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religion - Page 78

  • Le FN demande une enquête parlementaire sur le financement de l’Islam en France

    Les députés Marion Maréchal-Le Pen et Gilbert Collard ont déposé une proposition de résolution tendant à la création d’une commission d’enquête parlementaire sur le financement de l’Islam en France et sur les conséquences liées à l’apport financier d’États tiers cherchant à implanter la pratique d’une version fondamentaliste de l’Islam en France. Exposé des motifs de cette commission :

    "Les récents attentats perpétrés sur notre territoire par des musulmans radicalisés situent l’Islam au centre des débats. Deuxième religion du pays, l’Islam connaît de graves dérives qui conduisent à s’interroger sur sa place au sein de la société française, son mode de fonctionnement, ses influences. Des réponses précises ne peuvent que mieux aider à distinguer nos compatriotes musulmans des dérives djihadistes en forte progression ces dernières années.

    Fort d’un nombre croissant de pratiquants dans notre pays, l’Islam cristallise des enjeux considérables d’ordre économique, culturel, géopolitique. En effet, de nombreux États étrangers participent activement à l’organisation du culte musulman. Plus de la moitié des imams salariés exerçant en France sont rémunérés soit par l’Algérie, le Maroc, l’Arabie Saoudite ou la Turquie. Les mosquées sont financées par des pays étrangers ou par des « mécènes » privés dont on ne connait pas les identités. L’Islam devient l’objet d’une lutte d’influence entre divers pays musulmans, au risque d’instiller une ingérence étrangère préoccupante tant pour la cohésion nationale que pour le respect du principe de laïcité. Le circuit de la viande halal, aux financements très opaques, est lui aussi source de trafics dont les fonds peuvent bénéficier à des associations culturelles et cultuelles intégristes.

    Les actuelles organisations se targuant de représenter les musulmans de France sont elles-mêmes les leviers de pression d’États étrangers. Ainsi, l’UOIF est l’obligée du Qatar tandis que la Grande Mosquée de Paris est gérée par l’État algérien. Cette infiltration étrangère dans le quotidien des musulmans de France nuit au développement de la religion musulmane en accord avec le cadre républicain et pose un sérieux problème de souveraineté nationale et d’ordre public.

    Malgré l’emprise croissante des pétromonarchies islamistes sur l’Islam en France et l’essor d’un Islam de plus en plus rétif à la loi française, aucune réforme de grande ampleur n’est engagée par le Gouvernement. C’est pourquoi il apparaît nécessaire de créer une commission d’enquête parlementaire pour faire le jour sur le financement des mosquées, des associations cultuelles et culturelles animant l’Islam dans notre pays ainsi que pour mesurer les conséquences de l’influence exercée par les États étrangers instillant une vision fondamentaliste dans l’organisation de l’Islam en France."

    Résolution :

    "En application des articles 137 et suivants du Règlement de l’Assemblée nationale, est créée une commission d’enquête de trente membres pour étudier le financement de l’Islam en France et mesurer les conséquences de son financement par des États tiers cherchant à implanter la pratique d’une version fondamentaliste de l’Islam.

    1. Elle s’attachera à mesurer l’influence des États tiers sur l’organisation et le financement de l’Islam en France et identifiera les modalités par lesquelles les États tiers exercent leurs influences sur les Musulmans de France.
    2. Elle identifiera les États tiers qui favorisent le financement des lieux de cultes, associations cultuelles et culturelles propageant une idéologie islamiste.
    3. Elle contribuera à identifier le rôle des États tiers dans l’incitation aux atteintes à la loi de 1905 et les lois de 2004 et 2010 encadrant le port de signes religieux dans les établissements scolaires et l’espace public.
    4. Elle tentera de mesurer le rôle des États tiers dans la connexion entre les mouvements terroristes et certains acteurs de l’Islam de France.
    5. Elle proposera de renforcer l’arsenal juridique afin d’empêcher le financement de lieux de culte par des États tiers.
    6. Elle proposera éventuellement des mesures pour geler les avoirs des pays tiers et de leurs ressortissants dont il est fait preuve d’un soutien logistique ou financier de mouvements terroristes agissant sur le sol français."

    Michel Janva

  • Primaire de la droite : l’électorat catholique objet de toutes les convoitises

    Les candidats ont profité du 15 août pour s’adresser à l’électorat catholique, qui s’invite pleinement dans le débat politique depuis la contestation contre le mariage pour tous.

    Rarement un 15 août avait été autant suivi par des responsables politiques. Bien sûr, à droite certains comme Christian Estrosi ou Nadine Morano, sont habitués à partager publiquement leur foi à l’occasion des fêtes religieuses. Lundi, ce sont des ténors connus pour leur assiduité plus relative qui ont été aperçus à la sortie des églises. Il faut dire qu’à trois mois de la primaire, négliger l’électorat catholique serait une erreur. Surtout que celui-ci est particulièrement actif depuis le débat sur le mariage pour tous qui a fait naître une conscience politique chez certains fidèles. Une donne qui a été bien enregistrée par la plupart des candidats.

    Alain Juppé a profité de l’Assomption pour se rendre à Lourdes. Sur Twitter, il a insisté sur le fait qu’il ne s’agissait pas d’une première: «Comme à chaque passage depuis tant d’années, je ressens la même émotion. Lieu où souffle l’esprit.» L’ancien premier ministre, qui refuse de revenir sur le mariage pour tous, était en opération reconquête. Il fallait aussi rassurer les catholiques marqués par l’assassinat du père Hamel, à Saint-Etienne-du-Rouvray. «Je comprends leur inquiétude, je suis moi-même catholique», a-t-il souligné. L’élu, qui estimait en octobre dernier sur son blog que «certes notre pays a des racines chrétiennes, ce qui ne veut pas dire qu’elles soient exclusives», doit rassurer. Son concept «d’identité heureuse» peut faire douter nombre de catholiques effrayés par les polémiques qui naissent autour du communautarisme islamiste. «Je pense aussi aux chrétiens d’Orient qui sont déracinés par la guerre et la violence de leurs terres ancestrales», a poursuivi Alain Juppé en marge de la messe. Un combat qui mobilise largement à droite.

    François Fillon a été l’un de ceux qui ont été les premiers à monter au créneau sur le sujet. En juin 2015, déjà, il organisait une réunion publique au cirque d’hiver à Paris pour «engendrer des soutiens» en faveur des chrétiens d’Orient, jurant qu’il ne s’agissait pas d’une «manœuvre politicienne». A ses côtés, Valérie Pécresse, Bruno Retailleau ou encore Valérie Boyer sont autant de voix qui rassurent l’électorat catholique en réaffirmant régulièrement une concordance de points de vue. Lundi, l’ancien premier ministre est retourné à l’abbaye de Solesmes, au coeur de son fief historique sarthois, pour «retrouver nos racines chrétiennes et l’esprit de Béatitudes». L’occasion aussi de réaffirmer sur les réseaux sociaux son intention de réécrire la loi Taubira. 
    La manif pour tous à l’affût

    Nicolas Sarkozy, qui n’est pas encore officiellement candidat, n’est pas en reste. Le président des Républicains multiplie les clins d’œil. En vacances au Cap Nègre (Var), l’ex-chef de l’Etat s’est rendu lundi à l’église du Lavandou accompagné de sa femme. Pas de déclaration à la sortie de la messe mais beaucoup de photos et un tweet, relativement sobre: «En pensée avec les catholiques de France qui prient pour notre pays si durement éprouvé ces derniers mois». En mars dernier, le patron de LR s’était enorgueilli d’être reçu au Vatican par le pape François. Malgré l’absence de photo avec le souverain pontife, Nicolas Sarkozy espérait bien adresser un signal aux catholiques qui venaient d’être désarçonnés deux mois auparavant par sa volte-face sur le mariage pour tous, sur lequel il ne veut plus revenir. Il préfère s’appuyer sur un discours ferme sur l’identité chrétienne de la France et en vantant les services de Laurent Wauquiez pour gagner le cœur des catholiques.

    Chez les principaux candidats, il n’y a guère que Bruno Le Maire pour ne pas suivre le mouvement. Lundi, l’ancien ministre de l’Agriculture n’a rédigé aucun message particulier à l’occasion de l’Assomption. «Il estime que sa vie de chrétien ne regarde que lui. Cela change de l’impudeur de certains qui s’affichent un 15 août mais qui peuvent omettre que la foi catholique est avant tout des pratiques de vie et des valeurs quotidiennes», tranche un de ses proches cité dans Le Parisien-Aujourd’hui en France. Le candidat connaît quelques difficultés avec les catholiques qui lui reprochent son abstention lors du vote sur le mariage pour tous. «Quand dans les manifestations contre le mariage pour tous, je vois revenir un catholicisme politique et que l’on me dit que l’Église peut prendre des positions politiques, moi le catholique, dont toute la famille est catholique, je dis non», avait-il aussi lâché en mai dernier au magazine La Vie, suscitant l’agacement de nombreux croyants.

    Tristan Quinault Maupoil

    Le Figaro

    http://www.voxnr.com/696/primaire-de-droite-lelectorat-catholique-objet-de-toutes-convoitises

  • La tragédie des chrétiens d'Orient préfigure la notre

    De Patrick Karam, docteur en science politique, président de la Coordination des Chrétiens d'Orient en Danger (CHREDO), vice-président du conseil régional d'Ile-de-France, à propos du génocide des chrétiens d'Orient :

    "[...] Dans moins d'un demi-siècle, à l'exception de l'Égypte, les chrétiens trop peu nombreux seront incapables de se vivre en communauté et ils seront absorbés dans l'anonymat des villes qu'ils devront rejoindre après avoir abandonné des villages désormais désertifiés. Dans ces conditions, ils ne pourront pas préserver et afficher une identité particulière et devront se plier au dictat de la majorité conquérante. L'Orient se refermera sur une homogénéité religieuse et les atouts du pluralisme qui ont construit ces pays et ces civilisations seront désormais souvenir ancien. Il faut craindre alors que les cloches qui résonnent le 15 août pour honorer la vierge Marie, ne rencontrent plus d'écho en Orient. Elles sonneront sans doute le glas de la présence chrétienne sur ces terres historiques du christianisme."

    Et ensuite ce sera notre tour. L'Europe vieillisante qui tue ses enfants dans le sein de leur mère connaîtra le sort du Liban...

    Un ancien directeur du Fonds de la population de l’ONU (FNUAP) annonce que le nombre de nations du monde ayant atteint le point d’inversion démographiqueoù les enfants deviennent moins nombreux que les personnes âgées a atteintaujourd’hui la trentaine et devrait doubler d’ici à 2031. Le premier « Renversement historique » s’est produit il y a une vingtaine d’années, en Italie : c’est en 1995 que celle-ci a connu le point de passage où le nombre des jeunes de moins de 15 ans était moins important que celui des vieux de plus de 65 ans. En 2000, la Bulgarie, l’Allemagne, la Grèce, le Japon, le Portugal et l’Espagne l’avaient rejointe. Aujourd’hui, la plupart des pays de l’Union européenne ont rejoint leurs rangs : d’ici à 2031, estime Chamie, ils auront été « rattrapés » par l’Australie, le Canada, la Chine, la Russie, la Corée du Sud et les Etats-Unis. C’est-à-dire une part importante du monde développé. Il parle de « Renversement historique » parce que les études la démographie historique montrent qu’ordinairement, le nombre des jeunes dépasse largement celui des vieux : en 1965, alors que le monde comptait 3,3 milliards d’habitants, il y avait en moyenne plus de sept enfants âgés de moins de 15 ans pour chaque personne âgée de 65 ans et plus.

    En 2075, Joseph Chamie prévoit une situation encore plus catastrophique. Seule l’Afrique sera épargnée.

    Michel Janva

  • Les bons apôtres et les imbéciles

    Bernard Plouvier

    C’est une mode intellectuelle qui existe en Occident depuis une dizaine d’années et qui reprend vigueur en ces années 2015-2016, avec le puissant soutien d’un pape fort curieux et de soi-disant élites culturelles - jamais un homme sensé ne placerait les politiciens dans l’élite, à l’exception de « l’homme d’État », soit un individu rencontré une ou deux fois par siècle et par continent - : l’islam pourrait s’adapter à la vie contemporaine, perdre ses caractéristiques barbares et sanguinaires, abandonner son obscurantisme et sa criminalité… en un mot faire sa Renaissance.

    Il est exact que la charî’a (la Loi coranique), dans certaines de ses applications pratiques (rapports avec la richesse, partage des biens entre héritiers, peines au pénal etc.), peut devenir plastique voire accommodante, surtout si les chefs du Pouvoir temporel l’exigent. Les ulémas, souvent gras et repus de faveurs, ne sont guère plus courageux que nos magistrats, quand ils affrontent les desiderata ou les ukases de l’exécutif.

    En revanche, les stipulations coraniques sont, pour tout musulman, des impératifs catégoriques jugés sine varietur. Le coran est, pour le muslim, la parole d’allah, dictée par l’archange Gabriel à Mahomet. C’est dire que chacun de ses mots, chacune de ses courbures graphiques et de ses ponctuations sont sacrés.    

    Rien ne peut être remis en cause du contenu des sourates haineuses 2,3, 8, 9, 10, 22, 47, 58, 59, 60 et 61 qui recommandent le djihâd – la guerre sainte –, avec appropriation des biens des infidèles vaincus, à exterminer s’ils refusent de se convertir, tandis que leurs femmes et enfants deviennent automatiquement des esclaves. Rien ne peut être changé à la sourate 4 qui exige la mise à mort, par égorgement, des apostats de l’islam.

    Idem, rien ne peut être fondamentalement différent des ordres du « saint coran », à propos des relations entre musulmans et infidèles en zones du Dâr al-Harb. Il s’agit toujours d’un domaine de la guerre, où il est sage de faire semblant de se soumettre aux usages locaux tant que les fidèles ne sont pas en force (ce sont les hadîths qui le recommandent… et c’est déjà un comportement qui paraît discutable aux rigoureux observantins du coran).

    Dès qu’ils sont suffisamment nombreux et bien armés, surtout s’ils sont aidés par des collaborateurs infidèles vénaux ou abrutis, les musulmans doivent lutter pour transformer la zone occupée en Dâr al-Islam. C’est le principe même du rapport de forces prôné par le coran : tout ce qui n’est pas terre d’islam doit le devenir.  

    Les bons apôtres signalés plus haut ne sont que des ignares ou des traîtres. Ceux qui acceptent leurs mensonges ne sont que des imbéciles.

    La lecture du coran doit être imposée à tout électeur européen et d’urgence. Que ce livre, épouvantablement mal rédigé, soit absolument indigeste pour un Européen féru de belle littérature, c’est une absolue évidence… et ce texte, contrairement à ce qu’ont pu écrire des collaborateurs ou des gens qui ne l’ont pas lu, n’a rien de poétique.

    Mais ce pensum doit être infligé aux Européens, d’abord comme pénitence pour avoir admis une immigration musulmane massive sur leur continent, ensuite pour comprendre qu’il est nécessaire d’organiser – au plus vite – le grand retour des musulmans dans leurs domaines ancestraux et que l’islam, religion de haine et de conquête par tueries de masse, doit être prohibé sur le continent européen.

    Nous n’avons qu’un unique devoir : préserver notre continent pour nos descendants de race européenne.

     
  • Quand la République "redécouvre" la tradition catholique de la France...

    Le corps d’un prêtre ensanglanté au pied de l’autel, frappé en pleine célébration, c’était pour moi une image sortie d’un livre de Barbey d’Aurevilly, puis celles, répétées à l’envi, de ces hommes d’Eglise martyrisés par une Révolution qui avait tournée République dans les années 1790 ; c’était aussi les échos lointains des terres d’Orient dont sont irrémédiablement chassés les chrétiens, pourtant là depuis 2.000 ans : en somme, c’était loin, dans le temps ou, au moins pour le présent, dans l’espace…

    C’est près de moi, désormais, dans cette petite ville de Normandie toute proche de Rouen, là où Jeanne d’Arc a, elle aussi, souffert le martyre pour sa foi et son attachement à la nation couronnée. Et les portraits du père Jacques Hamel s’affichent sur les couvertures de magazines comme des quotidiens, comme sur les écrans de l’information continue : son visage de vieil homme, qui s’adoucit lorsqu’il se met à parler ou à chanter, semble celui d’un ancêtre que nous aurions un peu négligé, simplement parce qu’il nous était si coutumier que nous ne pensions plus qu’il pouvait disparaître… Son assassinat brutal nous a réveillé, sans doute, d’une certaine insouciance historique : cet homme d’Eglise, c’est notre mémoire, nos traditions, ces habitudes contractées de longue date et qui nous rassurent, ces baptêmes, ces jours de fête, ces communions d’un dimanche de printemps, le son des cloches, l’horloge sur le clocher… C’est le baptême de Clovis et le sacre de Reims, c’est aussi Don Camillo, et le chagrin du maire communiste de Saint-Etienne-du-Rouvray parlant de « notre prêtre » pour désigner le père Hamel en était le rappel le plus émouvant !

    Bien sûr, les Français ne sont pas tous catholiques, loin de là, mais la France, qu’on le veuille ou non, qu’on le regrette ou pas, reste, au regard de l’histoire, un pays aux multiples racines catholiques, à la fois particulières et fort diverses, de la Bretagne à l’Alsace, de la Provence à la Martinique : l’oublier serait renier ce qu’est la France, au-delà de l’instant présent. Marc Bloch qui n’était pas catholique le soulignait à sa façon lorsqu’il expliquait : «Il est deux catégories de Français qui ne comprendront jamais l’histoire de France : ceux qui refusent de vibrer au souvenir du sacre de Reims ; ceux qui lisent sans émotion le récit de la fête de la Fédération.»

    En disant cela, je ne méconnais pas les aspects plus sombres de l’histoire de France, des guerres de religion et des persécutions religieuses, quelles qu’elles soient d’ailleurs et les catholiques en ont aussi largement fait les frais, de la Première République déchristianisatrice aux inventaires de 1905-1906 : mais, en définitive, l’âme de la France est restée sensiblement la même jusqu’à nos jours. Et lorsque la libération de Paris a été célébrée, c’est à Notre-Dame plus encore qu’ailleurs, quand, quelques années après, c’est à la cathédrale de Reims, celle des sacres royaux, que la réconciliation franco-allemande était définitivement scellée…

    L’autre jour, toutes les autorités de la République étaient réunies pour une messe en la cathédrale de Paris, et le président Hollande, après les propos déjà anciens de son premier ministre sur « les racines chrétiennes de la France », n’a pas hésité à déclarer que « attaquer une église, tuer un prêtre, c’est profaner la République » : une formule qui n’est pas anodine même si certains y décèleront sans doute une précaution électorale et d’autres une tentative de désamorcer certaine contestation politique. Comme si la République cherchait à récupérer le sacré catholique et, en même temps, signalait ce que la France, même en République, devait à la tradition catholique en son être profond ! Quand le politique défaille et semble impuissant face au malheur, ce sont « le retour aux traditions » et « les forces de l’esprit » qui apparaissent, dans notre pays de France, comme « le bouclier et l’épée »

    Que les hommes d’Etat ou ceux qui postulent à le représenter, soient bien obligés de le reconnaître est révélateur, sans doute, d’un changement d’état d’esprit, en attendant le nécessaire changement de politique et, surtout, le retour du « temps long » à la tête de l’Etat, ce temps apprivoisé qui, face aux défis contemporains, peut permettre à une nation « d’être et de durer », tout simplement…

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Ce n'est pas le tout de s'offusquer de l'implantation de minarets, encore faudrait-il sauver nos clochers...

    Philippe Randa

    Paru dans Présent du 9 août 2016

    En été, toute la France est en vacances. Toute ? Non ! À Kerhir (Côtes d’Armor), dans le Trégor, une petite communauté d’irréductibles catholiques résiste encore et toujours à… la fatalité ! Soit à la chute, une nuit de tempête, de la cloche de la petite chapelle dédiée à Saint Nicolas.

    Datant de 1480, elle fut construite par Pierre de Trolong, époux de Peronnelle Arrel de Kermarquer : leurs armoiries, en haut du pignon de la chapelle, permet de dater très précisément l’époque de sa construction.

    La chapelle, régulièrement desservie depuis lors, exceptée lors de la Révolution française – désaffectée, puis saisie comme bien national et laissée dans un « état déplorable », elle fut remise en état par de nouveaux propriétaires et Saint Nicolas de nouveau célébré régulièrement, notamment lors des rogatons dont se souviennent les paroissiens de Trédarzec…

    Les actuels propriétaires, la famille de la Brosse, ayant fait évaluer les frais pour faire remonter la cloche, désespérait de parvenir à réunir les fonds… Mais grâce à l’initiative de Pierre Foata, bouquiniste à Tréguier, et du bâtonnier Yves Avril – sur une suggestion d’un proche voisin perrosien qui n’est autre que Roland Hélie, directeur de la revue Synthèse nationale, bien connu des lecteurs de Présent –, une « garden-chapelle » pour réunir la somme nécessaire, a été organisée sur place le dimanche 7 août, suivi d’un buffet-campagnard, particulièrement bien garni (j’en atteste !) ; la quarantaine de participants, non seulement passèrent une excellente journée, mais permirent de réunir par leurs dons la somme nécessaire, sous l’œil bienveillant du Père Guillaume, curé de Tréguier. La cloche sonnera donc à Pâques prochain, après restauration.

    Comme quoi, il n’y a pas de saison pour aider Saint Nicolas à être entendu ! Et fort bien !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Radio Brigandes V - La politique mondialiste des Jésuites et du Pape François (Août 2016)