C’est bien gentil, cette indignation soudaine, mais ce n’est pas faute d’avoir prévenu.
Et tout à coup, stupeur… le Défenseur des droits se réveille !
Dominique Baudis vient d’alerter le ministre de la Justice du développement de sites Internet qui mettent en relation des donneurs de sperme ou des mères porteuses avec des personnes qui veulent devenir parents. « Ces sites révèlent de la part des personnes en demande d’enfant un état psychologique qui les expose particulièrement aux dérives d’une activité commerciale exploitant leurs espoirs. » La prise de conscience serait presque touchante…
Quand la loi permet à deux hommes ou deux femmes de se marier et d’adopter, lorsque des sénateurs écrivent que l’infertilité des homosexuels est « sociale », ce n’est pas du tout une manière d’exploiter un espoir qui mène droit à ce genre de dérives, hein ?
Lire la suite
santé et médecine - Page 364
-
PMA, GPA, tout à coup on se réveille !
-
GPA : La Cour de cassation confirme sa jurisprudence
Décision de ce jour, refusant la transcription dans l'état-civil d'un enfant conçu par location d'utérus :
"Attendu qu’en l’état du droit positif, est justifié le refus de transcription d’un acte de naissance fait en pays étranger et rédigé dans les formes usitées dans ce pays lorsque la naissance est l’aboutissement, en fraude à la loi française, d’un processus d’ensemble comportant une convention de gestation pour le compte d’autrui, convention qui, fût-elle licite à l’étranger, est nulle d’une nullité d’ordre public selon les termes des deux premiers textes susvisés ;
Attendu, selon l’arrêt attaqué, que l’enfant C est né le 2 juin 2010 à Mumbai (Inde), de Mme Y... et M. X... lequel, de nationalité française et résidant en France, l’a reconnu ; que le 23 juillet 2010, ce dernier a demandé la transcription de l’acte de naissance de l’enfant sur les registres français de l’état civil, demande à laquelle le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Nantes s’est opposé ;
Attendu que, pour ordonner cette transcription, la cour d’appel a énoncé, d’une part, que la régularité de l’acte de naissance n’était pas contestée, ni le fait que M. X... et Mme Y... fussent les père et mère de l’enfant, de sorte que l’acte était conforme aux dispositions de l’article 47 du code civil, d’autre part, que la fraude à la loi invoquée par le ministère public pouvait ouvrir à celui-ci, le cas échéant, l’action en contestation prévue par l’article 336 du code civil, mais ne conduisait pas pour autant à juger que l’acte de naissance était, par lui-même, contraire à l’ordre public ;
Qu’en statuant ainsi, alors qu’elle avait retenu que les éléments réunis par le ministère public établissaient l’existence d’une convention de gestation pour le compte d’autrui entre M. X... et Mme Y..., caractérisant ainsi un processus frauduleux dont la naissance de l’enfant était l’aboutissement, ce dont il résultait que l’acte de naissance de celui-ci ne pouvait être transcrit sur les registres de l’état civil français, la cour d’appel a violé les textes susvisés ;
PAR CES MOTIFS :
CASSE ET ANNULE, dans toutes ses dispositions, l’arrêt rendu le 15 janvier 2013, entre les parties, par la cour d’appel de Rennes ; remet, en conséquence, la cause et les parties dans l’état où elles se trouvaient avant ledit arrêt et, pour être fait droit, les renvoie devant la cour d’appel de Paris.
-
« Chère future maman » : la vidéo qui fait du bruit et du bien pour le 21 mars, Journée mondiale de la trisomie 21
Pour la journée mondiale de la trisomie 21, vendredi 21 mars, la Fondation Jérôme Lejeune s’est associée avec 10 entités européennes, pour organiser une campagne « Chère future maman ». Dans une vidéo, 15 jeunes trisomiques, italiens, espagnols, français et anglais rassurent une mère enceinte qui vient d’apprendre que son enfant a une trisomie 21.
Elle délivre un message à la fois fort simple et émouvant (plus d’un ont pleuré !).
Cette vidéo peut réconforter des parents, sauver des enfants de la sélection prénatale, et restaurer la dignité des personnes trisomiques. Elle peut contribuer à lutter contre la « culture du déchet » dénoncée par le pape François.
Lancée le 14 mars, cette campagne a déjà été vue 1 demi-million de fois. Objectif : atteindre 1 million d’ici le 21 mars.
Likez, partagez sur Facebook/fondationjeromelejeune Twittez avec #DearFutureMom
Toute la campagne « Chère future maman » à suivre sur le site www.fondationlejeune.org
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Chere-future-maman-la-video-qui
-
"Couple gay recherche mère porteuse région PACA"
Vous voulez "bricoler" une famille avec l'aide d'un ou plusieurs tiers ? Un donneur de sperme, une mère porteuse, deux lesbiennes avec qui vous partagerez l'enfant... Découvrez le "Meetic" de la co-parentalité ! Une annonce parmi d'autres, faite sur un site... français :
(cliquer pour agrandir)
Le Figaro consacre un article payant à ce "site français qui flirte avec l'illégalité" - c'est le titre. Voici le début :
"Co-parents.fr met en relation de futurs parents homosexuels ou hétérosexuels avec des donneurs de sperme ou des mères porteuses. Des offres pour le moins inquiétantes. Au point que le Défenseur des droits vient d'alerter le ministre de la Justice. C'est un peu le «Meetic» du don de gamètes, «Le boncoin» de la parentalité. Il y a le classique «future maman cherche futur papa» mais aussi l'illicite «couple gay recherche mère porteuse région Paca» ou l'aventureux «couple de femmes cherche donneur de sperme sans rapports»… On trouve de tout sur Co-parents.fr, un site français de petites annonces pour futurs parents homosexuels ou hétérosexuels «qui souhaitent élever un enfant». Derrière une façade conviviale, une volonté affichée de faciliter l'entraide entre laissés-pour-compte du désir d'enfant, ce site de mise en contact de candidats à la paternité et à la maternité contient des offres pour le moins douteuses voire inquiétantes."
[Addendum] : la revue de presse de Gènéthique nous en apprend davantage ici.
-
Cet esclavage dont notre gouvernement se rend complice
"Le 29 janvier, une jeune femme décédait dans une clinique de New Delhi après un prélèvement d'ovocytes. Quelques jours auparavant, la Haute cour de Mumbai demandait à la police d'approfondir ses investigations sur la mort d'une adolescente de 17 ans survenue en 2010, après sa troisième ponction ovocytaire dans une clinique de la capitale économique indienne."
Ainsi débute le reportage de Slate au pays des usines à bébé : l'Inde. Enfermement de mères porteuses pendant toute la durée de leur grossesse, implantation de plusieurs embryons au mépris des risques pour elles, recours à deux mères porteuses pour multiplier les "chances" de réussite, choix des fournisseuses d'ovocytes en fonction de leur race, contrats trois fois plus rémunérateurs pour la clinique que pour la femme-esclave, qui ne comprend de toute façon pas ce qu'elle signe puisqu'elle est illétrée, césarienne systématique en fonction des billets d'avion pour que les parents commanditaires puissent assister à l'accouchement... une nouvelle forme d'esclavage des femmes pauvres se répand en Inde sans que personne ne trouve à y redire.
Le gouvernement indien ? Il n'envisage pas d'interdire ces pratiques, mais s'inquiète de ce que l'enfant soit in fine bel et bien reconnu par les "parents d'intention" et reçoive des papiers en bonne et due forme. Le gouvernement français ? Il est complice : Christiane Taubira n'a-t-elle pas signé une circulaire demandant aux juges de fermer les yeux quand des parents demandent un état civil pour l'enfant qu'ils ont acheté ?
-
40 Days for life : 5 enfants sauvés de l'avortement
Au deuxième jour de la campagne de Carême lancée ce Mercredi des Cendres, 5 enfants à naître ont déjà été sauvés de l’avortement grâce à la présence paisible et priante des vigiles devant 253 avortoirs, grâce aux “conseillers de trottoirs” qui proposent aux mamans qui envisagent l’avortement des solutions concrètes pour qu’elles y renoncent, grâce aux jeûneurs, et grâce, aussi, aux “prières de l’arrière” de ceux qui, sans participer sur place aux vigiles, prient aux intentions des 40 Days for Life.
C’est une de ces chaînes de prières “de l’arrière” qu’Americatho et Riposte Catholique ont lancées. 320 courriels d’inscription soit, au moins, 1 500 personnes prient chaque jour et pour toute la durée de ces quarante jours pour la vie, une dizaine de Je Vous salue Marie… Vous pouvez rejoindre cette chaîne de prière à tout instant. Il vous suffit de le signaler ici.
-
Dans le coma mais consciente, son mari avait déjà choisi le cercueil
Angèle Lieby a vécu une expérience incroyable qu'elle raconte dans un livre publié cette semaine. Les médecins la croyaient dans le coma. Ses proches la pensaient perdue. Elle était inerte mais pleinement consciente.
Quand elle a repris conscience, elle a d'abord cru qu'elle était ensevelie sous des décombres. Que les urgences s'étaient écroulées après un séisme. Et puis il y a eu des pas, des voix, des bips… Et Angèle Lieby a réalisé l'impensable : l'hôpital où elle avait été admise pour une violente migraine était intact. Mais elle… y était considérée comme morte. Un corps inerte, intubé, relié à des machines, dans lequel son esprit conscient et tétanisé a vécu enfermée pendant deux interminables semaines, trompant médecins et encéphalogrammes.
Tout entendre et ne pas pouvoir hurler, c'est l'enfer que cette Strasbourgeoise de 59 ans a voulu raconter, trois ans après ce terrible 13 juillet 2009, dans « Une larme m'a sauvée »*. Et la larme n'est pas loin dans les yeux clairs de cette grande femme pimpante, ancienne ouvrière dans une usine fabriquant des chariots de supermarché, quand elle explique le pourquoi du livre sorti jeudi.
-
Jacques Testart : avec la PMA, les êtres humains sont sélectionnés comme des bovins
Le "père" du premier "bébé-éprouvette" est "athée et de gauche". Il le rappelle fort opportunément dans son interview parue dans le JDD d'hier. Si cela l'empêche de développer une pensée totalement cohérente, Jacques Testart ne reste pas moins l'un des principaux scientifiques à mettre régulièrement en garde contre les dérives eugénistes qui découlent des progrès techniques, et notamment de sa propre découverte. Quelques extraits :
- La fécondation in vitro :
"Presque un tiers des FIV sont pratiquées sans indications médicales et sont donc abusives. À condition d'attendre un peu, beaucoup de couples pourraient fabriquer un enfant dans leur lit. (...) Les FIV coûtent cher car les labos qui commercialisent les hormones de synthèse injectées aux femmes pour booster l'ovulation les facturent à un prix exorbitant pour notre Sécu surendettée."
- L'insémination artificielle :
"Au-delà de la détresse de ces enfants sans origine, la médicalisation de l'insémination artificielle a ouvert la porte à l'eugénisme. Cet "appariement des couples reproducteurs", selon les mots de ses promoteurs, rappelle la sélection pratiquée sur les bovins. Dans le secret, sur des critères non transparents, les médecins choisissent le donneur qui convient pour chaque receveuse avec une obsession de la qualité de l'enfant qui rappelle l'eugénisme, une vieille pulsion humaine. Il ne s'agit pas d'une politique d'État, mais d'un eugénisme mou et démocratique, sans souffrance."
- Le diagnostic préimplantatoire
"Un jour, vos petits seront choisis pour éviter la myopie", ai-je écrit en 1986 alors que la génétique était balbutiante. La réalité a dépassé mes craintes. Au Royaume-Uni, on peut faire un DPI sur un embryon conçu par FIV pour éviter le strabisme, aux États-Unis pour choisir le sexe de son futur enfant. (...) [En France], on peut désormais éliminer non seulement des embryons porteurs du gène de telle pathologie mais aussi ceux avec des risques statistiques de cancer. Or nous portons tous des facteurs de risque pour plusieurs maladies graves."
- L'eugénisme ou le clonage social
"Je suis de gauche et athée. L'embryon n'est pas ma préoccupation. Ce qui m'inquiète, c'est la fabrication à venir d'un enfant sur mesure. Avec de possibles dégâts psychologiques. Comment le meilleur des bébés, bientôt choisi grâce à des calculs de probabilité complexes, pourrait-il ne pas avoir mention très bien au bac ? Plus grave, tous les enfants vont finir par se ressembler puisque leurs génomes seront de plus en plus normalisés. C'est du clonage social. On s'oriente vers une perte de diversité qui peut s'avérer dangereuse à très long terme. Comme l'a montré Darwin, l'espèce ne survit que par la diversité, car il y a toujours des individus capables de résister à un sort malheureux. De plus, certaines pathologies qu'on élimine sont couplées à des gènes de résistance à d'autres maladies. En voulant se prémunir de tout, on va au-devant de catastrophes. Surtout si ce tri est pratiqué à grande échelle quand on disposera d'ovules en abondance."
- Les risques à venir
"Les travaux sur les cellules souches reprogrammées permettent de prévoir la création prochaine d'ovules par centaines à partir de cellules de peau. Avec la fin de la pénurie d'ovules, le coût des FIV baissera et leur nombre augmentera. Surtout, il n'y aura plus d'épreuves médicales pénibles pour limiter l'accès à la FIV et au DPI. En prime, les femmes pourront se faire stériliser pour s'affranchir de la contraception… Au moment voulu, il leur suffira de commander au laboratoire un enfant, et pourquoi pas sur mesure, après sélection par les biogénéticiens. Les bébés fabriqués dans des lits seront moins nombreux que ceux issus des éprouvettes."
-
"Héro" et Eros (31/08/2012)
Il semblera plus facile, désormais, pour un chameau de rentrer par le chas d'une salle de shoot qu'à un moustique de pénétrer (si l'on ose dire) dans un bordel de Barcelone.
Nos socialistes, décidément jamais en panne d'une sottise ("les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît", disait Audiard), reviennent à la charge avec leur lubie obsessionnelle des "salles de shoot".
C'est au député Jean-Marie Le Guen, médecin de son état, que revient la rosette de la crétinerie. Sous prétexte que "la consommation d’héroïne augmente à Paris et que le nombre de seringues utilisées dans les distributeurs automatiques progresse de 7% au premier semestre 2012 par rapport à la même époque en 2011", ce Diafoirus suggère tout bonnement d'ouvrir des salles de drogue où l'on se camerait tranquillement avec la bénédiction des pouvoirs publics. Soigner le mal par le mal, en quelque sorte. C'est l'observation de bon sens que formule Jean-Paul Garraud, ancien Député et membre du collectif de la Droite populaire: "injecter en toute sécurité et sous surveillance médicale de l’héroïne acquise illégalement par les toxicomanes afin, dit on, de mieux les sevrer. De l’héroïne pour guérir de l’héroïne ? Intéressant… De l’héroïne, que l’Etat ne peut quand même pas acquérir directement à moins de traiter avec les cartels de la drogue et de devenir un Etat dealer… De l’héroïne acquise grâce à divers trafics et infractions par les toxicomanes dont les personnels des centres, sous tutelle du Ministére de la Santé, devront vérifier la qualité de la « blanche » avant de l’injecter aux intéressés… Tout ceci évidemment financé par le contribuable via des associations « branchées », des collectivités territoriales, comme la région Ile de France ou la Mairie de Paris qui y sont déjà tout à fait prêtes" (Le Salon beige).
Ce que nous proposent cette gauche rose-rouge-verte exhale l'odeur fétide de la mort. Les mêmes, en revanche, poussent des cris d'orffraies quand on leur propose de réouvrir les bordels, mesure de santé publique bien moins dangereuse et bien plus prophylactique que ces enfers artificiels asseptisés. A l'heure où la plupart des pays d'Europe reviennent à une législation plus drastique, la France, elle, ferait le choix d'ouvrir un peu plus les vannes de la permissivité à l'égard de produits stupéfiants dont l'extrême nocivité n'est plus à démontrer.
Une politique sensée de santé publique viserait plutôt à considérer les drogues comme des poisons et leurs usagers comme des malades à prendre en charge. La réouverture des lupanars participerait d'une logique similaire, sauf qu'il s'agirait, ici, de ne pas perdre de vue que le proxénétisme resterait une activité criminelle, tout en protégeant les prostituées.
Robert Massis
-
La Commission européenne valide officiellement l'initiative Un de nous
Traduction du communiqué :
« La Commission a officiellement accepté la seconde initiative citoyenne européenne réussie, ayant obtenue le soutien correctement validé d’au-moins un million de citoyens européens dans au-moins sept états membres. Le soutien à l’ICE « Un de nous », dont les organisateurs demandent à l’Union européenne l’interdiction et la fin du financement des activités qui supposent la destruction d’embryons humains, en particulier dans les domaines de la recherche, de l’aide au développement et de la santé publique, a été contrôlé et validé par les autorités nationales des états membres. Le soutien à cette initiative dépasse le soutien accordé à la première ICE réussi, Right2Water (droit à l’eau), à la fois par le nombre d’Etats membres où le seuil minimum de soutien a été atteint, et par le nombre total de de déclarations de soutien obtenues. Le soutien a franchi le seuil minimal dans 18 états membres (Allemagne, Autriche, Chypre, Croatie, Espagne, France, Grèce, Hongrie, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, et Slovaquie). En tout, l’ICE a reçu 1.721.626 déclarations de soutien validées. La balle est maintenant dans le camp de la Commission. Dans les trois prochains mois, celle-ci doit inviter les organisateurs à Bruxelles, afin qu’ils exposent plus précisément leurs idées. Une audition publique se tiendra également au Parlement européen. Ensuite, la Commission devra décider si elle agit en adoptant une loi, si elle agit par d’autres moyens pour atteindre les buts de l’ICE ou si elle n’agit pas du tout. Quelle que soit l’option retenue, la Commission doit expliquer sa réflexion à travers une communication adoptée par l’ensemble du collège des Commissaires. »