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santé et médecine - Page 365

  • L'euthanasie "non volontaire"

    L'euthanasie non volontaire est un traitement médical acceptable, selon un récent communiqué de la Société belge de médecine intensive.  Bien que, dans certaines circonstances, l'euthanasie volontaire soit légale en Belgique, l'euthanasie non volontaire est fondamentalement illégale.  Mais la société veut être en mesure d'euthanasier les patients qui ne semblent pas avoir longtemps à vivre. 

    La Société définit sa politique très soigneusement.  Il ne s'agit pas de zones grises, comme le retrait du traitement onéreux ou futile ou l'arbitrage du soulagement de la douleur face à l’abrègement de la vie du patient.  Elle affirme clairement que

    «raccourcir le processus de mort par l'administration de sédatifs au-delà ce qui est nécessaire pour le confort du patient peut être non seulement acceptable, mais dans de nombreux cas souhaitable".

    "Raccourcir le processus du mourir" est un euphémisme pour l'administration d'une injection létale

    Réponse d'un médecin :

    "Je suis profondément choqué et révolté par la prise de position der la Société Belge de Médecine-de-Soins-Intensifs, qui veut que ses membres s'arrogent le droit de tuer.

    Il ne s'agit pas d'arrêter des soins qui seraient déraisonnables ou relèveraient de l'« acharnement thérapeutique », il ne s'agit pas de débrancher des appareils maintenant artificiellement en vie un patient qui sans cela serait mort, il ne s'agit pas d'arbitrer entre soulagement de la douleur et l'abrègement de la vie, il s'agit purement et simplement de faire une injection létale « pour le bien du malade », adultes, enfants, et bébés.

    Il s'agit de faire cette injection létale sans aucun accord du patient, ni de sa famille, ni de ses proches, sur décision unilatérale du médecin agissant « en conscience » lorsque lui seul juge souverainement qu'une vie « ne vaut plus la peine d'être vécue » !

    Il s'agit même de faire cette injection mortelle contre l'accord du patient « les directives anticipées sont pires qu'inutiles ». Que ces directives puissent être un (bien faible) obstacle à la toute puissance médicale ne fait pas de doute. Les argumentations sont particulièrement foireuses, et relevant de l'enfumage idéologique. Les techniques et méthodes existent pour soulager toute douleur, fut-ce au prix d'un obscurcissement de la conscience et éventuellement d'un raccourcissement secondaire de la vie, accepté mais non recherché. 

    Les ressources médicales sont toujours limitées. Si dans une unité de réanimation et soins intensif il y a toujours lieu pour le médecin de choisir le patient qui a le plus de chance de s'en sortir au mieux, faut-il pour cela « exécuter » la personne transférée au lieu de lui permettre de mourir « naturellement ».  Le cas échéant se trouvant dans une situation où il n'est plus à même de s'exprimer, un patient a-t-il le droit de dire auparavant, qu'il ne veut pas être,abruti de stupéfiants, neuroleptiques et calmants en tout genre. Et si un patient n'a rien exprimé ou ne peut plus rien exprimer, pourquoi ne pas tenir compte de l'avis de la famille, de l'entourage, d'une personne de confiance, si ce n'est parce que cela risque d'être un frein à la toute puissance du médecin. L'éthique médicale est de soigner si possible, soulager toujours, tuer jamais. Ce n'est pas le rôle d'un médecin, mais celui d'un bourreau ou d'un exécuteur de donner la mort. Dans les pays où existent encore des exécutions capitales, ce n'est jamais un médecin qui tue sur ordre mais un exécutant qui exécute l'exécuté. 

    Certes les avortement, les euthanasies, les infanticides et parricides existaient avant toute dépénalisation et existeront toujours. Mais au nom du principe de réalité et du confort moral des transgresseurs faut-il considérer que tout est acceptable ? Faut-il parce que le vol existe et qu'il est difficile de le contrôler le déclarer acceptable ? Ce qui est inacceptable c'est le relativisme moral d'une partie de la société occidentale, ou le profit justifie tout."

    Michel Janva

  • Elle est revenue du coma et témoigne

    Angèle Lieby est une survivante : les médecins la croyaient dans le coma, ses proches avaient perdu espoir. En réalité, elle était atteinte d'un syndrome rarissime : elle était inerte, le corps entier paralysé, mais consciente. Elle raconte cette incroyable expérience dans son livre « Une larme m'a sauvée ». Un cri d'alarme pour rappeler que ceux plongés dans un coma sont, avant tout, encore vivants. 

    En replay sur Arte jusqu'à mardi 22 avril, Angèle Lieby, qui publie "Une larme m'a sauvée", raconte comment sa fille s'est opposée au débranchement que le conjoint avait accepté.

    « Par mon histoire, je souhaite devenir la porte-parole des non-communicants. Je serais la plus heureuse si, désormais, l'on regardait ces « gisants-vivants » différemment. »

    Une leçon d'humilité pour la médecine.

    Michel Janva

  • Bientôt plus que des médecins retraités ?

    La médecine générale est une des dernières spécialités choisies par les jeunes médecins (qui préfèrent exercer dans des spécialités plus rémunératrices).   

    L’AFP nous apprend que le conseil général du Loiret fait appel aux médecins retraités afin de pourvoir aux postes vacants dans le département.

    Le problème n’est, hélas, pas nouveau. Déjà le 9 août 2012, le quotidien Sud-Ouest rapportait que la Caisse primaire d’assurance maladie de la Dordogne effectuait la tournée des marchés des villes touristiques du département, pour y rencontrer les professionnels de santé en vacances et les inciter à venir s’installer en Périgord, ce qui illustre bien l’inquiétude des instances sanitaires.

    Car maintenant, à la diminution globale de leur nombre s’ajoute une baisse de la motivation chez les jeunes diplômés pour exercer la médecine générale. On assiste ainsi à l’apparition, sur la carte, de zones où la présence médicale disparaît, sans que pour autant ne change l’environnement, créant de véritables friches médicales. Au problème de la répartition territoriale s’ajoute aussi celui de la pénurie.

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  • La situation financièrement DRAMATIQUE des hôpitaux français

    Voilà les effets du désengagement de l’État dans le domaine de la santé ! Un beau scandale ! On comprend mieux la baisse de qualité des soins et la rogne du personnel hospitalier.. Il n’y a plus de sous ! Par contre, les banques…..

    Comment les hôpitaux sont aussi touchés par les « emprunts toxiques »

    30 milliards d’euros

    La Cour des comptes a rendu public, vendredi 11 avril, un rapport sur la dette des établissements publics de santé (EPS), alertant sur le triplement en dix ans de cette dette, qui atteignait près de 30 milliards d’euros, dont 20 % d’emprunts « sensibles » Dexia, à la fin de 2012. Une responsabilité partagée, selon la Rue Cambon :

    « D’une part, les pouvoirs publics ont privilégié le levier de la dette pour financer un plus grand nombre d’opérations, sans instaurer de procédures rigoureuses de choix des investissements, tout en allégeant leurs contrôles. 

    D’autre part, les gestionnaires hospitaliers n’ont pas suffisamment inscrit leurs investissements dans une logique d’efficience et ont fait preuve d’une vision trop optimiste de l’évolution de leurs recettes dans le cadre de la tarification à l’activité. »

    Lire notre décryptage : Tout comprendre des emprunts toxiques en 10 questions

    http://lesmoutonsenrages.fr/2014/04/12/la-situation-financierement-dramatique-des-hopitaux-francais/

  • Un patient échappe de peu à l’euthanasie et au prélèvement d’organes, avant de récupérer

    « L’histoire nous provient de Göteborg, en Suède. Un homme de 43 ans a porté plainte contre l’hôpital dans lequel il était soigné après avoir entendu une conversation entre les médecins et sa petite amie sur… le prélèvement de ses organes. Annoncé en état de mort de cérébrale par les chirurgiens, Jimi Fritze était encore conscient, malgré sa paralysie totale. Horrifié par ce qu’il venait d’entendre, il n’a pas été en mesure de protester.

     

    Il y a deux ans, Jimi a été victime d’une apoplexie (ndlr. suspension brutale plus ou moins complète de fonctions vitales d’un organisme) lors de vacances sur une île près de Göteborg. Arrivé sur place en urgence, l’hélicoptère médical n’a pas pu atterrir directement en raison du vent puissant qui soufflait à ce moment-là: du temps très précieux perdu qui lui a peut-être été fatal. C’est seulement après une heure et demie qu’il a pu être emmené à l’hôpital… par bateau. Sur place, le diagnostic a été sans appel: paralysie totale.

    « Les médecins ont examiné le scanner du cerveau et ont expliqué à ma copine qu’il n’y avait plus beaucoup d’espoir et qu’il ne me restait pas beaucoup de temps à vivre », relate le quadragénaire, choqué. « Ma compagne pleurait tout le temps mais je n’étais pas en état de parler ou de bouger. Je ne pouvais qu’entendre », prolonge-t-il.

    Après avoir brièvement perdu conscience, l’homme s’est « réveillé ». C’est à ce moment-là qu’il a été témoin d’une conversation morbide.  » Ils parlaient de donations, ils voulaient effectuer des tests sur mon foie et mes reins en vue d’un don à d’autres patients ». Toujours impossible à ce moment-là pour Jimi d’esquisser la moindre réaction. « J’avais très peur de subir une mort terrifiante. Je craignais qu’ils m’incinèrent. Je me demandais si j’allais voir et sentir les flammes », témoigne le Suédois dans The Telegraph.

    Jimi en est convaincu, il ne serait plus là aujourd’hui si un autre chirurgien plus expérimenté n’était pas revenu de vacances pour s’occuper de lui. Après avoir à nouveau analysé le scan, ce médecin a directement réalisé qu’il y avait encore de l’espoir et qu’il avait toujours une chance de s’en sortir. L’administration de nouveaux médicaments a permis de faire diminuer ses lésions au cerveau. Quelques jours plus tard, Jimi était capable de communiquer avec sa famille à l’aide de hochements de la tête.

    A l’issue d’une revalidation de deux ans, il est à nouveau en mesure de parler et de bouger, même s’il reste cloué dans une chaise roulante. La semaine dernière, il a introduit une plainte contre l’établissement « Sahlgrenska » dans l’espoir que d’autres patients ne soient pas victimes de la même mésaventure. En théorie, les médecins ne peuvent évoquer le don d’organes que lorsque le patient a été déclaré officiellement en état de mort cérébrale. Ce n’était pas le cas de Jimi. L’hôpital a pris la plainte très au sérieux et effectuera une enquête interne. »

    Vu sur metatv

    http://www.contre-info.com/un-patient-echappe-de-peu-a-leuthanasie-et-au-prelevement-dorganes-avant-de-recuperer#more-32278

  • Un patient échappe de peu à l’euthanasie et au prélèvement d’organes, avant de récupérer

    « L’histoire nous provient de Göteborg, en Suède. Un homme de 43 ans a porté plainte contre l’hôpital dans lequel il était soigné après avoir entendu une conversation entre les médecins et sa petite amie sur… le prélèvement de ses organes. Annoncé en état de mort de cérébrale par les chirurgiens, Jimi Fritze était encore conscient, malgré sa paralysie totale. Horrifié par ce qu’il venait d’entendre, il n’a pas été en mesure de protester.

     

    Il y a deux ans, Jimi a été victime d’une apoplexie (ndlr. suspension brutale plus ou moins complète de fonctions vitales d’un organisme) lors de vacances sur une île près de Göteborg. Arrivé sur place en urgence, l’hélicoptère médical n’a pas pu atterrir directement en raison du vent puissant qui soufflait à ce moment-là: du temps très précieux perdu qui lui a peut-être été fatal. C’est seulement après une heure et demie qu’il a pu être emmené à l’hôpital… par bateau. Sur place, le diagnostic a été sans appel: paralysie totale.

    « Les médecins ont examiné le scanner du cerveau et ont expliqué à ma copine qu’il n’y avait plus beaucoup d’espoir et qu’il ne me restait pas beaucoup de temps à vivre », relate le quadragénaire, choqué. « Ma compagne pleurait tout le temps mais je n’étais pas en état de parler ou de bouger. Je ne pouvais qu’entendre », prolonge-t-il.

    Après avoir brièvement perdu conscience, l’homme s’est « réveillé ». C’est à ce moment-là qu’il a été témoin d’une conversation morbide.  » Ils parlaient de donations, ils voulaient effectuer des tests sur mon foie et mes reins en vue d’un don à d’autres patients ». Toujours impossible à ce moment-là pour Jimi d’esquisser la moindre réaction. « J’avais très peur de subir une mort terrifiante. Je craignais qu’ils m’incinèrent. Je me demandais si j’allais voir et sentir les flammes », témoigne le Suédois dans The Telegraph.

    Jimi en est convaincu, il ne serait plus là aujourd’hui si un autre chirurgien plus expérimenté n’était pas revenu de vacances pour s’occuper de lui. Après avoir à nouveau analysé le scan, ce médecin a directement réalisé qu’il y avait encore de l’espoir et qu’il avait toujours une chance de s’en sortir. L’administration de nouveaux médicaments a permis de faire diminuer ses lésions au cerveau. Quelques jours plus tard, Jimi était capable de communiquer avec sa famille à l’aide de hochements de la tête.

    A l’issue d’une revalidation de deux ans, il est à nouveau en mesure de parler et de bouger, même s’il reste cloué dans une chaise roulante. La semaine dernière, il a introduit une plainte contre l’établissement « Sahlgrenska » dans l’espoir que d’autres patients ne soient pas victimes de la même mésaventure. En théorie, les médecins ne peuvent évoquer le don d’organes que lorsque le patient a été déclaré officiellement en état de mort cérébrale. Ce n’était pas le cas de Jimi. L’hôpital a pris la plainte très au sérieux et effectuera une enquête interne. »

    Vu sur metatv

    http://www.contre-info.com/un-patient-echappe-de-peu-a-leuthanasie-et-au-prelevement-dorganes-avant-de-recuperer#more-32278

  • L'arrière-plan philosophique de la démarche du Conseil d'Etat dans l'affaire Vincent Lambert

    De Pierre-Olivier Arduin dans La Nef :

    "[...] Les observations écrites déjà émises par les dix-sept juges sont loin d’être rassurantes. Pour la première fois, les magistrats ont en effet estimé formellement que « l’alimentation et l’hydratation artificielles constituaient bien au sens de la loi Leonetti un traitement qui peut être interrompu en cas d’obstination déraisonnable », ouvrant une première brèche dans le principe du respect de la vie de ces patients. Dans un discours capital prononcé le 20 mars 2004 devant un congrès international sur l’état végétatif, le saint pape Jean-Paul II avait au contraire montré que « l’administration d’eau et de nourriture, même à travers des voies artificielles, représente toujours un moyen naturel de maintien de la vie et non un acte médical » et qu’en conséquence « elle devait être considérée comme ordinaire, proportionnée et moralement obligatoire […] pour le malade dans un état végétatif dans l’attente d’un rétablissement ou de sa fin naturelle ». Dès lors, sa « suspension revêt le sens d’une véritable euthanasie ». Cette analyse a été ensuite confirmée par la Congrégation pour la Doctrine de la foi dans une note extrêmement argumentée sur le statut de l’alimentation artificielle dont Benoît XVI avait approuvé et ordonné la publication le 1er août 2007, pressentant que le sujet allait devenir l’une des portes d’entrée « politique » de la légalisation de l’euthanasie.

    Le second point soulevé par les magistrats est également loin d’être anodin puisque ceux-ci demandent au collège de spécialistes de « se prononcer sur le caractère irréversible des lésions cérébrales dont souffre Vincent Lambert » et « de déterminer s’il est en mesure de communiquer ». On comprend bien l’arrière-fond « philosophique » ici à l’œuvre : exiger un minimum de fonctionnement cérébral pour continuer à attribuer une certaine dignité à un être humain, faute de quoi la vie n’aurait plus aucun sens à être préservée. Cette perspective qui dénie la qualité de personne à celui qui n’aurait plus conscience de soi est développée par de nombreux penseurs à travers le monde dont le philosophe américain Jeff McMahan (qui enseigne à l’Université d’Oxford), lequel soutient que « nous cessons d’exister lorsque notre cerveau perd la capacité d’exercer la conscience » (The Ethics of killing, 2002). Si d’aventure le Conseil d’État devait légitimer l’arrêt de l’alimentation des personnes en état pauci-relationnel, et a fortiori en état végétatif, il introduirait alors, selon l’analyse de Jean-Paul II, un principe juridique «discriminatoire et eugénique » approuvant de manière officielle l’euthanasie utilitariste de ces malades."

    Michel Janva

  • Sida : l’épidémie progresse inexorablement

    sida-MPI-205x300.jpgLe Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) nous envoie le 1er avril une information sur le sida qui n’a rien à voir avec le poisson du même nom. Nous apprenons que 6400 nouveaux cas de cette maladie ont été découverts en 2012 soit 300 de plus que l’année précédente et 200 de plus que l’année 2010. Il s’agit d’une stabilisation relative dans l’augmentation. Les nouvelles découvertes concernent pour 56 % de cas des homosexuels du sexe masculin : « au cours des dix dernières années la diminution du nombre de découvertes chez les hétérosexuels contraste avec l’augmentation chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes ». Passons l’euphémisme…

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  • Complémentaire santé : pourquoi vos cotisations flambent

    De quelques centaines à plusieurs milliers d’euros selon les garanties choisies, l’âge des souscripteurs et le nombre d’assurés, le coût des complémentaires santé est en train de devenir le premier poste d’assurance de nombreux ménages.

    Selon le comparateur Assurland, le coût moyen s’élève à 650 euros par an et il n’a cessé d’augmenter ces dernières années, à un rythme bien supérieur à celui de l’inflation.

    Selon l’indice des prix de ce comparateur, les factures se sont envolées de près de 40 % durant les huit dernières années. Même si la hausse a été plus mesurée début 2014 (3,2 %, contre une inflation de 0,8 %), la note devient très sévère.

    Plusieurs phénomènes permettent d’expliquer cette dérive. Tout d’abord, les progrès médicaux qui reposent sur des techniques plus sophistiquées et donc plus onéreuses. Ajoutez-y le vieillissement de la population et les dépenses augmentent, et donc, par ricochet, les cotisations des complémentaires aussi.

    FRAIS DE FONCTIONNEMENT

    Deuxième cause : « la part de la Sécurité sociale a eu tendance à se réduire pendant plusieurs années, ce qui a conduit les assurances privées et les mutuelles à devoir rembourser plus, ce qui a mécaniquement fait monter le prix de leurs cotisations », selon Stanislas Di Vittorio, président d’Assurland.

    Troisième explication, si les contrats dits « responsables » (ils conditionnent les remboursements au respect du parcours de soin) – de loin les plus répandus – ne supportaient aucune taxe jusqu’en 2010, ils ont été soumis à une taxation de 3,5 % en 2010, qui a doublé en 2011. Une taxe de 7 % que les assureurs ont répercuté sur le montant des cotisations.

    Enfin, les complémentaires santé font supporter à leurs cotisants des dépenses de fonctionnement très lourdes. Selon une récente enquête du journal professionnel L’Argus de l’assurance, les frais de gestion des contrats santé représentent de 7 à 27 % du prix des cotisations, avec de très nombreux organismes où elles pèsent plus de 20 %. En clair, lorsqu’un particulier verse 100 euros par mois, 20 euros servent aux frais de fonctionnement de l’assureur ou de la mutuelle. A titre de comparaison, les frais de gestion de la « Sécurité sociale », qui gère l’assurance maladie, s’élèvent à 4 % des cotisations.

    Depuis cette année, l’ensemble des organismes complémentaires doivent indiquer l’importance de ces frais, en communiquant leur montant, ainsi que leur composition. Toutes sont loin de s’exécuter.

    Rappelons enfin que les dépenses de santé sont prises en charge à hauteur de 76,7 % par l’Assurance-maladie ou l’Etat, 13,7 % par les complémentaires, et 9,6 % qui restent à la charge des assurés sociaux.

    Le Monde

     

    http://fortune.fdesouche.com/335299-complementaire-sante-pourquoi-vos-cotisations-flambent#more-335299

  • 10 avril : présentation de l'initiative "Un de nous" devant le Parlement européen

    Le jeudi 10 avril se tient de 9h à 12h30, l'audition officielle au Parlement européen à Bruxelles, pour présenter l'initiative citoyenne européenne "Un de Nous".

    Venez assister NOMBREUX à cette réunion publique importante. A la même occasion, vous vous familiarisez avec l'ambiance au sein du Parlement européen à l'égard des questions relatives à l'éthique sociale. Participer vous permet de comprendre, de vous former, d'agir et de témoigner par la suite ! (Ce n'est pas inutile à 8 semaines des prochaines élections européennes.) 

    "Un de Nous" poursuit l'objectif d'obliger les institutions européennes à mettre en œuvre, l'arrêt C-34/10 de la Cour européenne de justice. La plus haute instance juridique de l'Union s'y prononce sur la définition de l'embryon humain. Elle déclare pour droit de l'Union européenne que la vie humaine commence au moment même de la fécondation, et que l'embryon humain représente une étape précise dans le développement du corps humain, investie de la pleine dignité humaine que le législateur européen doit protéger. Cette jurisprudence fait désormais partie de l'ensemble des règles de l'Union européenne.

    Pour sa mise en œuvre, des directives européennes existantes doivent être abrogées pour exclure explicitement la destruction de l'embryon humain par les politiques européennes sectorielles (notamment dans la recherche et les questions liées à l'avortement).  Seulement si l'abrogation des directives aura été votée par le Conseil et par le Parlement, et publiée au Journal officiel, "Un de Nous" est achevé avec succès. 

    "Un de Nous" représente à ce jour l'initiative citoyenne européenne la plus importante en termes de signatures de soutien. Mais ce la ne paît à tout le monde, et l'opposition dans les institutions européennes nous fait sentir son mécontentement très ouvertement. C'est pourquoi il est très important de faire preuve d'assiduité, de solidarité et de détermination pour aller jusqu'au bout de la démarche "Un de Nous". 

    Concrètement, vous pouvez contribuer au succès "Un de Nous" par votre présence et votre prière. Selon la procédure prévue, l'audition du Parlement européen se tiendra le jeudi 10 avril 2014 de 9h à 12h30 à Bruxelles (salle JAN 4 Q-2). Inscrivez- vous sans plus attendre ici par le formulaire pour assister sur place à Bruxelles à ce moment important.

    Michel Janva