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santé et médecine - Page 374

  • Les chiffres et autres... de la marche pour la Vie du 30 novembre à Lyon

    Reçu par mail :

    "Vous voulez en savoir un peu plus sur notre marche lyonnaise, en chiffres ?
    25000 tracts imprimés et distribués
    200 affiches petit format dans les lieux publics
    1000 affiches grand format collées dans la ville
    2000 vues de notre teaser
    1300 courriels d'adhérents
    près de 100 bénévoles pour la réalisation de la marche
    Plus de 20 associations nous soutiennent.
    3 camions sonos pour le jour J
    2000 ballons personnalisés, rouge et blancs vous seront distribués.
    500 tee-shirts seront vendus (5 €uros pièce)
    Vous allez parcourir 2 kms 600 dans les grandes rues de Lyon, jusque devant la préfecture.
    5 intervenants prendront la parole.
    Vous traverserez la plus grande place d'Europe.
    Flashmob - chorégraphie géante sur cette place...
    Et 3 Charlies à trouver au milieu des manifestants... 
    Prix pour les dix meilleures photos de la marche (envoyer à photos@jaimelavie.fr).
    Venez nombreux : les enfants à naître, les mamans, les papas, tous les vulnérables ont besoin de votre présence et de votre aide !"
    J'aime la vie ! 

    Lahire

  • Médicaments génériques : l’Etat a berné les Français

    PARIS (NOVOpress) – Entre les Français et les médicaments génériques, la pilule ne passe plus vraiment : 57 % d’entre eux seulement (contre 62 % il y a un an) acceptent systématiquement la substitution d’un médicament d’origine par un générique. Cette défiance a augmenté de cinq points en un an, selon un sondage IFOP publié lundi. Par ailleurs, les Français sont plus réservés quant à l’efficacité des  génériques, 72% la jugeant similaire à celle des médicaments d’origine contre 77 % en 2011. Quant à la perception de la sécurité des génériques, elle baisse de dix  points, avec 61 % se déclarant convaincus que ces médicaments sont  « aussi sûrs » que les médicaments d’origine, contre 71 % en 2011.

     

    Il y a quelques mois, l’Académie de médecine a reconnu en effet que les génériques pouvaient être moins efficaces que les médicaments originaux. La propagande orchestrée par l’Assurance maladie depuis des années a du plomb dans l’aile, bien qu’elle assure encore sur son site internet que « le médicament générique est tout aussi efficace » que le produit original. Ce défaut est lié à la qualité aléatoire des génériques, dont 80% des principes actifs sont maintenant fabriqués en Chine et en Inde, sur des sites de production douteux, peu contrôlés. Quand la mondialisation nuit gravement à la santé…

    http://fr.novopress.info/127956/medicaments-generiques-letat-a-berne-les-francais/

  • La violente cruauté de la mort par avortement

    Caméra cachée (1) dans un avortoir du Nouveau-Mexique :

    "L’employée d’une clinique d'avortements tardifs à Albuquerque a expliqué à une journaliste infiltrée que de percer le crâne d'un enfant à naître [vivant] avec une aiguille est le moyen « le plus humain » d'assurer la mort du bébé.

    Cette conseillère anonyme travaille à la clinique Southwestern Women's Options d’Albuquerque, l'une des seules du pays à pratiquer des avortements au cours du troisième trimestre de la grossesse (...)

    L'injection « va droit dans le sac, tout droit dans la » - elle fait visiblement une pause - « grossesse ». Selon la façon dont le bébé est placé, l'aiguille perce « le derrière du bébé » ou, plus vraisemblablement, « sa tête, son crâne. »

    Lorsque la mère a demandé si l'enfant pouvait ressentir de la douleur, la conseillère a hésité. « Je ne sais pas s’il est assez développé pour la sentir, » a-t-elle dit. « Je ne pense pas », a-t-elle suggéré. « Peut-être. »

    Lorsque la journaliste lui a demandé comment elle se sentait elle-même à l’idée que ses victimes ressentent peut-être une douleur intense, la femme a répondu que ce schéma est « nécessaire pour que la procédure se produise et finalement, euh, c’est la façon la plus sûre, et en quelque sorte, la plus humaine, de le faire. »

    Le résultat de ce processus est « un bébé mort », a-t-elle admis".

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/
    1) http://www.cqv.qc.ca/fr/camera-cachee-dans-une-clinique-d%E2%80%99avortements-tardifs-l%E2%80%99employee-explique-que-les-bebes-sont-piques-

  • GPA : la circulaire Taubira attaquée en justice

    Il se pourrait bien que le Conseil d'Etat l'invalide :

    "Il a refusé au nom du Code civil de transcrire en droit français un certificat de naissance pour un nourrisson arrivant d'Inde et a diligenté une enquête auprès des services diplomatiques afin de savoir si cette requête ne masquait pas un cas déguisé de gestation pour autrui (GPA). Mal en a pris à ce greffier en chef de Toulouse de ne pas avoir appliqué strictement la circulaire de Christiane Taubira. En janvier dernier, celle-ci affirmait que le «seul soupçon» - de gestation pour autrui - «ne peut suffire à opposer un refus aux demandes de certificat de nationalité française dès lors que les actes de l'état civil local attestant du lien de filiation avec un Français sont probants». Un texte qui avait soulevé une très vive polémique en pleine discussion législative sur le mariage pour tous et avait d'ailleurs coûté son poste à Laurent Vallée, directeur des affaires civiles et du Sceau.

    En l'espèce, un citoyen français bénéficiant d'un sauf-conduit pour faire entrer sur le territoire un bébé de 4 mois demandait l'obtention d'un certificat de nationalité en sachant que la mère - indienne - avait renoncé à ses droits parentaux. De quoi faire redouter à ce fonctionnaire de justice «un trafic d'enfant». Sa démarche a fait réagir les chefs de cour de Tou­louse, qui lui ont vertement reproché d'avoir manqué à son devoir de réserve, et la Place Vendôme lui a demandé sur instruction d'établir le certificat en arguant d'une filiation établie. Petite particularité, ce dernier serait provisoire et revu à la majorité de l'enfant.

    Ébranlé, et redoutant des poursuites disciplinaires, l'homme a préféré faire valoir ses droits à la retraite plutôt que de poursuivre le bras de fer. Mais, dans le même temps, une association, Ju­ristes pour l'enfance, proche de la mouvance de la Manif pour tous, et un syndicat de magistrats, FO-magistrats, ont décidé de porter la question de la légalité de cette circulaire devant le Conseil d'État. Cette action suit celle qu'ont menée en février dernier plusieurs députés de l'UMP, arguant, eux, d'un «excès de pouvoir». Un excès de pouvoir qui obligerait les fonctionnaires de justice à ne pas respecter la loi qui interdit la GPA, en délivrant des certificats de naissance malgré leurs doutes, et empêcherait les parquets de faire leur travail de veille. (...)

    Le 4 octobre dernier, la Chancellerie a plaidé «l'harmonisation de la pratique entre greffiers en chef». Cette réponse intervient après que la Cour de cassation a rendu un arrêt sans équivoque sur la question, le 13 septembre dernier, et dont la Place Vendôme ne semble pas vraiment tenir compte dans son mémoire. Dans cet arrêt, la plus haute juridiction martèle que «lorsque la naissance est l'aboutissement, en fraude à la loi française, d'un processus d'ensemble comportant une convention de gestation pour le compte d'autrui», la convention, «fût-elle licite à l'étranger», est nulle «d'une nullité d'ordre public». C'est-à-dire qu'aucune exception ne permet de «couvrir» une gestation pour autrui. Dans ce cadre extrêmement contraint par la Cour de cassation, le Conseil d'État risque d'avoir du mal à valider une circulaire aussi fortement contestée. Et il est fort possible que l'ex-greffier en chef de Toulouse ait eu raison trop tôt…"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Va-t-on laisser euthanasier les enfants ?

    Communiqué de Civitas :

    "En Belgique comme en France, les parlementaires préparent de nouveaux textes de loi à propos de l’euthanasie. Comparer la situation de ces deux pays n’est pas sans intérêt car la Belgique a le triste privilège d’avoir toujours sur la France une « longueur d’avance » en matière d’effondrement moral et éthique.

    La Belgique a déjà légalisé l’euthanasie des adultes. Elle envisage maintenant d’autoriser l’euthanasie des mineurs. Il est probable qu’un vote en commission du Sénat se déroule la semaine prochaine, validant ainsi la présentation d’un texte de loi aux deux assemblées parlementaires belges.

    Depuis quelques mois, les principaux médias ont participé au conditionnement des esprits. Télévisions, radios et presse écrite ont abondamment diffusé les témoignages de quelques mamans, toujours les mêmes, affirmant que le regard de leur enfant gravement malade traduisait leur souhait d’en finir avec la vie. Il n’est bien sûr pas question de stigmatiser le désarroi de mamans devant la souffrance prolongée de leur enfant. Mais entendre une maman prétendre qu’un enfant de cinq ans a la maturité suffisante pour comprendre ce que signifie l’euthanasie et décider seul de son sort laisse pantois. Il n’est pas besoin d’être un grand spécialiste de l’enfance pour savoir qu’un enfant de cet âge n’a pas conscience des conséquences de la plupart de ses actes, notamment en ce qui concerne le danger. Mettre en garde un enfant en lui disant « Attention, c’est chaud, ça brûle ! » ne sera souvent suivi d’effet qu’après que l’enfant ce sera confronté à cette source de chaleur dont il ne comprend pas encore la conséquence douloureuse. Autant dire que la mort est pour l’enfant une notion encore bien plus mystérieuse. Et ce d’autant plus que l’enfant est de plus en plus confronté à des jeux où la mort d’un personnage signifie simplement la fin de la partie et le fait de pouvoir en recommencer aussitôt une autre.

    Le débat qui agite les parlementaires belges ne se situe déjà plus, sauf très rare exception, entre partisans et opposants de l’euthanasie des mineurs. Les différends essentiels parmi les députés et sénateurs se limitent à deux. Le premier porte sur le fait que le texte de loi ne prendrait en compte que la souffrance physique pour permettre l’euthanasie des mineurs alors que certains voudraient étendre les motifs à la souffrance psychologique. Le second concerne l’accord ou non des parents alors que le projet initial prévoit l’accord nécessaire des parents pour euthanasier les enfants et non pour les adolescents sans que la limite entre l’enfance et l’adolescence ne soit clairement établie. [...]"

  • Instinct de mort : La fin de vie en catimini

    Au regard du processus des états généraux de la bioéthique qui avaient duré plusieurs mois et mobilisé des milliers de personnes, ceux de la fin de vie, qui viennent de s’ouvrir, paraissent microscopiques.

    C’est le Comité Consul­tatif National d’Éthique (CCNE) qui a été chargé de l’organisation des états généraux de la fin de vie.

    Depuis qu’elle a produit des conclusions hostiles à l’euthanasie, l’instance a été largement renouvelée, mais elle a peu de moyens. Les travaux ne mobiliseront qu’une trentaine de citoyens tirés au sort par l’Ifop. Ils se dérouleront à huis-clos durant quatre week-ends, «  à l’abri des controverses publiques  », a précisé le président du CCNE, Jean-Claude Ameisen, sous la forme d’un dialogue avec une douzaine de personnalités.

    Seul Jean-Luc Romero, président de l’ADMD (Asso­ciation pour le Droit de Mou­rir dans la Dignité — entendre pour l’euthanasie) a annoncé qu’il avait été sollicité pour rencontrer le panel. Le troisième week-end serait dédié à la «  concertation  » avec des personnalités choisies par les citoyens. Il resterait un tout dernier week-end pour rédiger l’avis qu’une conférence de presse programmée pour le 16 décembre ferait alors connaître.

    «  Au terme de ce débat il y aura, sans doute à la fin de l’année, un projet de loi  » qui «  complétera, améliorera la loi Leonetti  », avait indiqué en juillet dernier François Hollande. Mais tout porte à croire qu’aucune loi ne sera débattue avant les municipales… Le député Jean Leonetti s’est étonné de la légèreté de la consultation citoyenne  : «  Huit mois ont été nécessaires pour mettre en place les états généraux de la bioéthique […]. Ce n’est pas à la hauteur de l’enjeu.  » [...]

    La suite sur France Catholique

  • Trisomie 21 : Eléonore demande des excuses

    Communiqué des Amis d'Eléonore :

    "Une journée pour penser aux familles et aux personnes ayant une trisomie 21 c’est bien, mais il reste 364 autres jours pour leur donner une chance d’accueil et d’inclusion dans la société.

    Le but n’est pas encore atteint, quand un neurobiologiste ose dire sur l’antenne de France inter que « les personnes trisomiques sont des poisons dans la famille » (Jean-Didier Vincent 5 octobre 2012 à la Tête au carré).

    Le but n’est pas encore atteint, quand le Comité Consultatif Nationale d’Ethique autorise la commercialisation des tests génétiques fœtaux sur sang maternel permettant un dépistage prénatal précoce de la trisomie 21. Ces tests n’ayant pas pour but de dépister pour soigner, mais de dépister pour éliminer.

    Le but n’est pas encore atteint quand le ministère de la santé met en place un dispositif d’évaluation du dépistage actuel et élabore un fichage des femmes enceintes pour une amélioration du processus.

    Le Collectif Les Amis d’Eléonore

    Dit la fierté des parents devant les progrès de leurs enfants.

    Dit la joie que nos enfants apportent au quotidien par leur vitalité et leur souci constant des autres.

    Dit la tendresse et la complicité qui existe entre les frères et sœurs.

    Dit que l’aventure d’accueillir un enfant ayant une trisomie 21 vaut la peine d’être vécue.

    Le Collectif les Amis d’Eléonore, créé en 2010 au moment des débats sur les lois de bioéthique, veut faire changer les regards sur les personnes ayant une trisomie.

    Eléonore, porte parole du Collectif est une jeune femme de 27 ans, porteuse de trisomie 21 qui démontre au quotidien que la vie est possible.

    Eléonore a posté une vidéo de réponse à Jean-Didier Vincent qui a déjà été vue par plusieurs milliers de personnes. www.facebook.com/lesamisdeleonore

    Un an après, Eléonore n’a pas oublié et exige, au nom de toutes les personnes atteintes de trisomie 21, des excuses de la part de Jean-Didier Vincent.

    Eléonore demande un renversement des politiques de santé pour développer la recherche et l’accompagnement des personnes et des familles.

    Le collectif les Amis d’Eléonore attend des réponses et non pas du mépris."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Des sénateurs américains appellent l’UE à lever les barrières à la malbouffe chimique

    Les principaux membres de la Commission des finances du Sénat ont placé la barre très haut pour les négociations commerciales en cours entre les États-Unis et l’Union européenne, en insistant sur la nécessité de résoudre les conflits anciens et pleins d’âpreté, relatifs aux méthodes de transformation de viande de bœuf et de volaille et au blocage, par l’UE, de certaines méthodes américaines de production de viande de bœuf.

    Lors d’une audience de la Commission des finances du Sénat, le 30 octobre, le Président Max Baucus (Démocrate) a déclaré que, pour que le Traité transatlantique (TTIP) soit à la hauteur de son potentiel, les deux parties doivent résoudre ce qu’il a appelé, de la part de l’UE, « les obstacles non scientifiques et injustifiés aux exportations agricoles des États-Unis, y compris le bœuf et la volaille ».

    Selon Baucus, l’Organisation mondiale pour la santé animale (OIE) et la Commission internationale de normalisation dite du codex Alimentarius ont déclaré que les « méthodes de production de bœuf américain sont parfaitement sûres ». Il n’est pas entré dans les détails, mais un collaborateur du Sénat a déclaré après l’audience que Baucus faisait allusion à une interdiction de l’UE portant sur le bœuf et le porc élevés en utilisant un médicament vétérinaire favorisant la croissance, appelé ractopamine, qui a été approuvé par le Codex l’an dernier, malgré les objections de l’UE.

    « Je suis convaincu que nous pouvons surmonter l’obstacle » des questions sanitaires et phytosanitaires (SPS), a déclaré Baucus dans son allocution d’ouverture. Plus tard, durant l’audience, il a noté que l’UE avait abandonné son interdiction d’utiliser autre chose que de l’eau chaude et de la vapeur comme traitement anti-microbien dans la production de viande, lorsqu’elle a autorisé l’utilisation de l’acide lactique sous la pression américaine l’an dernier.

    Baucus a déclaré que le succès était dû au fait que les États-Unis avaient été « clairs et précis » dans leurs demandes, et que faire de même pour d’autres questions sanitaires rendrait le succès des négociations plus probable.

    Il n’a pas mentionné qu’il voulait que l’UE lève son embargo sur le boeuf élevé aux hormones de croissance artificielles. Cette interdiction a été contestée avec succès par les États-Unis devant l’Organisation mondiale du commerce. Au lieu d’un retrait par l’UE de la mesure incriminée, les deux parties sont tombées d’accord sur une transaction qui a ouvert aux États-Unis et à d’autres fournisseurs un certain accès au marché du bœuf sans hormones.

    Dans leurs observations séparées, les sénateurs Tom Carper et Ben Cardin – tous deux originaires de grands Etats producteurs de volailles – ont fait valoir que l’Union européenne doit enfin céder sur ses restrictions envers certains traitements des agents pathogènes (PRT) utilisés par les transformateurs américains de volailles. Ces restrictions ont essentiellement bloqué l’accès des volailles américaines au marché de l’UE.

    Cardin a insisté sur l’importance de résoudre le conflit sur les PRT dans le contexte du commerce. « Ceci est un sujet sur laquelle nous devrons vraiment nous concentrer quand nous en arriverons au côté réglementaire » des négociations du TTIP, a-t-il dit.

    Mais persévérer sur cette question rendrait presque certain de provoquer un autre conflit avec l’UE, qui n’autorise actuellement que l’eau chaude comme traitement anti-microbien pour la volaille. Une proposition précédente de la Commission européenne, visant à autoriser les PRT utilisés aux États-Unis – y compris l’eau chlorée –, a été rejetée par les ministres de l’UE en 2008.

    Cette année, le Département américain de l’Agriculture (USDA) a discrètement donné un autre coup de poignard, en demandant à obtenir l’approbation de l’UE pour le peroxyacide, un autre PRT utilisé par l’industrie américaine.

    Bill Roenigk, vice-président du Conseil national de l’industrie de la volaille, qui a témoigné lors de l’audience, a annoncé cette demande d’autorisation. Après l’audience, il a déclaré ignorer si l’USDA avait déposé la demande d’approbation du peroxyacide en coopération avec la Commission européenne, ou si elle avait pris la décision de le faire unilatéralement, dans le but de rouvrir le marché européen à la viande de volaille américaine.

    Les observateurs avisés disent que cette substance peut avoir une meilleure chance d’être autorisée par les responsables européens car elle ne contient pas de chlore, lequel est utilisé dans les piscines d’eau potable et de baignade pour tuer les bactéries nocives, mais a aussi des propriétés toxiques. Le peroxyacide est l’un des quatre traitements anti-microbiens permis aux États-Unis pour le traitement de la volaille après abattage, mais ce n’est pas le cas dans l’UE. Les autres sont le dioxyde de chlore, le chlorite de sodium acidifié et le phosphate trisodique.

    Les États-Unis ont commencé à contester l’interdiction de ces PRT par l’UE, à l’Organisation mondiale du commerce en 2009, avec un groupe formé en novembre 2009 mais jamais réuni. A cause de l’interdiction posée par l’UE, aucune volaille américaine n’a pu être exportée vers le marché européen depuis 1997, selon Roenigk.

    Ce dernier a estimé que le marché de l’UE constituerait aujourd’hui un marché de 600 millions de dollars pour les produits à base de poulet américain, si l’UE appliquait « des normes fondées sur la science ».

    Cardin et Carper, dans leurs remarques, ont fait valoir que les producteurs américains de poulet et autres produits agricoles doivent être francs avec les membres du Congrès, quant à savoir si le TTIP va vraiment changer suffisamment les pratiques de l’UE pour fournir aux exportations agricoles américaines un accès significatif aux marchés. Cardin a vivement recommandé à Roenigk de fournir une évaluation permettant de déterminer si le TTIP sera profitable, et de ne pas simplement céder sous la pression pour obtenir un accord.

    Dans leurs observations soumises au Bureau du Représentant américain au Commerce plus tôt cette année, l’Institut américain de la viande et l’Association nationale des éleveurs de bovins citent l’interdiction par l’UE de la viande produite avec ractopamine, comme un obstacle réglementaire auquel ils souhaitent que le TTIP s’attaque.

    Ils ont aussi généralement critiqué l’approche réglementaire de l’UE, fondée sur le « principe de précaution » et les préférences culturelles, contre l’utilisation de produits chimiques et d’hormones dans la production de viande bovine et porcine.

    Ils ont exigé que l’UE mette ses pratiques réglementaires en conformité avec les normes du Codex ou de l’OIE, mais n’ont pas demandé que l’UE lève son embargo sur le boeuf élevé aux hormones de croissance artificielles.

    Comme solution provisoire au différend relatif à l’interdiction des hormones, les Etats-Unis et l’UE ont convenu d’une restriction actuellement fixée à 45.000 tonnes de viande de bœuf sans hormone provenant des États-Unis et d’autres pays. Le quota est ouvert aux exportations de bœuf des États-Unis, d’Australie, d’Uruguay, de la Nouvelle-Zélande et du Canada, mais l’Institut américain de la viande a déclaré au Représentant américain au Commerce, plus tôt cette année, que l’administration de ce contingent tarifaire (Tariff-Rate Quota – TRQ) doit être modifiée, afin de garantir aux exportateurs américains « un accès durable » au marché européen.

    De juillet 2012 à juin 2013, les exportations américaines se sont élevées à 16.750 tonnes de viande de bœuf, soit environ 50% du taux de remplissage, selon la Fédération américaine des exportateurs de viande. Ces exportations se sont élevées à 212 millions de dollars, selon le Représentant américain au Commerce.

    Sur les traitements de réduction des agents pathogènes, l’Institut américain de la viande a indiqué dans ses observations que le problème a été en grande partie résolu par l’acceptation de l’acide lactique pour la viande bovine de l’UE, bien que l’interdiction des autres PRT soit maintenue. Le groupe a également fait valoir que la position de l’UE montre son inflexibilité envers l’approbation de nouvelles technologies.

    L’audience n’a pas abordé le point de savoir dans quelle mesure les exigences de l’UE quant à la protection des animaux constitueraient un obstacle aux exportations de poulets américains, même si les problèmes liés aux PRT étaient résolus. Roenigk a seulement fait allusion au point de discorde potentiel, en indiquant que l’UE élève du poulet parmi « le plus cher » au monde.

    Les groupements agricoles des États-Unis ont fait valoir leur opposition à l’augmentation des normes de protection des animaux dans le TTIP, de peur que l’UE essayer d’y intégrer ses règles plus strictes.

    Dans l’élevage de poulets, par exemple, les agriculteurs de l’UE doivent observer les règles sur la taille des cages qui ne sont pas imposées dans les normes agricoles des États-Unis. Les groupements agricoles européens ont dit qu’ils seraient placés en désavantage concurrentiel si les Etats-Unis exportaient de la volaille, à partir du moment où les producteurs américains ne sont pas confrontés aux mêmes exigences coûteuses que les européens.

    L’agriculture n’était pas le seul sujet à l’ordre du jour de l’audience. Cardin a aussi incité Michael Ducker, vice-président exécutif et directeur des opérations de FedEx, à prendre une position plus ambitieuse en faveur de la suppression par l’UE de toute taxe sur la valeur ajoutée pour les exportations américaines, au lieu de se contenter de relever le seuil en dessous duquel les consommateurs américains et européens ne paient pas de taxes sur les expéditions. Ducker était parmi les témoins à l’audience.

    Cardin a déclaré que se contenter de relever ce seuil n’avantagerait pas les exportations américaines confrontées à la taxe sur la valeur ajoutée, et a insisté sur le fait que la concurrence n’est pas loyale entre les Etats-Unis et l’UE en matière de fiscalité des entreprises.

    Selon Ducker, le seuil de taxation pour un envoi en provenance de pays étrangers vers les États-Unis est maintenant de 200 dollars et ce même seuil figure dans les accords de libre-échange négociés entre les Etats-Unis, la Corée du Sud, le Panama, la Colombie et le Pérou.

    Il a également noté qu’un projet de loi est en instance devant le Congrès américain pour porter ce niveau à 800 dollars et que le TTIP devrait adopter ce même niveau d’exemption de taxe des deux côtés de l’Atlantique. Il a déclaré que le seuil est de 30 dollars dans certains États membres de l’UE, voire de 13 dollars dans certains des nouveaux États membres.

    - Article original en américain : InsideTrade (NB : pour accéder à cet article, vous devez vous abonner ou au moins vous inscrire pour profiter d’un essai gratuit d’un mois de cette publication)

    - Traduction (corrigée et complétée par Fortune) : ContreLaCour

    http://fortune.fdesouche.com/333597-des-senateurs-americains-appellent-lue-lever-les-barrieres-la-malbouffe-chimique#more-333597

  • Augmentation continue de l’Aide Médicale d’Etat pour les clandestins, au budget prévu pour 2014


    PARIS (NOVOpress via Bulletin de réinformation) – Mercredi soir, dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances 2014 de la Sécurité sociale à l’Assemblée nationale, les crédits alloués à l’Aide Médicale d’Etat (AME) ont cette année encore été nettement augmentés.

    L’AME, instaurée en janvier 2000 par le gouvernement socialiste de Lionel Jospin, permet à tous les étrangers en situation irrégulière, autrement dit des clandestins qui violent délibérément les lois de la République, de bénéficier de soins médicaux gratuits en France. Depuis sa mise en place, le budget consacré à l’AME n’a cessé de croître. La ministre déléguée aux personnes âgées Michèle Delaunay a défendu mercredi une augmentation de 2,9 % par rapport à 2013, soit 605 millions d’euros (sous réserve d’important dépassement comme en 2013, voir plus bas). Selon la ministre, cette augmentation se justifierait par le nombre de bénéficiaires en constante augmentation. Fin 2012, on comptait plus de 260.000 clandestins bénéficiaires de l’AME. En Guyane, les dépenses relatives à l’AME sont les plus importantes et concernent environ 30.000 clandestins selon les estimations de l’hôpital de Saint‑Laurent‑du‑Maroni.

    Les contrôles de la Sécurité sociale autour de l’AME sont de moins en moins effectués

    L’évaluation du nombre de bénéficiaires de l’AME reste évidemment très approximative. L’attribution des crédits n’est donc pas sincère, budgétairement parlant, et oblige le gouvernement à voter des rallonges en cours d’année. Ainsi, la loi de finances pour 2013 avait initialement fixé à 588 millions d’euros les crédits pour l’AME. Après rallonge, les dépenses de l’AME pour 2013 seront finalement de 744 millions d’euros, soit un dépassement du budget prévisionnel de plus de 26 %. Pour le député Dominique Tian « Comment expliquer à nos concitoyens cette inégalité entre un bénéficiaire de l’AME en situation irrégulière en France, pris en charge à 100 %, et un travailleur français ou européen aux revenus modestes, qui n’est pris en charge qu’à 70 % par la Sécurité sociale ? »

    Face à de tels abus, la députée frontiste Marion Maréchal‑Le Pen a demandé la suppression pure et simple de ce dispositif

    « Il n’est pas supportable pour les Français de payer la prise en charge de soins pour les clandestins » a ainsi déclaré la benjamine de l’Assemblée. A noter que cette prise en charge ne va pas aller en diminuant, notamment avec le déploiement prochain du dispositif à Mayotte, 101e département français, où l’immigration illégale explose littéralement.

    Crédit image : Konk, (cc).

    http://fr.novopress.info/145094/augmentation-continue-de-laide-medicale-detat-pour-les-clandestins-au-budget-prevu-pour-2014augmentation-continue-de-laide-medicale-detat-pour-les-clandestins-au-budget-prevu-pour-2/