santé et médecine - Page 379
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Conférences 2013 du Père Matthieu Dauchez - la joie dans les rues de Manille ?
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Quand les Etats-Unis voulaient tester l’effet du gaz sarin sur des soldats australiens...
En Australie, un document secret défense vient d’être déclassé. Entre 1963 et 1966, les Etats-Unis ont demandé au gouvernement australien, en pleine guerre du Vietnam, de tester les effets de gaz neurotoxiques, y compris le gaz sarin, sur... des soldats australiens. Washington demandait également de ne pas révéler la nature des tests, pour éviter une réaction de la population. Délicate attention !
Attention, cœurs sensibles et utopistes s’abstenir. The Australian publiait le 7 juillet un article à faire pâlir les plus fervents adeptes de la théorie du complot. La déclassification de documents conservés jusqu’ici sous le sceau du secret défense fait des vagues sur l’île-continent. Alerte au tsunami !
De l’efficacité du sarin sur les soldats australiens
Les Etats-Unis, dans les années 1960, avaient besoin de tester l’efficacité de ses gaz neurotoxiques, notamment le gaz sarin, qu’ils comptaient déployer au Vietnam. Peut-être par manque de main-d’œuvre locale, le secrétaire américain de la défense Robert McNamara demande donc en juillet 1963 au gouvernement australien de lancer un programme d’évaluation. Le document précise que 200 soldats devraient être utilisés dans les essais, et "seulement quatre à six auraient vraiment besoin de connaître tous les détails de l’opération".
L’objectif de ces essais, totalement illégaux au regard du droit international, était d’évaluer l’efficacité d’agents neurotoxiques en situation de guerre, et notamment dans la jungle du Vietnam, où les combats redoublaient alors. En outre, le document conseille au gouvernement australien de cacher la véritable nature de ces essais, et d’évoquer, auprès du public, des tests d’équipements militaires. Histoire de ne pas effrayer inutilement les populations...
Le gaz sarin est un de ces poisons foudroyants qui peut causer la mort quasi instantanément par simple contact avec la peau. On ignore aujourd’hui si les Australiens ont accédé aux demandes américaines. Ce que l’on sait, par contre, c’est que le gouvernement américain a, trois ans plus tard, fait une nouvelle demande pour des essais de gaz lacrymogènes. L’actuel ministre de la Défense australien, Joel Fitzgibbon, dans sa grande bonté, assure qu’une enquête va être ouverte et promet qu’"aucun essai de la sorte n’aura lieu à l’avenir". Les Australiens doivent se sentir rassurés.
Robert McNamara, s’il était encore vivant, regretterait certainement
L’ancien Premier ministre australien, Malcolm Fraser, qui a été ministre des Armées de 1966 à 1968, nie avoir eu connaissance de telles demandes des États-Unis. Il ajoute, connaissant bien Robert McNamara, que celui-ci regretterait certainement aujourd’hui cette demande. Peter Bailey, un conseiller de M. Holt, Premier ministre de l’époque, a déclaré que la demande des États-Unis a été prise au sérieux par le gouvernement australien et il croit se rappeler que le cabinet chargé d’y réfléchir était divisé sur la question.
Il faut savoir qu’environ 1 000 soldats australiens avaient déjà participé à des essais de gaz moutarde dans le Queensland en 1942, à l’insu de leur plein gré. Et que des essais nucléaires britanniques, entre 1955 et 1963, à Maralinga en Australie du Sud, ont engendré de graves problèmes de santé pour les troupes présentes dans la région.
Ce n’est pas la première fois que des documents déclassés mettent à jour des pratiques scandaleuses. En Angleterre, une loi a contraint le ministère de la Défense d’exhumer de ses archives des documents qui révèlent que Londres avait organisé et installé un programme de torture secret dans l’Allemagne occupée par les Alliés à l’été 1945. Aux Etats-Unis, des documents déclassés ont permis de faire le jour sur les pratiques de Monsanto, qui connaissant les méfaits du PCB sur la santé humaine vingt ans avant tout le monde, mais qui n’en a pipé mot. Ou encore que Prescott Bush, grand-père de son petit-fils, a fait sa fortune en commerçant avec le régime d’Hitler pendant la Seconde Guerre mondiale. Etc.
Et, à chaque fois, on se dit "c’était il y a cinquante ans, c’est loin, ça a changé". Mais chaque année qui passe voit son lot de nouveaux documents déclassés, et son lot de nouveaux scandales qu’on a déjà oubliés, avant même de les connaître. Et dans cinquante ans, on dira quoi ?
http://mobile.agoravox.fr/actualites/international/article/quand-les-etats-unis-voulaient-41983
Merci à Fol2
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Uranium appauvri, un tueur très présentable
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Crise des chaînes logistiques et alimentaires
Des complots de gouvernements maléfiques ne seront pas nécessaires pour réduire la population en cas de crise. La structure même du système va s'en charger.Pensez un instant à l'état de la distribution des biens et de nourriture dans le monde. On a d'abord détruit l'artisanat : pendant ces 20 dernières années, quelques grands groupes commerciaux, redoutables prédateurs et habiles négociateurs, ont profité des immenses économies d'échelle dont ils disposaient, grâce à leur réseaux de fournisseurs bon marché et grâce à leurs grands volumes d'achats, pour s'installer partout. Ces grands groupes ont été accueillis par les consommateurs à bras ouverts. Installés dans les zones stratégiques, au croisement des grands axes de transports autour de toutes les villes, ils ont signé la disparition d'un très grand nombre de petits commerces. Nous avons collectivement accepté de détruire une partie de notre tissu économique local pour quelques économies sur des produits souvent de mauvaise qualité et dont nous n'avons pas besoin. Nous n'avons pas bien réfléchi à la valeur de ce que nous avons détruit, car ces petits commerces entretenaient des relations avec les producteurs locaux de nourriture. Ceux-ci ont été absorbés par de grands groupes agricoles, ou ont pris leur retraite, sans passer leur savoir-faire aux jeunes. En Occident, dans les pays émergents, et même dans les pays plus pauvres, la nourriture se trouve dans des hyper/supermarchés qui sont approvisionnés par des camions, souvent réfrigérés, qui roulent sur des milliers de kilomètres, entre usines, centres de production, centres de tri logistique, etc. Aux États-Unis, 64% de tous les biens sont transportés par voie routière. Dans un monde aux ressources rares, cela risque bientôt de ne plus pouvoir être le cas. Toute l'industrie fonctionne en flux tendu ou Just in time. Le concept est simple : grâce à une coordination très étroite entre une société et ses sous-traitants, la fabrication se fait dans la plus grande efficience pour minimiser les stocks, ce qui nécessite moins de place de stockage, comporte moins de risque d'obsolescence et donne plus de profits. Les pièces nécessaires à la fabrication des machines sont commandées très fréquemment mais en relativement petites quantités. Le risque d'un tel système est celui des retards d'approvisionnement, de la disparition des fournisseurs ou des sous-traitants, ou des grèves. Le simple retard d'une pièce peut arrêter tout le système. Ce risque est d'ordinaire acceptable car bien géré et parce que le remplacement d'un sous-traitant de manière ponctuelle ou permanente peut se faire avec un minimum de planification. Hélas, cela ne sera plus le cas en temps de crise. Lorsque ses fournisseurs ne sont plus en mesure de fournir - pour cause de chômage, de fermeture, de maladie du personnel - tout le système s'arrête. C'est ce qui s'est passé à petite échelle en 2011, lorsque le tsunami qui a frappé le Japon a causé la fermeture de nombreuses usines en Europe.Ce qui est vrai pour l'industrie l'est aussi pour la distribution de biens comme les consommables. Dans la grande distribution, des milliers de sous-traitants, producteurs, transporteurs, opérateurs de centres de tri, travaillent de manière coordonnée pour amener la nourriture dans les rayons des supermarchés. Ce que vous voyez dans les rayons, c'est pratiquement tout ce que le supermarché a en stock. Grâce à des systèmes informatiques puissants, tout cela fonctionne comme une horloge. Précis. Efficace. Rentable. Mais au moindre problème, c'est un système qui se retrouve rapidement sous pression. En cas de crise majeure, ce système s'arrêterait complètement. On a vu que au cours de paniques comme celle de l'été 1990 consécutive à l'invasion du Koweït par l'Iraq, les rayons des supermarchés étaient vidés en quelques heures de tous leurs stocks de riz, de pâtes et de lait. Et il faut penser qu'avec des médias alarmistes un mouvement de panique serait vite amplifié. 50% de la population mondiale vit dans des villes et est donc totalement dépendante de ces systèmes complexes d'approvisionnement pour l'énergie, la nourriture, la communication, l'eau, les transports et pour l'évacuation des ordures et des eaux usées. Dans le monde occidental, moins de 2% de la population s'occupe d'agriculture, de chasse ou de pêche. Ces 2% nourrissent les 98 autres. Pire, une bonne partie de la nourriture provient de la monoculture des pays du Sud et peu de ces pays ont une capacité d'autosuffisance alimentaire.En temps normal, l'Occidental moyen rentre chez lui, son frigo est plein de nourriture, l'électricité fonctionne, les toilettes fonctionnent, le chauffage fonctionne, le téléphone fonctionne, sa connexion internet fonctionne, son salaire est arrivé directement sur son compte et ses paiements sont effectués automatiquement. Nous avons construit une machine économique efficace et complexe et qui s'étend de plus en plus dans le monde. Si la machine s'arrête, les commandes ne passent plus, les camions ne livrent plus, les magasins se vident, les stations d'essence ferment, les policiers et les pompiers n'interviennent plus. Si les lignes électriques se cassent, qui les répare ? S'il n'y a plus d'essence, comment ramasse-t-on les récoltes et les transporte-t-on dans les supermarchés ? La famille typique a en moyenne une semaine de nourriture en stock chez elle. Et après ? Où faudra-t-il aller chercher sa nourriture ? L'Etat sera-t-il capable de ravitailler tout le monde ? La recherche de nourriture restera-t-elle pacifique ? A quel moment l'Occidental moyen deviendra-t-il désespéré et commencera-t-il le pillage, pillage des magasins, pillage de ses voisins, pillage des villes, puis pillage des campagnes ?L'armée des États-Unis se prépare à faire face avec l'exercice Unified Quest qui va durer toute l'année 2011, et qui a comme objectifs d'étudier les implications, pour citer le document officiel, d'un "effondrement économique à large échelle à l'intérieur des États-Unis, et comment maintenir l'ordre et éviter les troubles". Cet exercice inclut la mise en place de centres d'internement pour des millions d'Américains, centres qui augmenteront encore la capacité des camps pour réfugiés que la FEMA (l'agence gouvernementale qui gère les effets des catastrophes naturelles ou extraordinaires) a mis en place tout au long des années 2000.Piero San Giorgio, Survivre à l'effondrement économique
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L'état végétatif n'empêche pas nécessairement la conscience de soi
Une importante étude publiée le 12 août par le Journal of the Medical Association for neurology révèle les résultats d'une nouvelle étude de communication auprès de patients en état végétatif persistant menée par une équipe de l'Université de Western Ontario. Les chercheurs Lorina Naci et Adrian Owen sont parvenus à dialoguer avec trois de ces personnes en utilisant une technique nouvelle et plus efficace d'imagerie par résonance magnétique (IRM). Ils ont pu ainsi prouver que ces personnes savent qui elles sont et où elles se trouvent.
Terri Schiavo, en « état végétatif ».
Elle a été privée de nourriture et
d'hydratation pour qu'elle cesse de
vivre, au motif qu'elle n'avait plus
que des « réactions réflexes »…C'est le cas de Scott Routley, dont le cerveau fut gravement endommagé lors d'un accident de la route il
y a douze ans. Douze ans sans le moindre signe de conscience ou de réponse à des stimuli… En enregistrant l'activité de son cerveau les chercheurs ont réussi à lui permettre de répondre par oui ou par non à des questions du type : « Mike est-il ton prénom ? » ou « Es-tu à l'hôpital ? », l'exactitude des réponses prouvant sans conteste que l'homme de 38 ans est conscient de son identité et de son environnement.
Ce même patient avait permis une première vérification de l'état de conscience où il se trouve malgré les apparences l'an dernier, en répondant selon un « code » plus compliqué. Ils lui avaient demandé d'imaginer des activités physiques spécifiques associées aux réponses « oui » ou « non » : Scott Routley avait ainsi pu signifier qu'il ne ressentait pas de douleur.
La nouvelle technique utilisée par les docteurs Naci et Owen a simplifié les choses pour le patient, permettant moins d'effort et plus d'efficacité : après avoir vérifié que le patient peut entendre, ils l'invitent patient à se concentrer sur une réponse positive ou négative en prêtant ou non attention à une série de sons qui lui est proposé.
La comparaison des images IRM correspondant aux moments où les trois patients prêtaient ou ne prêtaient pas attention a permis de déterminer la constance et l'exactitude des réponses, montrant qu'ils savaient isoler des paroles, les reconnaître parmi d'autres et les comprendre puisqu'ils étaient capables de réagir à leur prénom et à d'autres mots, et de vérifier une activité cérébrale accrue lorsque les médecins prononçaient la réponse exacte, « non » en l'occurrence, après une affirmation du style « Tu es au supermarché ».
Les trois patients en question ont été interrogés de la même manière à cinq mois d'intervalle, et leur activité cérébrale par rapport aux questions posées a été identique d'un test à l'autre, donnant aux médecins une « certitude à 99 % » que les patients répondaient bien à ce qui leur était demandé.
Ces résultats sont évidemment d'une très grande importance à l'heure où l'on a tendance à considérer la vie des personnes en état de conscience minimale et encore plus en coma végétatif comme disposant d'une « qualité de vie » insuffisante pour être « maintenues en vie », comme ils disent, et elles explosent le mythe selon lequel l'absence totale de réactions aux stimuli sont une sûre indication de l'absence totale de conscience. Cette absence peut n'être qu'apparente et les techniques employées peuvent être incapables de la démentir, sans que l'on sache d'ailleurs où se situe la limite.
L'étude de Naci et Owen confirme également ce que les proches des patients dans ces états ressentent souvent de manière intuitive : malgré les apparences, ils sont conscients de la présence de ceux qu'ils aiment et surtout, peuvent les entendre.
Les chercheurs estiment que les résultats positifs de leur étude ne concernent pas tous les patients en état végétatif, évaluant à un sur cinq la proportion d'entre eux qui pourraient réagir aux procédures mises en place avec succès avec les trois personnes avec lesquelles ils ont travaillé.
Cela ne répond évidemment pas à la question de savoir si d'autres moyens ne seront pas développés un jour pour communiquer avec une proportion plus importante des personnes en état végétatif…
Les chercheurs soulignent également que la possibilité de communiquer par IRM interposée – et qui pourrait se faire un jour au moyen de scanners portatifs sur lesquels l'équipe travaille précisément – soulève des interrogations importantes : ne faudra-t-il pas associer les patients aux décisions qui sont prises à leur propos, qu'il s'agisse des soins qui leur sont donnés ou de leurs choix quotidiens (regarder tel ou tel programme à la télévision), ou de réclamer un analgésique. Mentalité euthanasique oblige, certains posent même la question de savoir s'il ne faut pas demander à ces personnes si elles veulent vivre ou non.
Mais, souligne le quotidien Globe and Mail qui a interrogé les chercheurs canadiens, une affirmation de refus de vivre de la part d'un tel patient s'avère délicate à évaluer : quelle serait la part d'une éventuelle dépression ou de déficits cognitifs qui leur rendraient impossible la conscience des conséquences réelles d'une telle demande ?
« Nous espérons qu'en donnant au patient une un peu de capacité de prise de décision nous pourrons lui rendre un sens de leur propre autonomie et de leur pouvoir d'agir qui améliorera leur qualité de vie, en leur rendant une part de l'autorité sur leur propre vie qu'ils avaient perdue », a souligné le Dr Lorina Naci. -
Médicaments, les joies de la mondialisation
Actuellement, 45 produits seraient absents des pharmacies. Une liste qui pourrait s'allonger de 17 autres médicaments, révèle Le Parisien ce samedi.
Le Levothyrox ne serait finalement pas le seul médicament en rupture de stock. D'après une enquête du Parisien, les pharmaciens auraient des difficultés à se procurer 45 autres produits. Plus inquiétant encore, cette liste pourrait s'allonger de 17 nouveaux médicaments.Listés par l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), les produits manquants sont très variés. On y trouve des traitements dédiés aux troubles bipolaires (Sycrest, comprimé 5 mg) et à la schizophrénie (Semap, comprimé 20 mg), mais aussi des comprimés pour traiter la dépression (Tofranil 10 et 20 mg). Pas moins de quatre anticancéreux (Caryolysine, solution 10 mg et le Depocyte, injectable 50 mg, Haxastat, gelules 100 mg, Immucyst 81 mg poudre) sont absents des officines.La mondialisation du marché pharmaceutique en causeSi certains traitements peuvent être remplacés par des génériques ou par d'autres antibiotiques - c'est le cas du Célestène (un antiallergique très répandu) et de l'amoxicilline (un antibiotique indiqué dans le traitement des infections bactériennes) - d'autres médicaments n'ont pas leur équivalent sur le marché. C'est malheureusement le cas de l'anticancéreux Immucyst et du traitement Ascabiol de la gale.Ce phénomène s'expliquerait par la mondialisation des marchés. Dans le cas du Levothyrox, le laboratoire allemand, qui est le seul fabriquant au monde de ce traitement de la thyroïde, n'a pas réussi à faire face aux gigantesques commandes des... Chinois ! Les classes moyennes de l'empire du Milieu, qui connaît une forte croissance, consacrent un budget de plus en plus important à la santé. Résultats, l'entreprise pharmaceutique n'a pu honorer les commandes françaises.L'Eutirox remplace le LévothyroxPour faire face à cette pénurie, des alternatives ont toutefois été proposées en attendant qu'une solution soit trouvée. L'Eutirox, l'équivalent italien du Lévothyrox, est délivré gratuitement aux patients pour une période temporaire, a annoncé l'ANSM la semaine dernière. "Nous ne sommes pas encore revenus à la normale, mais nous faisons tout pour que la situation se rétablisse au plus vite pour les patients", a déclaré François Bruno, directeur adjoint du service surveillance des marchés à l'ANSM, interrogé par Le Parisien.Lien permanent Catégories : actualité, économie et finance, international, lobby, santé et médecine 0 commentaire -
Les experts du travail social face au handicap
Dans Un Hurluberlu dégingandé et une demi portion, Lettre ouverte (mais pas trop) sur le handicap, Séverine-Arneld Hibon, dont le mari est infirme moteur cérébral, raconte quelques anecdotes sur sa vie de famille :
« Nous avons une organisation familiale qui fonctionne assez bien ; cependant j’ai du mal à accepter que des experts du travail social ou médical viennent me demander de justifier nos choix de vie… Je le répète, je ne leur en veux pas de faire leur travail, mais comment expliquer de manière quantifiable que la vie serait infernale pour Jean-Baptiste et exténuante pour moi si je travaillais constamment à l’extérieur ? Comment dire que la multitude de petits gestes banals que j’effectue pour lui prend peu de temps mais demande une présence constante ? Comment faire comprendre que si je passe une soirée ou une journée hors de la maison, il faut que tout soit prévu pour que Jean-Baptiste ne se retrouve pas seul face à une montagne impossible à gravir ? Il ne va pas se faire cuire des pâtes, notre cuisine ne lui permet pas de transporter une casserole d’eau bouillante. Et vous avez essayé de passer l’éponge de la main dont vous vous servez le moins pendant qu’un farceur s’amuse à vous pousser le coude ? Vous aurez alors une idée de l’énergie qu’un geste infime demande à Jean-Baptiste. »
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Alerte dans nos assiettes
Plus de quatre-vingts substances chimiques, dont certaines susceptibles d’être cancérigènes, sont ingérées en une seule journée par un enfant de 10 ans à travers ses repas composés suivant les recommandations du ministère de la santé, selon une étude du mouvement Générations futures – qui milite notamment pour une agriculture sans pesticides et sans OGM – et du réseau Health and Environnement Alliance, en partenariat avec WWF-France et le Réseau environnement santé. (Lire l’article du Monde, en édition abonnés, « Des résidus chimiques dans l’assiette des enfants »).
Les associations, qui lancent une campagne de sensibilisation intitulée « Cancer et environnement », ont acheté dans des supermarchés de l’Oise et de Paris entre juillet et septembre les denrées alimentaires généralement consommées en quatre repas et un encas en une journée par un enfant d’une dizaine d’années. Ces repas-types, incluant les recommandations officielles – telles que cinq fruits et légumes frais, trois produits laitiers et 1,5 litre d’eau par jour – ainsi que des friandises, ont été examinés par plusieurs laboratoires indépendants en France et en Belgique pour y détecter la présence de substances chimiques, pesticides, métaux lourds et autres polluants.
Le bilan de l’assiette, selon cette étude publiée mercredi, est accablant : cent vingt-huit résidus, quatre-vingt-une substances chimiques, dont quarante-deux sont classées cancérigènes possibles ou probables et cinq substances classées cancérigènes certaines ainsi que trente-sept substances susceptibles d’agir comme perturbateurs endocriniens (PE). « Même si, dans la quasi-totalité des cas, les limites légales pour chaque substance chimique prise individuellement ne sont pas dépassées, on voit bien dans notre enquête que la réalité de l’exposition des consommateurs aux contaminants possiblement cancérigènes et/ou PE est préoccupante », note l’association.
LE SAUMON, LE PLUS RICHE EN PESTICIDES
Pour le petit-déjeuner, le beurre et le thé au lait contiennent à eux seuls plus d’une dizaine de résidus cancérigènes possibles et trois avérés comme des cancérigènes certains ainsi que près d’une vingtaine de résidus susceptibles de perturber le système hormonal.
La pomme, importée du Brésil, prévue comme encas, présente des traces de six substances chimiques, dont un fongicide pourtant interdit en France. Même chose pour les haricots verts du Kenya, inclus dans le déjeuner, sur lesquels l’étude a détecté des traces d’un insecticide puissant également interdit dans l’Union européenne.
Le steak haché, le thon en boîte, et même la baguette de pain et le chewing-gum, étaient truffés de pesticides et autres substances chimiques. Dans l’eau du robinet les analyses ont révélé la présence de nitrates et chloroforme. Mais c’est le steak de saumon prévu pour le dîner qui s’est révélé le plus « riche » avec trente-quatre résidus chimiques détectés. Même l’examen de l’assiette en plastique utilisée pour réchauffer le repas au micro-onde n’en était pas exempte.
« COCKTAILS CONTAMINANTS »
Le risque final pour le consommateur de ce « cocktails de contaminants » « est probablement sous-estimé », selon l’étude. Le problème serait-il résolu par un lavage voire un épluchage systématique des fruits et légumes avant consommation ? « Certaines études montrent que ces précautions ne sont pas suffisantes voire qu’elles sont inutiles », a souligné Générations futures.
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Lien entre avortement et cancer du sein
Jeanne Smits a traduit un article du Dr Joël Brind, professeur de biologie et d’endocrinologie au Baruch College de la City University de New York, co-fondateur et membre du Bureau du Breast Cancer Prevention Institute. Il a participé à des études sur le lien entre avortement et cancer du sein depuis 1992. Extrait :
"Le lien entre l’avortement et le cancer du sein (ABC – abortion breast cancer) a deux facettes. D’abord, il est universellement admis que le fait d’avoir un enfant fait décroître le risque de développer un cancer du sein, parce que la maturation des cellules du sein en cellules galactogènes les rend moins susceptibles de devenir cancéreuses.
Deuxièmement, la grossesse fait croître de manière impressionnante le nombre de cellules mammaires qui peuvent devenir cancéreuses. Une naissance vivante laisse à ces cellules « progénitrices » le temps de se différencier pour devenir des cellules plus mûres, plus résistantes au cancer. Et ainsi, l’avortement provoque l’apparition de davantage d’endroits dans les seins où le cancer peut commencer à se développer qu’avant le début de la grossesse.Une très récente étude a l’honneur déplaisant de rendre compte du plus fort lien ABC jamais observé : les femmes bangladaises ayant subi un avortement y apparaissent comme présentant un risque de cancer du sein multiplié par 20 ! Pourquoi ce risque relatif est-il si élevé ? Cela vient du fait que presque toutes les femmes bangladaises se marient et ont leur premier enfant avant l’âge de 21 ans, et qu’en outre elles allaitent leurs enfants. Par conséquent, le cancer du sein était pour ainsi dire inconnu au Bangladesh jusqu’à une époque récente. [...]" -
Dernière ligne droite pour One of Us
La pétition “One of Us” a déjà rassemblé plus de 850 000 signatures. Si elle mobilise un million de signataires avant le 1er novembre, le Parlement européen devra réfléchir à une interdiction du financement des recherches qui aboutissent à la destruction des embryons humains.
L'obtention du nombre de signatures requis pendant la période donnée n'est pas simple. Neuf autres initiatives citoyennes risquent d'arriver à expiration cette année, même celles qui ont obtenu de la Commission européenne le titre de première initiative. Fraternité2020, qui cherche à mobiliser plus de financement pour l'échange européen Erasmus, n'a pas obtenu 100 000 signatures.