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santé et médecine - Page 375

  • Des sénateurs américains appellent l’UE à lever les barrières à la malbouffe chimique

    Les principaux membres de la Commission des finances du Sénat ont placé la barre très haut pour les négociations commerciales en cours entre les États-Unis et l’Union européenne, en insistant sur la nécessité de résoudre les conflits anciens et pleins d’âpreté, relatifs aux méthodes de transformation de viande de bœuf et de volaille et au blocage, par l’UE, de certaines méthodes américaines de production de viande de bœuf.

    Lors d’une audience de la Commission des finances du Sénat, le 30 octobre, le Président Max Baucus (Démocrate) a déclaré que, pour que le Traité transatlantique (TTIP) soit à la hauteur de son potentiel, les deux parties doivent résoudre ce qu’il a appelé, de la part de l’UE, « les obstacles non scientifiques et injustifiés aux exportations agricoles des États-Unis, y compris le bœuf et la volaille ».

    Selon Baucus, l’Organisation mondiale pour la santé animale (OIE) et la Commission internationale de normalisation dite du codex Alimentarius ont déclaré que les « méthodes de production de bœuf américain sont parfaitement sûres ». Il n’est pas entré dans les détails, mais un collaborateur du Sénat a déclaré après l’audience que Baucus faisait allusion à une interdiction de l’UE portant sur le bœuf et le porc élevés en utilisant un médicament vétérinaire favorisant la croissance, appelé ractopamine, qui a été approuvé par le Codex l’an dernier, malgré les objections de l’UE.

    « Je suis convaincu que nous pouvons surmonter l’obstacle » des questions sanitaires et phytosanitaires (SPS), a déclaré Baucus dans son allocution d’ouverture. Plus tard, durant l’audience, il a noté que l’UE avait abandonné son interdiction d’utiliser autre chose que de l’eau chaude et de la vapeur comme traitement anti-microbien dans la production de viande, lorsqu’elle a autorisé l’utilisation de l’acide lactique sous la pression américaine l’an dernier.

    Baucus a déclaré que le succès était dû au fait que les États-Unis avaient été « clairs et précis » dans leurs demandes, et que faire de même pour d’autres questions sanitaires rendrait le succès des négociations plus probable.

    Il n’a pas mentionné qu’il voulait que l’UE lève son embargo sur le boeuf élevé aux hormones de croissance artificielles. Cette interdiction a été contestée avec succès par les États-Unis devant l’Organisation mondiale du commerce. Au lieu d’un retrait par l’UE de la mesure incriminée, les deux parties sont tombées d’accord sur une transaction qui a ouvert aux États-Unis et à d’autres fournisseurs un certain accès au marché du bœuf sans hormones.

    Dans leurs observations séparées, les sénateurs Tom Carper et Ben Cardin – tous deux originaires de grands Etats producteurs de volailles – ont fait valoir que l’Union européenne doit enfin céder sur ses restrictions envers certains traitements des agents pathogènes (PRT) utilisés par les transformateurs américains de volailles. Ces restrictions ont essentiellement bloqué l’accès des volailles américaines au marché de l’UE.

    Cardin a insisté sur l’importance de résoudre le conflit sur les PRT dans le contexte du commerce. « Ceci est un sujet sur laquelle nous devrons vraiment nous concentrer quand nous en arriverons au côté réglementaire » des négociations du TTIP, a-t-il dit.

    Mais persévérer sur cette question rendrait presque certain de provoquer un autre conflit avec l’UE, qui n’autorise actuellement que l’eau chaude comme traitement anti-microbien pour la volaille. Une proposition précédente de la Commission européenne, visant à autoriser les PRT utilisés aux États-Unis – y compris l’eau chlorée –, a été rejetée par les ministres de l’UE en 2008.

    Cette année, le Département américain de l’Agriculture (USDA) a discrètement donné un autre coup de poignard, en demandant à obtenir l’approbation de l’UE pour le peroxyacide, un autre PRT utilisé par l’industrie américaine.

    Bill Roenigk, vice-président du Conseil national de l’industrie de la volaille, qui a témoigné lors de l’audience, a annoncé cette demande d’autorisation. Après l’audience, il a déclaré ignorer si l’USDA avait déposé la demande d’approbation du peroxyacide en coopération avec la Commission européenne, ou si elle avait pris la décision de le faire unilatéralement, dans le but de rouvrir le marché européen à la viande de volaille américaine.

    Les observateurs avisés disent que cette substance peut avoir une meilleure chance d’être autorisée par les responsables européens car elle ne contient pas de chlore, lequel est utilisé dans les piscines d’eau potable et de baignade pour tuer les bactéries nocives, mais a aussi des propriétés toxiques. Le peroxyacide est l’un des quatre traitements anti-microbiens permis aux États-Unis pour le traitement de la volaille après abattage, mais ce n’est pas le cas dans l’UE. Les autres sont le dioxyde de chlore, le chlorite de sodium acidifié et le phosphate trisodique.

    Les États-Unis ont commencé à contester l’interdiction de ces PRT par l’UE, à l’Organisation mondiale du commerce en 2009, avec un groupe formé en novembre 2009 mais jamais réuni. A cause de l’interdiction posée par l’UE, aucune volaille américaine n’a pu être exportée vers le marché européen depuis 1997, selon Roenigk.

    Ce dernier a estimé que le marché de l’UE constituerait aujourd’hui un marché de 600 millions de dollars pour les produits à base de poulet américain, si l’UE appliquait « des normes fondées sur la science ».

    Cardin et Carper, dans leurs remarques, ont fait valoir que les producteurs américains de poulet et autres produits agricoles doivent être francs avec les membres du Congrès, quant à savoir si le TTIP va vraiment changer suffisamment les pratiques de l’UE pour fournir aux exportations agricoles américaines un accès significatif aux marchés. Cardin a vivement recommandé à Roenigk de fournir une évaluation permettant de déterminer si le TTIP sera profitable, et de ne pas simplement céder sous la pression pour obtenir un accord.

    Dans leurs observations soumises au Bureau du Représentant américain au Commerce plus tôt cette année, l’Institut américain de la viande et l’Association nationale des éleveurs de bovins citent l’interdiction par l’UE de la viande produite avec ractopamine, comme un obstacle réglementaire auquel ils souhaitent que le TTIP s’attaque.

    Ils ont aussi généralement critiqué l’approche réglementaire de l’UE, fondée sur le « principe de précaution » et les préférences culturelles, contre l’utilisation de produits chimiques et d’hormones dans la production de viande bovine et porcine.

    Ils ont exigé que l’UE mette ses pratiques réglementaires en conformité avec les normes du Codex ou de l’OIE, mais n’ont pas demandé que l’UE lève son embargo sur le boeuf élevé aux hormones de croissance artificielles.

    Comme solution provisoire au différend relatif à l’interdiction des hormones, les Etats-Unis et l’UE ont convenu d’une restriction actuellement fixée à 45.000 tonnes de viande de bœuf sans hormone provenant des États-Unis et d’autres pays. Le quota est ouvert aux exportations de bœuf des États-Unis, d’Australie, d’Uruguay, de la Nouvelle-Zélande et du Canada, mais l’Institut américain de la viande a déclaré au Représentant américain au Commerce, plus tôt cette année, que l’administration de ce contingent tarifaire (Tariff-Rate Quota – TRQ) doit être modifiée, afin de garantir aux exportateurs américains « un accès durable » au marché européen.

    De juillet 2012 à juin 2013, les exportations américaines se sont élevées à 16.750 tonnes de viande de bœuf, soit environ 50% du taux de remplissage, selon la Fédération américaine des exportateurs de viande. Ces exportations se sont élevées à 212 millions de dollars, selon le Représentant américain au Commerce.

    Sur les traitements de réduction des agents pathogènes, l’Institut américain de la viande a indiqué dans ses observations que le problème a été en grande partie résolu par l’acceptation de l’acide lactique pour la viande bovine de l’UE, bien que l’interdiction des autres PRT soit maintenue. Le groupe a également fait valoir que la position de l’UE montre son inflexibilité envers l’approbation de nouvelles technologies.

    L’audience n’a pas abordé le point de savoir dans quelle mesure les exigences de l’UE quant à la protection des animaux constitueraient un obstacle aux exportations de poulets américains, même si les problèmes liés aux PRT étaient résolus. Roenigk a seulement fait allusion au point de discorde potentiel, en indiquant que l’UE élève du poulet parmi « le plus cher » au monde.

    Les groupements agricoles des États-Unis ont fait valoir leur opposition à l’augmentation des normes de protection des animaux dans le TTIP, de peur que l’UE essayer d’y intégrer ses règles plus strictes.

    Dans l’élevage de poulets, par exemple, les agriculteurs de l’UE doivent observer les règles sur la taille des cages qui ne sont pas imposées dans les normes agricoles des États-Unis. Les groupements agricoles européens ont dit qu’ils seraient placés en désavantage concurrentiel si les Etats-Unis exportaient de la volaille, à partir du moment où les producteurs américains ne sont pas confrontés aux mêmes exigences coûteuses que les européens.

    L’agriculture n’était pas le seul sujet à l’ordre du jour de l’audience. Cardin a aussi incité Michael Ducker, vice-président exécutif et directeur des opérations de FedEx, à prendre une position plus ambitieuse en faveur de la suppression par l’UE de toute taxe sur la valeur ajoutée pour les exportations américaines, au lieu de se contenter de relever le seuil en dessous duquel les consommateurs américains et européens ne paient pas de taxes sur les expéditions. Ducker était parmi les témoins à l’audience.

    Cardin a déclaré que se contenter de relever ce seuil n’avantagerait pas les exportations américaines confrontées à la taxe sur la valeur ajoutée, et a insisté sur le fait que la concurrence n’est pas loyale entre les Etats-Unis et l’UE en matière de fiscalité des entreprises.

    Selon Ducker, le seuil de taxation pour un envoi en provenance de pays étrangers vers les États-Unis est maintenant de 200 dollars et ce même seuil figure dans les accords de libre-échange négociés entre les Etats-Unis, la Corée du Sud, le Panama, la Colombie et le Pérou.

    Il a également noté qu’un projet de loi est en instance devant le Congrès américain pour porter ce niveau à 800 dollars et que le TTIP devrait adopter ce même niveau d’exemption de taxe des deux côtés de l’Atlantique. Il a déclaré que le seuil est de 30 dollars dans certains États membres de l’UE, voire de 13 dollars dans certains des nouveaux États membres.

    - Article original en américain : InsideTrade (NB : pour accéder à cet article, vous devez vous abonner ou au moins vous inscrire pour profiter d’un essai gratuit d’un mois de cette publication)

    - Traduction (corrigée et complétée par Fortune) : ContreLaCour

    http://fortune.fdesouche.com/333597-des-senateurs-americains-appellent-lue-lever-les-barrieres-la-malbouffe-chimique#more-333597

  • Augmentation continue de l’Aide Médicale d’Etat pour les clandestins, au budget prévu pour 2014


    PARIS (NOVOpress via Bulletin de réinformation) – Mercredi soir, dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances 2014 de la Sécurité sociale à l’Assemblée nationale, les crédits alloués à l’Aide Médicale d’Etat (AME) ont cette année encore été nettement augmentés.

    L’AME, instaurée en janvier 2000 par le gouvernement socialiste de Lionel Jospin, permet à tous les étrangers en situation irrégulière, autrement dit des clandestins qui violent délibérément les lois de la République, de bénéficier de soins médicaux gratuits en France. Depuis sa mise en place, le budget consacré à l’AME n’a cessé de croître. La ministre déléguée aux personnes âgées Michèle Delaunay a défendu mercredi une augmentation de 2,9 % par rapport à 2013, soit 605 millions d’euros (sous réserve d’important dépassement comme en 2013, voir plus bas). Selon la ministre, cette augmentation se justifierait par le nombre de bénéficiaires en constante augmentation. Fin 2012, on comptait plus de 260.000 clandestins bénéficiaires de l’AME. En Guyane, les dépenses relatives à l’AME sont les plus importantes et concernent environ 30.000 clandestins selon les estimations de l’hôpital de Saint‑Laurent‑du‑Maroni.

    Les contrôles de la Sécurité sociale autour de l’AME sont de moins en moins effectués

    L’évaluation du nombre de bénéficiaires de l’AME reste évidemment très approximative. L’attribution des crédits n’est donc pas sincère, budgétairement parlant, et oblige le gouvernement à voter des rallonges en cours d’année. Ainsi, la loi de finances pour 2013 avait initialement fixé à 588 millions d’euros les crédits pour l’AME. Après rallonge, les dépenses de l’AME pour 2013 seront finalement de 744 millions d’euros, soit un dépassement du budget prévisionnel de plus de 26 %. Pour le député Dominique Tian « Comment expliquer à nos concitoyens cette inégalité entre un bénéficiaire de l’AME en situation irrégulière en France, pris en charge à 100 %, et un travailleur français ou européen aux revenus modestes, qui n’est pris en charge qu’à 70 % par la Sécurité sociale ? »

    Face à de tels abus, la députée frontiste Marion Maréchal‑Le Pen a demandé la suppression pure et simple de ce dispositif

    « Il n’est pas supportable pour les Français de payer la prise en charge de soins pour les clandestins » a ainsi déclaré la benjamine de l’Assemblée. A noter que cette prise en charge ne va pas aller en diminuant, notamment avec le déploiement prochain du dispositif à Mayotte, 101e département français, où l’immigration illégale explose littéralement.

    Crédit image : Konk, (cc).

    http://fr.novopress.info/145094/augmentation-continue-de-laide-medicale-detat-pour-les-clandestins-au-budget-prevu-pour-2014augmentation-continue-de-laide-medicale-detat-pour-les-clandestins-au-budget-prevu-pour-2/

  • 17 novembre : journée nationale de la trisomie 21

    A l’occasion de la journée nationale de la trisomie 21, dimanche 17 novembre, la Fondation Jérôme Lejeune rappelle le paradoxe dramatique propre à cette pathologie : la généralisation du dépistage avant la naissance dont elle fait l’objet ne conduit pas à guérir les patients qui en sont atteints mais à éliminer 96% d’entre eux.

    "En 2013, ce constat est d’autant plus inacceptable : alors que la recherche thérapeutique marque des avancées significatives, des nouveaux tests sanguins de dépistage prénatal de la trisomie 21 sont mis sur le marché français.

    Un diagnostic qui élimine le patient plutôt que la maladie

    Dans le domaine médical, le dépistage est l’outil nécessaire pour poser un diagnostic, préalable indispensable pour mettre en œuvre le soin adapté en vue de guérir un patient. Une exception vient noircir le tableau : le diagnostic prénatal de la trisomie 21. Pour cette pathologie, le mécanisme du duo gagnant dépistage+traitement est enrayé depuis 30 ans : le diagnostic pendant la grossesse est généralisé, remboursé, promu par les politiques de santé publique quand la recherche thérapeutique est uniquement privée, sous-financée et mal considérée.

    Une politique de santé publique qui privilégie l’industrie technoscientifique

    Les arbitrages politiques ont systématiquement fait pencher la balance en faveur du dépistage aux dépends de la recherche thérapeutique. L’arrivée du diagnostic prénatal non-invasif (DPNI) de la trisomie 21 creuse encore l’écart (coût estimé pour l’Assurance Maladie : 1 milliard d’euros par an selon le CCNE). En mai dernier, un arrêté pris par la Ministre de la Santé oblige les professionnels de la santé à utiliser un logiciel qui centralise les données sur le dépistage prénatal de la trisomie 21. Dans la perspective de l’arrivée du DPNI, tout porte à croire qu’il vise à améliorer la performance quantitative et rationalisée des tests de détection prénatale. Ce fichage des femmes enceintes porte atteinte à la vie privée et stigmatise la trisomie 21. Aussi la Fondation Jérôme Lejeune a-t-elle formé un recours en justice contre cet arrêté.

    Pourtant, la recherche thérapeutique progresse !

    Rassemblés à Paris à l’occasion du Prix international Sisley-Jérôme Lejeune 2013, les co-lauréats Pr Yann Hérault et Pr Lynn Nadel accompagnés du lauréat 2012, Pr Roger Reeves, ont fait part de leur enthousiasme quant aux progrès accomplis et aux perspectives qui s’ouvrent. Ainsi, en janvier 2014, la Fondation Jérôme Lejeune lancera un appel à projet sur le lien entre trisomie 21 et maladie d’Alzheimer."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • [Entretien] Serge Lebigot à L’AF : "Les élus qui prônent la légalisation du cannabis devraient être condamnés"

     

    Serge Lebigot, auteur du Dossier Noir du Cannabis a bien voulu accorder un entretien à L’AF 2873

    L’Action Française - Pourquoi avoir écrit ce « Dossier noir du cannabis » alors que plusieurs pays ont déjà légalisé sa consommation, comme s’il s’agissait d’une pratique somme toute anodine ?

     

    Serge Lebigot - A ce jour aucun pays n’a légalisé le cannabis. Plusieurs pays en ont dépénalisé l’usage c’est-à-dire qu’ils autorisent les consommateurs à avoir une certaine quantité sur eux (entre 2g et 5g suivant les pays). Dans ces pays, la consommation dans la rue comme dans les lieux publics est totalement interdite.

    La consommation de cannabis n’est en aucun cas anodine en particulier pour les plus fragiles c’est-à-dire les jeunes. Plus cette consommation est précoce et plus elle réduit les chances d’intégration et de réussite des jeunes.

    La consommation de cannabis entraîne d’abord une chute progressive des résultats scolaires parce qu’il y a une incapacité progressive à mémoriser et travailler en continuité.

    Le cannabis entraîne ensuite une addiction progressive et incontrôlée qui enferme les individus dans une dépendance et une incapacité à envisager une insertion durable.

    Il favorise par ailleurs une désocialisation progressive qui enferme les consommateurs dans un monde parallèle et les pousse à trouver de l’argent par tous les moyens pour satisfaire leur consommation. Il est donc vecteur de délinquance et d’insécurité.

    Enfin, le cannabis altère le jugement et la capacité à conduire et restant dans le sang beaucoup plus longtemps que l’alcool.

    La jeunesse française est particulièrement touchée : quelles en sont les raisons ?

    Effectivement la jeunesse française est la plus touchée d’Europe : la faute en revient à nos dirigeants qui depuis de nombreuses années se refusent à faire de la prévention du cannabis un enjeu. Je réclame depuis des années que la France fasse de la prévention dès le plus jeune âge (prévention primaire) comme cela se fait dans un très grand nombre de pays qui ont suivi l’exemple suédois.

    Il faut également savoir que dans ce grand pays démocratique qu’est la France les associations de parents n’ont pas le droit d’aller dans les écoles publiques, alors que dans le monde entier les associations de parents travaillent avec les gouvernements à la mise en place des programmes de prévention dans les écoles.

    En France les associations agrées sont celles qui prônent la légalisation du cannabis, la dépénalisation des drogues, les salles de shoot. On en voit le résultat.

    Votre livre s’adresse avant tout aux parents : pourquoi ?

    Il faut informer les parents pour qu’ils puissent parler du cannabis avec leurs enfants. Il n’y a pas de meilleure prévention que celle faite par les parents. Il est prouvé dans de nombreuses études que les enfants attendent de leurs parents qu’ils les préviennent des dangers des drogues. Il ne faut pas tout attendre de l’Etat.

    Déjà ministre de l’éducation nationale, Vincent Peillon se déclarait favorable à la dépénalisation du cannabis à l’automne 2012. Au nom de sa conception de la morale laïque ?

    À lire les nombreux témoignages que comporte votre livre sur les désastres opérés par le cannabis, on ne peut être qu’effrayé que Vincent Peillon ait, il y a un an, utilisé son autorité morale de ministre de l’éducation nationale auprès de la jeunesse pour réclamer la dépénalisation du cannabis...

    Voilà en particulier un des problèmes de cette consommation chez les jeunes. Lorsque vous avez des ministres comme Peillon ou Vaillant ou un parti comme Europe-Ecologie- Les Verts qui prônent la légalisation du cannabis, ils envoient un message dangereux aux jeunes. En tant qu’élus, à ce titre, ils devraient être condamnés.

    Propos recueillis par François Marcilhac - L’AF 2873

    Serge Lebigot - Le Dossier noir du cannabis, témoignages accablants - Editions Salvator, 2013, 188 pages, 16 euros.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Entretien-Serge-Lebigot-a-L-AF-Les

  • Agroalimentaire : reportage effrayant sur les poissons d’élevage

    C’est l’un des symboles du bien-manger : recommandé par les médecins et les nutritionnistes, le poisson a gardé l’image d’un produit sain et naturel. En France, sa consommation a plus que doublé en cinquante ans et elle concerne particulièrement le poisson d’élevage.

    Sa chair renferme pourtant bien des secrets, parmi les plus toxiques de l’industrie agroalimentaire : utilisation de farines animales, usage massif d’antibiotiques et de pesticides, pollution au mercure et aux PCB, défauts de traçabilité, substitutions d’espèces… Un monde secret et opaque où l’intérêt de l’industrie passe parfois avant celui des consommateurs.

    http://www.youtube.com/watch?v=27HVmJ1huJM

  • Aide médicale aux étrangers: la facture explose

    INFOGRAPHIE - Les dépenses prévues en 2013 dépasseront les 800 millions d'euros, en hausse de 16,4 %, selon un rapport parlementaire qui appelle à tout réformer.

     

    Des dépenses de santé pour les étrangers les plus démunis, chaque jour plus nombreux, qui cheminent vers le milliard d'euros annuel. «Le système actuel de l'aide médicale de l'État (AME) est totalement à bout de souffle. Des adaptations marginales ne suffiront pas ; il convient de repenser globalement le dispositif en s'interrogeant sur sa philosophie même.» Connu pour son franc-parler, le député UMP de Paris, Claude Goasguen, jette un sérieux pavé dans la mare au détour de son rapport sur le projet de loi de finances pour 2014 relatif à la santé. Ce document, dont Le Figaro a eu connaissance, décrit notamment la folle dérive de l'AME accordée aux personnes étrangères résidant en France depuis plus de trois mois. En voici les points clés:

    Lire la suite

  • Un de nous : plus de 1,7 million de signatures

    La collecte des signatures est terminée depuis le 1er novembre 2013. Le comptage des dernières signatures reçues sur papier est en cours. Un chiffre plus précis sera communiqué le lundi 4 novembre.

    Déjà plus de 1,7 million de signatures ont été récoltées (1) en Europe pour protéger l’embryon. 20 Etats membres ont atteint leur quota imposé par la Commission européenne quand 7 étaient nécessaires. La barre des 100 000 signatures a été dépassée en France.

    1er objectif atteint pour passer à la seconde phase : présenter l’Initiative contre le financement des programmes qui conduisent à la destruction d’embryons devant la Commission européenne et le Parlement européen dans les prochains mois.
    Michel Janva
    1) http://www.undenous.fr/

  • L'euthanasie, phase ultime de la société de consommation

    De Jeanne-Emmanuelle Hutin dans Ouest-France :

    "En ces jours de retrouvailles familiales, on se souvient de ceux qui ne sont plus, qui nous ont aimés, précédés. Mais c'est aussi l'occasion de méditer le mystère de la vie et sa fragilité : tant de grandeur dans un vase d'argile qui se brise sur les rivages du temps. L'absence, la maladie, la mort rappellent que nous sommes de passage sur la terre, en marche vers un horizon inconnu. Comme il est difficile d'accepter cette fragilité humaine. En particulier dans les sociétés comme la nôtre qui accordent tant d'importance à l'image, souvent, au détriment de la réalité de la vie tissée de bonheurs et de malheurs. L'habitant de la société de consommation, à force de s'employer à fabriquer de lui-même une image valorisante, oublie d'apprivoiser sa fragilité. Lorsque survient la maladie ou les épreuves de la vie, alors ses repères factices s'effondrent : il ne peut plus « paraître », il est exclu du jeu, il n'est plus « utile». Devant son miroir brisé, démuni, il devient extrêmement vulnérable.

    Dans de telles circonstances, la possibilité de l'euthanasie et, dans certains pays, du suicide assisté pose un grave problème. Comment, dans des moments de grande vulnérabilité, résister aux sirènes mensongères ? Celles qui murmurent que lorsqu'un individu n'est plus « utile » ou qu'il « coûte cher » à la société, l'acte ultime de sa liberté serait d'accepter qu'il soit mis fin à ses jours ?

    Ce qui est présenté comme un acte de liberté ou comme un sacrifice nécessaire est, en réalité, une terrible aliénation, une soumission de l'être humain au conditionnement d'une société aveuglée par son matérialisme. Cette aliénation est combattue par les sources des religions monothéistes. En rappelant la Présence divine, elles ouvrent un espace de liberté entre la personne et la pression de la société. Elles invitent « ceux qui croient au ciel comme ceux qui n'y croient pas » à relever la visière du quotidien, à s'interroger, à se tourner vers l'infini, à refuser les jougs qui la réduiraient à n'être qu'un pion au milieu d'une masse manipulable, à reconnaître que la vie déborde de toute part les constructions humaines. Les racines des religions démasquent l'imposture des systèmes qui prétendent s'ériger en guide des consciences. Il est donc important que les grandes religions puissent prendre part au débat public.

    En France, le Comité national d'éthique se prononce sur ces questions. [...] Cependant, les discussions éthiques sont l'affaire de tous car elles dessinent la société de demain ainsi que la ligne de démarcation entre la pression publique et la liberté de la personne fragile. Il serait dangereux de se priver du questionnement de ceux qui considèrent que l'être humain est sacré et qui refusent que sa mort puisse être déterminée en fonction des modes du moment, des contingences économiques ou des pressions sociales."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Médecine: la France importe des diplômés étrangers et limite le nombre de ses étudiants!

    Depuis 1971 en France, la pratique du numerus clausus à la fin de la première année d'une filière de santé limite le nombre d'étudiants admis à poursuivre en 2e année et ce dans le but de réguler le nombre de professionnels en activité. A l'issue des épreuves terminales de l'année universitaire 2012/2013, seuls 7492 étudiants français en médecine pouvaient espérer être autorisés à poursuivre leur cursus.

    Paradoxalement, le manque de praticiens commence à se faire sentir dans notre pays comme l'illustrent les "déserts médicaux", les urgences débordées, les consultations à la chaîne dans des cabinets surchargés ou les faramineux délais d'attente d'un rendez-vous auprès de plus en plus de spécialistes. Par ailleurs, on constate une augmentation croissante du nombre de médecins autorisés à exercer en France bien que n'étant titulaires que de diplômes étrangers : ils représenteraient aujourd'hui par exemple 30 à 40% des praticiens répertoriés par l'Ordre en Languedoc-Roussillon selon l'Union Régionale des Médecins Libéraux qui dénonce l'intégration d'un grand nombre de médecins à diplômes étrangers comme un facteur de risque de perte de la culture et des valeurs inhérentes à la médecine française, tant dans l'approche de la maladie, de la douleur et de la mort, que dans l'exercice professionnel.

    Ce n'est bien évidemment pas l'avis du gouvernement écolo-socialiste qui facilite l'immigration médicale et délivre allègrement des autorisations à exercer la profession de médecins à des fournées entières de gens formés au Maghreb ou en Afrique noire - ou pourtant leurs compatriotes et congénères manquent si cruellement de soignants que la France y envoie des coopérants et des humanitaires - comme l'atteste la "promotion" du 18 mars dernier. Une immigration de confort de diplômés étrangers dont on peut douter d'ailleurs qu'ils iront pratiquer dans les "quartiers" où aucun médecin français ne veut plus mettre les pieds sans escorte. Une immigration "choisie" non pour son utilité ou sa valeur mais pour ce qu'elle travaille à métisser la société française en habituant le gaulois à voir dans sa rue des plaques de cuivre gravées de noms exotiques tout comme on l'habitue à voir son horizon barré de minarets plutôt que de clochers et de beffrois.

    http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/

  • Accompagner les patients en fin de vie et non les éliminer

    Lu sur Gènéthique :

    "La prise en charge de la mort, une mission "occultée" par les acteurs hospitaliers. Tel était le constat de l'inspection générale des affaires sociales (IGAS) dans son rapport publié en 2009, intitulé "la mort à l'hôpital". Un constat toujours d'actualité. La médicalisation prend trop largement le pas sur "l'aspect socio-familial et spirituel", passé au second plan, et cela, "au détriment des familles..." précise le Quotidien du Médecin dans un article qui relate que ce constat a été également dressé par les participants à un colloque organisé par le centre Babel (Centre ressource européen en clinique transculturelle, de l'hôpital Cochin). Et pourtant, accompagner les patients en fin de vie et leur famille est possible.

    Le Quotidien du Médecin cite en exemple le Centre Hospitalier Universitaire de Montréal (CHUM) qui dispose d'un "service de soins...spirituels", dirigé non par un médecin mais par un docteur en théologie, Michel Nyabenda: "Au Québec, on part du principe que tout être humain a des besoins spirituels" précise-t-il. Concrètement, le service s'adapte à chaque demande, en allant "de l'accompagnement vers la mort au soutien de la famille endeuillée". Pour le Dr Régis Aubry, président de l'observatoire national de la fin de vie (ONFV), qui s'insurge contre la "surmédicalisation" de la fin de vie en France, ce modèle québécois est un exemple à suivre. Car en France, souligne-t-il, "On repousse le face à face avec la mort".

    En France, Famille Chrétienne fait état de l'Unité de soins palliatif de Malestroit (Morbihan), "un service pilote animé par les Augustines de la Miséricorde de Jésus". Cette unité est dirigée par le Dr Alain Hirschauer, ancien médecin de famille. "Démuni" face à la mort de certains de ses patients, le Dr Dr Alain Hirschauer précise qu'il s'est "alors formé aux soins palliatifs et [a] changé de voie". Il confie: "J'ai trouvé ici la vraie médecine de famille, puisque nous accompagnons nos malades, qui sont des cas extrêmes, aux heures les plus cruciales de leur existence, ainsi que leur proche". Il ajoute qu'il reçoit, dans cette unité, "de grandes leçons de vie et de courage de la part des patients, de merveilleuses leçons de patience et de bienveillance de la part des soignants". Soeur Roxane, responsable de l'unité de soins palliatifs précise les différentes missions de l'unité. Elle précise: "l'accueil de la personne et de sa famille est notre mission n°1" au même titre que la dimension spirituelle du malade."Nous avons [...] deux autres missions: la formation - nous recevons de très nombreux stagiaires, étudiants infirmiers, internes ou déjà médecins - [...] et la recherche, car bien des domaines de la fin de vie ne sont pas encore explorés, comme [...] l'hydratation", souligne-t-elle. Pour Soeur Roxane, le rôle des soignants est "capital". Car accompagner une personne en fin de vie implique "un soulagement de la douleur, une prise en charge psychologique, mais aussi un accompagnement spirituel". "

    Michel Janva
    http://www.lesalonbeige.blogs.com/