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santé et médecine - Page 368

  • "Héro" et Eros (31/08/2012)

    Il semblera plus facile, désormais, pour un chameau de rentrer par le chas d'une salle de shoot qu'à un moustique de pénétrer (si l'on ose dire) dans un bordel de Barcelone.

     

    Nos socialistes, décidément jamais en panne d'une sottise ("les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît", disait Audiard), reviennent à la charge avec leur lubie obsessionnelle des "salles de shoot".

     

    C'est au député Jean-Marie Le Guen, médecin de son état, que revient la rosette de la crétinerie. Sous prétexte que "la consommation d’héroïne augmente à Paris et que le nombre de seringues utilisées dans les distributeurs automatiques progresse de 7% au premier semestre 2012 par rapport à la même époque en 2011", ce Diafoirus suggère tout bonnement d'ouvrir des salles de drogue où l'on se camerait tranquillement avec la bénédiction des pouvoirs publics. Soigner le mal par le mal, en quelque sorte. C'est l'observation de bon sens que formule Jean-Paul Garraud, ancien Député et membre du collectif de la Droite populaire: "injecter en toute sécurité et sous surveillance médicale de l’héroïne acquise illégalement par les toxicomanes afin, dit on, de mieux les sevrer. De l’héroïne pour guérir de l’héroïne ? Intéressant… De l’héroïne, que l’Etat ne peut quand même pas acquérir directement à moins de traiter avec les cartels de la drogue et de devenir un Etat dealer… De l’héroïne acquise grâce à divers trafics et infractions par les toxicomanes dont les personnels des centres, sous tutelle du Ministére de la Santé, devront vérifier la qualité de la « blanche » avant de l’injecter aux intéressés… Tout ceci évidemment financé par le contribuable via des associations « branchées », des collectivités territoriales, comme la région Ile de France ou la Mairie de Paris qui y sont déjà tout à fait prêtes" (Le Salon beige).

     

    Ce que nous proposent cette gauche rose-rouge-verte exhale l'odeur fétide de la mort. Les mêmes, en revanche, poussent des cris d'orffraies quand on leur propose de réouvrir les bordels, mesure de santé publique bien moins dangereuse et bien plus prophylactique que ces enfers artificiels asseptisés. A l'heure où la plupart des pays d'Europe reviennent à une législation plus drastique, la France, elle, ferait le choix d'ouvrir un peu plus les vannes de la permissivité à l'égard de produits stupéfiants dont l'extrême nocivité n'est plus à démontrer.

     

    Une politique sensée de santé publique viserait plutôt à considérer les drogues comme des poisons et leurs usagers comme des malades à prendre en charge. La réouverture des lupanars participerait d'une logique similaire, sauf qu'il s'agirait, ici, de ne pas perdre de vue que le proxénétisme resterait une activité criminelle, tout en protégeant les prostituées.

    Robert Massis

    http://lactionpolitique.hautetfort.com/index-6.html

  • La Commission européenne valide officiellement l'initiative Un de nous

    Traduction du communiqué :

    « La Commission a officiellement accepté la seconde initiative citoyenne européenne réussie, ayant obtenue le soutien correctement validé d’au-moins un million de citoyens européens dans au-moins sept états membres. Le soutien à l’ICE « Un de nous », dont les organisateurs demandent à l’Union européenne l’interdiction et la fin du financement des activités qui supposent la destruction d’embryons humains, en particulier dans les domaines de la recherche, de l’aide au développement et de la santé publique, a été contrôlé et validé par les autorités nationales des états membres. Le soutien à cette initiative dépasse le soutien accordé à la première ICE réussi, Right2Water (droit à l’eau), à la fois par le nombre d’Etats membres où le seuil minimum de soutien a été atteint, et par le nombre total de de déclarations de soutien obtenues. Le soutien a franchi le seuil minimal dans 18 états membres (Allemagne, Autriche, Chypre, Croatie, Espagne, France, Grèce, Hongrie, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, et Slovaquie). En tout, l’ICE a reçu 1.721.626 déclarations de soutien validées. La balle est maintenant dans le camp de la Commission. Dans les trois prochains mois, celle-ci doit inviter les organisateurs à Bruxelles, afin qu’ils exposent plus précisément leurs idées. Une audition publique se tiendra également au Parlement européen. Ensuite, la Commission devra décider si elle agit en adoptant une loi, si elle agit par d’autres moyens pour atteindre les buts de l’ICE ou si elle n’agit pas du tout. Quelle que soit l’option retenue, la Commission doit expliquer sa réflexion à travers une communication adoptée par l’ensemble du collège des Commissaires. »

    Michel Janva

  • Affaire Lambert : des nouveaux-nés condamnés à mort

    Lu sur le blog de Jean-Yves Nau :

    "Appelé à trancher dans l’affaire Vincent Lambert le Conseil d’Etat a sculpté le tragique dans le droit. Il a décidé que le fait de nourrir (alimenter) et de faire boire (hydrater) étaient des traitements. Ou pouvaient en être. De ce fait ces gestes humains pouvaient être « interrompus » dès lors qu’ils pouvaient raisonnablement tomber sous le coup de « l’obstination déraisonnable » de la loi Leonetti sur la fin de vie. L’affaire est d’une violence extrême comme est violente la question soulevée : peut-on tuer une personne en fin de vie en la privant d’eau et de nourriture ? Mette un terme à l’AHA (l’alimentation et l’hydratation artificielle). [...]

    Jean-Yves Nau fait référence à un article paru dans Libération, qui « présente » un « document exceptionnel du centre d’éthique de Cochin ». Il y voit un témoignage « des angoisses et des questionnements des parents, médecins et personnels soignants qui ont entouré jusqu’à leurs dernières heures des enfants sans espérance de vie ». En Une : « Le dilemme tragique de laisser mourir un enfant ». 

    « Dans l’état actuel de la législation (la loi Leonetti), ces nourrissons avec ou sans sédation sont privés de nourriture et d’eau jusqu’à ce que mort s’ensuive. [...] »

    Selon Jean Leonetti : 

    « Ce qui me paraît clairement comme une évidence, c’est que l’alimentation et l’hydratation artificielle (AHA) relèvent d’une logique de soins. Ce sont des traitements : mettre un tube dans le ventre, ou poser une perfusion, c’est un traitement. Et, pour moi, c’est de même nature qu’un respirateur artificiel, qui envoie de l’air dans les poumons, puis qui l’expulse. Mais voilà, personne ne va estimer barbare – quand les conditions sont réunies – de retirer un respirateur et d’accompagner la personne vers le décès pour qu’elle ne souffre pas, alors que cette question demeure pendante pour l’alimentation. Où est la différence ? Le risque d’étouffement vaut bien celui du sentiment de la faim ou de la soif. Il faut y réfléchir. Pourquoi cela se passe-t-il ainsi ? Pourquoi tant de projections ?"

    Dans un document de 2007, la Congrégation pour la doctrine de la foi avait au contraire écrit que 

    "En particulier, je voudrais souligner que l'administration d'eau et de nourriture, même à travers des voies artificielles, représente toujours un moyen naturel de maintien de la vie, et non pas un acte médical. Sa mise en œuvre devra donc être considérée, en règle générale, comme ordinaire et proportionnée, et, en tant que telle, moralement obligatoire, dans la mesure et jusqu’au moment où elle montre qu’elle atteint sa finalité propre, qui, en l’espèce, consiste à procurer une nourriture au patient et à alléger ses souffrances. [...]

    En affirmant que l’administration de nourriture et d’eau est moralement obligatoire en règle générale, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi n’exclut pas que, dans certaines régions très isolées et extrêmement pauvres, l’alimentation et l’hydratation artificielles ne puissent être matériellement possibles, et alors ad impossibilia nemo tenetur. Toutefois demeure l’obligation d’offrir les soins minimaux disponibles et de procurer, si possible, les moyens nécessaires pour un soutien vital convenable. Par ailleurs, on n’exclut pas que, en cas de complications, le patient ne réussisse pas à assimiler la nourriture et la boisson ; leur administration devient alors totalement inutile. Enfin, on n’écarte pas de manière absolue la possibilité que, dans quelques rares cas, l’alimentation et l’hydratation artificielles puissent comporter pour le patient une excessive pénibilité ou une privation grave au plan physique lié, par exemple, à des complications dans l’emploi d’instruments.

    Ces cas exceptionnels n’enlèvent cependant rien au critère éthique général, selon lequel l’administration d’eau et de nourriture, même par des voies artificielles, représente toujours un moyen naturel de conservation de la vie et non un traitement thérapeutique. Son emploi devra donc être considéré comme ordinaire et proportionné, même lorsque l’"état végétatif" se prolonge."

    Michel Janva

  • Avortement : les professionnels de santé désapprouvent la suppression de la notion de détresse

    Lu sur Gènéthique :

    "60 % des professionnels de santé interrogés désapprouvent la suppression de la notion de détresse pour avorter. Cette notion de détresse serait considérée par les praticiens comme un"rempart" contre la conception "utilitariste" de l’avortement."

    Michel Janva

  • Procès du Pr Lejeune : une cause qui n’est pas attaquée est une cause suspecte

    Le professeur Jérôme Lejeune est l’objet depuis quelques semaines d’une polémique. Certains médias l'accusent de s'être approprié en 1958 la découverte de la cause de la trisomie 21 à la place de Marthe Gautier, qui travaillait avec lui. À Rome, son procès en béatification se poursuit - le décret de validité juridique vient d'être signé. Aude Dugast, postulatrice de la cause de béatification, déclare à Famille chrétienne :

    "Pendant qu’on lance des accusations dans la presse française, je reçois à Rome chaque semaine des courriers du monde entier de personnes qui me demandent des reliques du Pr Lejeune et qui témoignent de grâces reçues par son intercession…

    Le Pr Lejeune est donc bien l’auteur de la découverte de l’origine de la trisomie 21 ?

    Jérôme Lejeune a joué un rôle prépondérant dans cette découverte. En 1958, il travaille dans le laboratoire du Pr Turpin, aux côtés de Marthe Gautier. Celle-ci est revenue des États-Unis avec une méthode de culture cellulaire permettant d’étudier les chromosomes. Avec l’aide de cette technique il réalise les recherches qui permettent la découverte du chromosome surnuméraire à l’origine de la trisomie 21. Cette découverte est le fruit d’un travail d’équipe, ce que Jérôme Lejeune a toujours dit, raison pour laquelle l’article est signé par Lejeune, Gautier, Turpin. L’ordre de ces signatures, selon les conventions scientifiques internationales, indique le rôle de chacun : signe en premier le principal auteur de la découverte, Lejeune, puis le ou les contributeurs, Gautier, et en dernière position le directeur du laboratoire, Turpin. La difficulté vient du fait que, cinquante ans après, alors que les professeurs Turpin et Lejeune sont morts, Marthe Gautier, qui a maintenant 88 ans, déclare qu’elle a fait seule la découverte…

    Pour vous, ces attaques fragilisent-elles la possible béatification du Pr Lejeune ?

    Le pape Benoît XIV, grand réformateur des causes de canonisation, disait qu’une cause qui n’est pas attaquée est une cause suspecte. L’Église ne cherche pas la polémique, mais la vérité. Elle travaille sur des preuves et avec la plus grande précision. Or, tout prouve que le Professeur Lejeune a eu une part déterminante dans la découverte qu’on lui connaît et que la communauté scientifique française et internationale lui a toujours reconnue."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • André Gernez, le combat de toute une vie :

    Grâce au film de Jean-Yves Bilien sur le Docteur André Gernez intitulé : Le scandale du siècle, nombreux sont ceux qui ont pu découvrir ce chercheur français et ses travaux. Quelques personnes intéressées par les travaux d’André Gernez, bienveillantes, bénévoles et de bonne volonté se sont associées avec le Docteur Jacques Lacaze, collaborateur de longue date d’André Gernez, avec pour objectif de faire connaître au grand public le docteur Gernez et ses travaux, ainsi que d’œuvrer pour qu’ils soient prolongés sur le plan théorique et thérapeutique. C’est ainsi qu’a été créé l’Association Pour André Gernez : l’APAG et, quelques mois plus tard, l’Institut International André Gernez : 2IAG. Un des objectifs de l’APAG a donc déjà été atteint avec la création de cet Institut, qui est maintenant à développer. Les personnes travaillant à l’APAG et à l’Institut sont donc liées et furent en rapport avec le docteur André Gernez jusqu'à son décès survenu le mercredi 8 janvier 2014.

    Pour développer ces projets, les bonnes volontés sont les bienvenues et nous sommes prêts à accueillir de nouveaux collaborateurs, aussi bien parmi le grand public, que parmi les médecins, spécialistes et chercheurs français et étrangers. N’hésitez donc pas à nous contacter et à nous faire part de vos idées ou des compétences que vous pourriez souhaiter mettre au service de cette bonne cause, notamment les compétences linguistiques, pour la diffusion de l’information à l’étranger.

    http://www.actionroyaliste.com/bibliotheque-du-gar/les-revues-sociales-asc/1324-andre-gernez-le-combat-de-toute-une-vie-

  • « Je suis bien content qu’on ne m’ait pas débranché » dit Philippe Pozzo di Borgo

    Extrait RTL - Il est l’homme qui a inspiré le film Intouchables. (…) Philippe Pozzo di Borgo a été rendu tétraplégique à la suite d’un accident de parapente en 1993. “On me pose la question ‘est-ce que tu aurais souhaité que l’on te débranche quand ça allait si mal après ton accident ?’ Bien sûr que j’ai pensé à me suicider après mon accident mais je suis bien content que, 20 ans plus tard, on ne m’ait pas débranché”, confie-t-il au micro de RTL (…).

    http://fr.novopress.info/

  • Voir les urgences et… mourir !

    Une sexagénaire admise pour une plaie au pied aux urgences de Cochin a été retrouvée morte dans la salle d’attente six heures plus tard.

     
     

    Une sexagénaire admise pour une plaie au pied aux urgences de Cochin a été retrouvée morte dans la salle d’attente six heures plus tard. Pour le moment, nul ne peut dire si la victime serait encore en vie si elle avait été prise en charge plus tôt. Le fait est qu’un énorme serpent de mer revient tout de go sur la table : mais pourquoi règne-t-il un tel bobinard aux urgences ?

    Car quiconque a eu besoin d’y recourir, un soir ou un week-end, le sait bien… Les couloirs y ressemblent à un quai de métro un jour de grève, les sas d’accueil à un dispensaire du siècle dernier : des enfants qui pleurent, des vieillards qui somnolent, des clochards qui s’agitent, des jeunes assis par terre… et un personnel soignant virevoltant qui fait de son mieux mais qui, gêné, préfère éviter les regards de ceux qui font les cent pas en regardant leur montre.

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  • "Bluetouff" condamné en appel pour avoir su utiliser Google

    La cour d'appel de Paris a jugé le blogueur Bluetouff coupable d'avoir téléchargé des documents qui étaient librement accessibles, qu'il avait découverts par hasard en utilisant Google.

    Alors qu'il avait été relaxé en première instance par le tribunal de Créteil, le blogueur et activiste Bluetouff a été condamné mercredi par la cour d'appel de Paris à 3000 euros d'amende pour "accès frauduleux dans un système de traitement automatisé de données", et "vol" de documents. Olivier Laurelli, de son vrai nom, était poursuivi pour avoir obtenu des documents internes de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES)... qu'il avait découverts par hasard grâce à leur indexation par Google.
    Olivier Laurelli n'avait eu besoin d'aucune autre connaissance technique que celles de savoir se servir d'un moteur de recherche, d'un navigateur et d'une souris, pour obtenir les quelques 7,7 Go de documents téléchargés, relatifs à des données de santé publiques, tous obtenus sans effort sur le serveur extranet non sécurisé de l'ANSES. L'opération était passée inaperçue.
    Mais c'est un article mis en ligne sur Reflets.info, qui exploitait l'un des 8 000 documents téléchargés par Bluetooff, qui a finalement mis en alerte les services, et fait que la Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI) fut chargée de l'affaire. Malgré le caractère simplissime du "piratage", la DCRI a voulu identifier l'auteur du méfait et remonter les adresses IP utilisées pour télécharger les fichiers en cause en août août 2012. Or l'une des adresses utilisées, domiciliée au Panama, appartenait à une société de fourniture de services de VPN dirigée par Olivier Laurelli, fondateur de Reflets.info. L'enquête a donc abouti à sa mise en garde à vue (de 30 heures !) et à sa mise en examen.
    En première instance, le tribunal avait reconnu qu'il était difficile de retenir un "accès frauduleux" à un système informatique qui se laisse indexer par Google, et qui est donc librement accessible. Mais ce n'est visiblement pas la logique suivie par la Cour d'appel (mise à jour : la cour n'a retenu l'accès mais le maintien frauduleux dans un système d'information, et le vol de documents)
    Dans un reportage publié lors de l'audience d'appel en décembre 2013, Mediapart avait souligné le fait que les magistrats étaient "totalement hermétiques à toute notion technique, même les plus basiques", ce qui n'a pas aidé la défense :
    En ouverture d’audience, la magistrate chargée de rappeler les faits semblait même ne pas connaître Google, prononcé à la française « gogleu », ni savoir ce que signifie un « login », prononcé « lojin ». Difficile, dans ces conditions, d’expliquer qu’il est effectivement possible de tomber sur des documents de travail par une simple recherche…« Mais il faut tout de même taper des mot-clés… », demande ainsi, dubitatif, un de juges. « Comment faites-vous pour arriver sur des questions de santé publique alors que vous cherchiez des choses sur la Syrie ? » Au fil de l’audience, on se rend compte que les magistrats ont une vision totalement fantasmée d’internet, et des documents que l’on peut y trouver… « Vous ne vous souciez pas de savoir si vous alliez tuer toute la planète ? » s’indigne ainsi une magistrate alors que l’accusé vient de lui expliquer que ces documents n’étaient, visiblement, pas confidentiels.
    Rappelons que l'ANSES, un peu penaude, avait décidé de ne pas se porter partie civile. Mais le parquet, dont le représentant a confirmé à l'audience qu'il n'a "même pas compris la moitié des termes que j'ai entendus aujourd'hui", avait choisi de poursuivre coûte que coûte. Au nom de la mauvaise foi : "Vous saviez que cet extranet était normalement protégé".
    Il faudra attendre la lecture des attendus, mais il est donc probable que la cour d'appel de Paris a reconnu cette mauvaise foi comme critère constitutif d'infraction.

    Source : Numerama : http://www.numerama.com/magazine/28295-bluetouff-condamne-en-appel-pour-avoir-su-utiliser-google.html

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EFAklkZlFlrNDVIsBV.shtml

  • L’UE importe chaque année entre 300 000 et 500 000 tonnes de viande bovine issue du clonage des États-Unis et d’Argentine

    Après les OGM, la Commission européenne bousculée sur le clonage

    La Commission européenne a fait mercredi l’unanimité contre elle au Parlement européen pour son refus d’imposer dans l’immédiat la traçabilité des produits issus d’animaux clonés servis dans les assiettes européennes.
    Déjà contesté pour sa gestion du dossier des cultures génétiquement modifiées, le commissaire à la Santé, Tonio Borg, s’est vu accusé de servir les intérêts américains par les chefs de file de tous les groupes politiques lors d’un débat en commission parlementaire sur l’environnement.
    Rouvrant un dossier gelé depuis 2011, la Commission a proposé en décembre d’interdire le clonage animal à but alimentaire dans l’UE. Mais elle n’a pas prévu de bannir la vente de viande ou de lait des descendants des animaux clonés, ni d’assurer la traçabilité de ces produits, jugeant cette option irréaliste dans l’immédiat.
    L’élu conservateur allemand Peter Liese a rejeté l’argument comme «inacceptable», accusant la Commission de vouloir «faire plaisir aux Américains» dans la perspective des négociations en cours pour un vaste accord de libre-échange UE-USA.
    La proposition de la Commission équivaut «à externaliser» le clonage, a ironisé la travailliste britannique Linda McAvan. «Les États-Unis clonent, nous importons le sperme et nous mettons dans la chaine alimentaire, tout en gardant les mains propres, c’est cynique», a-t-elle dénoncé.
    «Aucun citoyen n’a demandé à consommer de la viande issue de produits clonés», a relevé pour sa part la libérale française Corinne Lepage, plaidant pour qu’au moins la Commission impose l’étiquetage pour les produits concernés.
    M. Borg a concédé que cette option n’était pas totalement exclue, mais l’a renvoyée à un examen ultérieur. Sur le fond il a campé sur ses propositions, qui doivent désormais faire l’objet de négociations entre Parlement européen et gouvernements.
    Les exigences de traçabilité des élus européens avaient déjà bloqué en 2011 une première tentative de l’UE d’encadrer le clonage et la consommation des produits en découlant.
    Au sein de l’Union européenne, le clonage animal à but alimentaire ne se pratique qu’au Danemark, tandis que la viande de clones n’est pas destinée à la consommation au vu de son prix très élevé. Mais les embryons et semences de ces spécimens sont commercialisés et exportés, et l’UE importe chaque année entre 300 000 et 500 000 tonnes de viande bovine issue du clonage des États-Unis et d’Argentine.
    Vouloir imposer à ces partenaires une traçabilité de ces produits risquerait selon la Commission de mener à une guerre commerciale similaire à celle provoquée jadis par l’interdiction du boeuf aux hormones américain.

    Source : Lapresse.ca via wikibusterz : http://www.wikibusterz.com/lue-importe-chaque-annee-entre-300-000-et-500-000-tonnes-de-viande-bovine-issue-du-clonage-des-etats-unis-et-dargentine/