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religion - Page 266

  • Mali : l’indécision française peut-elle déboucher sur la création d’un « Sahélistan » ?

     Au  mois de janvier 2012, au Mali, la résurgence d’une crise née au moment des indépendances, imposait de fixer l’abcès afin d’éviter sa dissémination et pour ensuite le traiter en profondeur à travers trois volets :
     
    - Politique, en prenant en compte la légitime revendication des populations nordistes, notamment celle des Touareg,
    - Diplomatique, en faisant comprendre à l’Algérie que si ses intérêts régionaux n’étaient à l’évidence pas ceux de la France, les nôtres ne s’effaceraient pas devant les siens,
    - Militaire, en appuyant les Touareg contre les groupes islamiques qui, à l’époque, totalisaient moins de 300 combattants qui avaient commis l’erreur de sortir de la clandestinité désertique pour se rassembler à Gao et à Tombouctou.
     
    Au lieu de cela, dans la plus totale indécision doublée d’un manque absolu de vision géostratégique, la France :
     
    - S’est réfugiée à l’abri du principe de l’intangibilité des frontières,
    - A cédé devant les exigences algériennes de non intervention,
    - A camouflé sa pusillanimité derrière l’argument d’une « action » de la CEDEAO, ce « machin », ce « volapuk », cette tour de Babel, dont l’efficacité militaire relève de la méthode Coué,
    - A laissé les islamistes liquider militairement les Touareg.
     
    Le résultat de cette addition de démissions décisionnelles est qu’un incendie limité pouvant être rapidement éteint, notamment au moyen d’une de ces opérations « discrètes » que nos forces savent encore si bien mener, est aujourd’hui devenu un foyer régional de déstabilisation. En effet :
     
    1) Le Mnla ayant été militairement défait et repoussé vers la frontière algérienne, les islamistes qui ne risquent  plus d’être pris à revers sur leur flanc nord ont désormais toute la profondeur saharienne pour manœuvrer. Quant à leur flanc ouest, il semble également s’ouvrir car au sein des tribus arabes de Mauritanie, certains, de plus en plus nombreux, commencent à se poser des questions…
     
    2) Sur le flanc oriental la situation leur devient également de plus en plus favorable car le chaos en retour se fait sentir en Libye où tout le sud du pays est mûr pour devenir un nouveau Mali. Quant au sud de la Tunisie, la contamination y a largement commencé.
     
    3) La contagion n’est plus qu’une question de temps au Tchad et au Darfour cependant qu’un continuum fondamentaliste est en passe de s’établir avec les islamistes de Boko Haram du nord Nigeria.
     
    Ainsi donc, le « Sahélistan », fantasme il y a encore quelques  mois, devient-il peu à peu réalité. L’une de ses forces est qu’il s’agit d’une résurgence historique  ramenant directement aux jihad sahéliens du XIX° siècle qui enflammèrent la totalité de la région depuis le Soudan à l’Est jusqu’au Sénégal à l’Ouest[1]. Or, l’islamisme sahélien de 2012 s’abreuve à cette « fontaine de rêve » fermée par la colonisation. Comment cette réalité inscrite dans la longue durée peut-elle être  comprise par des journalistes ou des politiciens esclaves de l’immédiateté et de leur inculture ? Comment pourrait-elle l’être par ces « africanistes » élyséens dont la principale activité semble être de torpiller les informations que les militaires font « remonter » depuis le terrain ?
     
    Dans le Sahel, au cœur de ce qui fut notre « pré carré », ceux qui inspirent la politique de la France ont donc laissé s’écrire le même scénario que celui que nous avons connu dans la région des Grands Lacs et qui peut être exposé en quatre points :
     
    1) Une erreur d’analyse reposant sur la priorité donnée aux postulats idéologiques aux dépens des réalités géographiques, anthropologiques et historiques.
     
    2) L’absence de toute véritable stratégie de défense.
     
    3) Le tropisme de l’abandon de nos alliés ou amis.
     
    4) La place laissée libre à des acteurs extérieurs. Dans le cas présent, l’Algérie et les Etats-Unis qui attendent le moment propice pour intervenir, mais à leur manière. Les conséquences de l’incompétence hexagonale seront alors camouflées sous l’alibi facile de « complot anglo-saxon » contre les intérêts français...
     
    Alors que tout ce qui se passe dans la zone concernée nous est connu, alors que nous savons tout, et au-delà, de ceux qui la déstabilisent, alors que nous y disposons de tous les réseaux utiles, alors enfin que, parfaitement immergées, nos forces auraient pu rapidement « régler » le problème, l’Elysée a laissé la situation lui échapper.
    Faut-il s’en étonner quand la tête de l’Etat  dodeline  entre indécision et repentance ?
    23/11/12

    [1] Voir à ce sujet  les pages 431-452 ainsi que les cartes de mon Histoire de l’Afrique des origines à nos jours. 1246 pages, Ellipses, 2010. L’ouvrage peut être directement commandé ici.

  • Parution du nouveau numéro de la revue L’HÉRITAGE

    Une très bonne nouvelle : nous apprenons que la revue L’Héritage (« revue d’études nationales ») reprend sa parution après une pause, et que son nouveau numéro est tout juste disponible !

    Nous vous invitons à découvrir ce numéro 8. Vous pouvez l’acheter en ligne ici, le commander par chèque ou le trouver dans les « librairies amies ».

    32 pages (format A4), intégralement en couleur, pour 4 euros. Cette revue nationaliste se préoccupe d’analyse et de science politiques, de philosophie, d’histoire, d’identité, de la face cachée des choses, de spiritualité, etc.

    Un numéro dense et très intéressant dont voici le sommaire :

    Editorial
    Politique : Hollande et Jeanne d’Arc – Thibaut de Chassey
    Philosophie : le De Regno de saint Thomas d’Aquin – E.H. le Bouteiller
    Mondialisme : la fondation Bertelsmann – Pierre Hillard
    L’imposture du « 19 mars 1962 » – Jacques Meunier
    Sainte Jeanne d’Arc, la Bierge des combats – Jean Dartois
    Histoire nationaliste : la Cagoule – Erwin Vétois
    Le sacre des rois de France – Louis Lefranc
    Il y a 50 ans : Roger Degueldre – José Castano
    Louis-Ferdinand Céline – Isabelle de Rancourt
    Lieux à part : Cluny – Christine Dol.

    Et l’édito du directeur :

    « Les idées mènent le monde

    Chers lecteurs,

    après un trop long sommeil, votre revue revient, quelque peu modifiée. La formule va évoluer et vous voyez avec ce numéro – le premier d’une nouvelle série – les prémices de cette mutation.
    Nous souhaitons recentrer L’Héritage sur la politique, et en particulier sur les idées. C’est le combat pour celles-ci qui prime : elles mènent le monde, dit-on, et aujourd’hui les idées fausses mènent notre société à la ruine et à la mort.

    La revue va désormais, sous une parution que nous espérons régulière et plus fréquente, traiter davantage et principalement de philosophie, d’analyse et d’histoire politiques. Elle reviendra aussi bien sûr sur notre histoire nationale, sous un rapport permettant au lecteur de faire un lien avec le monde d’aujourd’hui, qui – pour le meilleur et pour le pire – est issu du passé. Les changements que l’on constate ne sont pas spontanés.

    Ainsi, l’année 2012, par les anniversaires marquants auxquels elle nous a confrontés, nous a poussés à évoquer en ces colonnes quelques faits passés, sans bien sûr négliger celle qui est née il y a six cents ans pour sauver notre nation : Sainte Jeanne d’Arc.

    Par ailleurs, il règne dans les milieux « nationaux » une certaine agitation et une incontestable confusion.
    On parle de « fondamentaux », de nouvelles stratégies, mais le débat d’idées semble discret.
    La confusion des idées ou même le mépris pour cellesci, au profit d’analyses simplistes ou de courte vue, sont courants et souvent acceptés ; avec, naturellement, de graves conséquences.

    Le travail doctrinal, la rigueur d’analyse et le respect des grandes lois inhérentes à la condition humaine sont plus que jamais nécessaires pour éviter les écueils ou les combats contre-productifs.

    En cette période de la plus haute importance pour la droite nationale – où se dessine son futur visage – il faut, par-delà une nécessaire action qui peut parfois confiner à l’agitation électorale et au « bougisme » médiatique, recréer le débat d’idées et convaincre de la pertinence des positions nationalistes, de la civilisation traditionnelle, du réalisme philosophique et politique.

    L’Héritage s’y attellera pour sa part.

    Thibaut de Chassey » http://www.contre-info.com

  • Johan Livernette - Entretien de présentation (avec Florian Rouanet)


    Johan Livernette - Entretien de présentation... par Floriano75011

  • Souffrance à deux vitesses Discussion sous les bombes entre un Palestinien et un Israélien

    Mise à jour le mercredi 21 novembre  : à ce jour on dénombre 5 morts du côté israélien, et 154 morts dans le camp palestinien de la bande de Gaza. Face aux bombardements ciblés de haute technologie par une aviation et un équipement militaire modernes, près de la moitié des roquettes palestiniennes sont interceptées par les missiles anti-roquettes (Iron Dome) et ne touchent même pas terre.


    Interview croisée entre un palestinien et un... par CptAnderson

    http://www.egaliteetreconciliation.fr

  • Renaissance catholique communique

     

    Suite à la manifestation contre le mariages homosexuel, Renaissance catholique communique :

    Renaissance Catholique se réjouit du succès des manifestations des 17 et 18 novembre contre le projet de loi gouvernemental visant à légaliser le mariage des paires homosexuelles et à leur accorder la possibilité d’adopter des enfants. Le succès de la manifestation du 17 novembre témoigne de la capacité de mobilisation qui est encore celle de l’Eglise de France, l’épiscopat ayant largement soutenu cet évènement. C’est une bonne nouvelle.S’étant associée à la manifestation du 18 novembre initiée par l’Institut Civitas, Renaissance Catholique se réjouit également du succès de cette marche qui a rassemblé, avec le soutien de plusieurs évêques, toutes les personnes désireuses de défendre le mariage naturel mais aussi plus largement l’intégralité du Décalogue. L’unité n’étant pas l’uniformité, chacun a pu manifester dans une grande liberté, selon sa sensibilité propre, avec les associations officiellement présentes. Cet évènement a rassemblé une bonne part des catholiques, souvent divisés par ailleurs, qui se reconnaissent dans l’intégralité du discours de l’Eglise sur la société et sa condamnation de tous les aspects de la culture de mort dénoncée par Jean-Paul II. C’est également une grande joie et un réel motif d’espérance.

     

    La provocation des féministes hystériques de Femen a, en partie, atteint son objectif puisque leur intrusion brutale dans le défilé du 18 novembre, seins à l’air et voile de religieuse en tête, a permis aux médias et à Mme Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, de dénoncer les «  agressions d’extrême-droite  ». Le quotidien officieux de l’épiscopat, La Croix, sans doute incomplètement informé, sous le titre «  Dimanche, un autre défilé aux accents homophobes  », dans son édition de lundi 19 novembre, la contre-manifestation des féministes de Femen, mais omet de signaler leur tenue, ou plutôt leur absence de tenue, vestimentaire et ne cite que la journaliste Caroline Fourest qui a vu des journalistes «  roués de coups.  »

     

    Nous savons depuis longtemps que le catho, comme l’écrit avec humour Pasquin dans l’Homme Nouveau, n’est pas média-compatible : «  Si le catho était média-compatible, Jésus aurait fini comme directeur d’une agence de média-training et non pas accroché à une croix entre deux délinquants minables au point de se faire prendre.  »

     

    Ainsi lancé le mouvement de protestation contre ce projet de loi, dont les dispositions seraient de toute façon «  dépourvues de toute valeur juridique  » (Evangelium Vitæ § 71), doit se poursuivre jusqu’à la grande manifestation unitaire du 13 janvier 2013 à laquelle nous serons bien sûr présents paisiblement, sereinement… mais fidèles à ce que nous sommes, plus soucieux du jugement de Dieu sur nos faits et dits, que de celui des médias et des puissants du jour.

    http://www.contre-info.com