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religion - Page 77

  • Rudy Salles, adjoint au maire de Nice, veut interdire la présence des prêtres et des religieuses sur les plages

    Ce fait a été relevé par Daniel Hamiche dans l’Observatoire de la Christianophobie.

    Rudy Salles, adjoint au maire de Nice, chargé du tourisme, et député UDI des Alpes Maritime, a fait des déclarations inacceptables au journaliste anglais Edward Stourton surBBC Radio 4 dans un direct diffusé le 25 août. Partisan de l’interdiction du Burkini non seulement comme tenue de bain mais comme tenue de plage, Rudy Salles a été interpellé par Edward Stourton :

    – Et pour les religieuses ? Seraient-elles autorisées à être sur la plage revêtues de leur habit ?

    – Non, c’est la même chose.

    Cette réponse très claires a deux avantages :

    • elle montre que la laïcité républicaine, qu’elle soit dite de droite ou de gauche, est nécessairement anti-chrétienne, et sous couvert de lutter contre l’islamisme, la république maçonnique en profite pour détruire un peu plus la religion chrétienne, destruction qu’elle a commencé en 1989 par ses massacres de masse.
    • elle permet de rappeler que si le burkini doit être interdit c’est parce qu’il est un vêtement signe de conquête musulmane. Ce qui est chrétien en France a droit de cité, ce qui relève de l’Islam doit être limité voir interdit. Il est nécessaire pour cela de sortir de cette loi de 1905 qui fait de l’Etat un Etat neutre : l’Etat ne peut plus être neutre, il doit être chrétien et défendre l’identité chrétienne de la France.

    Et aussi, cela permet de rappeler à cette Eglise conciliaire que l’habit religieux est une nécessité apostolique et de visibilité sociale. Et en la matière, la révolution conciliaire a réussi là où la laïcité avait échoué : faire disparaître du paysage l’habit religieux catholique.

    http://www.medias-presse.info/rudy-salles-adjoint-au-maire-de-nice-veut-interdire-la-presence-des-pretres-et-des-religieuses-sur-les-plages/60188

  • Cette idéologie, ce n'est pas DAESH, ce n'est pas l'islamisme. C'est l'islam

    Drieu Godefridi, juriste, écrit dans Le Vif à propos du burkini :

    "[...]  Le problème est ailleurs, il git dans l'idéologie dont ces accoutrements ne sont que l'une des manifestations qui bourgeonnent sur le continent européen. Il est tellement plus facile de s'en prendre à un vêtement qu'à l'idéologie dont il procède !

    Car, cette idéologie, ce n'est pas DAESH, ce n'est pas l'islamisme. C'est l'islam. Trente années d'éducation contre "la discrimination", "le racisme" et ses variantes ont si bien conditionné nombre de nos intellectuels -- pour ne rien dire de nos politiques -- que le simple fait de désigner l'islam comme problème leur est inconcevable.

    En effet, nous disent-ils, l'islam est une religion. Allons-nous discriminer une religion ? Empêcher des hommes et des femmes de vivre librement leur foi ? À moins que ces velléités de discrimination ne cachent, plus grave !, une sorte de racisme latent et refoulé ?!

    Cette disposition d'esprit, que je me suis permis de qualifier de "trahison des clercs" dans un essai récent, il est facile de montrer qu'elle procède de l'ignorance.

    Car l'islam est plus qu'une religion. À l'opposé du christianisme, l'islam définit un projet politique et un droit complets, régissant tous et chacun des aspects de la vie des individus. L'islam est une doctrine, que l'esprit des Lumières, précisément, nous oblige à traiter comme toute autre doctrine, avec esprit critique et sans déférence (inutile d'y ajouter le mépris, qui aveugle le jugement).

    "Vous n'allez pas nous reservir le couplet sur l'islam opposé à l'égalité entre hommes et femmes ?" Non. Car l'incompatibilité de l'islam et de l'Occident -- en fait, de l'islam et de l'idée même de démocratie -- est plus fondamentale. L'islam définit non seulement un ensemble de normes, mais un droit qui se veut complet et immuable, car il prend sa source dans la parole d'Allah. C'est dans la complétude divine de son droit, le fiqh, que réside la différence ontologique entre islam et christianisme. On ne réforme pas la parole de Dieu, on ne discute pas la volonté de Dieu dans une assemblée médiocrement humaine telle qu'un parlement. Abroger une sourate du Coran, ce serait abroger Dieu.

    Ainsi les questions vestimentaires sont-elles remises dans une juste perspective, celle du symptôme de la diffusion, en Europe, d'une doctrine islamique radicalement opposée aux fondements de notre civilisation (ie, toute norme est questionnable et réformable).Voici la vraie question : celle de l'avenir, en Europe, de la doctrine islamique, et non de "l'islamisme", "des musulmans" ou de tel ou tel vêtement. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Connaissez vous « Terre et Famille » ?

    Qui sommes nous ? / contacts

    Présentation et contacts

    Terre et Famille a pour objet de faire grandir le bagage culturel des participants en restaurant l’esprit médiéval hérité de la France chrétienne. Elle propose conférences, formations artistiques, culturelles ou spirituelles, activités manuelles, marches etc. et s’adresse à tous les âges.

    …Esprit médiéval… parce que les priorités spirituelles nous paraissent urgentes à restaurer pour nous enraciner, fortifier nos âmes de paysans, de bâtisseurs et ainsi retrouver une société ouverte vers le haut donnant toute sa place au sacré. Nous voulons, par des échanges de connaissances et de savoir-faire retisser des liens. Par des actions modestes et solidement ancrées dans nos terroirs, nous souhaitons travailler à découvrir et devenir ce que nous sommes vraiment.

    Présidence : Stéphanie Bignon (06 50 95 13 80)

    Secrétariat/trésorerie : Elisabeth de Malleray (06 52 45 21 00)

    Adresse :

    « Terre et Famille »

    La Beluze

    71110 Briant

    terreetfamille@gmail.com

    http://terre-et-famille.fr/

  • Le FN demande une enquête parlementaire sur le financement de l’Islam en France

    Les députés Marion Maréchal-Le Pen et Gilbert Collard ont déposé une proposition de résolution tendant à la création d’une commission d’enquête parlementaire sur le financement de l’Islam en France et sur les conséquences liées à l’apport financier d’États tiers cherchant à implanter la pratique d’une version fondamentaliste de l’Islam en France. Exposé des motifs de cette commission :

    "Les récents attentats perpétrés sur notre territoire par des musulmans radicalisés situent l’Islam au centre des débats. Deuxième religion du pays, l’Islam connaît de graves dérives qui conduisent à s’interroger sur sa place au sein de la société française, son mode de fonctionnement, ses influences. Des réponses précises ne peuvent que mieux aider à distinguer nos compatriotes musulmans des dérives djihadistes en forte progression ces dernières années.

    Fort d’un nombre croissant de pratiquants dans notre pays, l’Islam cristallise des enjeux considérables d’ordre économique, culturel, géopolitique. En effet, de nombreux États étrangers participent activement à l’organisation du culte musulman. Plus de la moitié des imams salariés exerçant en France sont rémunérés soit par l’Algérie, le Maroc, l’Arabie Saoudite ou la Turquie. Les mosquées sont financées par des pays étrangers ou par des « mécènes » privés dont on ne connait pas les identités. L’Islam devient l’objet d’une lutte d’influence entre divers pays musulmans, au risque d’instiller une ingérence étrangère préoccupante tant pour la cohésion nationale que pour le respect du principe de laïcité. Le circuit de la viande halal, aux financements très opaques, est lui aussi source de trafics dont les fonds peuvent bénéficier à des associations culturelles et cultuelles intégristes.

    Les actuelles organisations se targuant de représenter les musulmans de France sont elles-mêmes les leviers de pression d’États étrangers. Ainsi, l’UOIF est l’obligée du Qatar tandis que la Grande Mosquée de Paris est gérée par l’État algérien. Cette infiltration étrangère dans le quotidien des musulmans de France nuit au développement de la religion musulmane en accord avec le cadre républicain et pose un sérieux problème de souveraineté nationale et d’ordre public.

    Malgré l’emprise croissante des pétromonarchies islamistes sur l’Islam en France et l’essor d’un Islam de plus en plus rétif à la loi française, aucune réforme de grande ampleur n’est engagée par le Gouvernement. C’est pourquoi il apparaît nécessaire de créer une commission d’enquête parlementaire pour faire le jour sur le financement des mosquées, des associations cultuelles et culturelles animant l’Islam dans notre pays ainsi que pour mesurer les conséquences de l’influence exercée par les États étrangers instillant une vision fondamentaliste dans l’organisation de l’Islam en France."

    Résolution :

    "En application des articles 137 et suivants du Règlement de l’Assemblée nationale, est créée une commission d’enquête de trente membres pour étudier le financement de l’Islam en France et mesurer les conséquences de son financement par des États tiers cherchant à implanter la pratique d’une version fondamentaliste de l’Islam.

    1. Elle s’attachera à mesurer l’influence des États tiers sur l’organisation et le financement de l’Islam en France et identifiera les modalités par lesquelles les États tiers exercent leurs influences sur les Musulmans de France.
    2. Elle identifiera les États tiers qui favorisent le financement des lieux de cultes, associations cultuelles et culturelles propageant une idéologie islamiste.
    3. Elle contribuera à identifier le rôle des États tiers dans l’incitation aux atteintes à la loi de 1905 et les lois de 2004 et 2010 encadrant le port de signes religieux dans les établissements scolaires et l’espace public.
    4. Elle tentera de mesurer le rôle des États tiers dans la connexion entre les mouvements terroristes et certains acteurs de l’Islam de France.
    5. Elle proposera de renforcer l’arsenal juridique afin d’empêcher le financement de lieux de culte par des États tiers.
    6. Elle proposera éventuellement des mesures pour geler les avoirs des pays tiers et de leurs ressortissants dont il est fait preuve d’un soutien logistique ou financier de mouvements terroristes agissant sur le sol français."

    Michel Janva

  • Primaire de la droite : l’électorat catholique objet de toutes les convoitises

    Les candidats ont profité du 15 août pour s’adresser à l’électorat catholique, qui s’invite pleinement dans le débat politique depuis la contestation contre le mariage pour tous.

    Rarement un 15 août avait été autant suivi par des responsables politiques. Bien sûr, à droite certains comme Christian Estrosi ou Nadine Morano, sont habitués à partager publiquement leur foi à l’occasion des fêtes religieuses. Lundi, ce sont des ténors connus pour leur assiduité plus relative qui ont été aperçus à la sortie des églises. Il faut dire qu’à trois mois de la primaire, négliger l’électorat catholique serait une erreur. Surtout que celui-ci est particulièrement actif depuis le débat sur le mariage pour tous qui a fait naître une conscience politique chez certains fidèles. Une donne qui a été bien enregistrée par la plupart des candidats.

    Alain Juppé a profité de l’Assomption pour se rendre à Lourdes. Sur Twitter, il a insisté sur le fait qu’il ne s’agissait pas d’une première: «Comme à chaque passage depuis tant d’années, je ressens la même émotion. Lieu où souffle l’esprit.» L’ancien premier ministre, qui refuse de revenir sur le mariage pour tous, était en opération reconquête. Il fallait aussi rassurer les catholiques marqués par l’assassinat du père Hamel, à Saint-Etienne-du-Rouvray. «Je comprends leur inquiétude, je suis moi-même catholique», a-t-il souligné. L’élu, qui estimait en octobre dernier sur son blog que «certes notre pays a des racines chrétiennes, ce qui ne veut pas dire qu’elles soient exclusives», doit rassurer. Son concept «d’identité heureuse» peut faire douter nombre de catholiques effrayés par les polémiques qui naissent autour du communautarisme islamiste. «Je pense aussi aux chrétiens d’Orient qui sont déracinés par la guerre et la violence de leurs terres ancestrales», a poursuivi Alain Juppé en marge de la messe. Un combat qui mobilise largement à droite.

    François Fillon a été l’un de ceux qui ont été les premiers à monter au créneau sur le sujet. En juin 2015, déjà, il organisait une réunion publique au cirque d’hiver à Paris pour «engendrer des soutiens» en faveur des chrétiens d’Orient, jurant qu’il ne s’agissait pas d’une «manœuvre politicienne». A ses côtés, Valérie Pécresse, Bruno Retailleau ou encore Valérie Boyer sont autant de voix qui rassurent l’électorat catholique en réaffirmant régulièrement une concordance de points de vue. Lundi, l’ancien premier ministre est retourné à l’abbaye de Solesmes, au coeur de son fief historique sarthois, pour «retrouver nos racines chrétiennes et l’esprit de Béatitudes». L’occasion aussi de réaffirmer sur les réseaux sociaux son intention de réécrire la loi Taubira. 
    La manif pour tous à l’affût

    Nicolas Sarkozy, qui n’est pas encore officiellement candidat, n’est pas en reste. Le président des Républicains multiplie les clins d’œil. En vacances au Cap Nègre (Var), l’ex-chef de l’Etat s’est rendu lundi à l’église du Lavandou accompagné de sa femme. Pas de déclaration à la sortie de la messe mais beaucoup de photos et un tweet, relativement sobre: «En pensée avec les catholiques de France qui prient pour notre pays si durement éprouvé ces derniers mois». En mars dernier, le patron de LR s’était enorgueilli d’être reçu au Vatican par le pape François. Malgré l’absence de photo avec le souverain pontife, Nicolas Sarkozy espérait bien adresser un signal aux catholiques qui venaient d’être désarçonnés deux mois auparavant par sa volte-face sur le mariage pour tous, sur lequel il ne veut plus revenir. Il préfère s’appuyer sur un discours ferme sur l’identité chrétienne de la France et en vantant les services de Laurent Wauquiez pour gagner le cœur des catholiques.

    Chez les principaux candidats, il n’y a guère que Bruno Le Maire pour ne pas suivre le mouvement. Lundi, l’ancien ministre de l’Agriculture n’a rédigé aucun message particulier à l’occasion de l’Assomption. «Il estime que sa vie de chrétien ne regarde que lui. Cela change de l’impudeur de certains qui s’affichent un 15 août mais qui peuvent omettre que la foi catholique est avant tout des pratiques de vie et des valeurs quotidiennes», tranche un de ses proches cité dans Le Parisien-Aujourd’hui en France. Le candidat connaît quelques difficultés avec les catholiques qui lui reprochent son abstention lors du vote sur le mariage pour tous. «Quand dans les manifestations contre le mariage pour tous, je vois revenir un catholicisme politique et que l’on me dit que l’Église peut prendre des positions politiques, moi le catholique, dont toute la famille est catholique, je dis non», avait-il aussi lâché en mai dernier au magazine La Vie, suscitant l’agacement de nombreux croyants.

    Tristan Quinault Maupoil

    Le Figaro

    http://www.voxnr.com/696/primaire-de-droite-lelectorat-catholique-objet-de-toutes-convoitises

  • La tragédie des chrétiens d'Orient préfigure la notre

    De Patrick Karam, docteur en science politique, président de la Coordination des Chrétiens d'Orient en Danger (CHREDO), vice-président du conseil régional d'Ile-de-France, à propos du génocide des chrétiens d'Orient :

    "[...] Dans moins d'un demi-siècle, à l'exception de l'Égypte, les chrétiens trop peu nombreux seront incapables de se vivre en communauté et ils seront absorbés dans l'anonymat des villes qu'ils devront rejoindre après avoir abandonné des villages désormais désertifiés. Dans ces conditions, ils ne pourront pas préserver et afficher une identité particulière et devront se plier au dictat de la majorité conquérante. L'Orient se refermera sur une homogénéité religieuse et les atouts du pluralisme qui ont construit ces pays et ces civilisations seront désormais souvenir ancien. Il faut craindre alors que les cloches qui résonnent le 15 août pour honorer la vierge Marie, ne rencontrent plus d'écho en Orient. Elles sonneront sans doute le glas de la présence chrétienne sur ces terres historiques du christianisme."

    Et ensuite ce sera notre tour. L'Europe vieillisante qui tue ses enfants dans le sein de leur mère connaîtra le sort du Liban...

    Un ancien directeur du Fonds de la population de l’ONU (FNUAP) annonce que le nombre de nations du monde ayant atteint le point d’inversion démographiqueoù les enfants deviennent moins nombreux que les personnes âgées a atteintaujourd’hui la trentaine et devrait doubler d’ici à 2031. Le premier « Renversement historique » s’est produit il y a une vingtaine d’années, en Italie : c’est en 1995 que celle-ci a connu le point de passage où le nombre des jeunes de moins de 15 ans était moins important que celui des vieux de plus de 65 ans. En 2000, la Bulgarie, l’Allemagne, la Grèce, le Japon, le Portugal et l’Espagne l’avaient rejointe. Aujourd’hui, la plupart des pays de l’Union européenne ont rejoint leurs rangs : d’ici à 2031, estime Chamie, ils auront été « rattrapés » par l’Australie, le Canada, la Chine, la Russie, la Corée du Sud et les Etats-Unis. C’est-à-dire une part importante du monde développé. Il parle de « Renversement historique » parce que les études la démographie historique montrent qu’ordinairement, le nombre des jeunes dépasse largement celui des vieux : en 1965, alors que le monde comptait 3,3 milliards d’habitants, il y avait en moyenne plus de sept enfants âgés de moins de 15 ans pour chaque personne âgée de 65 ans et plus.

    En 2075, Joseph Chamie prévoit une situation encore plus catastrophique. Seule l’Afrique sera épargnée.

    Michel Janva