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religion - Page 78

  • Les bons apôtres et les imbéciles

    Bernard Plouvier

    C’est une mode intellectuelle qui existe en Occident depuis une dizaine d’années et qui reprend vigueur en ces années 2015-2016, avec le puissant soutien d’un pape fort curieux et de soi-disant élites culturelles - jamais un homme sensé ne placerait les politiciens dans l’élite, à l’exception de « l’homme d’État », soit un individu rencontré une ou deux fois par siècle et par continent - : l’islam pourrait s’adapter à la vie contemporaine, perdre ses caractéristiques barbares et sanguinaires, abandonner son obscurantisme et sa criminalité… en un mot faire sa Renaissance.

    Il est exact que la charî’a (la Loi coranique), dans certaines de ses applications pratiques (rapports avec la richesse, partage des biens entre héritiers, peines au pénal etc.), peut devenir plastique voire accommodante, surtout si les chefs du Pouvoir temporel l’exigent. Les ulémas, souvent gras et repus de faveurs, ne sont guère plus courageux que nos magistrats, quand ils affrontent les desiderata ou les ukases de l’exécutif.

    En revanche, les stipulations coraniques sont, pour tout musulman, des impératifs catégoriques jugés sine varietur. Le coran est, pour le muslim, la parole d’allah, dictée par l’archange Gabriel à Mahomet. C’est dire que chacun de ses mots, chacune de ses courbures graphiques et de ses ponctuations sont sacrés.    

    Rien ne peut être remis en cause du contenu des sourates haineuses 2,3, 8, 9, 10, 22, 47, 58, 59, 60 et 61 qui recommandent le djihâd – la guerre sainte –, avec appropriation des biens des infidèles vaincus, à exterminer s’ils refusent de se convertir, tandis que leurs femmes et enfants deviennent automatiquement des esclaves. Rien ne peut être changé à la sourate 4 qui exige la mise à mort, par égorgement, des apostats de l’islam.

    Idem, rien ne peut être fondamentalement différent des ordres du « saint coran », à propos des relations entre musulmans et infidèles en zones du Dâr al-Harb. Il s’agit toujours d’un domaine de la guerre, où il est sage de faire semblant de se soumettre aux usages locaux tant que les fidèles ne sont pas en force (ce sont les hadîths qui le recommandent… et c’est déjà un comportement qui paraît discutable aux rigoureux observantins du coran).

    Dès qu’ils sont suffisamment nombreux et bien armés, surtout s’ils sont aidés par des collaborateurs infidèles vénaux ou abrutis, les musulmans doivent lutter pour transformer la zone occupée en Dâr al-Islam. C’est le principe même du rapport de forces prôné par le coran : tout ce qui n’est pas terre d’islam doit le devenir.  

    Les bons apôtres signalés plus haut ne sont que des ignares ou des traîtres. Ceux qui acceptent leurs mensonges ne sont que des imbéciles.

    La lecture du coran doit être imposée à tout électeur européen et d’urgence. Que ce livre, épouvantablement mal rédigé, soit absolument indigeste pour un Européen féru de belle littérature, c’est une absolue évidence… et ce texte, contrairement à ce qu’ont pu écrire des collaborateurs ou des gens qui ne l’ont pas lu, n’a rien de poétique.

    Mais ce pensum doit être infligé aux Européens, d’abord comme pénitence pour avoir admis une immigration musulmane massive sur leur continent, ensuite pour comprendre qu’il est nécessaire d’organiser – au plus vite – le grand retour des musulmans dans leurs domaines ancestraux et que l’islam, religion de haine et de conquête par tueries de masse, doit être prohibé sur le continent européen.

    Nous n’avons qu’un unique devoir : préserver notre continent pour nos descendants de race européenne.

     
  • Quand la République "redécouvre" la tradition catholique de la France...

    Le corps d’un prêtre ensanglanté au pied de l’autel, frappé en pleine célébration, c’était pour moi une image sortie d’un livre de Barbey d’Aurevilly, puis celles, répétées à l’envi, de ces hommes d’Eglise martyrisés par une Révolution qui avait tournée République dans les années 1790 ; c’était aussi les échos lointains des terres d’Orient dont sont irrémédiablement chassés les chrétiens, pourtant là depuis 2.000 ans : en somme, c’était loin, dans le temps ou, au moins pour le présent, dans l’espace…

    C’est près de moi, désormais, dans cette petite ville de Normandie toute proche de Rouen, là où Jeanne d’Arc a, elle aussi, souffert le martyre pour sa foi et son attachement à la nation couronnée. Et les portraits du père Jacques Hamel s’affichent sur les couvertures de magazines comme des quotidiens, comme sur les écrans de l’information continue : son visage de vieil homme, qui s’adoucit lorsqu’il se met à parler ou à chanter, semble celui d’un ancêtre que nous aurions un peu négligé, simplement parce qu’il nous était si coutumier que nous ne pensions plus qu’il pouvait disparaître… Son assassinat brutal nous a réveillé, sans doute, d’une certaine insouciance historique : cet homme d’Eglise, c’est notre mémoire, nos traditions, ces habitudes contractées de longue date et qui nous rassurent, ces baptêmes, ces jours de fête, ces communions d’un dimanche de printemps, le son des cloches, l’horloge sur le clocher… C’est le baptême de Clovis et le sacre de Reims, c’est aussi Don Camillo, et le chagrin du maire communiste de Saint-Etienne-du-Rouvray parlant de « notre prêtre » pour désigner le père Hamel en était le rappel le plus émouvant !

    Bien sûr, les Français ne sont pas tous catholiques, loin de là, mais la France, qu’on le veuille ou non, qu’on le regrette ou pas, reste, au regard de l’histoire, un pays aux multiples racines catholiques, à la fois particulières et fort diverses, de la Bretagne à l’Alsace, de la Provence à la Martinique : l’oublier serait renier ce qu’est la France, au-delà de l’instant présent. Marc Bloch qui n’était pas catholique le soulignait à sa façon lorsqu’il expliquait : «Il est deux catégories de Français qui ne comprendront jamais l’histoire de France : ceux qui refusent de vibrer au souvenir du sacre de Reims ; ceux qui lisent sans émotion le récit de la fête de la Fédération.»

    En disant cela, je ne méconnais pas les aspects plus sombres de l’histoire de France, des guerres de religion et des persécutions religieuses, quelles qu’elles soient d’ailleurs et les catholiques en ont aussi largement fait les frais, de la Première République déchristianisatrice aux inventaires de 1905-1906 : mais, en définitive, l’âme de la France est restée sensiblement la même jusqu’à nos jours. Et lorsque la libération de Paris a été célébrée, c’est à Notre-Dame plus encore qu’ailleurs, quand, quelques années après, c’est à la cathédrale de Reims, celle des sacres royaux, que la réconciliation franco-allemande était définitivement scellée…

    L’autre jour, toutes les autorités de la République étaient réunies pour une messe en la cathédrale de Paris, et le président Hollande, après les propos déjà anciens de son premier ministre sur « les racines chrétiennes de la France », n’a pas hésité à déclarer que « attaquer une église, tuer un prêtre, c’est profaner la République » : une formule qui n’est pas anodine même si certains y décèleront sans doute une précaution électorale et d’autres une tentative de désamorcer certaine contestation politique. Comme si la République cherchait à récupérer le sacré catholique et, en même temps, signalait ce que la France, même en République, devait à la tradition catholique en son être profond ! Quand le politique défaille et semble impuissant face au malheur, ce sont « le retour aux traditions » et « les forces de l’esprit » qui apparaissent, dans notre pays de France, comme « le bouclier et l’épée »

    Que les hommes d’Etat ou ceux qui postulent à le représenter, soient bien obligés de le reconnaître est révélateur, sans doute, d’un changement d’état d’esprit, en attendant le nécessaire changement de politique et, surtout, le retour du « temps long » à la tête de l’Etat, ce temps apprivoisé qui, face aux défis contemporains, peut permettre à une nation « d’être et de durer », tout simplement…

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Ce n'est pas le tout de s'offusquer de l'implantation de minarets, encore faudrait-il sauver nos clochers...

    Philippe Randa

    Paru dans Présent du 9 août 2016

    En été, toute la France est en vacances. Toute ? Non ! À Kerhir (Côtes d’Armor), dans le Trégor, une petite communauté d’irréductibles catholiques résiste encore et toujours à… la fatalité ! Soit à la chute, une nuit de tempête, de la cloche de la petite chapelle dédiée à Saint Nicolas.

    Datant de 1480, elle fut construite par Pierre de Trolong, époux de Peronnelle Arrel de Kermarquer : leurs armoiries, en haut du pignon de la chapelle, permet de dater très précisément l’époque de sa construction.

    La chapelle, régulièrement desservie depuis lors, exceptée lors de la Révolution française – désaffectée, puis saisie comme bien national et laissée dans un « état déplorable », elle fut remise en état par de nouveaux propriétaires et Saint Nicolas de nouveau célébré régulièrement, notamment lors des rogatons dont se souviennent les paroissiens de Trédarzec…

    Les actuels propriétaires, la famille de la Brosse, ayant fait évaluer les frais pour faire remonter la cloche, désespérait de parvenir à réunir les fonds… Mais grâce à l’initiative de Pierre Foata, bouquiniste à Tréguier, et du bâtonnier Yves Avril – sur une suggestion d’un proche voisin perrosien qui n’est autre que Roland Hélie, directeur de la revue Synthèse nationale, bien connu des lecteurs de Présent –, une « garden-chapelle » pour réunir la somme nécessaire, a été organisée sur place le dimanche 7 août, suivi d’un buffet-campagnard, particulièrement bien garni (j’en atteste !) ; la quarantaine de participants, non seulement passèrent une excellente journée, mais permirent de réunir par leurs dons la somme nécessaire, sous l’œil bienveillant du Père Guillaume, curé de Tréguier. La cloche sonnera donc à Pâques prochain, après restauration.

    Comme quoi, il n’y a pas de saison pour aider Saint Nicolas à être entendu ! Et fort bien !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Radio Brigandes V - La politique mondialiste des Jésuites et du Pape François (Août 2016)

  • Violence islamique : Bergoglio prend les Chrétiens – et les autres – pour des imbéciles

    L’occupant de la chaire de Saint Pierre, Jorge Bergoglio, est certainement celui des pontifes qui restera, pour la période moderne, comme le plus médiocre intellectuellement, le moins docte dogmatiquement mais aussi comme le plus dangereux politiquement et spirituellement.

    Tout son discours transpire chez lui la démagogie féminine.

    Ce que dit le “Pape”, ou du moins celui qui occupe actuellement le Saint-Siège, compte de par la place que la Papauté romaine occupe dans l’histoire de l’Occident. Fût-on agnostique ou athée, cette réalité spatiale et temporelle, mais aussi spirituelle, ne saurait être niée. Et donc ignorée.

    Aussi quand François Ier, relativement aux attaques djihadistes, répond ce qui suit lors de son retour de Pologne (source), la stupidité du propos ne peut que sidérer le lecteur :

    Je crois qu’il n’est pas juste d’identifier l’islam avec la violence, ce n’est pas juste et ce n’est pas vrai. J’ai eu un long dialogue avec le grand imam de l’université Al-Azhar et je sais ce qu’ils pensent. Ils cherchent la paix, la rencontre.

    Nul n’est besoin d’être versé en jurisprudence islamique pour savoir que l’islam intègre parfaitement la violence dans sa conception historique de la “communauté des croyants”. Plus exactement, la violence est consubstantielle à la parole de dieu qu’est, pour les musulmans, le “coran”.

    Citons, parmi d’autres, quelques versets de la sourate 8 du coran intitulée “Le butin” (sic) :

    57. Donc, si tu les [les non-musulmans, NDLR] maîtrises à la guerre,inflige-leur un châtiment exemplaire de telle sorte que ceux qui sont derrière eux soient effarouchés. Afin qu’ils se souviennent.

    59. Que les mécréants ne pensent pas qu’ils Nous [aux musulmans, NDLR] ont échappé. Non, ils ne pourront jamais Nous empêcher (de les rattraper à n’importe quel moment).

    60. Et préparez [pour lutter] contre eux tout ce que vous pouvez comme force et comme cavalerie équipée, afin d’effrayer l’ennemi d’Allah et le vôtre, et d’autres encore que vous ne connaissez pas en dehors de ceux-ci mais qu’Allah connaît. Et tout ce que vous dépensez dans le sentier d’Allah vous sera remboursé pleinement et vous ne serez point lésés.

    65. Ô Prophète, incite les croyants au combat. S’il se trouve parmi vous vingt endurants, ils vaincront deux cents; et s’il s’en trouve cent, ils vaincront mille mécréants, car ce sont vraiment des gens qui ne comprennent pas.

    Le combat armé contre les non-musulmans n’est pas, pour l’islam, un sujet de débat mais un commandement divin proclamé par la parole directe d’allah. Il est ici nécessaire de rappeler qu’à la différence des évangiles du Nouveau Testament, le coran n’est pas une collecte humaine de témoignages, mais la somme fidèle – du point de vue des mahométans – des paroles qu’allah aurait “révélé” à mahomet.

    La dialectique historique et eschatologique de l’islam se résume à l’affrontement entre le “Dar al-Islam” – la “Maison de la Soumission” où s’applique la loi islamique – et le “Dar al-Harb”, la “Maison de la Guerre”, où dominent les non-musulmans. Entre les deux, le “Dar al-Suhl”, la “Maison de la Trêve”, où les mahométans doivent transiger en attendant de remporter la victoire.

    La notion de “paix” islamique est donc transitoire dès lors qu’il s’agit des rapports entre musulmans et non-musulmans. Elle doit être entendue comme “trêve”. Cette dimension transitoire conditionne la psychologie des mahométans qui s’inscrivent dans la conception islamique du monde, les faisant naturellement adopter une attitude d’hypocrisie permanente.

    Pour résumer, la nature fondamentalement guerrière et expansionniste de l’islam ne saurait être contestée. Non plus que la posture mensongère du “pacifisme” de façade des mahométans en terre non-islamique. Aussi, quand Bergoglio tient des propos aussi extravagants à l’adresse des Chrétiens comme des Occidentaux en général, il ment et il sait qu’il ment.

    Dans le christianisme

    La différence fondamentale avec le Christ se situe dans la vie même de ce dernier qui, de par sa nature divine, est inaccessible au péché. La violence utilisée par le Christ est essentiellement symbolique, comme lorsqu’il chasse les marchands du Temple à coups de fouet. Le Christ ne tue pas et limite le plus souvent sa juste colère à des sermons retentissants.

    Mais, dans sa sagesse pratique, l’enseignement chrétien distingue le Christ des hommes, victimes du péché originel. Pour le christianisme, il ne s’agit donc pas d’écarter la violence comme instrument de gouvernance, mais de la resituer dans son contexte terrestre et humain. L’usage de la force est donc une contrainte, rendue parfois inévitable par l’action du malin contre le Bien. Ce principe moral de bon sens est d’ailleurs admis universellement : il ne viendrait à l’idée de personne de ne pas combattre le crime.

    La guerre ne peut à aucun moment être le véhicule de la conversion au christianisme puisqu’il ne peut y avoir de conversion réelle qui soit contrainte. La foi chrétienne ne peut pas se décréter. La guerre est cependant permise, à la condition d’être défensive et de dernier recours. L’Église se contente donc d’acter d’une réalité humaine empreinte d’imperfection, tout en cherchant à en limiter les effets négatifs. C’est ce qui explique d’ailleurs le rôle historique de la Papauté dans la résolution de conflits au sein du monde chrétien.

    Quand les Chrétiens ou leurs états sont attaqués, la légitime défense est naturellement permise. Et il appartient au Pape, s’il le désire, de “rétribuer spirituellement” – ou non – des Chrétiens qui résisteraient les armes à la main à une agression.

    Ces exemples sont rares, mais édifiants. Ainsi, lors de son discours à l’occasion du Concile de Clermont en 1095, le Pape Urbain II appelle à les Chrétiens de France à la Croisade contre les musulmans qui ravagent alors les terres chrétiennes d’Orient :

    Ô fils de Dieu ! Après avoir promis à Dieu de maintenir la paix dans votre pays et d’aider fidèlement l’Église à conserver ses droits, et en tenant cette promesse plus vigoureusement que d’ordinaire, vous qui venez de profiter de la correction que Dieu vous envoie, vous allez pouvoir recevoir votre récompense en appliquant votre vaillance à une autre tâche. C’est une affaire qui concerne Dieu et qui vous regarde vous-mêmes, et qui s’est révélée tout récemment. Il importe que, sans tarder, vous vous portiez au secours de vos frères qui habitent les pays d’Orient et qui déjà bien souvent ont réclamé votre aide.

    En effet, comme la plupart d’entre vous le savent déjà, un peuple venu de Perse, les Turcs, a envahi leur pays. Ils se sont avancés jusqu’à la mer Méditerranée et plus précisément jusqu’à ce qu’on appelle le Bras Saint-Georges. Dans le pays de Romanie, ils s’étendent continuellement au détriment des terres des chrétiens, après avoir vaincu ceux-ci à sept reprises en leur faisant la guerre. Beaucoup sont tombés sous leurs coups ; beaucoup ont été réduits en esclavage. Ces Turcs détruisent les églises ; ils saccagent le royaume de Dieu.

    Si vous demeuriez encore quelque temps sans rien faire, les fidèles de Dieu seraient encore plus largement victimes de cette invasion. Aussi je vous exhorte et je vous supplie – et ce n’est pas moi qui vous y exhorte, c’est le Seigneur lui-même – vous, les hérauts du Christ, à persuader à tous, à quelque classe de la société qu’ils appartiennent, chevaliers ou piétons, riches ou pauvres, par vos fréquentes prédications, de se rendre à temps au secours des chrétiens et de repousser ce peuple néfaste loin de nos territoires. Je le dis à ceux qui sont ici, je le mande à ceux qui sont absents : le Christ l’ordonne.

    À tous ceux qui y partiront et qui mourront en route, que ce soit sur terre ou sur mer, ou qui perdront la vie en combattant les païens, la rémission de leurs péchés sera accordée. Et je l’accorde à ceux qui participeront à ce voyage, en vertu de l’autorité que je tiens de Dieu.

    Quelle honte, si un peuple aussi méprisé, aussi dégradé, esclave des démons, l’emportait sur la nation qui s’adonne au culte de Dieu et qui s’honore du nom de chrétienne ! Quels reproches le Seigneur Lui-même vous adresserait si vous ne trouviez pas d’hommes qui soient dignes, comme vous, du nom de chrétiens !

    Qu’ils aillent donc au combat contre les Infidèles – un combat qui vaut d’être engagé et qui mérite de s’achever en victoire –, ceux-là qui jusqu’ici s’adonnaient à des guerres privées et abusives, au grand dam des fidèles ! Qu’ils soient désormais des chevaliers du Christ, ceux-là qui n’étaient que des brigands ! Qu’ils luttent maintenant, à bon droit,contre les barbares, ceux-là qui se battaient contre leurs frères et leurs parents ! Ce sont les récompenses éternelles qu’ils vont gagner, ceux qui se faisaient mercenaires pour quelques misérables sous. Ils travailleront pour un double honneur, ceux-là qui se fatiguaient au détriment de leur corps et de leur âme. Ils étaient ici tristes et pauvres ; ils seront là-bas joyeux et riches. Ici, ils étaient les ennemis du Seigneur ; là-bas, ils seront ses amis !

    Il n’est pas ici question d’utiliser la guerre pour convertir, mais de défendre des populations chrétiennes en voie d’extermination. Au surplus, comme l’ennemi est motivé religieusement et vise à explicitement détruire ces Chrétiens en raison de leur foi, le Pape souligne que cet assaut est donc d’essence spirituelle, en l’occurrence démoniaque.

    Car, c’est l’évidence pour un Chrétien, seul Satan et ceux qu’il inspire veulent détruire la foi chrétienne, surtout en usant de moyens génocidaires. C’est ce à quoi nous assistons aujourd’hui en Orient où les Chrétiens autochtones sont éradiqués, comme il y a mille ans, par les sectateurs de mahomet. Qu’ils se défendent face à une agression caractérisée est parfaitement logique et légitime.

    Si la violence armée est consubstantielle au texte coranique comme aux moyens offerts à l’islam pour dominer le monde, elle est contingente dans le christianisme où elle simplement articulée, de façon très codifiée, dans son enseignement moral.

    Une nouvelle fois, le christianisme distingue nettement le spirituel et le temporel, subordonnant le second au premier.

    http://borislelay.com/

  • Le ministère de l'Intérieur était contre l'expulsion de l'église Sainte Rita

    C'est Minute qui l'affirme :

    6a00d83451619c69e201bb0928c354970d-200wi.png"Mais quel est le con qui ?… » Au cabinet du ministre de l’Intérieur, mercredi matin, c’est la stupéfaction. Manifestement, il y a eu un couac. Un gros. De ceux qui n’arrivent qu’au moins d’août, quand les sous-effectifs disloquent la chaîne de commandement, même en plein état d’urgence, ou de ceux qui se produisent quand l’Etat est à ce point déliquescent que plus personne ne contrôle quoi que ce soit. Le couac, qui est une énorme faute, est l’évacuation par la force, au petit matin, de l’église Sainte-Rita dans le XVe arrondissement de Paris. [...]

    Un mois plus tôt pourtant, devant le Conseil d’Etat, les représentants du ministère de l’Intérieur avaient cherché à éviter l’expulsion. Dans un mémoire remis le 30 juin puis lors de l’audience publique, dans l’après-midi du 1er juillet, ils ont soutenu qu’il n’y avait nullement urgence à agir, et même qu’il n’y avait pas urgence à statuer. Ils avaient contesté jusqu’à la procédure même du référé, en expliquant que les conditions de mise en œuvre de l’article L. 521-2 du Code de justice administrative n’étaient absolument pas remplies, à savoir qu’on ne pouvait pas considérer que l’occupation de Sainte-Rita aux fins d’éviter, si ce n’est sa vente, du moins sa destruction, était une « atteinte grave »à l’exercice d’une « liberté fondamentale », qui aurait pu justifier l’usage du référé. Bien vu. Ces mêmes représentants du ministère de l’Intérieur avaient ajouté, comme le note le Conseil d’Etat dans son ordonnance rendue le 5 juillet, que, depuis le 27 mai, date de la première ordonnance d’expulsion (suspendue par une action en appel), la mobilisation s’était accrue autour de l’église, notamment par « l’opposition de plusieurs élus locaux », et que les « risques de troubles à l’ordre public » s’en trouvaient augmentés en cas d’expulsion. Encore bien vu. Ils avaient encore fait valoir que, dans le contexte de l’état d’urgence et de l’Euro de football – il était en cours –, les forces de l’ordre avaient autre chose à faire que d’évacuer trois pèlerins et deux paroissiens qui ne faisaient de mal à personne… Toujours bien vu.

    Le juge des référés du Conseil d’Etat n’avait rien voulu savoir et, statuant, avait décidé qu’il fallait expulser, et enjoint au ministère de l’Intérieur de procéder à l’évacuation. Un grand juriste et un fin politique que ce Laurent Olléon, hautement qualifié pour traiter de ce contentieux : il est spécialisé… dans les questions fiscales et énergétiques ! Issu de HEC et de la promotion Valmy de l’ENA, l’autre promo qui compte – et qui monte – après la cuvée Voltaire dont Hollande et Royal sont les diplômés les plus connus, Laurent Olléon est aussi – surtout ? – un ambitieux contrarié. Dans Hommes de… (éd. du Moment), Bérengère Bonte a raconté comment, en juin 2012, cet encarté au PS – depuis ses 17 ans – avait dû rouvrir les cartons qu’il avait préparés, dans son bureau du Conseil d’Etat, certain d’être appelé auprès de Hollande à l’Elysée. Le chef de l’Etat avait bien fait passer un coup de fil à la famille Olléon mais c’était madame qui avait gagné le gros lot, nommée ministre déléguée à l’Economie numérique. Madame ? Fleur Pellerin, dont Laurent Olléon est le mari ! Le monde est petit. Pour consolation, il deviendra finalement directeur de cabinet de Marylise Lebranchu, à la Décentralisation. [...]

    Or il s’est écoulé moins d’un mois entre la décision du Conseil d’Etat, le 5 juillet, et l’opération de police, le 3 août. A faire s’évanouir les maires qui veulent obtenir l’évacuation de campement de gens du voyage… [...]"

    Michel Janva

  • Il est un pays où les églises sortent de terre par milliers

    Il ne s’agit évidemment pas de la France, ancienne terre de chrétienté où, aujourd’hui, l’on détruit les églises pour les remplacer par des parkings et où les mosquées poussent comme des champignons (au demeurant particulièrement vénéneux) mais bien de la Russie qui renaît spirituellement après 70 ans d’athéisme obligatoire.

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    En effet, depuis deux décennies, c’est en moyenne mille nouvelles églises orthodoxes qui y sont construites chaque année. Depuis 2010, 5000 églises ont été ouvertes tandis que les effectifs de l’Eglise orthodoxe russe ont augmenté de 10 000 clercs !

    Par ailleurs, ce renouveau spirituel du peuple russe est encouragé par les autorités politiques du pays. Vladimir Ressine, député à la Douma (chambre basse du parlement fédéral) et membre du conseil d’administration du fonds de soutien à la construction d’églises à Moscou appelle à la construction de 600 nouvelles églises dans la capitale. Le programme en cours de réalisation prévoyant la construction de 200 églises n’est, selon lui, plus d’actualité et insuffisant car les limites administratives de la ville ont été modifiées de sorte que Moscou est aujourd’hui deux fois plus grande qu’auparavant. « Je pense ainsi : on construira à Moscou autant d’églises que cela est agréable à Dieu. » a notamment déclaré ce député. Le dit fonds de construction des églises de Moscou a réuni à ce jour 3,5 milliards de roubles (~ 50 millions d’euros) pour le financement de ses projets.

    Et pendant ce temps-là, en « douce » France…

    Baudouin Lefranc

    http://www.medias-presse.info/il-est-un-pays-ou-les-eglises-sortent-de-terre-par-milliers/59400

  • Naïveté, ignorance ou mensonge diplomatique ?

    Bernard Plouvier

    On imagine volontiers qu’il existe des musulmans austères, honnêtes et charitables, comme il en existe chez les chrétiens et les bouddhistes. On rencontre même ce genre d’individus chez les athées !

    Le Pape François, grand communicateur, mais aussi bizarre désinformateur, fait la Une des blogs du Net (et des rares journaux-papiers encore diffusés) avec sa casuistique – qui n’a guère de subtilité et moins encore d’originalité : « L’islam n’est pas le terrorisme » !

    On rejoint ainsi le discours mondialiste sur l’amalgame, jugé intolérable par les dévots de l’économie globale et du pétrodollar… cet amalgame estimé, au contraire, nécessaire par tous ceux qui ont lu et médité le coran et quelques volumes de hadîths.

    Certes, on veut bien reconnaître que Mahomet, homme des VIeet VIIe siècles, n’a pas vanté les mérites de la sainte Kalachnikov ou du précieux C4, ni conseillé d’utiliser les avions des lignes commerciales comme des engins de destruction massive, pas plus que les camionnettes-bélier. On imagine que l’archange Gabriel n’avait pas le don de préscience.

    Toutefois, les sourates 2,3, 8, 9, 10, 22, 47, 58, 59, 60 et 61 recommandent le djihâd – la guerre sainte – avec appropriation des biens des infidèles vaincus, qui doivent être exterminés s’ils refusent de se convertir. La sourate 4 exige la mise à mort des apostats de l’islam. Il y a de quoi terroriser des populations d’infidèles, confrontées à un islam sunnite fort et violent (les Arméniens ont éprouvé cette puissance de destruction en 1896-98 puis en 1915-16, comme l’avaient fait, en 1896 et en 1903, les Macédoniens orthodoxes).

    Le pape, jésuite de formation, donc a priori savant, doit avoir appris que le chiite Hassan ibn al-Sabbah (le Vieux de la Montagne) n’eut aucun mal, au XIe siècle, à créer une petite armée de terroristes, déjà gavés de haschich et de promesses d’un paradis fort terre-à-terre. Les Talibans sunnites et successeurs n’ont fait que reprendre une tradition ancestrale.

    En principe, avant de prononcer sa docte ânerie sur l’islam non terroriste, le pape a dû étudier les textes d’un prêtre particulièrement instruit en cette matière, puisqu’il vivait au contact des fanatiques austères du Sahara. Dans une lettre, datée du 29 juillet 1916, Charles de Foucault (béatifié en 2005, ce n’est pas si vieux que notre jésuite ait pu l’oublier) prévoyait une flambée de haine destructrice et meurtrière de l’islam, activée par les marabouts et autres imams, dès que fléchirait la volonté pacificatrice du colonisateur blanc.

    Le premier Guide suprême de la révolution iranienne, le sieur Khomeiny, pour l’élément chiite, le calife de Mossoul, Abou Bakr II, pour l’élément sunnite, ont représenté et représente toujours pour le second, les équivalents de ce qu’est un pape pour les catholiques. Et ces messieurs ont prêché la haine, le second prônant le terrorisme indifférencié, pouvant même toucher des musulmans – victimes innocentes et « dommages collatéraux » qu’allah est censé reconnaître et accueillir en son paradis.

    Tendre la joue gauche après avoir été cogné sur la droite n’est, certes pas, un principe de la boxe. Se défendre lorsqu’on est attaqué est parfaitement légitime. A contrario, nier que le djihâd fasse partie intégrante des commandements fondamentaux de l’islam, c’est du pur délire… que d’aucuns, commentateurs charitables, pourraient faire passer pour une naïveté angélique, digne du proto-christianisme, époque où chaque chrétien attendait soit la parousie, soit le martyre pour rejoindre le père supposé de l’humanité dans son paradis.

    Les Européens de souche, envahis et meurtris par l’islam conquérant, l’islam guerrier, l’islam terroriste, n’ont que faire de la naïveté évangélique. Ils ne doivent pas ignorer les principes de haine de leurs ennemis. La lecture du coran devrait être rendue obligatoire à tout électeur européen. Seule l’ignorance permet de croire en un islam de fantaisie, aimable et tolérant.

    Quant à la diplomatie, elle n’est utile qu’aux sectateurs de l’avatar moderne du veau d’or : le pétrodollar, qui est l’un des piliers de l’économie globale, telle qu’elle est comprise à Wall Street et à Washington, vénérée par les Obama et Clinton, pantins vénaux des vrais maîtres.

    Les temps de Léon XIII (l’homme de l’encyclique Rerum novarum) et de Pie XII (l’homme qui ordonné de sauver tant de proies convoitées par les nazis, dont une multitude de Juifs) sont révolus. Pour n’avoir pas compris cette triste réalité : l’évolution morbide d’un Vatican affairiste, Benoît XVI a été renvoyé comme un domestique trop usé.

    Mais, était-il nécessaire de salir le prénom du saint le plus vénéré, peut-être parce qu’il fut le plus masochiste et le plus naïf de la catholicité, pour se lancer dans la grande politique globalo-mondialiste ? Après tout, si même un athée peut reconnaître la grandeur spirituelle d’un être d’exception, un prélat devrait avoir un minimum de retenue lorsqu’il se lance dans la pire démagogie.    

     
  • Chrétiens d'Orient, musulmans d'Occident : deux poids, deux mesures

    Un tour d'horizon très éclairant pour notre avenir sur le sort des chrétiens d'Orient et le deux poids deux mesures qu'ils subissent, écrit par Patrick Karam, Docteur en Science politique, président de la Coordination des Chrétiens d'Orient en Danger (CHREDO), en collaboration avec Elie Haddad, médecin et vice-président de la CHREDO, pour le FigaroVox :

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    "Si les mouvements islamistes assassinent les Chrétiens en Orient, les convertissent par la force, les chassent de leur terre et les dépossèdent de leur bien, d'autres régimes à l'apparence plus «civilisés» les persécutent au quotidien dans le silence total de la communauté internationale, et singulièrement de l'Europe et de la France.

    Il est temps que l'Occident lève le voile qu'il s'est imposé afin d'affronter la vérité, celle des discriminations institutionnelles normalisées dans les règlementations et les pratiques que font subir aux différentes communautés en Orient, les Chrétiens en particulier, les islamistes en cravate qui dirigent le monde arabe.

    Les pressions exercées contre les chrétiens orientaux en raison de leur religion ont varié suivant les pays, les régimes et les moments. Une lecture historique et linéaire peut conduire à penser que la coexistence avec les populations musulmanes s'est faite de manière plutôt harmonieuse, avec quelques aléas suivant les périodes.

    Avant les crises, en Irak et en Syrie, les chrétiens ne subissaient pas de pressions, ni d'intimidations d'ordre religieux de la part de régimes autoritaires autre que la répression politique commune à tous les nationaux. Ainsi la liberté religieuse qui existait dans ces deux pays permettait aux Chrétiens de pratiquer leur rite en toute liberté, le statut de la femme était évolué, des conversions et des mariages mixtes étaient possibles et chacun pouvait vivre suivant sa religion ou sa culture. Il y a aujourd'hui une régression globale, tant en Irak, que dans une partie de la Syrie mais aussi en Egypte et dans l'ensemble du monde arabe.

    Dans la plupart des pays musulmans, les Chrétiens, pourtant présents depuis deux millénaires, ne peuvent occuper des postes de premier rang dans l'administration, l'armée ou la politique. En outre, différents métiers leur sont interdits et ils sont systématiquement écartés de toute prise de fonction qui leur donnerait une visibilité ou un pouvoir quelconque sur des musulmans. Parfois, ils ne bénéficient pas des avantages sociaux ou de l'accès à certaines universités. Ils sont les invisibles de la société et malheur à ceux qui voudraient contester les règles du jeu établies car la prison ou la mort sanctionneraient l'imprudent. D'ailleurs, même dans le cas où le délit n'existe pas, le blasphème, c'est à dire une critique de l'islam, réelle ou imaginaire, punit de mort le chrétien qui, sur simple dénonciation, sera lynché par des voisins. Dans certains pays, comme l'Egypte, la pratique de l'enlèvement, de la conversion et du mariage forcés de chrétiennes mineures étaient devenus monnaie courante.

    En Occident, les musulmans issus de l'immigration ont les mêmes droits et bénéficient de tous les avantages économiques et sociaux des pays d'accueil. En France, le RSA, les logements sociaux, les minimas sociaux, les différentes allocations, notamment familiale, la gratuité de l'enseignement de l'école à l'université ou de l'accès aux soins, les mêmes règles s'appliquent à tous. Même si la discrimination peut subsister dans les faits, les lois qui l'interdisent sont renforcées et l'Etat ou des autorités indépendantes veillent à leur application. Ils peuvent briguer tous les postes et parfois des campagnes de recrutements les visent particulièrement comme par exemple à la RATP. Ils peuvent manifester sur la voie publique leurs désaccords avec le pays d'accueil en toute liberté et leur liberté d'expression n'est pas bridée par des lois spécifiques.[...]"

    [Lire l'article entier ici]

    Marie Bethanie