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religion - Page 196

  • Islam-immigration : la combine pour interdire le débat

    Qui rappellera ce que disait Michel Audiard dans « Les Tontons flingueurs » à propos de "ceux qui osent tout" ?
    Signe des temps, dans une France qui ressemble de plus en plus à une dictature rampante, j’ai passé, en moins de quinze jours, deux longs après-midi au palais de justice de Paris. Le 21 février, je suis venu soutenir mes amis Renaud Camus et Jacques Philarchein, poursuivis par le seul MRAP, suite à leurs interventions des Assises sur l’islamisation.
    En revanche, ce mercredi 5 mars, je n’étais plus dans les tribunes, à regarder le match, mais sur le terrain, en compagnie de mon ami Pascal Hilout, né Mohamed. Nous avions fait appel d’un premier jugement, prononcé deux ans plus tôt, suite à la plainte d’une meute de cinq associations dites antiracistes, dont une musulmane. Nous avions alors été condamnés à 12.200 euros d’amende, de dommages et intérêts et de frais de justice, en raison du contenu de deux éditos parus sur Riposte laïque sous le nom de Cyrano. J’avais revendiqué le premier, et Pascal le second.

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  • Les Etats-Unis face à l’islam politique - Samedi 8 mars - Université populaire

     

    Les Etats-Unis face à l’islam politique - Samedi 8 mars - Université populaire
    Université populaire, samedi 8 mars 2014
    Séance 1 (10h30-12h30)

    Dialogue introductif, avec Jean-Paul Chagnollaud, professeur des Universités, directeur de l’iReMMO et de la revue Confluence Méditerranée, et Alain Gresh, journaliste au Monde diplomatique et animateur du blog Nouvelles d’Orient.
    Séance 2 (14h-16h)

    Le tournant de la guerre en Afghanistan, avec Gilles Donrrosoro, professeur en science politique à l’Université Paris I.
    Séance 3 (16h-18h

    Positionnement politique des Etats-Unis face aux gouvernements post révoltes arabes, avec Karim Emile Bitar, directeur de recherche à l’IRIS.

     

    notes

     

    Contact et inscription : universite-populaire@iremmo.org
    Participation : 20 euros pour la journée (12 euros pour les étudiants et les demandeurs d’emploi) ; carte Intégrale 145/90€
    Lieu : iReMMO 5, rue Basse des Carmes, 75005 Paris (M° Maubert Mutualité)
    http://www.voxnr.com/cc/di_antiamerique/EFAFluFZukUHBVVpab.shtml
  • Cet antichristianisme récurent qui sévit parmi le groupe socialiste du Parlement européen

    Puisque nous approchons des élections européennes, il est utile de relever ce qui s’y fait. Médias-Presse.Info publiera une série d’articles sur le fonctionnement et le coût de ce parlement européen.

    Mais commençons par signaler l’acharnement antichrétien que certains y entretiennent. Véronique De Keyzer est un eurodéputé socialiste élu en Belgique francophone. Elle est également vice-présidente du groupe Alliance progressiste des socialistes et démocrates (S&D) au parlement européen.

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    (photo : Véronique De Keyzer)

    Fin février, elle a écrit une lettre à tous ses collègues pour dénoncer un amendement soulignant « les valeurs chrétiennes » de l’Europe

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  • Comment agir pour rendre à la société sa pleine vie naturelle ?

    APour Jean Ousset dans les principes fondamentaux de son livre l'Action, notre but n’est pas de rétablir artificiellement un certain système politique et social, la victoire d’un parti. Nous pourrions dans ce cas recourir aux procédés partisans, parce que « dialectisants », de la « Révolution ».

    Nous avons à rendre à la société sa santé, sa vie même, naturelle et vraie.

    Et cela est bien autre chose que de leur substituer quelques formules artificielles d’organisation.

    Née de la raison raisonnante, la Révolution tend à imposer des formules nées du seul esprit humain. Aussi est-elle conduite, par logique interne, à l’emploi de moyens qu’on pourrait dire étrangers à l’ordre naturel. Procédés de pression hétérogènes, violence faite à la nature des choses.

    Moyens qui, il faut le reconnaître, sont parfaitement adaptés à cette besogne.

    Mais pour nous qui, selon les termes de saint Pie X, ne cherchons pas à rebâtir la Cité autrement que Dieu ne l’a bâtie, nous savons bien que la civilisation n’est plus à inventer ni la cité nouvelle à construire dans les nuées.

    Ce qui suppose la connaissance des lois et conditions de vie de la société.

    Ce qui n’est rien d’autre que le sens du Vrai, lequel s’acquiert d’abord par la doctrine.

    Nous disons : « d’abord »…

    • Parce qu’une longue pratique peut seule porter à sa perfection ce sens du vrai.
    • Parce que nous savons en outre que, sans doctrine, les virtuosités manœuvrières ont tôt fait de sombrer dans un pragmatisme inadmissible.

    Il n’empêche qu’une formation trop « principielle », trop dogmatique, trop spéculative peut n’être pas sans danger. Et il est bon de la doubler par une connaissance plus concrète, telle qu’on la trouve, par exemple, dans l’histoire et maintes disciplines humaines. …

    Seul mérite le titre de « prudent » celui qui a le sens de la complexité et donc de la hiérarchie des notions et des choses. …

    Dès que pensée et action, en effet, cessent d’aller ensemble, elles se corrompent toutes deux, s’exaspérant de part et d’autre en formules vaines…

    C’est l’aspect, bien connu, de l’homme d’action sans doctrine. Spécialiste d’un ou deux procédés, et qui cherche moins à résoudre les problèmes qui se posent effectivement qu’à exécuter en toute occasion un certain nombre d’opérations ou exercices, toujours les mêmes : manifestations, réunions, publications… Moyens très extérieurs, et dont on a pu dire – même quand ils sont légitimes et bienfaisants – qu’ils sont plus orthopédiques que médicinaux.

    Or…. Nous avons à rendre à la Cité sa pleine vie naturelle.

    Au moins interdisons-nous de limiter l’action à sa forme orthopédique. Ayons à cœur de promouvoir une action médicinale qui guérisse vraiment. Ce qui peut être moins spectaculaire. Alors que l’action orthopédique, elle, se voit de loin, apparaît matériellement efficace. Et qui oserait discuter l’utilité de béquilles pour un boiteux ?

    L’inadmissible ne commence qu’à partir du moment où la gent orthopédiste se proclame plus efficace que les vrais médecins et détourne par là des seuls remèdes… Bien au-dessus d’une action sociale, politique, de type orthopédique, il faut placer l’action sociale et politique qui revitalise et guérit. Cette dernière est, il est vrai, beaucoup plus exigeante. Car si l’action orthopédique parvient à quelques résultats par des procédés tout mécaniques, une action revitalisante et « guérissante » suppose, pour être bien conduite, une connaissance profonde, à la fois théorique et pratique, de la seule et vraie doctrine.

    Lire et télécharger dans son intégralité le premier chapitre de l'Action de Jean Ousset.

    Au moment où des Français se lèvent pour défendre la dignité de toutes les personnes et de toute la personne, en particulier des plus fragiles, que faire pour une action durable ? Ce livre est un maître livre pour bien penser l’action en fonction du but poursuivi. Tout homme ou femme d’action le lira avec profit pour inspirer son engagement. Jean Ousset est le premier en effet à avoir méthodiquement formalisé une doctrine de l'action culturelle, politique et sociale à la lumière de l'enseignement de l'Eglise pour, concrètement répondre au mal par le bien. Action de personne à personne et actions multiformes en réseau, ses intuitions sont mises en œuvre magnifiquement dans l'utilisation d'internet. A l'encontre des pratiques révolutionnaires et de la dialectique partisane, si l'amitié est le but de la politique, Jean Ousset nous montre comment pour agir en responsable, l'amitié en est aussi le chemin.

    Le Salon Beige

  • La France Black-Blanc-Beur ? C’est plus M. Le Pen et F.Belghoul que le PS !

    Entretien avec Alain de Benoist

    Entre ce qu’il était naguère convenu d’appeler le « vote musulman », soit celui des « quartiers », et le Parti socialiste, l’heure paraît être au désamour. Effet Dieudonné ? Effet Mariage pour tous ? Ou les deux à la fois ?

    À l’époque de SOS Racisme et de la Marche des beurs, autant dire la préhistoire, les choses vues de gauche étaient simples : il y avait d’un côté une majorité de méchants franchouillards xénophobes et racistes, et de l’autre une sympathique nouvelle France Black-Blanc-Beur qui en était la victime. Trente ans plus tard, la France Black-Blanc-Beur représente l’essentiel de l’auditoire de Dieudonné, tandis que les mahométans, à l’instigation de Farida Belghoul, sont les premiers à retirer leurs enfants de l’école pour protester contre l’enseignement de la théorie du genre. Les choses se compliquent ! Et le PS se retrouve dans la position ridicule de ces antisémites droitards obligés de constater que les plus résolus défenseurs de l’identité française s’appellent aujourd’hui Alain Finkielkraut, Élisabeth Lévy et Éric Zemmour. C’est une belle claque pour les esprits simplistes qui ne parviennent pas à comprendre que la réalité sociale est toujours complexe. Que les Français « issus de l’immigration » aient jusqu’ici surtout voté à gauche n’est pas niable, mais il n’y a aucune raison pour qu’il en aille toujours de même. Le « désamour » dont vous parlez devrait plutôt être considéré comme un signe avant-coureur. « La gauche a perdu le vote dit musulman », estimait ces jours-ci le politologue Olivier Roy (Le Figaro, 19 février). C’est toute la stratégie de la fondation Terra Nova (chercher à séduire les immigrés à la place du peuple, le FN étant devenu le premier parti de la classe ouvrière) qui tombe à l’eau.

    http://www.bvoltaire.fr/alaindebenoist/la-france-black-blanc-beur-cest-plus-marine-le-pen-farida-belghoul-que-le-ps,52084

  • LA PREUVE PAR LES CHIFFRES: LES CATHOLIQUES ALLEMANDS VOTAIENT BEAUCOUP MOINS POUR LES NAZIS

    On savait déjà que les catholiques allemands avaient constitué un des principaux foyers de résistance au nazisme –il suffit de se souvenir, par exemple, du mouvement de résistance de la «Rose Blanche»,majoritairement composé d'étudiants catholiques, et resté notamment dans l’Histoire du fait du martyre de Hans et Sophie Scholl, qui étaient eux protestants.
    Voici de nouveaux chiffres pour le prouver: deux chercheurs en économie politique, Jörg L. Spenkuch (Northwestern University) et Philipp Tillmann (université de Chicago), livrent une analyse extrêmement détaillée —vous pouvez la lire ici en PDF ou là en version abrégée— de la façon dont le catholicisme a freiné la progression électorale du parti nazi d’Adolf Hitler pendant la République de Weimar.
    Entre 1928 et 1933, année de la nomination d'Hitler à la chancellerie, le NSDAP est passé de 2,6% à 43,9% des voix aux élections législatives. Mais il est resté comparativement plus faible dans les régions à prédominance catholique, très marquées en Allemagne depuis la Paix d’Ausbourg de 1555, qui avait donné le droit aux seigneurs locaux d’imposer leur religion à leurs sujets.
    En haut, la population catholique en Allemagne en 1932 (plus une région est foncée, plus il y a de catholiques). En bas, le vote en faveur du NSDAP aux élections de la même année. (Carte extraite de l'étude de Jörg L. Spenkuch et Philipp Tillmann)

    Mais cela était-il dû au catholicisme en lui-même, ou au fait que les catholiques allemands présentaient un profil économique (davantage de paysans) et géographique (davantage présents dans le sud et loin des grandes villes) que les protestants? Pour en avoir le cœur net, les deux chercheurs ont mené une analyse croisée des résultats des élections au niveau local (comtés et municipalités) et des variables socio-économiques (religion, CSP, emploi…).

    Conclusion :

    «La religion est le facteur prédictif le plus important du vote nazi. Plus spécifiquement, la composition religieuse des circonscriptions explique un peu plus de 40% de la variation du résultat du NSDAP au niveau d’un comté. […] Toutes choses égales par ailleurs, les protestants étaient au moins deux fois et demi plus enclins à voter pour les nazis que les catholiques.»
    Pour expliquer ce résultat, les chercheurs éliminent statistiquement plusieurs facteurs (la supposée «religiosité» plus grande des catholiques, qui les aurait rendu moins réceptifs au paganisme nazi, ou un rapport à l’autorité politique différent...) pour se concentrer sur l’attitude de la hiérarchie catholique. Très liée au Zentrum, le parti de centre-droit catholique, celle-ci a pris à l’époque, contrairement à son homologue protestante, des positions offensives contre les nazis, en interdisant à ses fidèles d’adhérer au parti.
    «Celui qui vote pour Hitler devra le justifier le jour du Jugement dernier. Il n’y a pire péché que voter pour lui!», a ainsi déclaré un jour le curé de Waldsee, une ville de Rhénanie. Jörg L. Spenkuch et Philipp Tillmann ont d’ailleurs observé, là encore toutes choses égales par ailleurs, un taux de vote pour les nazis nettement supérieur dans les villages dont les curés se montraient «sympathisants» envers le parti hitlérien.
    Des prêtres qui ont été rejoints, après mars 1933, par la hiérarchie catholique allemande, qui s'est ralliée au régime —un reflet de l'attitude parfois ambiguë de l'Église envers le régime, y compris en dehors d'Allemagne.
    source
  • Crime organisé et religion : d’étroites liaisons dangereuses…

    Entretien avec Xavier Raufer

    Le pape François s’en prend ouvertement à la ‘Ndrangheta, la puissante mafia calabraise. Quelles sont ses chances de réussite ?

    D’abord, un mot sur cette « puissante » mafia calabraise. Est-elle « puissante » ou pas ? Nul ne sait – surtout pas ceux qui répandent ces bobards. Comment, en effet, mesurer la « puissance » d’une mafia ? Lors d’un concours de boules ? Non : des journalistes (italiens) disent « puissante »… ou « la plus forte des trois mafias du sud de l’Italie » (Cosa Nostra, Camorra, ‘Ndrangheta), car la police le leur affirme. Mais quelle est l’objectivité de l’anti-mafia quand elle « informe » ainsi des journalistes ? Nulle : la police n’est pas une agence de presse, mais une instance répressive dont les chefs font carrière et doivent donc satisfaire leur ministre de tutelle.

    Le cynique stratagème est le suivant : on choisit une mafia, une « famille » mafieuse ou un chef mafieux, sur lesquels on est bien informé, qu’on est sûr de « dégringoler » dans l’avenir.

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  • Les coptes d’Égypte : 1970-2011 Discriminations et persécutions

    Une critique du livre de Christine Chaillot (Editions de L’œuvre), proposée par LM De Woillemont :

    C"Un des signes de ralliement des chrétiens est le signe de la croix. C'est même le lieu et le moment  de la victoire de la vie sur la mort, paradoxalement. Pour tous les chrétiens de la planète terre, en attendant les martiens et autres extra terrestres, cela n'a pas toujours le même sens. Pour quelqu'un que je  fréquente  depuis plusieurs dizaines d'années,  moi par exemple, petit bourgeois occidental normalement endormi, le signe de la croix est une activité assez banale que je  pratique à l’église ou lorsque je récite des prières. Il n'en est pas ainsi pour les Coptes ou les Coréens du Nord, voire les Chinois ou encore les Vietnamiens. Pour ces gens là le signe de la Croix est le signe de la victoire spirituelle certes mais surtout de mort sociale ou de mort tout court. Non sans souffrance diverses et variées.

    Prenons la cas des Coptes. Le nom a un sens, déjà, il signifie «égyptien». D'une certaine manière ils peuvent prétendre être les seuls Egyptiens puisqu’ils sont les véritables héritiers des peuples de l’Égypte ancienne et reconnus comme tels. Pour éviter un mot interdit, on utilisera le mot d’ethnie. Ou, pour reprendre un terme utilisé en France, les «Égyptiens de souche» ceux qui étaient là avant l’envahisseur et colonisateur arabe. De même qu’Israël est revenu à son légitime propriétaire, on pourrait rendre l’Égypte aux Coptes.

    Au XXeme siècle, les Coptes et les musulmans ont eu l'occasion de s'unir ensemble contre l'occupant britannique. Il y eut un grand moment de combat de la nation égyptienne sous la bannière du parti Wafd. Dina el-Khawaga intellectuelle musulmane laïque soutint en 1993 à Sc-Po Paris une thèse sur «Le Renouveau copte.1919-1942» dans lequel elle écrit :« Les dirigeants coptes défendent alors avant tout la nation au lieu de représenter les soucis et aspirations de l'ensemble des coptes». C'est aussi l'époque ou Hassan al-Bana crée le mouvement politico religieux des Frères musulmans qui milite en faveur de la charia. Le Coran est leur constitution, et leur mission «d'éduquer le monde selon les principes de l'islam». Le Frère musulman promet en outre de combattre pour accomplir cette mission tant qu'il vivra et de sacrifier pour cela tout ce qu'il possède». Il y a une dimension secte que l'on retrouve dans la  Franc-Maçonnerie mais aussi et surtout le fanatisme musulman. Selon Al Bana «l'islam est à la fois l'injonction et l’exécution, tout comme il est la législation et l'enseignement la loi et le tribunal, pas l'un sans l'autre». Bref, comme l'indique frère Tariq l'islam est un «englobant». La difficulté c'est que les Coptes ne veulent pas être englobés.

    Un moment de répit fut le régime du colonel Nasser qui interdit les  frères musulmans et créa avec la Syrie la RAU (République Arabe Unie) entre 1958 et 1961. Il manifesta aussi beaucoup  de respect pour le pape orthodoxe  Cyrille V. Mais son successeur Anouar el Sadate se crut assez fort pour manipuler les frères afin de contrer les nasséristes et les marxistes. On connaît le  résultat : ils l’assassinèrent. La vérité est que l’Égypte vit sous subvention US: 1,7 milliards et 415 millions pour l’aide civile, 1,3 Mds pour l'aide militaire et 1,8 millions pour la formation militaire. Sans oublier le G8 qui a promit 40 Mds de dollars pour aider la Tunisie et l’Égypte en 2011. Un des très rares revenus de l’Égypte est le tourisme, activité abhorrée de Frères, tout naturellement. Torpiller une des très rares ressources de l’Égypte, qui peut, en outre, ouvrir sa population au monde extérieur et   faire découvrir les bienfaits de l'islam au monde entier et en temps réel, n’est pas du goût des Frères. Pour eux l'«Islam est  la solution». L'énorme avantage de leur aventure du pouvoir politique, qui semble prendre fin en ce moment même, est bien de démontrer, a contrario, que l'islam est non pas la solution, mais bien plutôt, comme partout ailleurs, le problème.

    La constitution de 1971 en son article 2 institue l'islam comme religion officielle de l'état et mentionne la charia comme «une source» de la législation. En 1981, Sadate fit corriger le texte en la déclarant «source principale». On n'arrête pas le progrès.

    Il y a aussi  dans ce livre tout un chapitre sur les exemples de violence subies par les chrétiens. Un grand classique est l'assassinat à la sortie de la messe. Ou encore plus fort, pendant l'office. Un peu comme les FEM HAINE en plus violent naturellement.  Avec à la clef le déni :  soit l'impétrant est considéré comme malade  mental, soit on nie le fait religieux en parlant de délinquant. L'assassin de la messe de Noël de Nag Hammadi fut condamné à  mort parce que dans la fusillade il avait tué le policier musulman chargé de protéger l'église copte. C'est dire clairement que la vie d'un coopte ne vaut rien. Généralement au moment des funérailles des victimes, les chrétiens sont caillassés bastonnés voire couverts d’excréments.

    Ailleurs, ce sont des moines qui sont kidnappés entravés, et sommés de cracher sur la croix et de réciter la chahada. Et cela dure depuis toujours, mais surtout depuis les années 70.

    En février 2007 «le mufti de la confrérie des Frères musulmans le cheikh Al-Khatib publia une fatwa interdisant la construction d'églises en Égypte et recommandant la destruction  de celles qui existaient».

    Un chapitre important de ce livre concerne les propositions de changement. Car les Coptes aiment l’Égypte et se posent en force de proposition pour tenter de sortir ce pays de la mouise dans lequel l'Islam tente de l’embourber. A commencer par la faiblesse des revenus par rapport au coût de la vie, la difficulté d'accéder aux soins et à l'éducation, la mise en place d'une vraie justice, l'ouverture d'un vrai débat sur le sectarisme, la reconnaissance des droits fondamentaux et singulièrement la liberté religieuse, ce qui passe par une reforme de l'art 2 de la Constitution, une analyse saine des rapports entre religions et de l'histoire de la région en général. Depuis 2006, la moitié des chrétiens d'Irak a du fuir leur pays livré à la guerre fratricide que sunnites et chiites se sont promis. Un dialogue religieux semble très nécessaire. Mais «laïcité» est un mot proscrit en islam car il est compris comme athéisme.

    Parfois, il se trouve cependant un musulman qui peut prononcer des paroles censées comme ce Libanais musulman Muhammad al-Sammak  qui intervint à Rome en octobre 2010 lors du Synode:  «je ne peux pas vivre mon arabité sans le chrétien arabe du Moyen orient.  L'émigration du chrétien est un appauvrissent de l’identité arabe de sa culture et de son authenticité».

    Parmi les solutions proposées par les Coptes pour l’Égypte,  il y a ce principe du fondateur du parti Wafd : «La religion est à Dieu et la patrie à tous».

    Le jésuite égyptien Henry Boulad propose quant à lui un dialogue  «islamo-musulman entre modéré et radicaux»; il observe également que «l'islam est en pleine interrogation; le signe d'un doute fondamental qui n'arrive pas à composer avec la modernité», comprise dans le sens d'une   mentalité.

    L'engagement politique publique des Coptes est un fait nouveau (comme celui des catholiques en France). La question qui se pose est celle de l'identité de l’Égypte. Va-t-elle redevenir ce très vieux pays d’où est sorti un certain Moise, et quelques mathématiciens célèbres qui ont formatés les Grecs nos maîtres en philosophie et en démocratie, ou bien va t elle rester l'un de ces innombrables pays arabo-musulmans à la dérive. Avec, comme toujours, la même intoxication à l'islam, opium le plus dur pour les peuples et voie la plus sure de la servitude."

    Le Salon Beige