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santé et médecine - Page 372

  • L'avortement est redevenu un sujet dont on parle et c’est une bonne nouvelle

    De Jean-Pierre Maugendre :

    "Qu’il s’agisse d’une manœuvre politicienne pour faire oublier la progression continue du chômage et de l’insécurité, les galipettes du locataire de l’Élysée, la détérioration régulière de nos finances publiques ou la montée des « grognes » sectorielles, cela ne change rien à l’affaire : l’avortement est redevenu un sujet dont on parle et c’est une bonne nouvelle.

    La bataille sémantique n’a pas été gagnée par les désinformateurs. Si les élus socialistes, bien formatés, ne parlent que d’« IVG », beaucoup de journalistes et d’intervenants emploient le terme d’avortement qui correspond, lui, aux faits. En effet, le terme IVG est une manipulation de la réalité car une interruption (« nous vous prions de nous excuser pour cette interruption momentanée du son… ») n’est que momentanée alors que l’avortement est, lui, définitif.

    Le discours idéologique martèle que l’avortement est un droit des femmes, remis en cause par une minorité obscurantiste. Face à cela, le défenseur de la vie le plus sollicité par les médias, Jean-Marie Le Méné (président de la Fondation Jérôme-Lejeune) revient en permanence à la réalité de l’enfant qui existe déjà et il parvient généralement à faire admettre à son interlocuteur, ou le plus souvent interlocutrice, qu’il s’agit en fait pour la femme d’avoir la liberté de « garder ou non son enfant » (Axelle Lemaire, député socialiste sur BFM-TV le 20 janvier). Face à ce fait – l’existence de l’enfant – l’argument est alors souvent qu’il faut « s’adapter aux réalités de la société ». Dans ces conditions, il serait logique de légaliser les règlements de compte entre truands à Marseille ou les tournantes en banlieue. Quand le fait crée le droit c’est qu’il n’y a plus de droit.

    Un sujet demeure cependant très largement occulté dans ces débats : c’est la responsabilité du père dans la conception de l’enfant et, partant, son rôle ou plutôt son absence de rôle dans la prise de décision d’avorter ou non. Il a été abondamment glosé sur les femmes poussées à l’avortement par le conjoint, la famille, les amis… C’est une réalité qui en cache une autre, occultée celle-là : celle des pères qui auraient voulu garder leur enfant, car il s’agit aussi de leur enfant, et qui en ont été empêchés par la mère qui souhaitait avorter. Juridiquement, les pères n’ont aucun droit sur la vie ou la mort de leur enfant déjà conçu ! Peut-être un amendement sur ce sujet, au nom de l’égalité homme-femme, eut-il été opportun ?

    Le poids de la pensée unique s’avère terrifiant. Lorsque Jean-Marie Le Méné ose affirmer qu’il est pour l’avortement zéro dans tous les cas et toutes les circonstances, ses interlocuteurs affirment en rester sans voix, avant de se remettre à débiter leur discours idéologique. En effet, qui peut s’arroger le droit de décider de la vie ou de la mort d’un autre être humain, innocent, déjà existant ? Personne ! On doit cependant observer qu’aucun député, hormis Jacques Bompard, n’imagine de revenir sur la loi Veil qui semble intouchable. Nous ne sommes pas en Espagne où le gouvernement prévoit de faire voter une loi de progrès au service de la défense de la vie.

    Alors que toutes les campagnes de prévention routière usent et abusent d’une stratégie compassionnelle multipliant les témoignages de vies brisées par un accident de voiture, en ce qui concerne l’avortement il est interdit de mentionner le cœur de l’enfant qui bat à partir de quatre semaines, soit bien avant le terme du délai légal d’IVG, ou le sort des embryons détruits. C’est la diffusion de ce type d’informations que souhaite supprimer, par la loi, Najat Vallaud-Belkacem dans un déni de réalité typiquement orwellien. [...]"

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Vous avez dit légume à gommer ?

    Pendant que certains s'acharnent à vouloir tuer Vincent Lambert, un lecteur attire notre attention sur un témoignage entendu ce matin sur RTL dans l'émission de Yves Calvi à 8h30.

    Le témoignage de cette rescapée des soins intensifs est bouleversant... Elle raconte que bien qu'étant dans le coma, elle était consciente et entendait toutes les conversations et ressentait toutes les vibrations autour d'elle. Elle était comme prisonnière de son corps, encéphalogramme plat et les médecins la disaient condamnée à mourir !

    C'est l'amour de ses proches et la présence de sa fille à ses côtés qui a vu une larme couler sur sa joue qui l'ont sauvée. Son témoignage a fait l'objet d'un ouvrage : Une larme m'a sauvée.

    Michel Janva

  • Les Français rognent sur leur budget santé

    PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) – L’explosion fiscale conjuguée à une inflation générée par l’euro a eu raison des dépenses de santé des Français.

    Selon une étude, le budget moyen d’un Français a baissé de 8 % pour l’année 2013. Les auteurs de l’enquête dressent un constat alarmant : « Que les Français renoncent de plus en plus aux soins et recherchent plus systématiquement des solutions alternatives, en France comme à l’étranger, pour optimiser leur budget et réduire leurs dépenses ». Les postes de dépenses les plus contraints par cette rigueur budgétaire concernent au premier chef les lunettes, les lentilles et les prothèses dentaires. 45 % des personnes interrogées déclarent avoir renoncé à en acheter.

    Pour pallier le manque de moyens, les Français se tournent malgré eux vers les traitements génériques. Ces médicaments bien que peu onéreux ne proposent pas toutes les garanties en termes de qualité et sécurité lorsqu’ils sont fabriqués dans des pays qui ne répondent pas aux critères européens, et notamment français.

    http://fr.novopress.info/153850/les-francais-rognent-budget-sante/

  • Je suis ton bébé. Touche pas à mon corps.

    Ce qui terrifie le plus les idolâtres de la mort, c’est la vérité. Ils la craignent comme la peste, parce qu’ils ne peuvent rien contre elle.

    Donc, tu veux garder « le contrôle de ton corps ». Mais, chérie, wake up ! Personne ne t’en a jamais empêché. J’sais pas, moi…tu veux t’arracher un globe oculaire ?

     

    Go for it ! T’as envie d’implants mammaires ? Be my guest ! T’en veux trois ? Pourquoi pas ?!

    Mais le truc, vois-tu, c’est qu’à moins que tu aies deux cerveaux, quatre jambes, quatre bras, quatre poumons, et autant d’yeux, le corps qui se trouve dans le tien… ce n’est pas le tien. Et le corps des autres, ben là, tu vois, c’est pas touche ! Le petit cœur qui bat dans ton ventre, c’est celui d’un ou d’une autre, et donc, simplement, il ne rentre pas dans la case « disposer de mon propre corps ». Capici ? [...]

    Robin de La Roche - La suite sur Boulevard Voltaire

  • S’opposer à l’avortement pourrait devenir un délit

    Cécile Edel, l’organisatrice de la Marche pour la Vie, que votre gazette a interrogée hier après le grand succès de sa manifestation l’avait rappelé avant l’évènement, et c’était l’un des bruits qui couraient parmi les marcheurs d’hier : l’un des amendements de la loi pour « l’égalité homme-femme » qui concernent l’avortement prévoit d’élargir le concept du délit d’entrave à l’avortement.

     

    Vendredi soir, Jean-Marie Le Méné, président de la fondation Lejeune, qui avait répondu il y a près d’un an à nos question à propos du projet de loi qui voulait livrer gratuitement les embryons à la charcuterie des laboratoires de recherche, et que nous avons retrouvé hier dans la rue, est invité sur le plateau du Grand Journal de Canal +. [...]

    La suite sur Le Rouge & Le Noir

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?S-opposer-a-l-avortement-pourrait

  • Avortement : le Régime déterre la hache de guerre

    La question de l’avortement paraissait largement derrière nous. 40 ans après... Mais le Régime, cultivant quelques sordides calculs politiques, a décidé d’en remettre une louche. En 1974, Simone Veil ministre de la santé avait beaucoup insisté sur le fait que l’avortement était une loi dérogatoire, qui venait soulager la détresse des femmes.

    On tue des embryons, nous expliquait-on à l’époque, mais c’est pour soulager des femmes, qui ont été violées ou qui sont dans une grave situation financière. Et l’on poursuivait : "Honte à vous si vous ne reconnaissez pas la détresse des femmes". Aujourd’hui, c’est devenu une honte de parler de détresse des femmes...

    Pourquoi ? Alors que l’Espagne revient en arrière et réserve les cas d’avortement légaux à des détresses physiques ou morales avérées, nous, nous refusons toute limite au droit à l’avortement qui est considéré du coup comme un droit des femmes sur leur propre corps. Du même ordre qu’un piercing. "C’est comme aller chez le dentiste" a déclaré élégamment la supportrice du nouveau projet de loi, notre ministre du droit des femmes, Najat Vallaud Belkacem, jouant la provocation délibérément. [...]

    Abbé Guillaume de Tanoüarn - La suite sur Metablog

     

  • Avortement : Marine Le Pen refuse une loi à l'espagnole

    Lu sur le blog de Jeanne Smits :

    "Marine Le Pen a déclaré hier à des journalistes espagnols qu’elle ne soutiendrait pas, en France, une loi sur l’avortement similaire à celle que prépare actuellement le gouvernement de Mariano Rajoy. Ces journalistes l’ont interrogée sur ce point, mercredi, à la fin de sa conférence de presse sur la politique internationale.

    « L’Espagne doit pouvoir choisir ses propres lois. Mais je peux vous dire que je ne soutiendrais pas une telle loi en France », a-t-elle déclaré. Elle a ajouté qu’elle n’a pas l’intention de « limiter l’accès à l’avortement en France tel qu’il existe actuellement », tout en ajoutant qu’il faut en France mettre en œuvre des aides pour accompagner les femmes qui veulent garder leur enfant. Commentaire d’Infocatolica, d’où je tire cette information :

    « De ses paroles, on déduit qu’elle est d’avis que les femmes qui ne veulent pas garder leur enfant peuvent le tuer impunément avant sa naissance. »

    Rappelons que l’avant-projet de loi espagnol maintient la possibilité d’avorter dans des conditions définies par la loi, à savoir dès lors que la femme court un danger pour sa santé physique ou mentale, attestée par deux médecins indépendants, à poursuivre sa grossesse. Un projet qui est très loin de satisfaire les défenseurs de la vie, même s’ils sont heureux de la portée symbolique importante de la fin du « droit » à l’avortement instauré sous Zapatero. Des vies pourront être sauvées… encore qu’en Grande-Bretagne, le critère du danger pour la santé mentale autorise aujourd’hui quelque 200.000 avortements par an.

    Je précise également que les paroles de Marine Le Pen rapportées plus haut ne sont pas verbatim, puisque je les ai traduits depuis l’espagnol, alors qu’elle les a vraisemblablement prononcées en français."

    Michel Janva

  • L'Académie de médecine s'oppose à l'euthanasie et au suicide assisté

    Elle demande de ne plus être tenue à l'écart des débats et rappelle à cet effet sa position - s'en tenir à la loi Léonetti sur la fin de vie :

     "I- L’arrêt de vie, en réponse à une demande volontaire à mourir alors que la vie en elle-même n’est ni irrémédiablement parvenue à son terme ni immédiatement menacée ne peut être assimilée à un acte médical. Sans équivoque, quand bien même il s’agirait « seulement » d’une aide au suicide, il s’agit d’une euthanasie active. Il n’est pas dans  la mission du médecin de provoquer délibérément la mort. Aucun médecin ne saurait  consentir à donner la mort. Aucun médecin ne saurait se voir imposer par la loi de transgresser cet interdit fondateur.

    II- Le terme « fin de vie » recouvre des situations humaines bien distinctes qui n’autorisent aucun amalgame avec la situation précédente.

    En toutes circonstances, au-delà des traitements devenus inefficaces, refusant tout acharnement thérapeutique, auquel doivent alors être substitués des soins palliatifs, les médecins et les personnels soignants doivent savoir refuser également toute obstination de soins et y substituer l’accompagnement de la fin de vie, désormais imminente et inévitable.

    Cette démarche est du devoir du médecin, quelle que soit la diversité des situations individuelles, quel que soit l’âge auquel survient la fin de vie, du fait de la maladie où d’accident.

    Il en est de même dans toutes les circonstances de l’inéluctable fin de vie du grand âge. C’est là un problème de santé publique devenu majeur dans notre Société du fait de l’accroissement de la longévité.

    La démarche médicale première de « l’accompagnement » est le soulagement de la douleur, la sédation. Elle doit également comporter un accompagnement humain, affectif et spirituel, tant de la personne que de son entourage."

    On regrettera en revanche que l'Académie de médecine prenne fait et cause pour les médecins souhaitant cesser d'alimenter et d'hydrater Vincent Lambert, qu'elle considère dans une situation de "survie".

    Louise Tudy  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Avortement : Alliance Vita dénonce une régression pour les femmes

    L'association réclame par ailleurs une meilleure information des femmes enceintes :

    "Pour Alliance VITA la suppression de « la situation de détresse » nie la réalité de ce que vivent les femmes lors des grossesses imprévues : les femmes se retrouvent trop souvent confrontées à un « choix » à sens unique, faute d’une information impartiale et complète et d’une vraie politique de prévention de l’IVG pour celles qui souhaitent pouvoir poursuivre leur grossesse et être soutenue en ce sens.

    Pour Caroline Roux, secrétaire générale d’Alliance VITA et coordinatrice des services d’écoute dont SOS Bébé sur toutes les questions liées à la maternité :   « Comment peut-on croire qu’il suffise de supprimer un mot d’un texte pour faire disparaître la réalité qu’il recouvre ? Les femmes n’ignorent pas que c’est la destinée d’un être humain qui est en jeu. D’où un dilemme souvent douloureux. Nier la détresse déresponsabilise encore plus la société : les pouvoirs publics ont renoncé à une vraie politique de prévention de l’IVG, en cas de grossesse imprévue ou difficile. Les hommes à leur tour sont déresponsabilisés. Beaucoup de femmes nous disent qu’elles seraient prêtes à poursuivre leur grossesse si elles se sentaient soutenues par leur compagnon. Pour les plus jeunes, c’est le soutien des parents qui est décisif. Ce qui nous préoccupe particulièrement c’est le contexte économique et social. Tant de femmes craignent pour leur emploi ou leur avenir. Cette question est si prégnante que le Défenseur des droits a dû lancer des campagnes pour rappeler les droits des femmes enceintes et le devoir de non-discrimination à l’embauche et durant leur carrière. Les mesures concernant l’IVG sont d’autant plus choquantes dans un texte qui prétend faire avancer l’égalité entre les femmes et les hommes. »

    Pour Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA : « Une autre politique est urgente pour soutenir les femmes qui sont nombreuses à vouloir éviter l’IVG : instaurer une vraie prévention quand la grossesse a déjà commencé. La grande surprise révélée par l’INED, c’est que 72% des femmes qui recourent à l’IVG étaient sous contraception lorsqu’elles sont devenues enceintes. Ce qui fait défaut, c’est l’écoute  et l’information. C’est un paradoxe de voir le gouvernement menacer ceux qui donnent une information peu accessible aux femmes quand on sait que, depuis la loi Aubry de 2001, elles ne reçoivent plus le détail des aides publiques qui leur permettraient de poursuivre leur grossesse. C’est pour suppléer cette carence qu’Alliance VITA, sans subvention publique, édite et diffuse un guide des aides aux femmes enceintes très apprécié des travailleurs sociaux. C’est un comble. »

    Alliance VITA demande que soit introduite dans la loi une mesure garantissant une information équilibrée sur les droits, aides et démarches pour les femmes enceintes, seules ou en couple, ainsi que le descriptif de leur protection sociale. Cela pourrait contribuer à résoudre un grand nombre de drames personnels, en présentant aux femmes des perspectives autres que l’avortement."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/