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religion - Page 200

  • Affaire Dieudonné : le rapport au Sacré en République

    Comment notre société peut-elle à la fois s'enorgueillir d'avoir « conquis » le droit au blasphème tout en abaissant toujours plus son seuil de tolérance dans le domaine de l'humour ? C'est que si l'influence des religions peut disparaître, celle de la sacralité demeure toujours...
    En mettant en avant le « risque sérieux que soient de nouveau portées de graves atteintes au respect des valeurs et principes, notamment de dignité de la personne humaine, consacré par la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen et par la tradition républicaine » [1], le Conseil d'État a rendu une « décision historique » (Aurélie Filippetti). Il convient tout d'abord de rappeler, en préambule, que la plus haute juridiction de notre pays opère ici, sans doute en conscience (?), un grave contre-sens qui est le cœur de notre sujet.
    Car que dit en réalité la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 (la distinction des dates est ici primordiale) ?
    - Article 1 : Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.
    - Article 2 : Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression.
    Notons que toute notion « d'atteinte à la Dignité humaine » est, ici, inexistante.
    La question se pose donc de savoir où est-ce qu'elle apparaît dans les textes qui font sens aujourd'hui pour que le Conseil d'État s'emploie à l'invoquer afin de légitimer la censure de Dieudonné «M'Bala M'Bala». La réponse est, contrairement à ce que présume le communiqué, à trouver du côté de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 :
    - Article 1 : Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.
    - Article 2 : Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation [2].
    En d'autres termes, le Conseil d'État insère dans la Déclaration de 1789 la Dignité présente dans la Déclaration de 1948, prétextant qu'il s'agit là de s'inscrire dans la « tradition républicaine » - ce qui est, nous l'avons vu, faux -, tout en se refusant d'évoquer la Liberté, pourtant premièrement citée dans les deux ! Il est pourtant évident que la Déclaration de 1789, héritée des idées libérales du monde anglo-saxon, ne pouvait faire présider au-dessus de la Liberté un concept aussi difficile à cerner que l'atteinte à la dignité humaine.

    Dignité : le nouveau paradigme de l'Occident ?

    Par cette confusion, voulue ou non, le Conseil d'État a le mérite de stopper, enfin, l'hypocrisie sur ce mensonge qui consiste à poser la Liberté comme socle de nos valeurs. En effet, l'« affaire Dieudonné » vient clairement confirmer le remplacement, par la Dignité, de la Liberté comme notre nouveau paradigme philosophique. Ce glissement, enclenché au sortir de la Seconde Guerre mondiale, s'inscrit d'ailleurs dans ce que le sociologue Norbert Élias a nommé le « processus de civilisation »(3), c'est-à-dire la féminisation progressive de nos rapports, et le dégoût toujours plus prononcé de la société civile à l'égard de la violence, qu'elle soit physique ou verbale.
    Notre société a fait le choix de l'apaisement, et donc de son corollaire : la limite ; sans comprendre qu'une société apaisée n'est pas une société où les problèmes ont disparu. Ils sont seulement étouffés, mis sous couvercle par un lourd arsenal judiciaire. Puisqu'il ne peut être acceptable de « rire de l'Autre », cet Autre issu des « minorités », d'atteindre sa dignité, alors faisons en sorte qu'il soit, au moins dans un premier temps, juridiquement inatteignable. Et la morale suivra, bien naturellement, un jour... La judiciarisation de la pensée demeure donc logiquement l'arme suprême de la société apaisée.
    L'interdiction a priori du spectacle de Dieudonné constitue son dernier exploit. Il faudra dorénavant surveiller tout œuvre qui va comporter une dimension « pamphlétairisante » trop forte. C'est-à-dire celle où la visée est clairement établie, où les coups portés sont efficaces dans le sens où ceux qui les reçoivent, « souffrent » [4]. À ce titre, l'analyse faite par le philosophe François L'Yvonnet, qui distingue humoriste et amuseur de Cour, est implacable [5]. Notre époque était confortablement installée dans la dérision où trônent en parfaits maîtres des lieux les Stéphane Guillon et autres Nicolas Bedos. Comme l'explique L'Yvonnet, ces comiques sont le pouvoir et sont le système ; jamais virés, tout juste déplacés à l'intérieur de celui-ci, ils concentrent certainement en leur personne quelques inimitiés ; inimitiés oui, mais précisément, « de Cour ». Soit l'art de se faire gronder par le roi, mais à sa table.
    Ce pourquoi ils échappent à l'embastillement, ne serait-ce que morale, réside dans cet usage immodéré de la dérision. Enlever tout ce qu'il y a de véritablement politique, gênant, et ne s'attaquer qu'à l'accessoire (Nicolas Sarkozy, petit nerveux ; DSK, queutard ; Martine Aubry, bulldog ; George W. Bush, véritable idiot...). Un type d'humour consacré par les Guignols de l'info, absolument inoffensif, au point que les politiques s'efforcent de faire au mieux pour disposer, enfin, d'une marionnette à leur effigie... Pas sûr que les mêmes se seraient battus pour se retrouver dans un sketch de Desproges. La dérision apparaît donc confortable à la fois pour le comique, qui ne prend pas de risque, et pour le politique qui lui fait face, apparaissant « sympa » car assez humble pour rire de lui. Gagnant, gagnant...

    Déjà des premières victimes ?

    « Le Mur » est venu chambouler les repères de notre société où la sacralisation de l'Autre, forcément intouchable, « digne », a été bafouée [6]. Que la shoah ait été une horreur, nul n'est en mesure de le réfuter, mais pourquoi la sacraliser ? Car c'est bien ce qui est reproché au comique franco-camerounais : d'avoir fait rire avec le juridiquement inacceptable. La shoah avait été séparée dans la sphère du sacré, et Dieudonné l'a restituée à l'usage commun. Se pose alors la question du devenir de ce genre d'humour profane où l'Autre est dépouillé de son caractère intouchable (divin ?).
    Le film Case Départ, qui tourne en dérision ce qu'a été l'esclavage, porte-t-il atteinte à la dignité humaine ? Sans aucun doute. Le sketch, absolument déroutant, du Comte de Bouderbala sur les roumains aux États-Unis - « sans bras, sans jambes et parfaitement bilingues » - ne porte-il pas atteinte à la dignité humaine ? Sans aucun doute. D'ailleurs, Nicolas Bedos est aussi en train de faire les frais d'un laisser-aller verbal que la vigie, tant médiatique qu'intellectuelle, ne laisse plus passer, ce qui, comme toute situation où l'arroseur devient arrosé, prête à sourire. En utilisant l'expression « autochtones oisifs »pour décrire certains Guadeloupéens dans une de ses chroniques pour l'hebdomadaire Marianne, Bedos fils s'est attiré les foudres du Collectif des Antillais, Guyanais, Réunionnais et Mahorais, qui y a vu « une grave atteinte à l' honneur des Antillais ». Il est aujourd'hui mis en examen pour « injures à caractère racial ».
    Nous croyions les comiques conformistes à l'abri de l'arsenal judiciaire, même pas ! Mais le plus intéressant réside dans la défense choisie par Nicolas Bedos : il s'explique. Il met en avant le second degré - pourtant évident - de son sketch, rappelle qu'il n'est pas raciste et qu'au contraire sa chronique, bien conforme au credo, combattait le racisme. Bref, il s'acharne à démontrer qu'il n'a rien profané ! Autre exemple : Olivier De Benoist, dans la nouvelle émission de Laurent Ruquier a ce petit mot : « Moi, président de la République, je suis pour l'IVG. L'interruption de Valérie pour Gayet. En plus, prendre un scooter pour tirer, je n'ai rien inventé, Mohamed Merah le faisait déjà ». Ni une, ni deux, Patrick Cohen a pris la plume pour ajouter le nom de De Benoist sur sa liste de « cerveaux malades » [7], lequel a immédiatement regretté son propos sur Twitter. Il y a aussi ce sketch du Grand débarquement, sur Canal +, qui est venu tourner en dérision le génocide tutsi au Rwanda ; la chaîne présente ses excuses avant de retirer le sketch de son site.
    Reste, enfin, Sébastien Thoen, qui a eu ces quelques mots pour Élie Semoun, encore sur Canal + : «Tu n'as jamais plongé dans le communautarisme... Certains l'ont fait... Tu aurais pu toi aussi t'afficher dans la rue en vendant des jeans et des diamants à l'arrière d'une Smart en disant « Israël a raison, nique la Palestine wouala... » Mais tu ne l'as pas fait... Comme quoi, on peut être de confession juive et pas complètement dégueulasse, n'en déplaise à certains». Se voyant étiqueté antisémite potentiel par le CRIF, Thoen a eu le zèle d'ajouter une tournée - « mes excuses ? » - d'abord chez RCJ puis directement aux locaux d'Europe-Israël qui avait lancé une pétition demandant son licenciement, afin, là encore, d'affirmer son respect du nouveau credo.
    Dans tous ces exemples, les hérétiques ne s'excusent pas de leur performance, mais de leurs conséquences ; pas de leur bon mot, mais de la blessure qu'il a infligée. À la manière d'un Galilée qui ne regrette pas sa trouvaille, mais la réception par les clercs de sa trouvaille !

    La nouvelle hérésie

    C'est donc le rythme de la nouvelle République : une provocation, une excuse. Existe-t-il pourtant plus hypocrite qu'un soldat qui après avoir visé la tête fait le signe de croix ?
    Ainsi, les couvertures islamophobes de Charlie Hebdo se voient défendues au nom de la liberté d'expression, comme le sont ces diverses pièces de théâtre sur-subventionnées à coup d'argent public où un portrait du Christ reçoit des gadins. Nous pourrions évoquer les actions violentes des Femen, qui mettent du temps à être condamnées, et encore, d'une voix feutrée...
    Il y a dans ces cas de figure un blasphème autorisé, pour lequel est absolument rejetée la possibilité d'être « atteint dans sa dignité ». Ce sont d'ailleurs souvent les mêmes - Fourest, Klugman, Cohen, Barbier, etc... - qui, bien dans leurs bottes, vous expliquent les yeux dans les yeux que les affaires ne sont pas sur le même plan sans se rendre compte de la précision de cet argument. Ils ne le pensent certainement pas ainsi mais, l'inconscience trahissant, il y a effectivement une valeur de plan - terrestre / astral ? - qui entre en jeu dans leur faculté d'indignation. Ce sont les curés de la morale laïque, au secours de l'Autre minoritaire, qui de prêche en prêche intiment l'opinion publique à ne pas rire de tout. Sans doute le malaise est plus profond : il nous semble qu'entre Français, rire de tout est possible, et même salvateur. Mais entre communautés ?
    Notre ministre de l'Éducation, Vincent Peillon, figure parmi les plus honnêtes dans l'entreprise forcée de laïcisation des esprits qui est en cours. Ses livres, comme ses différentes interviews, font état d'une franche volonté de remplacer le christianisme, du moins son influence, par une foi laïque présentée comme la« religion de la République ». « D'où l'importance de l'école au cœur du régime républicain. C'est à elle qu'il revient [...] d'être la matrice qui engendre en permanence des républicains pour faire la République, République préservée, république pure, république hors du temps au sein de la République réelle, l'école doit opérer ce miracle de l'engendrement par lequel l'enfant, dépouillé de toutes ses attaches pré-républicaines (ndla : un baptême ?), va s'élever jusqu'à devenir le citoyen, sujet autonome. C'est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l'école et par l'école, cette nouvelle Eglise, avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la Loi », écrit-il.
    La République, dans sa recherche du Sacré, a reçu le premier article de sa Révélation : de l'Autre minoritaire, tu ne pourras pas rire.

    Gustave Sombreval

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EFAEVAlEFFtqtaCtKC.shtml

    Notes :

    [1] Lire le communiqué dans son intégralité :
    www.conseil-etat.fr/fr/communiques-de-presse/spectacle_de_dieudonne.html
    [2] Lire à ce sujet :
    KRETZMER David, KLEIN Eckart, «The concept of human dignity in human rights discourse», La Hague, Kluwer law international, 2002.
    [3] ELIAS Norbert, «La civilisation des moeurs».
    [4] L'interdiction par un tribunal, et à la demande de la LICRA, de la mise au pilori et du caviardage de livres publiés chez Kontre Kulture jugés antisémite (malgré que figure parmi eux Le Salut par les Juifs de Léon Bloy), la maison d'éditions d'Alain Soral, est à ce propos édifiante...
    [5] L'YVONNET François, «Homo comicus ou l'intégrisme de la rigolade».
    [6] d'après nous, un spectacle comme «Mahmoud» aurait bien pu faire l'objet de cette même interdiction. Reste à savoir : pourquoi aujourd'hui ? Un article politique pourrait sans doute mieux nous éclairer...
    [7] Un Mohammed Merah décrit comme un «tueur d'enfants». Il nous semblait pourtant que Merah avait fait d'autres victimes...
    [8] Voir : http://www.dailymotion.com/video/xrthu7_vincent-peillon-la-franc-maconnerie_news?start=57
    Source: politique magazine : http://www.politiquemagazine.fr/affaire_dieudonne_le_rapport_au_sacre_en_republique.html

  • Entrepreneurs : versez votre taxe d'apprentissage à un lycée catholique

    Toutes les entreprises payent à l'état un impôt appelé Taxe d'Apprentissage, à moins d'en verser l'équivalent à un établissement dispensant une formation technologique ou professionnelle.

    C'est le cas par exemple du Lycée Frassati (Tél. 03 29 09 86 18). N'hésitez pas à solliciter vos amis : cela ne coûte rien mais aide grandement !

    Michel Janva

  • Garde à vue - Veillée des sentinelles au jour du vote contre l'euthanasie des mineurs !

  • Les abattages rituels juifs et musulmans sont interdits au Danemark

    Au Danemark, il est désormais obligatoire d'étourdir les animaux avant de les abattre, depuis le 17 février. Cette loi interdit de facto les abattages rituels juifs et musulmans, qui requièrent la pleine conscience des animaux. Le texte a été défendu par le ministre danois de l'Agriculture Dan Jorgensen, qui a expliqué sur une chaîne de télévision locale que "les droits des animaux doivent primer sur la religion".

    Le vice-ministre israélien aux Cultes a vivement condamné l'interdiction, selon des propos rapportés par La Croix : "L'antisémitisme européen dévoile son vrai visage et se retrouve même dans les sphères gouvernementales." L'ambassadeur danois à Jérusalem lui a répondu, jugeant ces propos "insultants".

    Michel Janva

  • Une centaine de chrétiens massacrés par des musulmans au Nigéria

    Lu sur l'Observatoire de la christianophobie :

    "C’est l’attaque la plus meurtrière lancée par le Boko Haram depuis des mois. Samedi 15 février au soir, cette abominable secte islamiste a attaqué le village chrétien de Izghe (État de Borno, nord du Nigéria) massacrant au moins 106 de ses habitants selon les dernières estimations, et contraignant des centaines d’autres à fuir dans la brousse. La plupart des victimes furent égorgées et les autres, qui tentaient de s’enfuir, tuées à l’arme automatique. Les islamistes avaient revêtu des uniformes de l’armée nigériane et le massacre a duré au moins cinq heures, les assaillants cherchant, case après case, les chrétiens de ce village."

    Michel Janva

  • Les amis du sinistre sioniste Fabius font couler le sang…

    Syrie, le père François Mourad a été égorgé

    Des « rebelles » ont assassiné dimanche 23 juin le franciscain François Mourad dans son couvent de Ghassanieh, près de Homs, en Syrie. Le couvent a été entièrement pillé par des hommes armés, rapporte la Custodie franciscaine de Terre sainte à Jérusalem.

    François Mourad, un religieux âgé de nationalité syrienne qui vivait en ermite, avait quitté son ermitage au début de la guerre en Syrie pour rejoindre un frère affaibli dans un couvent de la Custodie franciscaine. Il était bien connu dans la région et les tragiques circonstances de sa mort affectent particulièrement la Custodie.

    Après avoir fait son noviciat franciscain pour la Custodie à Rome, « François avait entendu un appel plus pressant du Seigneur à la vie contemplative. Appel qui trouva son accomplissement en Syrie, dont il était citoyen« , raconte le Père Halim Noujaim, Ministre régional des franciscains de Syrie. « Ses liens avec la Custodie étaient restés très forts et il venait régulièrement aider tel ou tel couvent en remplacement d’un frère ou l’autre« .

    A ce rythme, il ne restera plus un seul chrétien dans ces zones

    Les franciscains, qui militent pour instaurer la trêve et œuvrer à la réconciliation, dissuadent l’Occident de prendre des mesures susceptibles d’apporter davantage de violence et d’augmenter le nombre de morts. Pour les religieux, ce ne sont pas les armes qui sont en mesure de donner à la Syrie ce dont elle a besoin. « Je voudrais que tout le monde sache » , a insisté le Père Halim Noujaim, «qu’en soutenant les révolutionnaires, l’Occident soutient les extrémistes religieux et aide à tuer les chrétiens… A ce rythme, il ne restera plus un seul chrétien dans ces zones« , a-t-il déclaré à l’agence de presse catholique italienne SIR.

    Dans certaines zones, où sévissent des extrémistes armés, aucun déplacement, même pour des religieux, ne peut être tenu pour sûr. Pour preuve l’enlèvement par les rebelles de deux prêtres et de deux évêques, dont les franciscains sont toujours sans nouvelles depuis plusieurs mois…

    « Pourtant et en dépit des risques encourus, les frères se démultiplient pour venir au secours des populations » assure la Custodie sur leur site. « En plus des soins qu’ils apportent dans leurs dispensaires, où des religieuses franciscaines et du Rosaire travaillent avec eux, ils accueillent des déplacés dans certains couvents devenus des ‘dortoirs’. Ils distribuent de la nourriture aux réfugiés et à tous ceux qui se présentent aux portes des couvents. Ils participent financièrement à la restauration des maisons détruites des familles de leurs paroisses et aident les plus démunis. Ils servent parfois d’intermédiaires lors d’enlèvements de leurs paroissiens« .

    Cet accueil de tous vaut aux frères de la Custodie de subir régulièrement des représailles de l’un ou l’autre camp. En décembre dernier, un couvent a été bombardé ; il est depuis déserté. « La guerre a un impact négatif, mais elle a aussi amené les chrétiens de tous les rites à se rapprocher les uns les autres, à s’entraider et à prier ensemble » insistent-ils sur custodia.org. Dans des villages de la vallée de l’Oronte, en Syrie, alors que les franciscains sont les seuls religieux à être restés, ils célèbrent les sacrements pour tous les rites. Ailleurs, ils organisent des temps de prières où tous sont présents.

    Pour rappel, la présence de la Custodie en Syrie est multiséculaire. Elle y a toujours exercé sa mission de service des populations et continue dans ces temps troublés de le faire sans distinction de religions ou de partis.

    source: catho.be

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/les-amis-du-sioniste-fabius-font-couler-le-sang_99907.html#more-99907

  • Autriche : La Croix-Rouge contrainte de s’excuser pour avoir refusé du sang musulman pour raison médicale

    LINZ (NOVOpress) – Lundi dernier, c’était la colère chez les musulmans en Autriche. La « communauté religieuse musulmane » de Linz, en Haute-Autriche voulait organiser une collecte de sang dans les mosquées et ceci avait été refusée par la Croix-Rouge. Une femme médecin avait expliqué que « les associations de personnes de religion musulmane, ou bien d’origine musulmane ou turque, ne pouvaient par principe, pour des raisons médicales, être admises à des collectes de sang ». La raison ? Le fort taux des anticorps de l’hépatite B « dans l’Europe du Sud-Est ».

    Quoique cette dernière formulation soit fort politiquement correcte, la communauté musulmane de Linz s’est immédiatement indignée contre cette intolérable discrimination.

    « Beaucoup d’Autrichiennes et d’Autrichiens de confession musulmane sont nés en Autriche, y ont grandi, et ont été constamment intégrés depuis leur naissance dans le système de santé autrichien ». « Nous avons la citoyenneté autrichienne, nous payons des impôts ici, nous y envoyons nos enfants à l’école », ont-ils fait valoir. Et les musulmans de dénoncer une contradiction par rapport aux principes de la Croix-Rouge autrichienne, qui s’est officiellement engagée « à garantir l’inclusion sociale des migrantes et des migrants, et à préserver le respect pour la diversité ».

    Face à ces protestations, complaisamment relayées par les grands médias, la Croix-Rouge n’a pas tenu bon plus de 24 heures. Dès mercredi, « une réunion de crise » a eu lieu à Linz entre le président de la communauté musulmane, Murat Baser, « le premier Imam, le Dr. [sic] Mazarweh », et la direction du centre de collecte de sang. « Les responsables du centre de collecte de sang se sont désolidarisés de toute attitude discriminatoire et se sont formellement excusés pour les propos de leur médecin » – il n’est pas précisé si celle-ci fera l’objet de sanctions. Une nouvelle réunion avec le président de la Croix-Rouge autrichienne en personne aura lieu la semaine prochaine. Le délégué musulman aux médias, Moussa Diaw, s’est félicité que soit ainsi confirmé que « à cet égard aussi, nous sommes une partie de la société » autrichienne. Les musulmans et la Croix-Rouge se sont mis d’accord pour coopérer à l’avenir et avoir « un échange sur des projets en suspens, auxquels la communauté religieuse musulmane pourrait participer et apporter son aide ».

    Sans attendre, la Croix-Rouge autrichienne a publié sur son site une mise au point du vice-secrétaire général de l’organisation, Michael Opriesnig : « Les personnes issues de l’immigration sont toujours les bienvenues chez nous comme donneurs de sang. Je regrette l’irritation qu’a causée le refus de donneurs volontaires par le centre de collecte de sang de Linz, et je présente mes excuses à tous ceux qui ont été ainsi blessés dans leurs sentiments ».

    http://fr.novopress.info/156580/autriche-croix-rouge-contrainte-sexcuser-avoir-refuse-du-sang-musulman-raison-medicale/#more-156580

  • Les Femen, un mouvement sataniste qui dessert la cause des femmes

    Georges Fenech, député du Rhône et président du groupe d’études sur les sectes à l’Assemblée, a saisi la Mission interministérielle de lutte contre les sectes (Miviludes), lundi 10 février. Il explique :

    "Tous les critères sont réunis. Les Femen véhiculent un discours antisocial avec une remise en cause profonde des fondements de la République. Elles portent un message de haine religieuse contraire au principe de laïcité à travers des actes de profanation, comme ce fut le cas à l’église de la Madeleine, mais aussi de dégradation, comme à Notre-Dame ou au Vatican.

    En outre, les Femen soumettent leurs adeptes et les considèrent comme de la chair à canon. Elles exercent une certaine emprise qui a d'ailleurs été récemment révélée par une ex-militante française. Enfin, il existe une certaine opacité sur ce mouvement. Qui le dirige ? Avec quel financement ? En tant que président du groupe d’études sur les sectes à l’Assemblée, j’ai demandé à la Mission interministérielle de lutte contre les sectes (Miviludes) de faire connaître sa position à l’égard de ce mouvement, ainsi que les initiatives qu’elle pourrait prendre. Je souhaite la dissolution de l’association,  au motif de "dérive sectaire". [...]

    Les Femen ne sont pas un mouvement féministe. Au contraire, elles desservent la cause des femmes : bariolées d’inscriptions, dénudées, elles dénaturent le corps féminin. C’est en réalité un groupement sataniste qui désacralise les lieux de culte, qui profane le domaine du sacré et qui dégrade l’autorité religieuse. Elles portent une grave atteinte à la République. Et représentent une menace pour la société."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/02/les-femen-un-mouvement-sataniste-desservent-la-cause-des-femmes.html

  • Jeudi 13 février, 31e veillée parisienne

     

    Veillée 3
    Sur le thème "Pouvoir et fragilité". Le lieu sera communiqué le jour même.

    Louise Tudy