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santé et médecine - Page 368

  • L'Académie de médecine s'oppose à l'euthanasie et au suicide assisté

    Elle demande de ne plus être tenue à l'écart des débats et rappelle à cet effet sa position - s'en tenir à la loi Léonetti sur la fin de vie :

     "I- L’arrêt de vie, en réponse à une demande volontaire à mourir alors que la vie en elle-même n’est ni irrémédiablement parvenue à son terme ni immédiatement menacée ne peut être assimilée à un acte médical. Sans équivoque, quand bien même il s’agirait « seulement » d’une aide au suicide, il s’agit d’une euthanasie active. Il n’est pas dans  la mission du médecin de provoquer délibérément la mort. Aucun médecin ne saurait  consentir à donner la mort. Aucun médecin ne saurait se voir imposer par la loi de transgresser cet interdit fondateur.

    II- Le terme « fin de vie » recouvre des situations humaines bien distinctes qui n’autorisent aucun amalgame avec la situation précédente.

    En toutes circonstances, au-delà des traitements devenus inefficaces, refusant tout acharnement thérapeutique, auquel doivent alors être substitués des soins palliatifs, les médecins et les personnels soignants doivent savoir refuser également toute obstination de soins et y substituer l’accompagnement de la fin de vie, désormais imminente et inévitable.

    Cette démarche est du devoir du médecin, quelle que soit la diversité des situations individuelles, quel que soit l’âge auquel survient la fin de vie, du fait de la maladie où d’accident.

    Il en est de même dans toutes les circonstances de l’inéluctable fin de vie du grand âge. C’est là un problème de santé publique devenu majeur dans notre Société du fait de l’accroissement de la longévité.

    La démarche médicale première de « l’accompagnement » est le soulagement de la douleur, la sédation. Elle doit également comporter un accompagnement humain, affectif et spirituel, tant de la personne que de son entourage."

    On regrettera en revanche que l'Académie de médecine prenne fait et cause pour les médecins souhaitant cesser d'alimenter et d'hydrater Vincent Lambert, qu'elle considère dans une situation de "survie".

    Louise Tudy  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Avortement : Alliance Vita dénonce une régression pour les femmes

    L'association réclame par ailleurs une meilleure information des femmes enceintes :

    "Pour Alliance VITA la suppression de « la situation de détresse » nie la réalité de ce que vivent les femmes lors des grossesses imprévues : les femmes se retrouvent trop souvent confrontées à un « choix » à sens unique, faute d’une information impartiale et complète et d’une vraie politique de prévention de l’IVG pour celles qui souhaitent pouvoir poursuivre leur grossesse et être soutenue en ce sens.

    Pour Caroline Roux, secrétaire générale d’Alliance VITA et coordinatrice des services d’écoute dont SOS Bébé sur toutes les questions liées à la maternité :   « Comment peut-on croire qu’il suffise de supprimer un mot d’un texte pour faire disparaître la réalité qu’il recouvre ? Les femmes n’ignorent pas que c’est la destinée d’un être humain qui est en jeu. D’où un dilemme souvent douloureux. Nier la détresse déresponsabilise encore plus la société : les pouvoirs publics ont renoncé à une vraie politique de prévention de l’IVG, en cas de grossesse imprévue ou difficile. Les hommes à leur tour sont déresponsabilisés. Beaucoup de femmes nous disent qu’elles seraient prêtes à poursuivre leur grossesse si elles se sentaient soutenues par leur compagnon. Pour les plus jeunes, c’est le soutien des parents qui est décisif. Ce qui nous préoccupe particulièrement c’est le contexte économique et social. Tant de femmes craignent pour leur emploi ou leur avenir. Cette question est si prégnante que le Défenseur des droits a dû lancer des campagnes pour rappeler les droits des femmes enceintes et le devoir de non-discrimination à l’embauche et durant leur carrière. Les mesures concernant l’IVG sont d’autant plus choquantes dans un texte qui prétend faire avancer l’égalité entre les femmes et les hommes. »

    Pour Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA : « Une autre politique est urgente pour soutenir les femmes qui sont nombreuses à vouloir éviter l’IVG : instaurer une vraie prévention quand la grossesse a déjà commencé. La grande surprise révélée par l’INED, c’est que 72% des femmes qui recourent à l’IVG étaient sous contraception lorsqu’elles sont devenues enceintes. Ce qui fait défaut, c’est l’écoute  et l’information. C’est un paradoxe de voir le gouvernement menacer ceux qui donnent une information peu accessible aux femmes quand on sait que, depuis la loi Aubry de 2001, elles ne reçoivent plus le détail des aides publiques qui leur permettraient de poursuivre leur grossesse. C’est pour suppléer cette carence qu’Alliance VITA, sans subvention publique, édite et diffuse un guide des aides aux femmes enceintes très apprécié des travailleurs sociaux. C’est un comble. »

    Alliance VITA demande que soit introduite dans la loi une mesure garantissant une information équilibrée sur les droits, aides et démarches pour les femmes enceintes, seules ou en couple, ainsi que le descriptif de leur protection sociale. Cela pourrait contribuer à résoudre un grand nombre de drames personnels, en présentant aux femmes des perspectives autres que l’avortement."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Avortement : Alors que le pays légal vient de supprimer la notion de "détresse"...

    Un excellent article sur NdF

    Avortement : la réalité mise à nue

    Le contexte actuel de révision des législations sur l’IVG, en Espagne et en France, a remis la question de l’avortement au cœur des débats publics.

    Les médias aimeraient faire de ce débat un débat partisan, limité à des options philosophiques ou politiques divergentes. Nombreux sont ceux qui, parmi les politiques de droite comme de gauche, considèrent que ce débat est clos, éludant par là même toute réflexion sur les enjeux et conséquences de cette pratique. [...]

    La suite ici

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Avortement-Alors-que-le-pays-legal

  • Bompard : la loi abandonne l'enfant à naître à un infanticide prénatal banalisé

    Communiqué de Jacques Bompard relatif au projet de loi visant à l'égalité entre les femmes et les hommes
    "Jacques Bompard fait part de sa consternation devant le projet de loi dit d'égalité entre les femmes et les hommes actuellement en débat à l'assemblée nationale. Ce texte résume à lui seule la politique attentatoire à la dignité humaine et à la différence des sexes qui mène l'ensemble des réformes antisociales promues par le gouvernement.

    L'article 5 de la loi supprime le terme de détresse de la femme qui prévalait encore dans la loi Veil, n'instaurant qu'une dérogation au crime d'avortement. En supprimant ces termes, la loi abandonne l'enfant à naître à un infanticide prénatal banalisé qui est une blessure profonde pour la mère pour l'ensemble de la société. Les femmes, réduites à des consommatrices déterminées par les choix économiques, ne sont plus accompagnées, voire simplement livrées à ceux qui font de l'avortement une idéologie.

    Alors que 220.000 enfant à naître sont supprimés chaque année, cette nouvelle incitation est un drame pour notre société. Par ailleurs, le durcissement du délit d'entrave interdisant toute information véritable au sujet des méthodes d'avortement et des alternatives à la suppression des enfants à naître prouve encore les méthodes totalitaires du gouvernement dans les problématiques éthiques. Dorénavant, diffuser les études des plus prestigieuses universités américaines sur les conséquences de l’avortement sur la santé psychologique et physique des femmes sera passible de 2 ans de prison et de 30.000 euros d’amende. Dire la vérité serait désormais punie de prison.

    Mais ce projet de loi ne se résume pas à la démultiplication des avortements, il comprend aussi des mesures abérrantes issues de l'idéologie de la parité et de la théorie du genre. Le gouvernement cherche ainsi à féminiser de force les fédérations sportives, les médias ou encore les conseils d'administration. Jacques Bompard rappelle que la seule discrimination valable devant l'emploi est celle de la compétence et que c'est une insulte faite aux femmes que de forcer ainsi la main de leurs employeurs. Il regrette par ailleurs qu'on mélange dans le même texte la protection des femmes battues et le harcèlement en faveur de l'avortement.

    C'est fort de la conviction que le projet de loi dit d'égalité entre les femmes et les hommes est un poison au coeur de notre Cité que Jacques Bompard a déposé 32 amendements à un projet qui n'a même pas fait l'objet de motion de procédure de la part de l'UMP. Jacques Bompard continuera de défendre la vie, la dignité de la personne de sa création jusqu'à son terme naturel et ce malgré le dictature da la pensée unique sur ces sujets. Quand 40 000 personnes défilent dans Paris pour choisir la vie, c'est le devoir des élus de la Nation de s'investir sans détours pour dénoncer ceux qui voudraient mettre à bas les principes fondamentaux de la civilisation et pour défendre les libertés d'expression et de pensée."

    Vous pouvez soutenir Jacques Bompard en lui écrivant : jbompard@assemblee-nationale.fr

    Michel Janva

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Avortement : pour changer l'opinion, il faut lui montrer la réalité

     

    Présent à la Marche pour la vie, Ignacio Arsuaga, le président de HazteOir, une « plateforme citoyenne » d’action en faveur de la vie, répond à Présent :

     

    Le slogan de HazteOir est « Avortement zéro ! » Etes-vous content, êtes-vous satisfait de l’avant-projet de loi repénalisant l’avortement qui a été déposé par le gouvernement espagnol ?

    Je ne suis pas satisfait, mais je suis content. Car c’est un pas dans la bonne direction, du point de vue juridique et conceptuel on passe de la situation de la loi de 2010, qui a posé le principe du « droit » à l’avortement, à celle où l’on parle de la protection de l’enfant conçu, et à celui-ci on reconnaît le droit à la vie.

    Il est vrai que, dans le nouveau texte, ce droit n’est pas protégé dans tous les cas ; il établit des exceptions. C’est pourquoi nous continuerons de travailler jusqu’à ce que soit obtenu le respect de la vie de tous les êtres humains, sans aucune exception, quelles que soient les circonstances et quelle que soit leur taille. [...]

    En France il me semble qu’à l’heure actuelle il est encore difficile d’obtenir que l’opinion publique soit favorable à la vie. Comment avez-vous fait pour que les choses changent en Espagne ?

    La première chose à faire, c’est de montrer la dure réalité de l’avortement. Les gens doivent prendre conscience de ce que cela signifie : mettre fin à la vie d’un être humain innocent de manière cruelle et violente. Il faut aussi montrer que la femme est elle-même victime de l’avortement : la première victime est l’enfant, mais la deuxième, c’est bien elle. Il faut aussi montrer ce qu’est le business de l’avortement.

    A cela doit s’ajouter une importante mobilisation sociale et beaucoup de communication afin de créer un débat social.

    Pour nous, il y a eu un autre facteur important : la décision du gouvernement Zapatero de mettre en place l’avortement libre. C’est lui qui a déclenché le débat. En France, vous avez maintenant la même chose avec les nouvelles dispositions proposées par le gouvernement Hollande. Si nous, les pro-vie, nous sommes présents, et que nous faisons entendre notre message, au moyen d’une communication moderne que les gens puissent comprendre, l’opinion peut basculer en faveur de la vie, et contre l’avortement. [...]"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • [MPV] Philippe Arino : "On vient défendre la vie charnelle"

  • Cette marche pour la vie est déjà une réussite avec la fin d'un tabou

  • La saloperie que nous n’achèterons pas : le dopant quotidien

    Le 24 octobre 2013, les députés ont voté une taxe sur les boissons énergisantes d’une euro par litre. Par souci de santé publique ? On peut en douter. Car si ces doux breuvages provoquent des problèmes cardiaques et neuro-comportementaux, il suffirait de les bannir. Ce qui était le cas pour la boisson phare des hommes pressés, le « Red bull » (taureau rouge), avant que les libéraux adeptes du « il est interdit d’interdire » n’autorisent la commercialisation en France des cannettes explosives (en 2008), tout en se donnant bonne conscience avec l’inscription de la mention « à consommer avec modération, déconseillé aux enfants et aux femmes enceintes ». 
         Le marché des boissons énergisantes a depuis connu une croissance fulgurante. Le nombre de marques se multiplie, aux noms tous plus conviviaux les uns que les autres : Burn intense energy (avec des flammes sur la cannette), Ginger Energy (avec des flammes sur la cannette), Energy drink, Monster energy khaos, Monster ripper, Dark dog... Les publicités présentent sans détour ces produits en doses dopantes : « de la taurine et de la caféine pour garder la patate », « la boisson la plus diabolique de la planète », « bourrée d’énergie », « explosive », « coup de fouet », « vous donne la pêche d’enfer », « vivifie le corps et l’esprit », « vous donne des ailes quel que soit le moment où vous en avez besoin », etc. 
         Mais le culte de la performance s’est étendu jusque sur les emballages des produits de consommation les plus ordinaires. Le dopage s’est génétalisé. Il suffit d’entrer dans un supermarché pour être martelé d’exhortations à la puissance. Un jus de fruit multivitaminé « contribue à votre tonus », une boisson chaude vous apporte votre « énergie du matin ». Des barres de céréales ou des pruneaux d’Agen, « concentrés d’énergie », assurent vitalité et équilibre. « Rayonnez au quotidien » et « croquez la vie à pleines dents » avec des substances 100% energy », « fitness » et « fine ligne ». Même une tisane, c’est une « pause vitalité ». Même l’eau fouette notre corps, avec des bouteilles « high energy », « high protein », permettant « d’entretenir son capital osseux » et même de se forger « un corps tout neuf ». « Equipez votre corps », va jusqu’à ordonner une transhumaniste boisson bleue. 
         Sous la douche, le moindre shampoing est présenté par les perroquets du marketing comme un produit vivifiant, relaxant, nourrissant, régénérant, stimulant, tonifiant, euphorisant. « Vous vous sentez comme revigoré. » Après un rasage détonnant, assuré par des Formule Un quatre lames, des « Power fusion » ou des « Mach 3 turbo », déboulent les après-rasages « réveil express », « anti-fatigue, anti-cernes, anti-rides ». « Effet ultra-frais », comme un dentifrice « fraîcheur » et « haleine pure » qui entretient le « capital buccodentaire ». Les marques dynamiques de déodorants affirment un « caractère sport » : « pur ani-mâle », « team force », « cool kick », « pure game ». 
         Dans les vitrines des pharmaciens, dès que les feuilles mortes se ramassent à la pelle des affiches nous proposent les petites pilules miracles pour rester dans le vent. « Des états grippaux vous empêchent d’avancer ? » Interdit de paresser au lit, une-deux une-deux voilà un comprimé providentiel. Un rhume ? Un médoc pour rester dans les starting-block. Dépression ? Un cacheton. Vous vieillissez ? Achetez de la crème, « anti ride, anti tâche, anti relâchement : l’anti âge absolu ». 
         Soyez en parfait état de marche, c’est un ordre. Un impératif martelé partout. Ce discours thérapeutique permanent appelle à se dépasser, rester toujours dynamique, mobilisé, jeune, sportif, puissant, per-for-mant. Pour suivre le rythme de la croissance et tenir les « chocs de compétitivité », bien se placer dans la course à la concurrence généralisée, résister au stress. Adapté, efficace, motivé, robot sans défaut et enjoué. Jusqu’à ce que, pour les plus zélés des soldats du PIB, les doses de caféine, de ginseng ou de vitamines ne suffisent plus. Il leur reste alors des drogues pas encore vendues en supermarché, comme la cocaïne ou autres psychotropes. Se défoncer pour foncer, c’est une pratique de plus en plus courante au travail ces dernières années, selon les observations médicales. 
         L’escargot de la décroissance préfère se traîner et refuser cette accélération permanente. Reconnaître ses limites physiques, accepter les défaillances de son corps, la vieillesse, la maladie, et la mort. Fatigués ? On arrête tout, on se met au lit ! 


    La Décroissance N° 105

    http://www.oragesdacier.info/2014/01/la-saloperie-que-nous-nacheterons-pas.html

  • Marche PourLa Vie 2014 place Denfert