santé et médecine - Page 263
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LE CONFINEMENT À PARIS – Les Reportages de Vincent Lapierre
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Epidémie de coronavirus et pénurie de masques : Sibeth prend les Français pour des brêles
Vendredi 20 mars, Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement français et la meilleure à ce poste selon le Président Macron était interrogée par Jean-Jacques Bourdin sur BFM-TV.
Il paraît très clairement que la France subit une situation de pénurie de masques. Même si le Professeur Salomon, Directeur général de la santé, s’obstine chaque jour à dire que les masques ne sont nécessaires que pour le personnel soignant et les malades (qui souvent s’ignorent…).
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Crise sanitaire, crise civilisationnelle
Au-delà de nos humeurs, craintes, convictions, réactions, consentement, toutes choses étant de l’ordre de l’opinion, il convient d’aller à l’essentiel. C’est-à-dire au-delà des apparences, ce que le poète nomme bellement « le clapotis des causes secondes », revenir à l’être des choses. En deçà des « médiations », de ces évidences déversées ad nauseam par l’intelligentsia, revenir à ce qui est immédiatement évident. Ce que la sagesse populaire a su formuler d’une manière lapidaire : tout passe, tout casse, tout lasse !
En la matière, fin d’une modernité en bout de course. Saturation d’un ensemble de valeurs de plus en plus désuètes.
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Virus : La médiocrité de la classe dirigeante portée en pleine lumière
Chronique de Paysan Savoyard (n°230 – mars 2020)
A ce stade de l’épidémie, la médiocrité de la classe dirigeante et l’incurie des soi-disant « autorités », dépassées par les événements et par les enjeux, sont devenues aveuglantes.
- Ils n’ont pas fermé les frontières pour tenter d’empêcher l’arrivée du virus en Europe et en France
Avant le 24 janvier le virus n’était pas présent, ni en France ni en Europe. Le virus se transmettant de personne à personne, la fermeture des frontières ou du moins la mise en quarantaine des personnes venant de l’étranger auraient probablement permis d’empêcher l’arrivée du virus. Ces mesures auraient à tout le moins limité fortement les entrées de personnes infectées.
Ce n’est pas ce qui a été fait. Le virus a donc été introduit par différentes personnes venant de l’étranger. Pour ce qui est de la France les premiers malades identifiés comme porteurs du virus étaient des touristes chinois, hospitalisés à Paris à partir du 24 janvier. Un homme d’affaires anglais venant d’Asie et passant quelques jours de vacances aux Contamines-Montjoie en Haute-Savoie, y a infecté plusieurs personnes, avant de poursuivre sa route vers Majorque puis l’Angleterre. Dans l’Oise, deuxième foyer apparu par ordre chronologique, la contamination est probablement venue, là aussi, d’une personne revenant d’Asie (il est aussi possible que les opérations de rapatriement de Français de retour d’Asie, qui ont impliqué la base militaire de Creil, aient été conduites sans précautions suffisantes). A la Balme de Sillingy (Haute-Savoie), troisième foyer apparu, c’est un homme d’affaires venu d’Italie du nord qui a infecté les participants d’une réunion électorale. Si les frontières avaient été fermées ou si du moins des quarantaines avaient été organisées, ces personnes n’auraient pas introduit le virus en France.
Tous les pays européens se sont refusés à cette politique : ils n’ont fermé ni les frontières extérieures de l’Europe ni les frontières internes. Ils n’ont commencé à fermer, unilatéralement d’ailleurs, leurs frontières respectives que bien trop tard, une fois le virus entré partout en Europe (La Pologne la première a instauré le 9 mars des contrôles sanitaires à ses frontières. L’Autriche a fait de même le 10 mars à sa frontière avec l’Italie. Le 10 mars également la Slovénie a fermé sa frontière avec l’Italie).
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L’État a acheté 70 hôtels Formule 1 et réquisitionné des milliers de chambres pour loger les migrants, et il n’est pas capable de le faire pour le personnel soignant
Thibaut Monnier entrepreneur, conseiller régional RN en Auvergne-Rhône-Alpes et co-fondateur de l’ISSEP, a mis à disposition à titre gratuit une dizaine d’appartements meublés, dont il est propriétaire, à Lyon aux personnels de service de santé. Il répond aux questions de L’Incorrect :
Quand avez-vous lancé votre initiative ?
Ma société foncière venait de récupérer dix studios sur le même plateau tout juste rénovés et donc au lieu de les mettre en location classique j’ai préféré dès mardi 17 mars les mettre à disposition à titre gratuit aux personnels soignants.
Avez-vous eu beaucoup de demandes ?
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Les frontières, les masques, les tests… ça ne sert à rien ! Et nos gouvernants, à quoi servent-ils ?
« Ça ne sert à rien ! » C’est devenu un refrain. Dans tous les médias. Les mots sont les mêmes, le ton aussi : pédagogique et légèrement supérieur. Ils sont les sachants, vous autres les ignorants. Mais s’ils savaient, et que vous ignoriez, pourquoi n’ont-ils rien anticipé et mettent-ils leur terrible retard à l’allumage sur le compte de l’inconséquence des Français ?
Les frontières, ça ne sert à rien, très chère. D’ailleurs, c’est impossible à rétablir. C’est même pour cela que tous les pays ont fini par les fermer – avec une efficacité proportionnelle à la rapidité de la mise en œuvre. Si le confinement à l’échelle d’une maison est efficace, pourquoi celui à l’échelle d’un pays ne le serait-il pas ?
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Coronavirus : 10.000 policiers à l’arrêt en France à cause de l’épidémie selon RTL
Selon RTL, quelque 10.000 policiers se sont retrouvés dans l’incapacité de remplir leurs fonctions en France. 50% d’entre eux sont contraints de rester à la maison pour garder leurs enfants alors que les établissements éducatifs ont été fermés en raison du Covid-19, l’autre moitié est confinée – ces 10.000 policiers français à l’arrêt représentent 6,5% des effectifs, d’après RTL. Se référant à une source proche du dossier, le média explique que la moitié de ces fonctionnaires sont obligés de rester à la maison pour garder leurs enfants, quant à l’autre elle est confinée suite à l’infection au coronavirus de 80 policiers.
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Retour vers le bons sens !, par Christian Vanneste.
Le monde de demain sera-t-il celui d’hier, voire d’avant-hier : en tout cas, ni le progressisme, ni l’européisme, ni le mondialisme ne font plus recette, car le Covid-19 les a contaminés. Ceux qui marchaient vers un avenir radieux se sentent fiévreux et affaiblis, affaiblis dans leurs certitudes et dans leur arrogance. Depuis quelques jours, les mots d’ordre se sont inversés. Le renversement le plus fort est celui de la préférence que les belles âmes, le Pape en particulier, avaient manifestée en faveur des ponts et au détriment des murs. Par une incroyable ironie de l’Histoire, on voit celle-ci nous offrir une séquence qui commence par l’effondrement du mur de Berlin et la fin de la séquestration des peuples par les dictatures communistes, et qui se termine sans doute en ce moment même avec le rétablissement des frontières.
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L'incompatibilité entre la médecine et le capitalisme
Ex: http://www.europesolidaire.eu
Ceci avait été précédemment affirmé par quelques médecins généralistes ayant peine à survivre avec les revenus que leur impose la "réforme" du système de santé voulue par Emmanuel MacronLes évènements actuels le démontrent amplement
Le gouvernement chinois avait été accusé dans le monde occidental de dissimuler les premiers épisodes de Covid-19 apparus à Wuhan. Cependant le 29 février 2020, la communauté scientifique mondiale était informée par les chercheurs et médecins chinois de la situation de l'épidémie en Chine ainsi que de premières analyses concernant le virus, sa propagation et de son degré de pathogénie. Ceci a été fait sans respecter les règles convenues en matière de communication scientifique, afin de gagner du temps vu l'urgence – ce qui leur a été immédiatement reproché par des « experts » auto-institués.
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La principale victime du coronavirus ? 30 ans d’idéologie dominante…
Rues vides, bars et restaurants fermés, usines à l’arrêt au point de faire basculer le pays dans la récession, Bruno Le Maire annonçant une croissance à -1% pour 2020 (même causes mêmes effets pour la zone euro)… Il y a pourtant des tonnes d’enseignements à tirer sur cette crise sanitaire qui va créer une crise économique dont les conséquences risquent d’être pires que celles de 2008.
Tout d’abord d’un point de vue sanitaire, cette crise est le symbole de la faillite totale des politiques menées depuis des décennies.
Notre pays vieillit, chose prévisible depuis des années, et une épidémie qui ne nécessite l’hospitalisation que de 5% des personnes touchées par le virus met nos hôpitaux en surtension au point de devoir mobiliser un hôpital militaire en Alsace. Un seul chiffre explique la submersion de nos hôpitaux par les malades : nous avons supprimé 100 000 lits d’hôpital sur les 20 dernières années. Première faillite de l’idéologie dominante de ces dernières années.