
Après avoir dû quitter le groupe Bayard qui l’avait embauché comme numéro 2, Alban du Rostu s’exprime dans L’Express :
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Après avoir dû quitter le groupe Bayard qui l’avait embauché comme numéro 2, Alban du Rostu s’exprime dans L’Express :

La grandeur perdue de la France, conjurée le temps d’un week-end par la renaissance de Notre-Dame de Paris, fait apparaître Emmanuel Macron dans sa petitesse. Il faut certes reconnaître au chef de l’Etat d’avoir tenu sa promesse de faire reconstruire en cinq ans la cathédrale incendiée. Lui-même n’aura pas manqué de rappeler ses propres mérites, le 29 novembre puis le 7 décembre, en prenant la parole par deux fois au cœur du joyau gothique légué par le pieux Moyen-Age, avant que l’église blessée ne soit à nouveau consacrée dimanche.
J’accuse… Devinez qui !
(« J’accuse », aucun rapport avec l’affaire Alfred Dreyfus en 1894, par la plume d’Émile Zola…)
Pourquoi seuls les lieux de culte chrétiens brûlent-ils en France ?
Je me pose la question.
Depuis 15 ou 20 ans, un nombre d’environ 50 églises et cathédrales ont été la proie des flammes d’incendies plus ou moins graves. Le pire incendie fut celui de Notre-Dame de Paris. 10 minutes après le départ du feu, alors que personne n’avait pu procéder à une analyse quelconque, l’Élysée a fait savoir et donné hystériquement l’ordre aux médias d’affirmer sans le moindre doute qu’il s’agissait d’un incendie accidentel, sinon des têtes de présidents de chaînes de radio et de télévision et des patrons de journaux allaient tomber…

par Gérard Leclerc
Christophe Dickès – qui vient de publier Pour l’Église (Perrin), invitant à revisiter le christianisme sous l’angle civilisationnel – nous propose aussi un voyage rapide mais substantiel dans l’histoire de Notre-Dame de Paris. C’est un guide précieux, qui permet de ressaisir la cathédrale aux différentes étapes de son histoire au cœur de la capitale. Un voyage « à la découverte d’un édifice remarquable, bâti non pas par des esclaves mais par des hommes libres qui estimaient que leurs talents devaient être au service de Dieu. Il s’agit d’un voyage mêlant la foi et la politique, la crosse et le sceptre, l’Église et l’État. En effet, Notre-Dame n’est pas seulement un lieu de culte. […] Elle est aussi intimement liée à l’histoire d’une nation : la France. Elle a vu la naissance d’une identité autour de Philippe le Bel et de ses États généraux en 1302, mais elle a vu aussi la réhabilitation de Jeanne d’Arc. Sous ses voûtes gothiques, elle a accueilli le bon roi Henri IV et elle a été le témoin du vœu de Louis XIII. Napoléon y a été couronné et le général de Gaulle y a célébré la Libération de Paris. »

Extrait d’un article de Nathaniel Peters, directeur du Morningside Institute, chercheur à l’Institute for Human Ecology de l’Université catholique d’Amérique, et contributeur et membre du comité de rédaction de Public Discourse, dans La Nef, dont le dossier est consacré aux intellectuels catholiques américains :

Dans son rapport 2024 publié le 15 novembre, l’Observatoire sur l’intolérance et la discrimination envers les chrétiens en Europe (OIDAC Europe) a constaté – avec des lacunes dans les rapports pour de nombreux pays – un total de 2 444 actes de haine antichrétienne commis en 2023, contre 749 incidents enregistrés en 2022. Le rapport en pdf fait 59 pages.

par Gérard Leclerc
Emmanuel Macron parlera donc sur le parvis de la cathédrale, et non à l’intérieur, comme il en avait été, un moment, question. Ce sera le 7 décembre, avec la réouverture de Notre-Dame, en présence d’un nombre impressionnant de chefs d’État… et en l’absence du pape. Faut-il voir dans cette disposition un simple détail de protocole ? Pour certains, c’est le statut même des édifices religieux qui se trouve en cause, selon l’esprit et la lettre de la loi de 1905. Ce qui nous renvoie à l’interprétation du concept de laïcité, que j’ai souvent évoqué dans cette chronique.