religion - Page 81
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"Rome a perdu la foi" - Abbé Pierre ROY
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"Rome a perdu la foi" - Abbé Pierre ROY
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Voile islamique, un refus d’intégration ?
Le Coran, texte fondateur de l’Islam, n’impose nullement le port d’un voile couvrant les cheveux, et encore moins celui d’un voile intégral. Pourquoi donc un si grand nombre de musulmanes en portent-elles en Europe ?
En effet, le Coran ne demande aux femmes que de porter des tenues non provocantes et de couvrir leurpoitrine lorsqu’elles sortent de chez elles, car leurs vêtements d’intérieur étaient alors très décolletés (1)
Ni le hijab, voile cachant les cheveux, ni le jilbab et le tchador, vêtements couvrant tout le corps, ni le niqab et la burqa, voiles intégrales cachant même le visage, ne sont requis par le Coran.
Souvent d’ailleurs, c’étaient des vêtements traditionnels régionaux qui existaient bien avant l’Islam (2) Certains savants musulmans locaux les ont cependant mentionnés dans quelques hadîths (textes musulmans écrits durant les 3 siècles suivant la mort de Mahomet).Pourtant en Europe, beaucoup d’imams exigent que leurs fidèles portent l’un ou l’autre de ces voiles et beaucoup de musulmans sont convaincus que c’est une exigence de leur religion. Dès lors, le port de ces tenues est plus répandu dans les quartiers musulmans d’Europe que dans beaucoup de régions musulmanes.
Comme pour les uniformes des religieuses chrétiennes, ces vêtements pudiques ont pour but de masquer les charmes féminins, ce qui est effectivement demandé par Coran. Mais plus que cela, ils affichent sans ambiguïté la religion ou la culture musulmane de celles qui les portent.
L’objectif de pudeur du Coran pourrait d’ailleurs être atteint en toute discrétion, par exemple en se nouant les cheveux, en ne portant ni vêtements moulants ni décolletés et en évitant les robes courtes, comme le font beaucoup d’européennes. Une telle tenue satisferait aux exigences fondamentales de l’Islam, tout en évitant de se différencier des populations d’accueil.
Pourquoi alors voit-on autant de musulmanes voilées en Europe ? Et pourquoi les imams y prônent-ils une interprétation aussi restrictive de leurs textes sacrés ? Pour les musulmans croyants, l’oumma, la communauté des musulmans, devrait être au-dessus des nationalités et des pouvoirs politiques. Est-ce pour se distinguer des « infidèles » que les femmes de l’oumma sont accoutrées de ces voiles archaïques ?
Quelques soient leurs raisons, il est clair que le voile dit « islamique » différencie les musulmans de leurs populations d’accueil. Vu qu’il n’est pas requis par l’Islam, le voile ne peut être compris que comme une forme de refus d’intégration.
Tolérer le voile islamique en Europe, c’est donc y accepter l’établissement d’une population qui se veut différente. Et c’est courir le risque de massacres et conflits similaires à ceux qui, dans l’histoire, ont fréquemment résulté de situations semblables, en Europe comme partout ailleurs. (3) Pourquoi nos dirigeants immigrationistes l’ignorent-ils ? Ont-ils oublié les leçons de l’histoire ?
Pour mieux connaître le Coran, lire aussi l’article
« Les germes du djihad dans le Coran? »
Voir également la courte vidéo du Président Nasser sur le voile en Egypte.Jacques Stelliez
http://www.polemia.com/voile-islamique-un-refus-dintegration/
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Quelle stratégie pour les catholiques en politique ?
Suite aux tribunes successives (1, 2, 3) de Pascal Gannat (FN) et Sébastien Pilard (LR - Sens Commun), laïcs catholiques tous les deux et élus régionaux des Pays de La Loire, et à un an d'échéances électorales majeures, votre blog trouve opportun de préciser qu'il ne rentre pas dans le jeu du système partisan :
- Toutes les stratégies politiques employées par des catholiques désirant oeuvrer au bien commun sont respectables. Après tout, si Sens Commun n'a pas réussi à inverser la tendance de l'establishment LR en 1 an, on ne peut pas dire non plus que le FN ait réussi à inverser le cliquet de la culture de mort après 40 ans de vie politique. L'éternel débat entre les partisans de la rupture avec les partis au pouvoir et ceux estimant au contraire qu'il faut (ré)investir ces partis pour les influencer de l'intérieur n'a pas à être tranché. Chacun a sa place avec ses talents et ses compétences. Les deux stratégies sont légitimes. Et à notre avis complémentaires.
- Pour sa part, votre blog soutient l'union des forces vives - de TOUTES les forces vives -, à partir du moment où ces forces vives décident d'oeuvrer en faveur des principes non négociables (respect de la vie, défense de la famille, liberté de l'éducation) et du bien commun. A ce titre, nous soutenons l'union des droites, qu'elle soit électorale ou non. Le systèmes des partis a cet inconvénient majeur qu'il fait passer bien souvent l'électoralisme avant la défense du bien commun.
- Par ailleurs, à côté des élus qui mouillent courageusement leur chemise en politique, il existe, de façon complémentaires, un certain nombre d'associations, de mouvements et d'oeuvres nécessaires à la progression des idées, que ce soit par le lobbying, le travail fondamental, le combat culturel, l'information, les manifestations... Ces oeuvres sont également complémentaires du combat électoral. Elles sont aujourd'hui de plus en plus nombreuses à apporter leurs contributions aux idées politiques, signe d'une attente de la société civile. Désirer que celles-ci apportent leur soutien aux combats électoraux est une réaction naturelle mais, à notre avis, souvent contre-productive. Elles n'ont pas à entrer dans la politique politicienne, elles sont méta-politiques et apportent au contraire une contribution utilisable par tout candidat ou élu.
- Votre blog rapporte et commente l'actualité, les propos, constate les faits et se prononce sur les actes posés au regard de la Doctrine sociale de l'Eglise et des Principes non négociables. A ce titre, il est regrettable que les élus de Sens Commun n'aient pas publiquement (avant la tribune publiée en réponse sur ce blog) manifesté leur désapprobation sur le vote du Pass contraception et d'autres subventions. Cela étant dit, critiquer des propos, des votes, ne constituent ni une remise en cause d'une stratégie ni un appel à voter ou ne pas voter.
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Zoom : L'abbé Alexis Garnier présente le 34ème pèlerinage de Pentecôte
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"La Résurrection du Christ" sortie le 4 mai
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Livre : Éléments grecs du christianisme
De formation scientifique, l’auteur n’est pas historien par état, mais passionné par les études historiques, l’idée d’écrire ce livre lui a été donnée par les recherches entreprises pour vérifier le bien-fondé d’une thèse du grand historien Ernest Renan concernant la conversion au christianisme du peuple grec.
Selon cette thèse, les Grecs étaient tellement attachés à leur religion ancestrale qu’ils ne sont jamais devenus véritablement chrétiens. Aussi, malgré ses efforts, l’Église n’a réussi qu’à appliquer sur eux une légère couche de peinture chrétienne.
Ses recherches ont révélé que l’ancienne religion greco-latine n’avait aucun rapport avec les fables enseignées aux écoles grecques et lui ont fait découvrir l’insondable ineptie des textes hébraïques sur lesquels est censée être fondée la religion chrétienne.
Il a en outre constaté que le christianisme – « religion de l’amour et la non-violence » – avait été imposé aux peuples par la force, au prix d’effroyables persécutions et d’un nombre incalculable de massacres, que son instauration avait entraîné une régression de la civilisation et que (pour complaire à l’Église) personne n’avait jamais tenté de faire connaître la vérité au grand public.Acheter l'ouvrage ici http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuyEVZEEkAGTPKgSIn.shtml -
Religion & Société • L’islam, principale ligne de fracture entre les intellectuels
Vincent Trémolet de Villers, rédacteur en chef des pages Débats Opinions du Figaro et du FigaroVox.
♦ Une remarquable réflexion pour Le Figaro [22./04] sur un sujet maintes fois évoqué dans Lafautearousseau mais qui est ici approfondi et actualisé.
Alain Finkielkraut, Michel Houellebecq, Michel Onfray ou Eric Zemmour ont longtemps été les seuls à dire sans tricher ce qu’ils voyaient. Mais, depuis les attentats islamistes de Paris et de Bruxelles, la prise en compte du réel est en train de modifier profondément le monde de la pensée.
On peut avoir le visage découvert, les cheveux aux vents et se voiler volontairement l’esprit. Ce port du voile-là n’a jamais été obligatoire mais celui qui, en France, se risquait à le retirer pour voir les conséquences d’une immigration inconséquente, celui qui osait exprimer sa crainte de voir fleurir les barbes et pousser les minarets a longtemps subi le supplice réservé aux apostats.
Les gardiens du dogme le jetaient dans les ténèbres, les comités de surveillance le faisaient poursuivre par les juges, les relais d’opinion accolaient à son nom tous les péchés du monde.
S’il lui prenait la fantaisie de ne plus chercher les convulsions antisémites dans les salons de la vieille France ou les sacristies des églises mais dans les territoires délaissés par l’école, la police, la justice, on criait au racisme. Il valait mieux raser les murs et rester bien au chaud derrière la bonne grille de pensée. Le nouveau clergé disait le bien et le mal, le salut et l’enfer. Nul n’y croyait guère mais, l’histoire le prouve, on peut aussi pratiquer une religion sans y croire.
Accepter de voir
Et puis, un à un, malgré tout, essayistes, philosophes, écrivains ont arraché le voile. Ils ont accepté de voir. Ils ont même accepté de dire. Les gardiens de la révolution ont bien tenté de les poursuivre, de les faire renvoyer de leurs journaux, de leurs télévisions, de leurs radios, de les mener de force devant les juges: rien n’y fit, leur succès était trop grand et la population les portait aux nues.
Ils pouvaient être journalistes comme Eric Zemmour, philosophes comme Alain Finkielkraut et Michel Onfray, romanciers comme Michel Houellebecq, essayistes comme Pascal Bruckner et Elisabeth Lévy. Par paresse (ou par malveillance), ils furent assimilés les uns aux autres, sous le vocable de néoréactionnaires. Pourtant, en l’espèce, il était hasardeux de faire des amalgames. Leur seul point commun était d’avoir retiré le voile, d’avoir appelé un chat un chat et un attentat islamiste, un attentat islamiste.
En dix ans, ce surgissement du réel a bouleversé toutes les lignes de la vie des idées. L’antiracisme a perdu la tête et la main jaune est devenue folle. Les potes d’hier se sont déchirés et la génération SOS a essaimé au Parti socialiste, certes, mais aussi chez Dieudonné. Bernard-Henri Lévy s’est élevé contre le drapeau noir du califat tandis qu’Edwy Plenel a fait du musulman le prolétaire, la victime, le juif du XXIe siècle.
La gauche morale à l’heure de l’examen de conscience
« Le catholique zombie », voilà l’ennemi, proclamait Emmanuel Todd quelques mois après que les fous d’Allah eurent tué de sang-froid journalistes, policiers et juifs de l’Hyper Cacher, tandis que des bouffeurs de curés prenaient la défense des chrétiens d’Orient. Il a fallu un deuxième carnage, le 13 novembre, pour que d’autres, à leur tour, viennent dire ce que chacun voyait à l’œil nu. La gauche morale, enfin, faisait son examen de conscience. Celle qui ne combattait que des ennemis déjà vaincus – le fameux homme-blanc-de-plus-de-50-ans – a découvert dans la nuit de Cologne que « la victime » pouvait être « un bourreau ». Elisabeth Badinter qui, elle, n’a jamais été dupe, a souligné la hiérarchie morale du parti de l’Autre : « Ce que cette affaire de Cologne a démontré c’est que, quand ce sont des étrangers qui sont en cause, alors les priorités changent. »
La gauche, qui ricanait devant Le Petit Journal sur tout ce qui ressemblait de près ou de loin à de la transcendance, s’est souvenue que l’homme était un animal religieux. Jean Birnbaum (Un silence religieux, Seuil) s’est fait l’écho de Saint- Exupéry qui, au milieu de la guerre, écrivait au général X : « Rendre aux hommes une signification spirituelle, des inquiétudes spirituelles, faire pleuvoir sur eux quelque chose qui ressemble à un chant grégorien […] Rien qu’à entendre un chant villageois du XVe siècle, on mesure la pente descendue. » Cette lettre, celle d’un homme plongé dans la nuit du monde entre la croix gammée et le drapeau rouge, résonne curieusement aujourd’hui. L’auteur de Citadelle, en effet, connaissait l’ennemi, mais se demandait si cette connaissance suffisait au sursaut d’un pays et d’une civilisation.
L’État islamique et ses épigones ne nous disent pas autre chose. L’islamisme conquérant, celui des bombes mais aussi celui du voile intégral et des prières de rue, nous pose la même question: « Qui êtes- vous ? ». Nous, nous savons qui nous sommes, nous disent les djihadistes, mais vous qui êtes-vous ?
À cette question, les réponses sont multiples : « Je suis Charlie », « je suis terrasse », « je suis Bruxelles ». « Qui est Charlie ? » se demande-t-on, tout de même. Certes, la terrasse du Petit Carillon à la nuit tombée illustre un peu de notre art de vivre, mais peut-on répondre au cri d’« Allah est grand » par un verre de mojito ? Et Bruxelles est-elle la « ville-monde » que le maire vante comme un modèle pour tout l’Occident ou « la capitale de l’Europe des soumis, d’une infinie laideur » dont parle l’écrivain Jean Clair ?
Dans Situation de la France, Pierre Manent en appelle à la « marque chrétienne » de notre pays. Mais quelle est cette marque ? Celle d’Alain Juppé et du pape François qui la revendiquent pour justifier l’accueil sans mesure des réfugiés, ou celle de Philippe de Villiers qui s’incline devant l’anneau de celle « qui voulait bouter les Anglais hors de France » ?
En créant le Printemps républicain, Laurent Bouvet a déclaré vouloir retrouver les fondements de la laïcité à la française. Mais est-ce celle de Viviani, qui voulait éteindre une à une les étoiles du ciel ? Celle de Ferdinand Buisson, qui rêvait d’instituer une religion républicaine ? Celle de Christiane Taubira, qui invoque la laïcité pour justifier le développement infini des droits individuels ? Celle de Jean-Louis Bianco ou celle de Manuel Valls ? Celle de Joseph Pagnol, le maître d’école universel, ou celle des transhumanistes ?
« Que faut-il dire aux hommes ? », s’interrogeait Antoine de Saint-Exupéry à la fin de sa lettre. L’islamisme conquérant nous impose, à son tour, cette question.
Dans un dialogue inoubliable publié cet été par Le Figaro Magazine, Alain Finkielkraut et Michel Houellebecq tentaient d’y répondre. « Dieu est parti, disait l’auteur de L’Identité malheureuse, et il ne dépend pas de nous de le faire revenir. Je crois que ce qui est mort pour de bon en France comme dans le reste du monde occidental, c’est la croyance en la vie éternelle.» Il poursuivait : « On ne peut pas décider de croire à nouveau dans la vie éternelle – et c’est le destin de l’Occident. » … « Alain, je suis en net désaccord là-dessus, répondait Michel Houellebecq.Ce sont ceux qui croient à la vie éternelle qui survivent. La religion gagne toujours à la fin. » Plutôt que de s’écharper sur les menus à la cantine et les coiffes des hôtesses de l’air, on rêve d’un débat qui soit à cette altitude. C’est peut-être illusoire, mais il n’est pas interdit d’essayer.
Vincent Trémolet de Villers 22/04/2016
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Alerte au Nigéria : 10 000 chrétiens assassinés et 13 000 églises détruites entre 2006 et 2014
Les oubliés du monde, Africains et Catholiques, parviennent enfin à faire parler d'eux :
"Quelque 10.000 chrétiens sont morts du fait de persécutions dans le nord du Nigeria à majorité musulmane de 2006 à 2014, a déclaré aujourd'hui Portes ouvertes, une organisation non gouvernementale basée à Strasbourg.
Les violences tels qu'enlèvements, massacres et attentats suicides commis par la secte Boko Haram, ne constituent qu'un aspect du problème, selon un rapport réalisé par cette association évangélique et adopté en février dernier par l'Association des chrétiens du Nigéria (Can). Les violences subies par les chrétiens dans les Etats du nord du pays, où la charia a été réinstaurée depuis les années 2000, procèdent aussi, selon Portes ouvertes, des élites locales, sur lesquelles s'était appuyé le pouvoir colonial britannique, et des bergers peuls musulmans, poussés par la désertification vers le sud majoritairement chrétien. "On estime qu'entre 2006 et 2014, entre 9000 et 11.500 chrétiens ont été tués, 13.000 églises ont été détruites, abandonnées ou fermées" et "1,3 millions de chrétiens n'ont plus de lieu de culte", nombre d'entre eux étant des "déplacés internes", estime cette étude. -
Civitas se mue en parti politique
Déclaration faite à la sous-préfecture d'Argenteuil le 30 mars 2016. L'association de financement du groupement politique CIVITAS a pour objet de recueillir les fonds destinés au seul financement du groupement politique CIVITAS.
Civitas avait connu quelques problèmes financiers récemment. En février, l’administration fiscale avait décidé de priver Civitas de la possibilité d’émettre des reçus fiscaux permettant à ses donateurs une déduction partielle de leurs impôts.
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