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religion - Page 77

  • « Et nous ne disons rien. » La grande leçon politique de Mère Teresa

    Mère Teresa ne se contentait pas de regretter un désordre moral, car la complaisance et la responsabilité était bien pour elle politique.

    Déjà béatifiée en 2003 par le pape Jean-Paul II, Mère Teresa sera canonisée par le pape François ce dimanche 4 septembre. Le témoignage de sa charité fut aussi un message de vérité.

    La petite sainte de Calcutta, fondatrice des Missionnaires de la Charité, fut admirée par le monde entier pour son dévouement radical en faveur des plus pauvres. Son message d’amour et de paix n’avait pourtant rien de complaisant, et sa vérité fit grincer bien des dents, en particulier chez les faiseurs d’opinion ayant si souvent le mot « solidarité » à la bouche.

    Le 10 décembre 1979, la religieuse recevait le prix Nobel de la paix. Son discours s’ouvrit sur la prière de saint François :« Seigneur, faites de moi un instrument de ta paix : là où il y a de la haine, que je puisse apporter l’amour… » Mais après la prière, l’humble petite sœur en sari blanc et bleu adressa aux grands de ce monde son analyse des causes de la guerre et de la violence :« Le plus grand destructeur de la paix aujourd’hui, dit-elle, est le crime commis contre l’innocent enfant à naître. »

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  • Poisson et Sens commun, chronique d’une trahison annoncée

    Sens Commun, c’était dès le début la chronique d’une trahison annoncée.
    Ils sont beaux, nos amis de Sens commun, issus de la Manif pour tous qui avait rassemblé près d’un million de Français dans la rue contre la loi Taubira. Après la bonne dynamique de la manifestation, ces chrétiens ont décidé de s’introduire dans l’UMP de l’époque afin de changer les mentalités du parti en profondeur et y apporter une contribution de droite. Est pris qui croyait prendre, quand on entre dans la magouille politicienne et que l’on commence avec les compromis, on ne s’arrête plus…

    Et c’est exactement ce qui s’est passé avec Sens commun. Une petite place leur a été aménagée au sein de l’UMP pour qu’ils l’ouvrent, mais pas trop : « N’oubliez pas d’enlever le mariage pour tous », clameront-ils régulièrement. Les vautours de l’UMP n’y voyaient qu’un moyen de faire revenir la droite catholique dans leur giron, surpris et étonnés de les avoir vus exploser sur ce sujet-là (ce qui explique la faiblesse de leur réaction et, surtout, le retournement des vestes au fur et à mesure des années)…

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  • Mettre sur le même plan la violence dans l’islam et le christianisme est odieux

    6a00d83451619c69e201b7c88f0a28970b-800wi.jpgExtrait de l'éditorial de Christophe Geffroy dans le dernier numéro de La Nef :

    "Mettre sur le même plan la violence dans l’islam et le christianisme est d’autant plus odieux que le drame européen est précisément le manque de fierté de ce que nous sommes, la perte de nos racines, et ce n’est pas en nous dénigrant nous-mêmes que nous pourrons nous redresser. Nous n’avons pas à avoir honte de notre passé et le christianisme en fait partie, son apport n’ayant pas été mince dans la plupart des valeurs qui nous sont les plus chères, à commencer par celles de la République : « liberté, égalité, fraternité ». Face à un islam, en France et en Europe, de plus en plus revendicatif et sans complexe qui cherche à imposer ses normes (voir l’affaire cet été des femmes en burkini), devant lequel nous cédons pas à pas par lâcheté et aveuglement, il nous faudrait retrouver la vertu de force, la vertu, nous dit saint Thomas d’Aquin, qui donne « la volonté de faire ce qui est raisonnable »."

    Michel Janva

  • [Bordeaux] Des cris au " cercle du silence"

    Mardi 30 Août 2016, en fin d’après-midi, nos militants sont allés à la rencontre d’un « cercle du silence » devant la cathédrale Saint-André de Bordeaux. En réponse au contenu immigrationniste et compassionnel du discours –si l’on peut s’exprimer ainsi- des membres de cette association, nos camarades ont décidé de briser le silence de ce cercle afin de leur porter la contradiction –et de faire baisser un peu la moyenne d’âge de ce rassemblement. Le tout s’est déroulé dans une ambiance bon enfant dans la tradition des camelots du roi, malgré la (vaine) tentative des chevaliers du bien et de la justice sans frontières de nous faire réprimander par la police municipale qui n’en demandait pas tant en cette fin de journée. En somme, les slogans portant plus loin que le silence crispé et outré des idiots utiles du mondialisme, les militants de la section bordelaise d’Action française ont pu se faire entendre des passants sur ce sujet crucial qu’est la question migratoire. Il importe en effet plus que jamais de rappeler les conséquences, désastreuses sur tous les plans, de l’immigration incontrôlée et de dénoncer partout où ils se trouvent les défenseurs inconscients d’une idéologie multiculturelle de plus en plus battue en brèche par le réel. Aussi cette question ne trouvera un début de réponse que le jour où la France retrouvera sa pleine souveraineté incarnée par le Roi.

     

  • La laïcité face à l’impasse multiculturelle

    Par Gabriel ROBIN - @gabirobfrance
    Qu’est ce que la « laïcité » ? En France, le principe de laïcité s’incarne positivement en la loi de 1905 qui régit son application. Cette loi s’articule autour de deux grands axes : la liberté de conscience qui s’accompagne du libre exercice des cultes ; la séparation des cultes et de l’Etat. Tout le monde a déjà entendu au moins une fois les passages les plus célèbres de la loi : « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes (…) » et « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. » Par la suite, le principe de laïcité a été confirmé à deux reprises, tant par la constitution de 1946 que par la constitution de 1958 qui dit que : « La France est une république indivisible, laïque, démocratique et sociale. ». La vision française de la laïcité s’inscrit dans un lent processus de sécularisation de l’Etat entamé dès l’ancien régime, et poursuivi sous la révolution française puis tout au long du XIXème siècle. Elle s’inscrit aussi dans une conception libérale de la société. Longtemps d’ailleurs, les marxistes auront reproché à Jules Ferry sa tiédeur.  Pour ces derniers, la loi de 1905 n’est qu’un pis aller. Jules Ferry, considéré comme l’un des « massacreurs de la commune », aurait inventé l’école républicaine en répondant à un double objectif : former a minima une masse d’ouvrier dont la bourgeoisie avait besoin, empêcher le développement des écoles du mouvement ouvrier. C’est en tout cas un discours régulièrement tenus par les idéologues du matérialisme historique. Il faut dire que l’école communale est alors un monde fermé, idyllique, coupé du monde extérieur et de ses antagonismes sociaux. Jules Ferry ne s’en cachait pas, déclarant à l’époque : « Je clos l‘ère des révolutions. » La Laïcité a donc aussi pour objectif second de couper les jeunes esprits de l’église, ou, selon les marxistes, de les couper de la lutte des de classes. À l’origine, la laïcité n’a été pensée que par rapport à l’église catholique. D’ailleurs, l’étymologie du mot renvoie clairement au christianisme. Le « laïc », homme du commun, profane en théologie, s’oppose au « clerc », connaisseur des textes bibliques. Pourtant, c’est bien parce que notre pays est de tradition chrétienne catholique, que la laïcité a pu si bien s’appliquer. Dans l’évangile selon Marc (12 : 17), il est rapporté que Jésus dit qu’il faut « Rendre à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu ». Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905, y fit souvent référence, estimant, avec certains historiens de son temps, que les chrétiens et les stoïciens (notamment le célèbre empereur-philosophe, Marc-Aurèle) imaginèrent en premier la distinction à opérer entre les lois forgées par les hommes et les lois forgées par Dieu. Pour ses concepteurs, les débats originels sur la laïcité auront été l’occasion idoine d’affiner ce qu’est la République, la chose publique. De leur point de vue, la religion relevait du strict domaine privé.
    C’est bien parce que notre pays est de tradition chrétienne catholique, que la laïcité a pu si bien s’appliquer
    Où en sommes-nous aujourd’hui ? Depuis quarante ans, la France n’est plus strictement catholique. Une autre religion, par la grâce de l’immigration massive de peuplement, a pris une place importante dans le paysage national : l’islam. L’islam ne distingue pas le domaine spirituel, du domaine temporel. Dans cette religion, les deux concepts se confondent entièrement. La loi de Allah étant même supérieure à toutes les lois que les hommes pourraient édicter. Il existe pourtant un pays musulman qui a entrepris, il y a 100 ans, une réforme laïque. Il s’agit de la Turquie de Mustapha Kemal Atatürk. La vision de la laïcité de ce dirigeant politique, largement inspiré par les idées de la révolution française, était très différente de celle qu’en avaient Jules Ferry et Aristide Briand. Mustapha Kemal Atatürk n’avait pas une idée libérale de la société turque. Il a soumis le religieux au politique, et s’est même opposé à l’installation d’autres religions dans son pays. En pratique, Kemal mit fin au califat, puis réforma drastiquement l’islam turc. Preuve de sa radicalité, Kemal interdit le voile islamique et le port de la barbe, sans oublier d’autoriser la consommation de l’alcool. Il fit aussi, par la suite, adopter l’alphabet latin en lieu et place de l’alphabet arabe, ce qui finit par entrainer l’usage du turc dans les mosquées. Presque reconstructiviste (une pensée qui trouvait alors un écho chez Theordor Herzl), Atatürk encouragea les Turcs à ne plus dire Allah pour désigner Dieu. Il préférait le nom turco-mongol Tengri. La laïcité kémaliste correspondait donc à l’émancipation nationaliste des Turcs par rapport à l’islam, et à la culture arabe. En outre, la volonté de Kemal était de faire de la Turquie une nation occidentalisée ; ayant plutôt pour références privilégiées la philosophie grecques et le droit romain, que le Coran. En 2016, la Turquie a définitivement balayé les idées kémalistes, s’abandonnant à une forme d’islamo-nationalisme, selon la volonté de Recep Tayyip Erdogan. Sorte de concordat autoritaire, la laïcité kémaliste ne pouvait aboutir que dans un pays à majorité musulmane. C’est donc une solution impropre à la France, pays spirituellement catholique depuis le baptême de Clovis. Notre pays est rempli d’églises et de monastères, qui peuplent notre inconscient collectif, y compris celui des non croyants. Quid de la laïcité dans une France multiculturelle, fortement islamisée ? Dès 1989, date des premiers débats sur le voile à l’école, les dirigeants politiques se sont contentés de réagir aux différentes attaques, sans proposer une idée forte et prospective. Désormais, la France n’est plus vraiment catholique, ni même laïque. Notre état présent est bâtard, inédit dans l’histoire. La laïcité s’est, en effet, progressivement transformée en un syncrétisme festif, où toutes les religions se vaudraient, sans même juger de leur impact historique ou de leurs croyances.
    La France subit des pressions monstrueuses de la part des nouvelles souverainetés
    En France multiculturelle, il est de bon aloi de dénoncer publiquement, au nom de la laïcité, les maires qui placent une crèche dans leurs mairies lors des festivités de Noël, mais il est parfaitement bien vu d’organiser une « Nuit du Ramadan » aux frais de vos impôts, comme le fait la mairie de Paris chaque année. Pourtant, placer une crèche dans une mairie est beaucoup plus culturel que religieux. Une laïcité bien pensée ne doit pas avoir pour objectif de détruire notre fonds commun. Elle doit savoir distinguer ce qui relève du strict plan spirituel, ou cultuel, de ce qui relève de l’héritage indivis national sécularisé. Le Ramadan n’appartient pas à l’héritage indivis national sécularisé. Point à la ligne. La loi de 1905 ne le prévoit pas parce que la situation n’existait pas à l’époque. Pire, la France subit des pressions monstrueuses de la part des nouvelles souverainetés, notamment les administrations transnationales. Récemment, le Conseil de l’Europe, s’inquiétait de la « banalisation des discours racistes en France », estimant notamment que la France aurait une « conception restrictive de la laïcité » qui pourrait entraîner des décisions « perçues comme sources de discrimination ». Dans le viseur de cette organisation, figurent par exemple les « discriminations » qui seraient faites aux mères voilées accompagnantes lors des sorties scolaires… La laïcité à la française serait-elle donc farouchement « islamophobe » ? Allons plus loin : tous les débats autour de l’islam seraient « islamophobes », de même que l’interdiction du voile dans les institutions publiques ? Non, au contraire. Mais céder un jour revient à toujours céder. Quand la France s'agite autour de questions qui ne devraient pas faire débat, elle laisse un espace au projet politique des Frères musulmans. Quant aux organismes mondialistes, ils sont les idiots utiles de la destruction des nations européennes par le multiculturalisme, et son corollaire, l'islamisation. 
     
    La moraline fonctionne. Notre pays abandonne car il est culpabilisé. Face à l’islam, la France renie progressivement la part laïque de ses institutions républicaines, et se voit obligée d’en faire plus contre l’église catholique. Nos politiques pensent « compenser ». Que faudrait-il donc faire pour que la France reste aussi française que laïque ? Défendre les traditions populaires, c’est-à-dire le sens commun, mais aussi oser affirmer la supériorité du fait politique sur tous les faits religieux. Il ne faut plus tolérer de petits aménagements dans les cantines scolaires, dans les entreprises ou dans les administrations. La laïcité sera réellement respectée quand la France aura dit non au multiculturalisme.

  • La mauvaise foi des laïcistes

    L’islamisation de notre société n’a pas manqué de provoquer le débat cet été. Les polémiques sur le Burkini, l’agression antifrançaise de Sisco, les injonctions de l’Etat islamique et les milliers d’immigrés – légaux ou non – parvenant sur notre sol révèlent l’exaspération identitaire qui tenaille notre pays. A ce titre, l’installation de Jean-Pierre Chevènement comme président de la Fondation pour l’islam de France permet de désigner trois écueils dans le traitement fait par le politiquement correct de cet effet du Grand Remplacement. Par souci de précision, je rappelle que j’ai demandé à l’assemblée nationale la suppression de cet organisme qui milite pour l’imposition d’une partie des civilisations musulmanes dans notre pays à l’occasion d’une question au gouvernement et de ma proposition de loi instaurant un moratoire sur la création de mosquées en France.

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    La première analyse tient en l’incapacité de monsieur Chevènement à proposer une solution nouvelle devant l’islamisation. Ainsi, justifie-t-il aujourd’hui dans le Figaro son appel à la discrétion des musulmans : « J’ai recommandé la discrétion dans l’espace public de débat qui est un espace commun à tous les citoyens et ou j’incite non seulement les musulmans mais toutes les religions à s’exprimer de manière argumentée plutôt que par la proclamation de leur Révélation. » Cette explication est grotesque. D’abord, parce que la laïcité dont se prévaut l’ancien ministre veut s’établir, elle, comme une religion révélée alors qu’elle n’est, dans son acception actuelle, que la résultante d’une lutte politique des radicaux et des libéraux de la IIIème République contre l’Eglise. Une relecture de l’ouvrage, Mon ministère, du petit père Combes, permettrait à chacun de comprendre quelle fut l’ambiance à l’époque. La Révélation est l’Argument des religions, c’est ce qui fait d’elle non pas des émotions partisanes mais des promesses de Salut. Je ne doute pas que Druides ou moines préfèreront prêcher le Salut plutôt que diffuser la bonne parole des conseillers d’Etat. Ensuite, parce que l’Etat, du fait de sa captation par les idéologies et les partis, n’a plus du tout la légitimité nécessaire pour que les corps sociaux, religieux ou non, s’obligent à suivre ses diktats. Enfin, cette fondation servira de fait à diffuser les outils de transmission du Coran et de ses interprétations en promouvant la langue arabe, les centres culturels, et autres espaces d’expression de l’islam.

    La Seconde c’est la perpétuation d’une vue de l’esprit : le développement d’un islam de France. Sur quoi repose cette conviction ? Sur un état de fait bien réel : l’islam se métamorphose en fonction de ses terres de conquête. Avant et après le FLN, l’islam algérien ne fut ni le même dans sa pratique, ni le même dans son enseignement. De même, l’islam pratiqué en Oman est bien moins velléitaire que celui promu par les rebelles syriens tant choyés par les médias français. Mais ces pays, arabisés ou islamisés il y a longtemps, ont ceci en commun de ne pas participer du génie européen, et de ne pas appartenir à la civilisation française. Comment oublier le poids du temps long de l’Histoire, comment oublier que l’unification européenne par Charlemagne, les croisades ou les réseaux monastiques du Moyen-Age ont façonné nos manières d’être au monde ? Comme à l’habitude, Chevènement et les siens veulent l’arasement des fondements de ce que nous sommes au profit d’un nivellement relativiste de notre Histoire. Les moins malins, comme Florian Philippot, proclameront le danger majeur constitué par les grandes croix ostensibles. Les plus pernicieux, à la Rachid Nekkaz, se présenteront comme des « citoyens épris de liberté » (Valeurs Actuelles ) pour financer la résistance à la loi contre le port de la burka. Finalement, nous en arrivons à une situation ou les fossoyeurs de l’identité française se prennent à inventer un fantasme de définition de la France pour continuer à monnayer leur camelote.

    La troisième analyse, c’est la grave erreur commise par les communautaristes musulmans eux-mêmes. Aveuglés par le rendu médiatique de leurs actions, ils conçoivent de la France ce que leur en montre les agents du politiquement correct. Une France honteuse d’elle-même, culpabilisée, désireuse de s’offrir aux influences étrangères. Mais, à chaque confrontation avec le pays réel, cette conviction déchante. A Tremblay en France, à Sisco, ailleurs, ils remarquent que les Français sont exaspérés devant l’islamisation de leur pays. Ils n’acceptent pas que de fille aînée de l’Eglise, la France en vienne à se faire meilleure élève du cosmopolitisme matérialiste. Alors qu’ils pensaient imposer tranquillement des territoires perdus de la Nation, faire la loi dans des quartiers, comme avec la police de la charia à Avignon, voire instrumentaliser l’administration du pays pour soutenir le djihad international, ils se confrontent aux faits. Et ces derniers disent : nous ne sommes pas Chevènement, pas Hollande, par Laurence Rossignol, nous sommes un pays fier, dont vous réveillez des corps intermédiaires qui ne laisseront jamais la France être abandonnée à la charia. A ceux-là, je veux dire qu’une porte est ouverte : la ré-émigration.

    https://www.jacquesbompard.fr/mauvaise-foi-laicistes/

  • George Soros paye pour influencer les évêques catholiques

    Extrait d'un article de Lifesitenews, traduit par Riposte catholique :

    "Des courriels publiés parWikileaks révèlent que le milliardaire mondialisteGeorge Soros – l’un des donateurs principaux de la campagne d’Hilary Clinton – a donné 650 000 $ dans le but « de faire évoluer les thèmes nationaux et les priorités dans la course à la présidence de 2016 ». Les fonds ont été alloués au printemps 2015 et le rapport sur les résultats suggère que des résultats positifs ont été obtenus, en particulier pour « obtenir l’assentiment individuel d’évêques et leur soutien public et plus ouvert aux thèmes de la justice raciale et de l’économie, de façon à créer une masse critique d’évêques alignés sur les positions du pape ».

    L’argent a été distribué à deux fondations américaines attachées depuis longtemps à modifier « les priorités de l’Église catholique ». Les bénéficiaires sont le PICO National Network, un réseau d’ONG à caractère social [on trouve parmi ses organisations fondatrices : l’Open Society de George Soros et la Fondation Ford, très ouvertement mondialistes – note du traducteur] et Faith in Public Life (FPL), une association progressiste très à gauche travaillant dans les médias pour promouvoir des causes “de gauche”. On sait que Soros finance à travers le monde des associations libérales-libertaires qui travaillent à éliminer les lois “pro life” tout autour du globe.

    Le compte-rendu d’une réunion du bureau de l’Open Society de George Soros, à New York en mai 2015, révèle que, dans le cadre de la préparation du voyage du pape, le groupe avait prévu de travailler avec l’un des principaux conseillers pontificaux, le cardinal Oscar Rodriguez Maradiaga, dont le nom est cité explicitement dans le rapport, de façon à saisir l’opportunité fournie par cette visite aux États-Unis, afin, dit le rapport : « en apportant notre soutien à PICO et à ses activités, de pousser le pape à se prononcer sur les questions d’économie et de justice raciale, y compris en utilisant l’influence du cardinal Rodriguez, proche conseiller du pape, et par l’envoi d’une délégation au Vatican au printemps ou à l’été pour lui permettre d’être mis directement en lien avec les catholiques pauvres d’Amérique ».

    Le cardinal Rodriguez a repris à son compte les positions dePICO dans une vidéo diffusée à l’occasion de la visite dans son diocèse d’une délégation de cette association : « Je soutiens leurs efforts pour promouvoir des communautés de foi, disait-il, … s’il vous plaît, continuez à aider PICO ».

    Un bilan sur l’efficacité de l’investissement sur la visite pontificale a été publié en 2016. Il est intitulé : « Bilan 2015. Fonds occasionnels. » Le groupe Soros semble satisfait du résultat de leur campagne et considère que les déclarations de différents évêques contre les candidats qui « engendrent la peur » – référence explicite au Parti républicain, et probablement plus spécifique à Trump – comme un résultat de leurs efforts. « L’impact de ce travail et les relations qu’il a engendré peut se mesurer au nombre importants de leaders religieux qui ont dénoncé nommément les candidats à la présidentielle ayant « joué sur la peur », dit le rapport.

    Incidemment, le rapport ajoute que la campagne de subventions a aidé à contrer la « rhétorique anti gay dans les médias ». Le rapport affirme également que « l’efficacité de la campagne médiatique peut se mesurer à la rapidité avec laquelle l’équipe a pu réagir et contrer la rhétorique anti gay qui a suivi l’affaire Kim Davis (cette employée municipale du Kentucky qui avait refusé de délivrer des certificats de la mariage à des couples homosexuels) et qui avait rencontré le pape. [...]

    Deux évêques américains sont en pointe dans le combat de Soros pour détourner l’Église catholique de la priorité aux points non négociables : l’évêque de San Diego, Mgr Robert McElroy, qui répète sans arrêt que l’Église doit changer de priorités, avec le soutien du « fils préféré » du pape François, l’archevêque de Chicago, Mgr Blase Cupich. Mgr McElroy a provoqué une bronca à la dernière assemblée des évêques, en novembre dernier, par sa tentative de modification du document destiné à donner des consignes de votes aux catholiques américains.

    Il a en particulier souligné que le document n’était pas dans la ligne des perspectives du pape François – en particulier qu’il mettait trop l’accent sur l’avortement et l’euthanasie, et pas assez sur la pauvreté et l’environnement. Cupich a qualifié ensuite l’intervention de McElroy de « moment fort » de la conférence et appuyé l’idée qu’il fallait mettre sur le même plan l’environnement, la pauvreté globale avec l’avortement et l’euthanasie.

    Le groupe Soros, en concluant son rapport sur le succès de son intervention pour influer sur la visite apostolique, a exprimé sa grande satisfaction sur les résultats. Pour le futur, ils sont très confiants sur leur capacité à faire évoluer les priorités des évêques catholiques aux États-Unis : « Le mouvement est désormais lancé »."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Catholicisme social ? Egalité et Réconciliation vous convie à Ferney Voltaire (D. Viguier)

  • La résurrection politique des catholiques

    Les catholiques pratiquants sont de plus en plus (et majoritairement) réfractaires à l’immigration en général et à l’islam en particulier.
    Une récente note de l’IFOP a provoqué l’émoi chez les commentateurs : les catholiques pratiquants sont de plus en plus (et majoritairement) réfractaires à l’immigration en général, et à l’islam en particulier. Cela confirme leur radicalisation politique. Ainsi, leur tropisme droitier reste-t-il inchangé. Mais alors qu’ils étaient presque totalement fermés au FN dans les années 1990, leur vote en sa faveur s’est accru de manière spectaculaire ces dernières années (même s’il reste encore, dans cette catégorie sociale, en deçà des scores nationaux de ce parti).

    Les catholiques pratiquants sortent, depuis une dizaine d’années, de leur torpeur. Pendant des décennies, ils avaient été absents du débat politique en raison d’un double phénomène de dissolution : affaiblissement numérique (effondrement des vocations sacerdotales et de la pratique des fidèles) combiné à un affadissement doctrinal (ralliement, démocratie chrétienne). Or, les mirages idéologiques qui les paralysaient sont en train de s’évaporer :

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  • Rudy Salles, adjoint au maire de Nice, veut interdire la présence des prêtres et des religieuses sur les plages

    Ce fait a été relevé par Daniel Hamiche dans l’Observatoire de la Christianophobie.

    Rudy Salles, adjoint au maire de Nice, chargé du tourisme, et député UDI des Alpes Maritime, a fait des déclarations inacceptables au journaliste anglais Edward Stourton surBBC Radio 4 dans un direct diffusé le 25 août. Partisan de l’interdiction du Burkini non seulement comme tenue de bain mais comme tenue de plage, Rudy Salles a été interpellé par Edward Stourton :

    – Et pour les religieuses ? Seraient-elles autorisées à être sur la plage revêtues de leur habit ?

    – Non, c’est la même chose.

    Cette réponse très claires a deux avantages :

    • elle montre que la laïcité républicaine, qu’elle soit dite de droite ou de gauche, est nécessairement anti-chrétienne, et sous couvert de lutter contre l’islamisme, la république maçonnique en profite pour détruire un peu plus la religion chrétienne, destruction qu’elle a commencé en 1989 par ses massacres de masse.
    • elle permet de rappeler que si le burkini doit être interdit c’est parce qu’il est un vêtement signe de conquête musulmane. Ce qui est chrétien en France a droit de cité, ce qui relève de l’Islam doit être limité voir interdit. Il est nécessaire pour cela de sortir de cette loi de 1905 qui fait de l’Etat un Etat neutre : l’Etat ne peut plus être neutre, il doit être chrétien et défendre l’identité chrétienne de la France.

    Et aussi, cela permet de rappeler à cette Eglise conciliaire que l’habit religieux est une nécessité apostolique et de visibilité sociale. Et en la matière, la révolution conciliaire a réussi là où la laïcité avait échoué : faire disparaître du paysage l’habit religieux catholique.

    http://www.medias-presse.info/rudy-salles-adjoint-au-maire-de-nice-veut-interdire-la-presence-des-pretres-et-des-religieuses-sur-les-plages/60188