page 197

  • L'Union sacrée des religions contre le laïcisme sectaire

    Même le laïcisme athée peut faire des miracles ! La politique antireligieuse du gouvernement suscite aujourd'hui, contre elle, une union sacrée des religions monothéistes.
    Sans l'avoir voulu, François Hollande et son gouvernement pourront se vanter d'avoir fait avancer l'œcuménisme à grands pas. Ainsi a-t-on vu, pendant les manifestations contre le mariage inverti, un rabbin marcher en devisant entre deux abbés en soutane, ou des musulmanes portant le hijab se faire applaudir par des mères de famille catholiques. Dieu pour tous et tous pour un ?
    Plutôt, tous contre la politique conduite par un pouvoir athée hostile à Dieu et à tout sentiment religieux. Il aura fallu ce laïcisme de combat pour que se réalise, contre lui, une sorte d'union sacrée des croyants. Cela ne signifie certes pas que les religions se confondent dans un quelconque syncrétisme, mais que les fidèles ont pris conscience de partager certaines conceptions communes sur des « sujets de société » qui relèvent de la loi naturelle : au premier chef, bien sûr, la valeur du mariage et l'éducation des enfants par un père et une mère, puisque c'est à partir de la bataille contre la loi Taubira que s'est dessiné, le rapprochement.
    Une première prise de position publique « inter-religieuse » avait été prise en février 2007, à Lyon. Le cardinal Philippe Barbarin, primat des Gaules, le grand rabbin Richard Wertenschlag et le recteur de la grande mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, y rappelaient qu'« il y a mensonge à prétendre qu'il est indifférent pour un enfant de grandir ou non avec un père et une mère » et que l'homme et la femme « sont appelés à s'unir dans le mariage pour donner la vie et la faire grandir. Tel est le socle originel sur lequel sont fondées nos vies personnelles, nos familles et nos sociétés. »
    Un rôle à jouer dans le monde entier
    Les musulmans, encore peu nombreux à participer aux manifestations l'an dernier, commencent à se mobiliser, à l'image des parents d'élèves qui, à l'appel de Farida Belghoul, ont retiré leurs enfants de l'école une journée pour protester contre l'enseignement de la théorie du genre - même dispensé sous une autre appellation, avec l'ABCD de l'égalité.
    Il était d'ailleurs inattendu d'entendre cette musulmane, ancienne militante communiste (à la fin des années 1970) et antiraciste, rappeler récemment, à Asnières, que « la France se définit depuis très longtemps comme la Fille aînée de l’Église. Cela veut dire qu'elle a un rôle à jouer en France, mais qu'elle a aussi un rôle à jouer dans le monde entier. Lorsque la France, la véritable France enregistre une défaite, c 'est le monde entier derrière qui enregistre une défaite. » Une déclaration à comparer avec ce qu'écrivait le ministre de l’Éducation Vincent Peillon dans son livre La Révolution française n'est pas terminée, paru en 2008 : « La révolution est un événement méta-historique, c'est-à-dire un événement religieux. La révolution implique l'oubli total de ce qui précède la révolution. Et donc l'école a un rôle fondamental, puisque l'école doit dépouiller l'enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l'élever jusqu'à devenir citoyen. Et c'est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l'école et par l'école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi. »
    Lien temporaire
    C'est contre ce substitut maçonnique aux religions, que se construit l'union sacrée. Mais celle-ci n'a de sens qu'aussi longtemps que l'adversaire commun n'est pas vaincu. L'histoire, proche et plus lointaine, a montré que la cohabitation pacifique entre l'islam et le christianisme peut durer un temps, mais pas indéfiniment. Tôt ou tard, les deux religions, celle qui veut dominer le monde au nom d'Allah et celle qui veut régner sur les cœurs au nom du Christ, entreront en concurrence. L'accord sur certains sujets, si importants soient-ils, ne saurait faire oublier que, comme le rappelait Jean Paul II dans Entrez dans l'Espérance, « non seulement la théologie mais encore l'anthropologie de l'islam sont très éloignées de celles du christianisme ». Et les chrétiens ont mission d'apporter l'Evangile de Jésus-Christ au monde - y compris aux musulmans.
    Hervé Bizien monde & vie 25 février 2014

  • Exclu TVL : Farida Belghoul annonce des soirées de veilleurs musulmans et catholiques

  • Le Carême 2014 a commencé. En avez-vous entendu parler ?

    Il est de plus en plus malvenu de communiquer sur la signifiance dudit Carême ou de toute autre festivité à connotation chrétienne.
    Le Ramadan de l’année de l’hégire 1435 commencera aux alentours du 28 juin 2014. Le Carême 2014 a déjà commencé. L’avez-vous lu dans votre quotidien préféré ? Probablement pas.
    Vous l’aurez certainement remarqué, de nos jours, le jeûne du Carême est beaucoup moins pompeusement annoncé par les organes d’information de la République ; le ramdam étant bien-sûr réservé à la période du jeûne sus-mentionné en prélude, celui de la religion dite d’amour, de tolérance et de paix, période somme toute assez dichotomique au non initié, où, paradoxalement, la chaste et pieuse diète diurne contraste avec une plantureuse fringale et autres félicités non gastronomiques à vocation exclusivement nocturne. Passons les détails.

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  • Un Juif converti au Christ témoigne

    Votre blog avait évoqué l'excellent ouvrage De la kippa à la croix, retraçant la conversion de Jean-Marie Elie Setbon, du judaïsme au catholicisme.

    Père de 8 enfants, il vient d'ouvrir un site internet, encore en cours de construction. L'idée est de toucher un très large public en permettant à tous de bénéficier du témoignage de Jean-Marie Elie Setbon, avec enseignements et échanges, débats, annonces des conférences.

    Que trouverez-vous sur ce site ? La pensée de la semaine, des réflexions régulières sur des thèmes de société et sur l'éducation, tout cela au regard de la Parole de Dieu. Et bien d’autres thèmes.

    L'auteur projette également d'organiser des conférences en ligne, sur internet en direct.

    Michel Janva

  • La famille est le lieu où s’articulent la différence des sexes et des générations

    En conclusion du Grenelle de la famille, samedi 8 mars à la Mutualité à Paris, le philosophe Fabrice Hadjadj est venu rappeler ce qu'est une famille.

    "[...] Pourquoi manquons-nous si facilement l’essence de la famille ? Parce que le principe de la famille est trop élémentaire, trop humble, trop animal en apparence, et donc honteux (ne parle-t-on pas de « parties honteuses » ?). Vous avez compris, le principe de la famille est dans le sexe. Même quand il s’agit d’une famille adoptive, même quand il s’agit d’une famille spirituelle, où le père est un père abbé, et les frères sont des moines, les pures et hautes dénominations qu’on emploie viennent d’abord de la sexualité. Les noms du père et du fils s’énoncent à partir de ce fondement sensible qui est notre fécondité charnelle.

    C’est parce qu’un homme a connu une femme, et que de leur étreinte, par surabondance, ont jailli des enfants, qu’il y a ces noms de famille, ces noms de père, de mère, de fils, de fille, de sœurs et de frères. Le mot qui achève la devise républicaine : « fraternité » procède lui-même du sexe et de la famille naturelle. Quant aux fameuses théories du genre, qui croient pouvoir affirmer que la masculinité et la féminité ne sont que des constructions sociales, elles s’appuient elle aussi sur la différence des sexes, sans lesquels l’idée même du masculin ou du féminin ne nous viendrait pas à l’esprit.

    La famille est donc d’abord le lieu où s’articulent la différence des sexes et la différence des générations, ainsi que la différence de ces deux différences. La différence des sexes, à partir de la fécondité propre à leur union, engendre la différence des générations, et cette différence des générations n’a rien d’analogue avec la différence des sexes. L’interdit fondamental de l’inceste nous le signal, mais aussi le fait que lorsque l’homme s’unit à sa femme, il ne cherche pas d’abord à avoir un enfant, il cherche d’abord à s’unir à sa femme, et l’enfant advient, comme un surcroît.

    La famille noue ainsi cinq types de liens : conjugal (de l’homme et de la femme), filial (des parents aux enfants), fraternel (des parents entre eux), à quoi s’ajoutent deux autres que l’on oublie souvent, et qui sont pourtant décisif pour l’inscription historique et déjà politique de la famille. D’abord, le lien des grands-parents aux petits-enfants, qui permet de tempérer l’influence des parents, et d’ouvrir le temps de la famille à celui de la tradition. Il y a encore un cinquième type de lien que tend à occulter l’idéal du couple mais que ne manque pas de rappeler la belle-mère, je veux parler du lien avec la belle-famille – ce que l’on pourrait appeler la « théorie du gendre ». Avec lui, l’alliance conjugale se double d’une alliance pour ainsi dire tribale, et ouvre l’espace de la famille à celui de la société. [...]"

    Michel Janva

  • Un ex-chanteur de Boys band sauvé par la foi

    Un ex-chanteur de Boys band sauvé par la foi

    Steven Gunnel témoigne, après l'explosion du groupe et la spirale du désespoir, de ce qui l'a sauvé :

    1"Un conseil de ma mère: «Quand tu étais petit, tu avais la foi. Retrouve-la». Certaines vertus sauvent: j'ai obéi. J'ai poussé la porte d'une petite église, à Piccadilly Circus. Juste une croix au mur, le tabernacle, quelques bougies. J'ai senti soudain un immense relâchement de tout mon être, un repos indescriptible. Je n'ai rien vu, rien entendu, mais j'ai su. Qu'il y avait quelque chose, ou plutôt quelqu'un de plus grand, de plus vrai que tout ce en quoi j'avais cru avant. Dieu a refait mon âme, il a rendu toute chose nouvelle, comme dans l'Apocalypse. Je n'avais aucune éducation religieuse, je ne connaissais rien à tout ça, mais j'y suis retourné, plusieurs jours de suite.

    J'ai commencé à lire la Bible, et je me suis rendu compte que la plus grande part de ce qui avait pu me toucher dans les livres de pseudo spiritualité, ils l'avaient pris dans la Bible. Le Livre de la Sagesse m'a bouleversé, moi qui en avais tellement manqué. L'enfant qui a délaissé ses parents oublie même qu'un jour il a eu des parents. Moi, avec Dieu, c'était pareil. J'avais oublié qu'il m'aimait. Quelques mois plus tard, de retour à Nice, j'atterris à l'église Sainte-Rita, la patronne des causes désespérées. J'ai appris plus tard que, depuis un an, ma mère venait y prier tous les jours pour moi. L'évangile lu à la messe ce jour-là, me touche au cœur: le fils prodigue, qui retourne chez son père après avoir dilapidé l'héritage et que le père accueille les bras ouverts. C'est ce père qui m'a poussé à me réconcilier avec Quentin, avec moi-même et avec mon passé.

    [...] Le soir de Noël, en 2008, pour une fois j'ai demandé à Dieu ce que je pouvais lui offrir. Il m'a mis dans le cœur l'image de Quentin. L'amertume et la rancœur de ce passé m'étouffaient encore. J'ai mis quinze jours à réussir à lui écrire, via son site aux États-Unis, où il faisait déjà la carrière que nous savons. Dans ce mail, je vidais mon sac et je lui demandais pardon, en lui souhaitant d'être heureux. Je pensais n'avoir aucune réponse. Le lendemain même, je recevais un mail bouleversant d'une page. Quentin m'a fait cadeau de ce qu'il était vraiment, au fond de lui.

    Aujourd'hui vous avez quarante ans, vous êtes marié, père de deux enfants, heureux. Vous avez été acteur dans des pièces montées par Robert Hossein, vous êtes maintenant réalisateur. Que diriez-vous à des jeunes de vingt ans attirés par les métiers de la scène?

    Quentin, comme moi, comme les autres, on a été les victimes volontaires d'un système. On a voulu tout ça par orgueil, par naïveté, par manque de sagesse. J'ai fait comme tous les gosses qui s'embarquent sur l'Ile de la tentation… J'aurais envie de donner ce simple conseil: construisez-vous d'abord. Contrairement à ce que j'entends depuis toujours, ce ne sont pas les expériences qui nous construisent. «Goûte, tu verras bien par toi-même…» Goûter à l'héro, à la violence, à la dope, pour voir ce que ça fait?

    «Au lieu d'aller dehors, rentre en toi-même: c'est au cœur de l'homme qu'habite la vérité»: c'est du saint Augustin, qui s'était lui aussi pas mal cherché. Trouve-toi d'abord, avant de vouloir exister par le regard des autres, le succès…. Travaille. N'aie pas peur de mettre vingt ans pour apprendre et cultiver ton talent. La vie n'est pas une expérience, c'est un appel. Le mariage n'est pas une expérience, c'est une promesse éternelle. Avoir des enfants, ce n'est pas une expérience, c'est répondre au mystère d'incarnation de la vie, ce pour quoi on est fait. Construis-toi d'abord par ce mystère qui est en toi: la vie, la vraie."

    Michel Janva

  • Islam-immigration : la combine pour interdire le débat

    Qui rappellera ce que disait Michel Audiard dans « Les Tontons flingueurs » à propos de "ceux qui osent tout" ?
    Signe des temps, dans une France qui ressemble de plus en plus à une dictature rampante, j’ai passé, en moins de quinze jours, deux longs après-midi au palais de justice de Paris. Le 21 février, je suis venu soutenir mes amis Renaud Camus et Jacques Philarchein, poursuivis par le seul MRAP, suite à leurs interventions des Assises sur l’islamisation.
    En revanche, ce mercredi 5 mars, je n’étais plus dans les tribunes, à regarder le match, mais sur le terrain, en compagnie de mon ami Pascal Hilout, né Mohamed. Nous avions fait appel d’un premier jugement, prononcé deux ans plus tôt, suite à la plainte d’une meute de cinq associations dites antiracistes, dont une musulmane. Nous avions alors été condamnés à 12.200 euros d’amende, de dommages et intérêts et de frais de justice, en raison du contenu de deux éditos parus sur Riposte laïque sous le nom de Cyrano. J’avais revendiqué le premier, et Pascal le second.

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  • Les Etats-Unis face à l’islam politique - Samedi 8 mars - Université populaire

     

    Les Etats-Unis face à l’islam politique - Samedi 8 mars - Université populaire
    Université populaire, samedi 8 mars 2014
    Séance 1 (10h30-12h30)

    Dialogue introductif, avec Jean-Paul Chagnollaud, professeur des Universités, directeur de l’iReMMO et de la revue Confluence Méditerranée, et Alain Gresh, journaliste au Monde diplomatique et animateur du blog Nouvelles d’Orient.
    Séance 2 (14h-16h)

    Le tournant de la guerre en Afghanistan, avec Gilles Donrrosoro, professeur en science politique à l’Université Paris I.
    Séance 3 (16h-18h

    Positionnement politique des Etats-Unis face aux gouvernements post révoltes arabes, avec Karim Emile Bitar, directeur de recherche à l’IRIS.

     

    notes

     

    Contact et inscription : universite-populaire@iremmo.org
    Participation : 20 euros pour la journée (12 euros pour les étudiants et les demandeurs d’emploi) ; carte Intégrale 145/90€
    Lieu : iReMMO 5, rue Basse des Carmes, 75005 Paris (M° Maubert Mutualité)
    http://www.voxnr.com/cc/di_antiamerique/EFAFluFZukUHBVVpab.shtml
  • Cet antichristianisme récurent qui sévit parmi le groupe socialiste du Parlement européen

    Puisque nous approchons des élections européennes, il est utile de relever ce qui s’y fait. Médias-Presse.Info publiera une série d’articles sur le fonctionnement et le coût de ce parlement européen.

    Mais commençons par signaler l’acharnement antichrétien que certains y entretiennent. Véronique De Keyzer est un eurodéputé socialiste élu en Belgique francophone. Elle est également vice-présidente du groupe Alliance progressiste des socialistes et démocrates (S&D) au parlement européen.

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    (photo : Véronique De Keyzer)

    Fin février, elle a écrit une lettre à tous ses collègues pour dénoncer un amendement soulignant « les valeurs chrétiennes » de l’Europe

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