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religion - Page 264

  • Le Patriarcat de Moscou soutient les chrétiens de France contre la dénaturation du mariage

    MOSCOU (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) — Le responsable des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou a adressé une lettre chaleureuse au cardinal archevêque de Paris, André Vingt‑Trois.

    Il y a exprimé le soutien et la volonté du Patriarcat de Moscou de travailler ensemble au nom de la défense des valeurs chrétiennes.

    Le métropolite Hilarion de Volokolamsk (photo ci-dessus) y déplore notamment, en parlant de la France : « L’érosion des principes moraux dans la vie privée et publique qui se produit dans un pays ayant de profondes racines chrétiennes ».

    Novopress

  • D’Amiens à Damas, du passé faisons table rase

    Le  site du Salon beige ou encore Novopress  notamment l’ont évoqué, dans la bonne ville d’Amiens, théâtre l’été dernier d’émeutes violentes  dans ses « quartiers pluriels », l’équipe du maire PS, Gilles Demailly, entend préserver le « vivre ensemble »… en s’attaquant aux racines helléno-chrétiennes de notre civilisation. Ainsi le traditionnel « Marché de Noël » de cette ville a été débaptisé cette année et s’appelle désormais « Marché d’Hiver ». Il s’agit, vous l’aurez compris, de ne pas froisser les minorités qui pourraient s’émouvoir de cette évocation de Noël, forcément discriminante à leur encontre, peut être même prosélyte, voire même agressive à l’égard de leur croyance… Ne doutons pas que nos socialistes et autres humanistes  assimilés se sont réfugiés derrière le prétexte de la neutralité républicaine et laïcarde pour justifier leur lâcheté coupable et leur mépris des traditions françaises…

     Cet état d’esprit,  prend une résonance particulière relève Bruno Gollnisch,  à l’aune des menaces et des agressions dont sont victimes les chrétiens d’orient. Il pense  particulièrement en ce moment au sort de cette minorité dans une Egypte en proie au redoublement des violences anti-coptes, et bien  sûr à la Syrie ravagée par le terrorisme islamiste.

     Archevêque syrien catholique de la préfecture de Hassaké-Nisibe au Nord-Est de la Syrie, Behnan Hindo, a lancé le 22 novembre un appel à la communauté internationale.  Au nom des trois évêques de la région, syrien catholique, syrien orthodoxe et assyrien oriental, et au nom des différentes composantes ethniques de la région, il a demandé  que la   préfecture de Hassaké   soit épargnée.

     Pour cela a-t-il dit,  il faut que   la communauté internationale  « fasse pression sur les différents groupes armés et l’Armée  syrienne libre (ASL) pour qu’elles n’entrent pas dans notre région afin qu’elle demeure toujours ce qu’elle est: le seul havre de paix et de sécurité en Syrie. »

      L’ASL  ne l’entend pas de cette oreille là où elle peut frapper. Mercredi, au moins une trentaine de personnes ont été tuées dans  l’explosion de deux voitures  piégées  visant clairement des civils  à Jaramana, un district du sud-est de Damas. L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), une émanation des Frères musulmans,  basé en Grande-Bretagne, a annoncé un total de 54 tués.  Des attentats fermement condamnés par le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon.

     Interrogé par France 24, un habitant de Damas, « Nabil »,  explique que ce quartier ou vivent une majorité de Druzes et de Chrétiens,  était réputé pour « sa relative sécurité » et accueillait beaucoup de réfugiés fuyant les combats et les violences.

     « Les habitants explique-t-il,  ont refusé de laisser l’armée régulière entrer et ont formé leurs propres brigades pour contrôler l’entrée dans leur quartier (avec l’accord tacite de l’armée). Ils ont également refusé l’entrée aux milices de l’Armée libre syrienne. Les rebelles ont essayé à plusieurs reprises de venir à Jaramana, mais ils ont été repoussés par ces brigades locales. »

     « Ce n’est pas la première fois qu’il y a un attentat à Jaramana. Il y en a déjà eu un il y a deux mois, et une série d’explosions s’est produite il y a un mois. L’Armée syrienne libre avait proféré des menaces : elle demandait aux habitants du district de choisir entre eux et le gouvernement… »

     Dans ce contexte de rébellion armée,  fortement structurée et noyautée par les djihadistes,  contre le régime en place en Syrie, les milices anti-Assad ont utilisé  pour la  première fois ces derniers jours des missiles sol-air. Le site du quotidien Le Point cite Fabrice Balanche, maître de conférences à l’université Lyon-II et directeur du Groupe de recherches et d’études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient (Gremmo) qui estime que les missiles en question  « viennent de l’étranger. »

     « Officiellement, seule l’Arabie saoudite et le Qatar financent et arment l’opposition syrienne. Le matériel envoyé serait léger : des kalachnikov et des lance-roquette RPG. Il faut dire que les deux pays du Golfe subissent les pressions de Washington et de Paris, qui craignent que des armes lourdes ne tombent entre les mains de groupes djihadistes liés à Al-Qaïda, présents sur le terrain, et qui pourraient ensuite s’en servir contre des intérêts occidentaux dans la région (…)».

     « Côté français, on assure ne pas livrer d’armes aux rebelles syriens, contrairement à ce qui a été fait en Libye (…). Ceci n’empêche pas le versement d’argent. Depuis le début de la révolution syrienne, en mars 2011, Paris affirme avoir versé quelque 32 millions d’euros d’aide aux Syriens (…) ».

     32 millions d’euros versés avec nos impôts  à des groupes qui ont largement mis un pays entier à feu et à sang, pour complaire aux velléités géopolitiques de remodelage de la région de certains cercles et officinesDans l’intérêt également d’une France indépendante et souveraine sur la scène internationale ? Il  est très fortement permis d’en douter.

      Spécialiste du mondialisme,  « ce  processus technocratique de décomposition des nations et d’unification du monde, passant par la constitution de  grands blocs continentaux »,  l’universitaire Pierre Hillard, dans un entretien accordé en juin au blog CNTF, évoquait « les buts à long terme élaborés au sein de certaines officines peu philanthropes ». Il  citait notamment  les  travaux  «  d’un ancien fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères israélien Oded Yinon dans une publication parue en 1982 dans le cadre de « l’organisation sioniste mondiale » (World Zionist Organisation). »

     « Publié dans  La revue d’études palestiniennes  et reproduit dans la revue  Confluences méditerranéennes  (n° 61 printemps 2007) sous le titre  Une stratégie persévérante de dislocation du monde arabe, il est clairement indiqué par son auteur que « Le Moyen-Orient ne pourra pas survivre dans ses structures actuelles sans passer par des transformations révolutionnaires (…). Il s’agit ni plus ni moins de favoriser la dislocation des pays musulmans. »

     « Ainsi, il est déjà prévu en 1982 de partager l’Irak en trois blocs (chiite, sunnite et kurde), de pulvériser l’Etat syrien en plusieurs entités ainsi que l’Etat égyptien. Il est ajouté pêle-mêle que le processus doit toucher aussi la Libye, le Soudan, le Liban … A la lecture de ce texte, on se rend compte que les événements qui balaient les Etats arabes depuis 2011 ne sont pas fortuits. »

     « Il faut rappeler aussi que cette politique définie par Oded Yinon accompagne le rapport rédigé en 1996 par le  Prince des ténèbres , Richard Perle, intitulé A clean break : a new strategy for securing the realm. Ce document, véritable catalogue de déstabilisation des pays musulmans fut présenté à Benjamin Netanyahu dans le cadre d’un think tank israélien : The Institute for advanced strategic and political issues. La corruption et le népotisme qui caractérisent les pays musulmans ne suffisent pas à expliquer les bouleversements profonds en cours du Maroc au Pakistan. »

     Constatons simplement  de notre côté  l’évidence. A savoir que des moyens financiers très importants et que  la grosse artillerie médiatique ont été déployés depuis mars 2011 par le Nouvel ordre mondial, ses alliés européens et des pétromonarchies, pour faire chuter la Syrie,  avec l’aide sanglante des idiots utiles du djihadisme. Au vu de l’ampleur de ce  déchaînement,  qui peut douter encore que le régime  de Bachar el-Assad,  au-delà de ses tares, de ses fautes  et de ses imperfections n’a pas le soutien d’une majorité de la population ?

    http://www.gollnisch.com/

  • Affaire Femen : la chasse aux catholiques commence (mis à jour)

    MAJ 29/11, 19h20 : mauvaise nouvelle. Les gardés à vue passent la nuit au commissariat et seront déférés demain au parquet. C’est suite à cette convocation que l’on saura s’ils sont relâchés ou écroués (prison préventive dans l’attente du procès). « La République gouverne mal, mais elle se défend bien ».  Prions bien pour eux. Pensez à les soutenir : ici.

    MAJ 29/11, 9h30 : une cinquième personne a été mise en garde à vue ce matin (sa femme vient de nous le confirmer). De plus, la lesbienne extrémiste Caroline Fourest annonce s’être rendu au commissariat du SIT (Service d’Investigation Transversale) hier pour reconnaître les gardés à vue.

    MAJ 29/11, 9h00: ce ne sont pas 2 personnes en garde à vue mais 4.

    Article du 28/11. Selon nos informations, au moins un participant de la manifestation du 18 novembre contre le « mariage » homosexuel a été interpellée ce matin à son domicile. Probablement accusé d’avoir repoussé énergiquement les agresseurs (Femen), il serait toujours en garde à vue. De plus, un manifestant catholique est convoqué ce soir par la police. Nous vous tiendrons informés des suites de l’affaire.

    A notre connaissance, aucune militante « Femen » n’a été interpellée pour avoir agressé physiquement et verbalement les participants à la manifestation, y compris les enfants.

    http://www.contre-info.com/

     

  • Islamophobie : de gauche ou de droite ?

    Dans ce climat d’hostilité globale, de plus en plus décomplexée, contre l’Islam que connaît la France, ce genre de question peut paraître anecdotique au regard des lourdes interrogations de mes coreligionnaires. Pourtant, à y réfléchir, la réponse en vaut la chandelle.

    Si le musulman français étudie l’histoire des idées dans ce pays, leurs origines ainsi que leurs conséquences politiques, à travers le prisme de sa foi et de sa religion, il ne pourra pas s’empêcher de vomir l’hypocrisie de la mythologie républicaine construite par la gauche.

    Progressisme, droit-de-l’hommisme, humanisme prométhéen, anticléricalisme, déchristianisation, athéisme, laïcité, destruction des valeurs traditionnelles… toutes ces idées qui ont fait de la France, à un moment donné de l’histoire occidentale, un pays avant-gardiste, et qui sont, pour certaines aujourd’hui, les causes de son immobilisme, sont – philosophiquement parlant – des valeurs marquées à gauche, et cela, avant même que la gauche politique n’existe…

    Toute cette mixture a contribué à créer cet universalisme messianiste français qui s’est concrétisé avec la colonisation. Dès idées qui sont devenues des outils de choix dans la destruction de l’identité musulmane en terre d’Islam. Avant d’être réactualisées à destination de l’immigré musulman ou le Français né de cet immigré. Un système gauchiste auquel il doit religieusement se plier… Or, gauchiser son essence, alors que son paradigme est largement à « droite » (Dieu, famille, tradition), lui est très difficile. D’autant plus insupportable que ces grandes valeurs de gauche ont fait de l’Islam la nouvelle proie à réduire en miettes, tel le catholicisme avant lui.

    L’islamophobie de droite, le musulman compréhensif sait en réalité qu’elle est fondamentalement passionnelle, pulsionnelle, en un mot : réactionnaire. Il sait qu’elle est contextualisable. Même celle d’origine chrétienne, car se situant dans un registre théologique commun. Le pur et dur salafiste comprend que la simple vue d’un qamis ou d’un jilbab peut attiser l’envie du non musulman de combattre cette « islamisation » : il ressent les mêmes sentiments pour le monde musulman et combat son occidentalisation.

    A l’inverse, l’islamophobie de gauche est dogmatique, construite et pensée pour être foncièrement plus intolérante derrière le masque de la bien-pensance. C’est elle qui forge et donne les armes intellectuelles pour qui veut attaquer l’Islam, car elle est foncièrement hostile au fait religieux.

    Le problème en France, c’est le triomphe historique du gauchisme et de ses valeurs qui, en réalité, sont celles qui ont fondé l’État français moderne. À tel point que la droite a dû se gauchiser. Ayant déjà sa propre tradition islamophobe, elle a repris celle de la gauche, donnant naissance à un consensus qui, au final, servira toujours cette gauche contre elle…

    Il est certain que l’existence d’une authentique droite conservatrice et chrétienne, pragmatique et pertinente, aurait pu contribuer à atténuer les frustrations de part et d’autre. Quoiqu’il en soit, pour un abstentionniste acharné comme moi, cela ne change rien. Cela confirme seulement que le malaise profond que nous ressentons dans cette société vient historiquement et principalement de la gauche et de tout ce qu’elle représente.

    Aïssam Aït Yahya dans Boulevard Voltaire via http://fr.altermedia.info

  • Les Femen, le sexe et la religion : l’offense aux croyants !

    Un de mes lecteurs a semble-t-il découvert avec beaucoup de surprise mes affirmations sur les FEMEN et ne comprend pas pourquoi je parle de : « Produit marketing importé à très bas coût ». Sur ma page Facebook (que j’invite tous les lecteurs à rejoindre) la discussion à ce sujet a été assez intense. Je souhaiterais donc revenir sur ce sujet d’actualité et l’inscrire dans un cadre plus global.
    Lorsque les FEMEN se sont créées, personne en France n’y a porté beaucoup d’attention, hormis sans doute quelques féministes, et quelques journalistes en quête d’idées pour leur pige de la semaine. Lorsque celles-ci ont commencé à s’exporter elles ont cherché et obtenu le buzz médiatique, qu’elles souhaitaient mais dans quel but ?

    Il est intéressant de se pencher sur les messages véhiculés par cette énième 5ème colonne issue de la mouvance civile qui travaille contre les intérêts de la nation française. Tout d’abord un peu d’histoire. Comme le disait le Général De Gaulle, « La France est un pays catholique et de culture gréco-latine ». On peut ne pas être d’accord ou prétendre que ce n’est plus le cas, que le monde change et la France aussi, mais jusqu'à présent aucun postulat nouveau n’est venu sérieusement contredire cette assertion sur les origines de la nation française. La France, ce pays Gréco-latin et catholique est devenu un pays laïc. Un pays ou l’église a été radicalement exclue du jeu politique et sociétal au nom d’une laïcité qui est devenue, il faut le dire, parfois quasi-totalitaire. Très symboliquement aujourd’hui, alors qu’une forte immigration modifie le visage de la nouvelle France, la république s’emploie pourtant à favoriser l’émergence d’un Islam faussement national à qui presque tout est permis au nom de « l’Egalité » et de la « liberté de culte », et surtout pour accompagner une immigration devenue visiblement incontrôlable.

    Le grand remplacement nous dit on en France est en réalité simplement un grand mélange normal et inévitable, dans un monde sans frontières et ou chacun a tous les droits, puisque chacun est égal aux autres. Ce mythe du village global n’existe pourtant qu’en Occident et l’Europe est aujourd’hui son champ de bataille le plus abouti. Les nations y sont effacées tout autant que les peuples et leur identité au nom du soi disant mondialisme obligatoire et du monde connecté. Il suffit pourtant de sortir des frontières du petit paradis occidental et du monde des « petits blancs » pour se rendre compte que ni dans le monde arabe, ni en Asie, ni en Amérique du sud, ni en Russie et ni même à la frontière de l’Europe (au Kosovo ou à Chypre) les peuples ne souhaitent abandonner ni leur identité ni leur culture. Le monde, sans l’Europe qui se dessine n’est pas un monde que le Globalitarisme occidental a remodelé à sa façon. C’est au contraire un monde qui se développe de plus en plus en dehors du modèle occidental, et en dehors de ses règles et de sa morale actuelle.

    La globalisation totalitaire ne passe pas que par la destruction des croyances, colonne vertébrale des peuples enracinés sur leur terre. Elle passe par la destruction corollaire des nations, et de toutes leurs identités, qu’elles soient ethniques, religieuses ou encore sexuelles… Nul besoin de révolution de couleur en France, le pouvoir est pour l’instant sous contrôle, mais les ferments sont la, sans doute juste « au cas où ». Quand a la république, elle est détruite par l’émergence de minorités plus revendicatives les unes que les autres, y compris sexuelles, mais haineuses envers une seule et même image : l’homme, surtout si c’est un bon père de famille catholique. A ce titre je trouve incroyable que les FEMEN aillent s’en prendre à des familles normales alors que la première chose qu’elle devrait faire devrait être de manifester contre la libération de l’épouse du pédophile Marc Dutroux, libérée malgré le fait qu’elle ait emmuré vivantes des fillettes pour les faire mourir de faim. On peut se poser la question suivante : serait il plus rentable (ou moins risqué ?) de défendre les homosexuels (« In Gay we Trust ») que des victimes de pédophiles ?

    Quel rapport avec les FEMEN me demanderont les lecteurs ? C’est simple, les FEMEN donnent clairement par leur rhétorique visuelle une idée des messages que l’organisation veut faire passer, ainsi que du modèle de la société souhaitée. Il y a d’abord évidemment le symbole black-blanc-beur, inévitable pour montrer l’image d’une France ouverte et métissée, un peu comme son équipe de football, qui témoigne des soit disant réussites de l’intégration. Il y a ensuite les messages subliminaux, anti-église et appelant par exemple à tuer le patriarche de l’église orthodoxe. J’aimerais beaucoup à ce titre voir des messages identiques à l’encontre du grand rabbin de Jérusalem ou des principaux Imams et observer les réactions de la presse Française pour tester son objectivité. De façon très étonnante, la rhétorique anti-russe (et anti-Poutine) est omniprésente dans cette affiche des FEMEN France, affiche qui pourrait du reste être utilisée tant au Brésil qu’en France ou en Afrique du sud. On discerne par exemple un message appelant à « la libération des Pussy Riot » ou encore un message dénonçant « Poutine le voleur », slogan des manifestations de l’hiver dernier en Russie pour tenter de déstabiliser le régime. Curieux non ?

    J’ai confié à une de mes lectrices de Paris que voir des femmes nues dans la rue n’était pas bon pour le moral du nombre croissant d’hommes frustrés aujourd’hui en France. Le risque est que paradoxalement la vision de magnifiques jeunes femmes slaves nues incitera sans doute malheureusement un nombre croissant d’hommes à aller chercher dans les rues de Kiev la chaleur qu’ils pourraient ne pas arriver à trouver à Paris ou Bruxelles. Les FEMEN sont ainsi assurées d’avoir de longues années d’existence devant elle ! Quand au message : « les femmes ne sont pas des objets », c’est un message difficile a rendre crédible lorsqu’on passe ses journées à montrer ses seins, ce qui tend à faire penser que l’on a surtout rien à dire. Je préfère ne pas imaginer que puissent êtres fondés les soupçons pesant sur l’une des FEMEN France, soupçonnée d’être une Escort Girl à Paris à ses heures perdues, en plus d’être une journaliste. Il n’y a certes pas de sous métier mais quel malheur pour la profession !

    Mais surtout on peut se demander pourquoi la loi n’est pas appliquée avec autant de fermeté que lorsqu’il faut dresser une contravention à une femme musulmane qui porte le voile intégral. Se promener nue en public est (selon l’article 222-32 du code pénal) pourtant puni d’un an d’emprisonnement et 1 200 euros d’amende. Faut il penser que la république est plus apte à réprimander une croyante qui porte le voile qu’une provocatrice d’extrême gauche anticléricale ?

    Alexandre Latsa http://www.voxnr.com

  • BARBEY D'AUREVILLY Un Stendhal catholique

    Monarchisme intransigeant, vivant en marge d'un siècle bourgeois. Jules Barbey d'Aurevilly (1808-1889) dépeint les ravages
    Les romanciers catholiques sont rares. Je parle de ceux qui le sont intégralement, irrémédiablement, et qui font du dogme l'instrument et l'armature de leur dramaturgie. Jules Barbey d'Aurevilly, qui eut pour maîtres Walter Scott et Balzac, fut à cet égard l'un des plus grands. Lamartine l'avait traité par manière de boutade de « Marat catholique qui peint l'inquisition et la guillotine en blanc ». Barbey renverse l'insulte et la tourne en compliment. D'ailleurs si l'Inquisition avait bien joué son rôle, elle nous eût peut-être épargné la Révolution et la guillotine.
    Toujours en guerre
    Ainsi était Barbey. Il avait des poses, des postures, des rodomontades, une manière de parler, de se vêtir avec des cravates de dentelle et des manchettes à la mousquetaire qui déplaisaient aux esprits communs et timorés et qui heurtaient les bourgeois et les bigots. Car il était toujours en guerre, ce diable que l'on accusait d'être et qu'il était de pied en cap et principalement dans son duel contre Satan et contre le siècle, qui parfois se confondaient, ce qui le faisait passer pour un chouan attardé ou un Lucifer blanc,certes, mais un Lucifer tout de même. Or qui croyait encore au diable et au surnaturel en ce XIXe siècle infatué de scientisme et de positivisme, à part quelques pauvres poètes comme Baudelaire, Huysmans, Bloy ou Verlaine, quelque sainte grenouille de bénitier comme Eugénie de Guérin ou Isabelle Rimbaud ou quelque jeune et novice curé de campagne ?
    Un roman n'est ni un traité de théologie ni un sermon, et un roman catholique moins qu'un autre. Car sa matière, c'est justement le Mal et le Péché, et l'un de ses personnages centraux est précisément ce diable dont les théologiens parlent assez peu et que sa tâche à lui est justement d'appréhender vivant et de débusquer du coeur de l'homme où il s'est niché, dans ses passions et ses révoltes, qu'il tord et secoue sous nos yeux épouvantés comme un noeud de reptiles. D'ailleurs le diable, Barbey, ce monarchiste ombrageux, ce légitimiste enragé, en disciple de Maistre qu'il était, l'avait déjà rencontré, non plus dans telle ou telle alcôve ou confessionnal, mais dans l'Histoire, dans la marche des sociétés et notamment dans la Révolution française. Certes, il avait, comme Bossuet ou de Maistre, une vue providentialiste de l'Histoire, et savait, comme dit saint Paul, que du mal Dieu peut tirer du bien, mais il savait aussi que les révolutions, comme les guerres, peuvent être des châtiments divins et que le diable peut être à l'oeuvre dans l'Histoire et justement dans le coeur de ceux de ses contemporains qui, tel Hugo, croyaient travailler au bonheur du genre humain.
    Car c'est peu dire que Barbey n'était pas démocrate. Il l'était si peu que pour lui une différence, non pas de condition, mais d'essence, séparait le noble du vilain. Sans doute y a-t-il quelque outrance dans certaines de ses attitudes et certains de ses mots lancés à la face de ses adversaires comme des balles de pistolet, mais ce n'en sont pas moins ceux et celles d'un homme qui a vu son drapeau, ses croyances, ses principes, ses moeurs et tout son monde craquer de part en part et qui, hormis Dieu, ne peut se raccrocher qu'à lui-même et à son aristocratisme exacerbé.
    La science du bien et du mal
    Anatole France qui goûtait la société de Barbey a parlé à son propos de « péché-sorbet ». C'était sa manière à lui de sceptique épicurien de traduire en le minimisant le pecca fortiter des héros aurevilliens. Barbey n'est pas janséniste. Il ne condamne pas l'art comme les Messieurs de Port-Royal. Il estime que le catholicisme est assez fort – qui pourrait l'être plus ? – pour supporter la peinture des passions. Cela suppose bien entendu que les hommes aient des passions (et pas seulement des pulsions, des désirs ou des velléités) et soient capables de pécher. Ce qui est une autre histoire. Le catholicisme est la science du bien et du mal. Aucun romancier n'a été plus que l'auteur d'Une vieille maîtresse et d'Un prêtre marié, le Torquemada de ses héros. L'art est assez moral quand il est tragique et qu'il inspire l'horreur des choses qu'il retrace.
    Enracinement
    Homme qui se souvenait d'un temps où les hommes étaient encore liés entre eux, surtout dans les provinces et dans les campagnes, par le lien de fidélité unissant le vassal à son suzerain et le sujet à son roi. À ce lien sanctifié par l'usage et la religion, à cet enracinement dans l'espace et le temps, à ce lien tout chevaleresque que l'Antiquité n'a pas connu et qu'on dirait presque inventé par le christianisme et pour lui, la Révolution, revenant au paganisme, substitua la loi et l'obéissance à l'État, le bulletin de vote et un contrat rédigé sur le modèle des contrats commerciaux. Un contrat écrit à la place de la parole donnée. C'est tout le sens du passage du monde chrétien et chevaleresque au monde commercial et moderne. Du même coup la Révolution abolissait le lien de filiation entre un homme et sa terre et la lignée de ses ancêtres.
    Gérard Joulié L’ACTION FRANÇAISE 2000Du 19 mai au 1er juin 2011
    3 Barbey d'Aurevilly, Une vieille maîtresse, L'Ensorcelée, Un prêtre marié, Les Diaboliques, Une page d'histoire, Robert Laffont, Bouquins, 1 079 p. 29 euros.

  • Bienvenue dans la « zone libérée » d’Alep par Thierry Meyssan

    Grâce au soutien logistique de la France, les nouvelles autorités de la « zone libérée » d’Alep sont en train d’installer une dictature religieuse inspirée du modèle saoudien. La réalité est bien éloignée des discours lénifiants des présidents Sarkozy et Hollande sur la défense de la liberté et la promotion de la démocratie.

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    Bureaux du « Comité pour ordonner le Bien et  prohiber les actes impies » à Alep.

    Le gouvernement français assure être en contact permanent avec les représentants des « zones libérées » en Syrie et leur fournir une aide logistique. Il déclare également œuvrer à ce que la révolution ne soit pas détournée par des islamistes.

    Cependant, la Coalition nationale, qui avait été saluée comme représentant à la fois l’opposition de l’extérieur et celle de l’intérieur, a été récusée par le Comité révolutionnaire d’Alep qui a instauré un gouvernement islamique dans la « zone libérée » [1].

    Le gouvernement français n’a pas clarifié sa position. Il n’a pas indiqué avoir suspendu son aide logistique (à la fois humanitaire et militaire « non létale ») à la « zone libérée » d’Alep, bien que celle-ci soit clairement aux mains des islamistes et qu’ils aient dénoncé la démocratie comme « un complot de l’Occident ». On se souvient que la France avait soutenu l’Émirat islamique de Baba Amr et que François Hollande a reçu en grande pompe plusieurs de ses dirigeants en fuite, le 6 juillet 2012 à Paris.

    Il est difficile de se faire une idée précise de ce qui se passe à Alep, où trois quartiers de la banlieue (pas de la ville elle-même) sont désormais sous contrôle de groupes armés. Contrairement à Baba Amr (Homs), dont la population s’était enfuie lorsque un Émirat islamique y avait été proclamé, une partie des habitants serait restée sur place et soutiendrait les nouvelles autorités. Le tri semble d’abord s’être opéré selon des critères ethniques, la population choisissant de rester étant principalement turkmène. Puis, les hérétiques (sunnites soufis, chiites, y compris les druzes, alaouites et ismaélites) et les infidèles (chrétiens) ont été expulsés et leurs biens confisqués.

    Les troupes gouvernementales n’osent pas donner l’assaut de peur de provoquer un bain de sang et de nouvelles destructions. En une semaine, une nouvelle vie a commencé à s’organiser.

    Quoi qu’il en soit, les autorités « révolutionnaires » viennent de créer un Comité pour ordonner le Bien et prohiber les actes impies et, le 22 novembre, de publier leur premier acte législatif, dont nous donnons ici la traduction exhaustive :

    « Au nom de Dieu clément et miséricordieux,
    Les troubles qui secouent notre nation islamique ne doivent pas surprendre. Elle fait face aux dilemmes et aux épreuves qui l’entourent. Chaque nuit est plus sombre que la précédente. Les temps sont critiques. Le moment est difficile.
    Nous voyons certains de nos frères se dirigeant aveuglément dans les ténèbres. On dirait qu’ils se pressent vers leur malheur, tombant aux genoux de l’Occident sans réfléchir, courant vers le vide, pensant que le mode de vie des infidèles est le sommet de la culture, leurs mœurs la base du développement, et leurs idées la source de lumière, sans la moindre étude, ni quête.
    La charia et les faits montrent que ce point de vue est illégitime et impur. Des Fatwas ont été délivrées en ce sens par les plus grands cheikhs de notre nation : leurs saintetés Abd al-Aziz ibn Abd Allah ibn Baaz [2], Abdul-Azeez ibn Abdullaah Aal ash-Shaikh [3], Muhammad ibn al Uthaymeen [4], Abdullah Ibn Jibreen, [5], Saleh al Fawzan [6], Bakr abu Zayd [7], Abdullah bin Ghailan et bien d’autres.
    Par exemple, combien de femmes vertueuses ont été déshonnorées ? Et combien de jeunes filles libérées [par l’islam] ont été offensées dans leur dignité lors d’accidents de la route ? L’un marchandant pour son honneur, l’autre prenant avantage de sa faiblesse, le troisième jouant avec ses émotions… surtout lorsqu’il sait que la pauvre fille est embarrassée par la situation et ne veut pas que son mari ou son tuteur en soit informé.
    C’est pourquoi le Conseil militaire et le Conseil civil provisoire d’Alep ont donné ces explications aux habitants d’Alep et ont décidé qu’il est interdit aux femmes de conduire. Toute personne contrevenant sera punie jusqu’à ce qu’elle renonce, au besoin par l’usage de la force. Le
    Comité pour ordonner le Bien et prohiber les actes impies est chargé de l’application de la présente. »

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    On constate que la décision est exclusivement motivée par des références aux interprètes saoudiens du Coran.

    Bien que le 24 novembre soit en France la journée de lutte contre les violences faites aux femmes, la ministre française des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, n’a pas commenté cette grande avancée « révolutionnaire ».

    Par ailleurs, le Comité pour ordonner le Bien et prohiber les actes impies a mis en place une police chargée d’appeler les habitants d’Alep à la prière et de punir ceux qui ne s’y rendent pas.

    Dans la vidéo ci-dessous, on voit un de ces policiers rappelant aux habitants leurs devoirs de bons musulmans.

    Thierry Meyssan  http://www.voltairenet.org

    [1] « Les groupes armés d’Alep s’engagent pour un État islamique », Réseau Voltaire, 20 novembre 2012.

    [2] Abd al-Aziz ibn Abd Allah ibn Baaz (1910-1999), ancien grand mufti d’Arabie saoudite. C’est lui qui édicta la fatwa interdisant aux femmes de conduire en Arabie saoudite. C’est également lui qui autorisa le déploiement de troupes infidèles dans la péninsule arabique lors de Tempête du désert. Il est par ailleurs célèbre pour avoir professé que le soleil tourne autour de la terre et non l’inverse. Cependant, il changea d’avis lorsque le prince Sultan ben Salman acheta une place dans le vol de la navette spatiale Discovery (au passage, je ne résiste pas au plaisir de vous rappeler que le prince Sultan s’est plaint qu’il n’était pas possible en vol de se positionner durablement en direction de La Mecque).

    [3] Abdul-Azeez ibn Abdullaah Aal ash-Shaikh est l’actuel grand mufti d’Arabie saoudite. C’est lui qui ordonna la destruction du Dôme vert (la sépulture du prophète Mahommet) ainsi que de toutes les anciennes églises d’Arabie, au motif que ces monuments sont l’objet de cultes idolâtriques.

    [4] Muhammad ibn al Uthaymeen (1925-2001) fut l’un des principaux maîtres salafistes d’Arabie saoudite.

    [5] Abdullah Ibn Jibreen (1933-2009), maître saoudien. Il considérait les chiites comme des hérétiques et appelait à leur expulsion hors de la terre d’islam.

    [6] Saleh al Fawzan est l’ancien président de la Cour suprême de Justice d’Arabie saoudite.

    [7] Bakr abu Zayd est l’ancien Procureur général d’Arabie saoudite. Il est mort en 2008.

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  • De Manuel Valls à Oumma.com, le plein de mauvais calculs !

    Comme si la situation économique et sociale n’était pas assez préoccupante pour nos compatriotes -l’emploi salarié dans les secteurs marchands a perdu 50.400 postes au 3e trimestre 2012  selon des estimations provisoires publiées mardi par l’Insee-, les chiffres de la délinquance du mois d’octobre par rapport à ceux du même mois l’année dernière ont connu une flambée particulièrement inquiétante. Sans surprise, le ministère de l’Intérieur a tenté de contester  les  statistiques publiées, elles sont certes  assez terribles : 43.900 « actes de violences contre les personnes » (+9%),189.900 « atteintes aux biens » (vols, cambriolages…+8%), 28.900 cas d’« infractions économiques et financières »  (+18%)…

    Les plus  cyniques diront que les « métropolitains » ne doivent pas se plaindre, à la lecture de l’article paru le 9 novembre  sur le site France-Guyane.fr,  faisant état de l’augmentation de l’insécurité sur les  dix premiers mois de l’année, par rapport à  2011, dans la cité spatiale de Kourou. Selon les chiffres officiels les « vols avec violence » ont augmenté de 96%, les «cambriolages » de 82%, les « violences sexuelles »  de 27%, les « tentatives de meurtres»  de  300%, les «violences sur agents dépositaires de l’autorité » de 136% !

    Si  MM. Sarkozy,  Hortefeux et Guéant, ses prédécesseurs à ce poste au cours de la décennie écoulée,  n’ont  guère été capables d’enrayer vraiment la progression de la criminalité, le vrai-faux dur Manuel Valls ne fera bien  évidemment pas mieux,  animé de surcroît  par une schizophrénie typiquement socialiste.

    M. Valls a ainsi estimé lundi que les propos tenus devant une caméra cachée par Souad, la sœur de Mohamed Merah, dimanche sur M6,  qui se disait « fière » de ce qu’avait commis son frère, clamait sa haine d’Israël et des Etats-Unis,  constituaient une « apologie du terrorisme et de l’antisémitisme et une provocation à la haine religieuse et raciale ». Il a de nouveau   appelé sans grande originalité à la lutte sans relâche contre les comportements contraires aux « valeurs de la république ».

     Cela n’empêche pas Manuel Valls, qui surfe sur les craintes des Français en   hurlant sans cesse  au danger terroriste islamiste,  de se prononcer pour la poursuite de l’immigration et une naturalisation accrue des immigrés non européens -le vice-président du FN Louis Aliot  a demandé d’ailleurs au gouvernement français « d’engager une procédure de déchéance » de sa nationalité française de Souad Merah  « avant une expulsion dans son pays d’origine ».

    Ce laxisme pathétique,  dissimulé derrière les coups de menton,  accroît pourtant   mécaniquement non seulement les problèmes  économiques, sociaux, d’assimilation, de délinquance  sur notre sol, mais aussi le poids des réseaux extrémistes, de cet   « iceberg salafiste qui considère Mohamed Merah comme un héros », commentait hier Marine Le Pen.

    Les sites communautaires musulmans ont été peu nombreux à faire état de cette affaire Merah bis. Bien sûr,  les propos de la sœur de cet assassin ont  été condamnés très logiquement par le recteur de la Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur  et par la délégation de dix imams et six responsables d’associations musulmanes en France, actuellement en visite  officielle en Israël et dans les Territoires palestiniens,  à l’initiative du  Quai d’Orsay, des autorités palestinienne et israélienne.

     Une visite qui se veut une réponse, a affirmé un des participants,   Hassen Chalghoumi, surnommé « l’imam des juifs »,  aux meurtres abjects perpétrés par Mohammed Merah en mars dans l’école confessionnelle  juive de Toulouse.

     Un voyage qui ne fait pas l’unanimité –et c’est un euphémisme- au sein de la communauté musulmane de France, pour ne rien dire de sa faible médiatisation sur les sites communautaires qui veulent peut-être éviter un déluge de commentaires assassins  de leurs fidèles internautes, ce qui ferait « désordre »…

     Il est ainsi  emblématique qu’un site musulman jouissant d’une grande notoriété dans  cette communauté comme oumma.com,  fasse silence sur cette actualité là…mais publie un article fustigeant « Alexander Zanzer, directeur de la principale institution sociale juive d’Anvers, et responsable du bureau bruxellois du site d’information Jewish News One ».

     Le crime de ce dernier ? Avoir accepté «  au vu et au su de tous », de déjeuner récemment  avec Marine Le Pen «  dans un restaurant casher du quartier européen de Bruxelles ». La belle affaire que voilà !

     Accumulant les poncifs sur une-extrême-droite-qui-na-pas-changé  sous le « maquillage »  de la «  révolution Bleu Marine », oumma.com croit savoir –relayant ici les interprétations véhiculées par les médias belges- que M.  Zanzer est « aujourd’hui dans la tourmente » et qu’il « se justifie en se retranchant derrière le reportage qu’il doit réaliser sur le FN. »

     « Un argument guère recevable à Anvers, où ce déjeuner reste sur l’estomac de nombre d’éminents dignitaires juifs, dont le Pr Julien Klener, président du Consistoire central israélite de Belgique : Comment est-il possible que quelqu’un qui exerce de hautes fonctions de responsabilité dans une institution comme la Centrale ne soit pas plus prudent et surtout se fasse remarquer par une rencontre politiquement très choquante quand on connaît le Front National et les déclarations du père de la présidente actuelle qui, à aucun moment, ne s’est distancée de ces propos condamnables ? »,

     Un site musulman qui s’émeut, approuve  et relaye la désapprobation de représentants auto-proclamés de la communauté juive, voilà une union sacrée dont Alexandre Arcady aurait pu faire un film !

     Mais si la Commission d’avance sur recettes du Système continue de financer la production de ce type de fiction souligne Bruno Gollnisch, les Français, fort heureusement, s’agacent  de plus en plus de ce genre de navet…

    http://www.gollnisch.com

  • De tout et de rien

    La semaine de Pierre Lanoe (3)

    Sur Gaza

    Gaza me pose problème…
    Bien sûr, la solidarité contre l’agression israélienne s’impose.
    Mais mon enthousiasme d’hier pour la résistance de ce petit territoire s’est bien amoindrie.
    Entre temps le Hamas a pris partie en faveur des assassins qui sont à l’œuvre en Syrie et a été chercher ses soutiens au Qatar, en Égypte et en Arabie saoudite…
    D’où cette situation étrange de voir s’affronter à Gaza deux camps qui ont le même allié et qui sont ailleurs des alliés objectifs.
    Si l’on doit se mobiliser et se battre pour faire connaître une résistance populaire, incontestablement ce n’est plus celle de Gaza qui doit avoir prioritairement nos suffrages, mais celle du peuple syrien regroupé derrière son gouvernement légitime.

    Tarek Oubrou

    Le recteur de la mosquée de Bordeaux a acordé à L’Express un entretien des plus intéressant.
    Il n’est pas inutile d’en citer quelques extraits :
    « En partant des réalités concrètes qui l'entoure. Il faut que les musulmans puissent accorder leurs gestes à leur foi sans perturber le fonctionnement de la société par des revendications outrancières, quitte à renoncer à une certaine visibilité. Le "tout ou rien" est néfaste et aboutit à une voie sans issue, qui alimente la peur chez les non-musulmans. On est musulman lorsqu'on a la foi; c'est la grâce de Dieu qui sauve. Les pratiques cultuelles, elles, sont aménageables. Les prières peuvent être effectuées après le travail, par exemple, ou le jeûne du ramadan reporté en cas de maladie. Le vrai problème concerne les comportements qui relèvent de l'éthique personnelle et qui sont devenus des marqueurs pour beaucoup de musulmans: manger halal, porter le voile... Avec le halal, nous ne sommes pas dans le sacré. Le fidèle a seulement pour obligation d'alléger au maximum la souffrance de l'animal. Quant au voile, je n'ai trouvé aucun texte qui oblige la femme à se couvrir la chevelure. Le combat que les musulmans ont mené pour le port du voile me désole, parce qu'il donne une image négative de la façon dont l'islam perçoit la femme. Cette tendance à tout ritualiser conduit certains fidèles à parler plus de la pratique que de Dieu lui-même! »  (…)

    Les imams sont malheureusement souvent les ventriloques des associations qui les salarient et qui sont tenues le plus souvent par des migrants de la première génération. Ces associations ne veulent pas d'imams intellectuels mais des imams venus du bled, qui ne leur coûte pas cher, ne font pas de vagues, et qui maintiennent le statu quo théologique. » (…)

    « L'engagement dans la société: voilà l'antidote à l'esprit de victimisation si répandu dans la communauté musulmane. » (…)

    « Il n'existe pas d'islam de France, mais un islam maghrébin de France. »

    Décès de Pino Rauti

    A l’âge de 86 ans, Pino Rauti s’est éteint le 2 novembre dernier à son domicile romain. Si en Italie, le décès à fait le une de tous les quoitidiens et si sa mémoire a été honorée par toute les familles de la droite italienne (même Gianfranco Fini qui le combattit pourtant pendant de longues années lui a rendu hommage), en France la nouvelle est passée inaperçue ou presque. Pourtant, Rauti eut dans notre pays, durant les années 1960/1980, une influence intellectuelle non négligeable et son combat servit d’exemple à bien des militants français (ainsi, par exemple, Ordre nouveau, le fameux mouvement nationaliste des années 1970, emprunta son nom à l’organisation extra-parlementaire Ordine nuovo qu’il dirigeait alors).

    Le lendemain de sa mort le quotidien La Republica a écrit qu’il « représentait le fascisme de gauche qui s’opposait au fascisme de droite incarné par Giorgio Almirante, puis par Gianfranco Fini. Idéologiquement, il prônait la socialisation des grandes entreprises et il se revendiquait d’un anticapitalisme et d’un tiers-mondisme issus de sa conception du fascisme. » Même si elle n’est pas tout à fait exacte (Rauti affirmant clairement qu’il ne se « sentait pas néofasciste car le fascisme est mort, il appartient à l’histoire et ne peut être ressuscité »), cette présentation permet de comprendre le Pino Rauti des années 1970/1990 qui fut le leader d’une version italienne du nationalisme-révolutionnaire européen. Mais l’homme était complexe et sa vision du monde traditionaliste fit qu’il fut aussi, paradoxalement, un grand réactionnaire… et que sa longue vie politique et militante connut plusieurs retournements.

    Le FMI craint une révolution sociale

    Dans une note rédigée pour le récent sommet du G20, les experts du FMI expriment leurs doutes sur l’efficacité de l’action de la BCE en Grèce face au « risque que l’austérité ne devienne politiquement et socialement intenable ».

    Une même crainte est apparue dans le journal La Tribune qui, faisant sa une sur « l’Euro est sauvé… et alors ? » explique que, au vu des manifestations qui se multiplient en Espagne, au Portugal, en Grèce, « le danger d’une révolte sociale et politique ne doit pas être pris à la légère ».

    Si seulement c’était vrai ! http://www.voxnr.com

  • La vérité qui rend libre VI


    La vérité qui rend libre VI par round_affectif

    http://johanlivernette.wordpress.com