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santé et médecine - Page 383

  • Chimiothérapie : traitement ou business ?

    A chacun de se faire une opinion.

    Trouvé sur alterinfo.net : Cela fait des années que la chimiothérapie est dénigrée par de très nombreux cancérologues, français et américains et non des moindres, ont osé exprimer leur doute quant aux guérisons obtenues par les voies classiques. Hardin B Jones, alors professeur de Physique médicale et de Physiologie à Berkeley, avait déjà communiqué en 1956 à la presse les résultats alarmants d’une étude sur le cancer qu’il venait de mener durant vingt-trois ans auprès de cancéreux et qui l’avait conduit à conclure que les patients non traités ne mourraient guère plus vite que ceux qui recevaient la chimiothérapie, bien au contraire. « Les patients qui ont refusé tout traitement ont vécu en moyenne douze ans et demi. Ceux qui se sont soumis à l’intervention chirurgicale et aux autres traitements traditionnels ont vécu en moyenne trois ans seulement[[1]]url:#_ftn1 . » Et le Dr Jones soulevait aussi la question des sommes fabuleuses engendrées par le « Cancer business ». Les conclusions déstabilisantes du Dr Jones n’ont jamais été réfutées. (Walter Last, The Ecologist, vol. 28, n°2, Mars-avril 1998.)Le 4 octobre 1985, le Pr. G.eorges Mathé confirmait à L’Express : « Il y a de plus en plus de cancers parce que le dépistage est beaucoup plus précoce, mais on ne les maîtrise pas aussi bien qu’on le dit, malgré la chimiothérapie qui est surtout prônée par les chimiothérapeutes et par les laboratoires [ce qu’il  appelait la « cancer-connection], et pour cause : ils en vivent. Si j’avais une tumeur, je n’irais pas dans un centre anticancéreux » (cf. Le Monde, 4 mai 1988). à son tour, le Dr Martin Shapiro écrivait dans un article « Chimiothérapie : Huile de perlimpinpin ? », : « Certains cancérologues informent leurs patients du manque d’évidence que ce traitement soit utile, d’autres sont sans doute égarés par l’optimisme des parutions scientifiques sur la chimiothérapie. D’autres encore répondent à une stimulation économique. Les praticiens peuvent gagner davantage en pratiquant la chimiothérapie qu’en prodiguant consolation et apaisement aux patients mourants et à leurs familles. » (cf. Los Angeles Times, 1er septembre 1987).
    Cet avis est largement partagé par les docteurs E. Pommateau et M. d’Argent qui estiment que la chimiothérapie « n’est qu’un procédé de destruction de cellules malignes comme la chirurgie ou la radiothérapie. Elle ne résout pas le problème capital des réactions de l’hôte qui devrait être, en dernier ressort, les seules à rechercher pour arrêter la poussée cancéreuse »  (Leçons de cancérologie pratique).

    Pour sa part, le Pr Henri Joyeux, cancérologue à Montpellier, a déclaré à maintes reprises que « ce sont des intérêts financiers gigantesques qui permettent d’expliquer que la vérité scientifique soit encore aujourd’hui trop souvent occultée : 85 % des chimiothérapies sont contestables, voire inutiles ».
    Pour eux, comme pour bien d’autres médecins, les seuls cas de guérison avec cette thérapeutique sont des cas qui peuvent guérir spontanément, c’est-à-dire dans lesquels l’hôte peut organiser ses propres défenses. Il est difficile d’être plus clair : la chimiothérapie ne sert à rien ! Et pour la progression des cas de guérisons, le Dr Jean-Claude Salomon, directeur de recherche au CNRS, cancérologue, estime que le pourcentage de survie à cinq ans après le diagnostic initial s’est accru pour la seule raison que l’on sait faire des diagnostics plus précoces, mais que s’il n’est pas accompagné d’une baisse de la mortalité, l’augmentation du pourcentage de survie à cinq ans n’est pas un indice de progrès. « Le diagnostic précoce n’a souvent pour effet que d’allonger la durée de la maladie avec son cortège d’angoisse. Cela contredit bien des affirmations concernant les prétendues avancées thérapeutiques. » (cf. Qui décide de notre santé. Le citoyen face aux experts, Bernard Cassou et Michel Schiff, 1998) Le Dr Salomon précise qu’on comptabilise sans distinction les vrais cancers et des tumeurs qui n’auraient sans doute jamais provoqué de maladie cancéreuse, ce qui contribue à augmenter artificiellement le pourcentage des cancers « guéris ». Cela augmente aussi, évidemment, celui des cancers « déclarés ». Encore un fait confirmé par le Dr Thomas Dao, qui fut directeur du département de chirurgie mammaire au Roswell Park Cancer Institute de Buffalo de 1957 à 1988 : « Malgré l’usage répandu de la chimiothérapie, le taux de mortalité par cancer du sein n’a pas changé ces 70 dernières années. » Ainsi que par John Cairns, Professeur de microbiologie à l’université d’Harvard, qui a publié en 1985, une critique dans le Scientific American : « À part quelques rares cancers, il est impossible de déceler une quelconque amélioration par la chimiothérapie dans la mortalité des cancers les plus importants. Il n’a jamais été établi que n’importe quel cancer peut être guéri par la chimiothérapie. » Nouvelle confirmation du Dr Albert Braverman, hématologue et cancérologue New Yorkais, dans le Lancet : « De nombreux cancérologues recommandent la chimiothérapie pour pratiquement toutes les tumeurs, avec un optimisme non découragé par un échec quasi immanquable […] aucun néoplasme disséminé, incurable en 1975, n’est guérissable aujourd’hui. » (cf. La Cancérologie dans les années 1990,  vol. 337, 1991, p.901). Quant au Dr Charles Moertal, cancérologue de la Mayo Clinic, il admet que : « Nos protocoles les plus efficaces sont pleins de risques et d’effets secondaires ; et après que tous les patients que nous avons traités aient payé ce prix, seule une petite fraction est récompensée par une période transitoire de régression incomplète de la tumeur. »

    Alan Nixon, ancien Président de l’American Chemical Society, est encore plus radical : « En tant que chimiste, entraîné à interpréter des publications, il m’est difficile de comprendre comment les médecins peuvent ignorer l’évidence que la chimiothérapie fait beaucoup, beaucoup plus de mal que de bien. »
    Ralph Moss est un scientifique non médecin qui étudie le cancer depuis des lustres. Il écrit des articles sur le sujet dans de prestigieux journaux, tels que le Lancet, le Journal of the National Cancer Institute, le Journal of the American Medical Association, le New Scientist, et a publié un ouvrage The Cancer Industry[[2]]url:#_ftn2  : « Finalement, il n’existe aucune preuve que la chimiothérapie prolonge la vie dans la majorité des cas, et c’est un grand mensonge d’affirmer qu’il existe une corrélation entre la diminution d’une tumeur et l’allongement de la vie du patient. » Il avoue qu’il croyait autrefois en la chimiothérapie, mais que l’expérience lui a démontré son erreur : « Le traitement conventionnel du cancer est tellement toxique et inhumain que je le crains davantage que mourir d’un cancer. Nous savons que cette thérapie ne marche pas — si elle marchait vous ne craindriez pas davantage le cancer qu’une pneumonie. […] Cependant, la plupart des traitements alternatifs, quelles que soient les preuves de leur efficacité, sont interdits, ce qui oblige les patients à se diriger vers l’échec car il n’ont pas d’alternative. Le Dr Maurice Fox, professeur émérite de biologie au MIT (Massachusetts Institute of Technology)[[3]]url:#_ftn3 a constaté, comme nombre de ses pairs, que les cancéreux qui refusaient les soins médicaux avaient un taux de mortalité inférieur à ceux qui les acceptaient.

    Le Centre du Cancer de l’université McGill au Canada a envoyé un questionnaire à 118 médecins spécialisés dans le cancer des poumons afin de déterminer le degré de confiance qu’ils accordaient aux produits que les scientifiques de l’université étaient en train d’évaluer. On leur demandait d’imaginer qu’ils avaient un cancer et de dire quel médicament ils choisiraient parmi six autres en cours d’essais. Il y eut 79 réponses des médecins, parmi lesquelles 64, soit 81 % n’accepteraient pas de participer aux essais de la chimiothérapie à base de Cisplatine qu’ils étaient en train de tester et 58 autres médecins parmi les mêmes 79, soit 73 %, estimaient que les essais en question étaient inacceptables, étant donne l’inefficacité des produits et leur degré élevé de toxicité[[4]]url:#_ftn4 .

    De son côté, le Dr Ulrich Abel, épidémiologiste allemand du Centre du cancer de Heidelberg-Mannheim, a passé en revue tous les documents publiés sur la chimiothérapie par plus de 350 centres médicaux à travers le monde. Après avoir analysé, pendant plusieurs années, des milliers de publications, il a découvert que le taux global de réussite de la chimiothérapie à travers le monde était « lamentable », seulement 3 %, et qu’il n’existe tout simplement aucune preuve scientifique indiquant que la chimiothérapie pouvait « prolonger de façon sensible la vie de patients souffrant des cancers organiques les plus courants ». Il qualifie la chimiothérapie de « terrain vague scientifique » et affirme qu’au moins 80 % de la chimiothérapie administrée à travers le monde est inutile et s’apparente aux « habits neufs de l’empereur », alors que ni le docteur ni le patient ne souhaitent renoncer à la chimiothérapie. Le Dr Abel a conclu : « Nombre de cancérologues tiennent pour acquis que la chimiothérapie prolonge la vie des patients. C’est une opinion fondée sur une illusion qui n’est étayée par aucune des études cliniques[[5]]url:#_ftn5  ». Cette étude n’a jamais été commentée par les grands médias et a été entièrement enterrée. On comprend pourquoi.
    En résumé, la chimiothérapie est elle est très toxique et ne peut faire la différence entre les cellules saines et les cellules cancéreuses. Elle détruit peu à peu le système immunitaire qui ne peut plus protéger le corps humain des maladies ordinaires. Quelque 67 % des gens qui meurent pendant le traitement de leur cancer le doivent à des infections opportunistes qui n’ont pas été combattues par le système immunitaire.
    L’étude la plus récente et significative a été publiée par le journal Clinical Oncology[[6]]url:#_ftn6 et menée par trois fameux oncologues australiens, le Pr Graeme Morgan du Royal North Shore Hospital de Sydney, le Pr Robyn Ward[[7]]url:#_ftn7 de l’Université de New South Wales-St. Vincent’s Hospital et le Dr Michael Barton, membre de la Collaboration for Cancer Outcomes Research and Evaluation du Liverpool Health Service à Sydney.

    Leur travail minutieux est basé sur l’analyse des résultats de toutes les études contrôlées en double aveugle menées en Australie et aux États-Unis, concernant la survie de 5 ans mise au crédit de la chimiothérapie chez les adultes durant la période de janvier 1990 à janvier 2004, soit un total de 72 964 patients en Australie et de 154 971 aux États-Unis, tous traités par chimiothérapie. Cette vaste étude démontre qu’on ne peut plus prétendre, comme de coutume, qu’il ne s’agit que de quelques patients, ce qui permet aux systèmes en place de les balayer avec mépris du revers de la main. Les auteurs ont délibérément opté pour une estimation optimiste des bénéfices, mais malgré cette précaution, leur publication prouve que la chimiothérapie ne contribue qu’à un peu plus de 2 % à la survie des patients après 5 ans, soit  2,3 % en Australie, et 2,1 % aux États-Unis.

    « Certains praticiens restent pourtant optimistes et espèrent que la chimiothérapie cytotoxique[[8]]url:#_ftn8 prolongera la vie des cancéreux », ont déclaré les auteurs dans leur introduction. Ils demandent à juste raison, comment il se fait qu’une thérapie qui a si peu contribué à la survie des patients au cours des 20 dernières années, continue à obtenir un tel succès dans les statistiques des ventes. Il est vrai qu’on peut leur répondre que les patients peu curieux ou simplement affolés n’ont aucun choix : on ne leur propose rien d’autre.
    Massoud Mirshahi, chercheur à l’université Pierre et Marie Curie et son équipe ont découvert en 2009 que de nouvelles cellules du micro-environnement tumoral seraient impliquées dans la résistance à la chimiothérapie des cellules cancéreuses et les récidives avec l’apparition de métastases. Ces cellules ont été  appelées « Hospicells », car elles servent de niches qui ont la propriété de fixer un grand nombre de cellules cancéreuses et de les protéger de l’action de la chimiothérapie.
Les « Hospicells » proviennent de la différenciation des cellules souches de moelle osseuse, et sont présentes dans les épanchements chez les malades atteints de cancers (liquide d’ascite, épanchements pleuraux). Les cellules cancéreuses, agglutinées autour d’une « Hospicell », forment de véritables petits nodules cancéreux.

    Dans ces nodules ont été également identifiées des cellules immuno-inflammatoire.
 La microscopie électronique a démontré qu’il y avait des zones de fusion entre les membranes des « Hospicells » et celles des cellules cancéreuses, permettant le passage de matériel d’une cellule à l’autre. De plus, les chercheurs ont observé le transfert de matériel membranaire de l’« Hospicell » vers les cellules cancéreuses, phénomène appelé trogocytose. Plusieurs autres mécanismes, comme le recrutement des cellules immunitaires suppressives ou la sécrétion de facteurs solubles par les « Hospicells » aident aussi à la résistance des cellules cancéreuse contre la chimiothérapie.
Compte-tenu de cette importance, il est suggéré que les cellules cancéreuses « nichées » sur une « Hospicell » pourraient être considérées comme responsables de la maladie résiduelle. Pour la recherche, il importe donc de trouver des drogues susceptibles à la fois de détruire les cellules cancéreuses et les « Hospicells »[[9]]url:#_ftn9 .

    L’étude la plus significative a été publiée par le journal Clinical Oncology[[10]]url:#_ftn10 et menée par trois fameux oncologues australiens, le Pr Graeme Morgan du Royal North Shore Hospital de Sydney, le Pr Robyn Ward[[11]]url:#_ftn11 de l’Université de New South Wales-St. Vincent’s Hospital et le Dr Michael Barton, membre de la Collaboration for Cancer Outcomes Research and Evaluation du Liverpool Health Service à Sydney.

    D’autres études ont paru dernièrement : La première, publiée dans la revue Nature, indique qu’une grande majorité des études sur le cancer sont inexactes et potentiellement frauduleuses. Les chercheurs n’arrivent que rarement à répliquer les résultats des grandes études « de référence ». Parmi 53 études importantes sur le cancer, pourtant publiées dans des revues scientifiques de haut niveau, 47 n’ont jamais pu être reproduites avec des résultats semblables. Ce n’est pas une nouveauté d’ailleurs, puisque, en 2009, des chercheurs de l’University of Michigan’s Comprehensive Cancer Center avaient également publié des conclusions de célèbres études sur le cancer, toutes biaisées en faveur de l’industrie pharmaceutique. Et il reste de notoriété publique que certains médicaments contre le cancer provoquent des métastases.

    Cette longue liste de publications, toutes négatives et non exhaustives quant aux « bienfaits » de la chimiothérapie, pourraient s’expliquer par les travaux de certains chercheurs de la Harvard Medical School à Boston (USA), qui ont constaté que deux médicaments utilisés en chimiothérapie provoquent le développement de nouvelles tumeurs, et non pas le contraire ! Il s’agit de ces nouveaux médicaments qui bloquent les vaisseaux sanguins qui « nourrissent » la tumeur. Les spécialistes les appellent traitements « anti-angiogénèse ». Ces médicaments, le Glivec et le Sutent (principes actifs, imatinib et sunitinib), ont un effet démontré pour réduire la taille de la tumeur. Cependant, ils détruisent de petites cellules peu étudiées jusqu’à présent, les péricytes, qui maintiennent sous contrôle la croissance de la tumeur. Libérée des péricytes, la tumeur a beaucoup plus de facilité à s’étendre et à « métastaser » dans d’autres organes. Les chercheurs de Harvard considèrent donc maintenant que, bien que la tumeur principale diminue de volume grâce à ces médicaments, le cancer devient aussi beaucoup plus dangereux pour les patients ! (Cancer Cell, 10 juin 2012). Le Professeur Raghu Kalluri, qui a publié ces résultats dans la revue Cancer Cell, a déclaré : « Si vous ne prenez en compte que la croissance de la tumeur, les résultats étaient bon. Mais si vous prenez du recul et regardez l’ensemble, inhiber les vaisseaux sanguins de la tumeur ne permet pas de contenir la progression du cancer. En fait, le cancer s’étend. »
    Une étude encore plus surprenante mais moins récente a été publiée par le journal Clinical Oncology[[12]]url:#_ftn12 et menée par trois fameux oncologues australiens, le Pr Graeme Morgan du Royal North Shore Hospital de Sydney, le Pr Robyn Ward[[13]]url:#_ftn13 de l’Université de New South Wales-St. Vincent’s Hospital et le Dr Michael Barton, membre de la Collaboration for Cancer Outcomes Research and Evaluation du Liverpool Health Service à Sydney.

    Leur travail minutieux est basé sur l’analyse des résultats de toutes les études contrôlées en double aveugle menées en Australie et aux États-Unis, concernant la survie de 5 ans mise au crédit de la chimiothérapie chez les adultes durant la période de janvier 1990 à janvier 2004, soit un total de 72 964 patients en Australie et de 154 971 aux États-Unis, tous traités par chimiothérapie. Cette vaste étude démontre qu’on ne peut plus prétendre, comme de coutume, qu’il ne s’agit que de quelques patients, ce qui permet aux systèmes en place de les balayer avec mépris du revers de la main. Les auteurs ont délibérément opté pour une estimation optimiste des bénéfices, mais malgré cette précaution, leur publication prouve que la chimiothérapie ne contribue qu’à un peu plus de 2 % à la survie des patients après 5 ans, soit  2,3 % en Australie, et 2,1 % aux États-Unis.

    Enfin, une étude publiée dans la revue Nature Medicine en 2012, pourrait changer l’idée que l’on se fait de la chimiothérapie. Les chercheurs du Fred Hutchinson Cancer Research Center de Seattle auraient en effet découvert que celle-ci déclencherait chez des cellules saines la production d’une protéine alimentant les tumeurs.
    Alors que des chercheurs travaillaient sur la résistance à la chimiothérapie dans des cas de cancers métastasés du sein, de la prostate, du poumon et du colon, ils ont découvert par hasard que la chimiothérapie, non seulement ne guérit pas le cancer, mais active plutôt la croissance et l’étendue des cellules cancéreuses. La chimiothérapie, méthode standard de traitement du cancer aujourd’hui, oblige les cellules saines à libérer une protéine qui en réalité alimente les cellules cancéreuses et les fait prospérer et proliférer.

    Selon l’étude, la chimiothérapie induit la libération dans les cellules saines d’une protéine, WNT16B, qui aide à promouvoir la survie et la croissance des cellules cancéreuses. La chimiothérapie endommage aussi définitivement l’ADN des cellules saines, préjudice à long terme qui persiste longtemps après la fin du traitement par chimio.
    « Quand la protéine WNT16B est sécrétée, elle interagirait avec les cellules cancéreuses proches et les ferait grossir, se répandre et le plus important, résister à une thérapie ultérieure, » a expliqué le co-auteur de l’étude Peter Nelson du Centre de Recherche Fred Hutchinson sur le cancer à Seattle, concernant cette découverte totalement inattendue. « Nos résultats indiquent que dans les cellules bénignes les réponses en retour peuvent contribuer directement à une dynamique de grossissement de la tumeur, » a ajouté l’équipe au complet selon ce qu’elle a observé.
    Ce qui revient à dire : Éviter la chimiothérapie augmente les chances de recouvrer la santé.

    Comment se fait-il qu’une thérapie qui a si peu contribué à la survie des patients au cours des 20 dernières années continue à obtenir un tel succès dans les statistiques des ventes. Il est vrai que les patients peu curieux ou simplement affolés n’ont aucun choix : on ne leur propose rien d’autre que « le protocole ». À quelle pression le cancérologue actuel est-il soumis pour choisir le traitement du patient ? Jadis, le bon médecin choisissait en son âme et conscience, selon le serment d’Hippocrate, le meilleur traitement pour son patient. Il engageait ainsi sa responsabilité personnelle après un entretien prolongé avec son malade.
    « Depuis les années 1990 — et singulièrement de façon de plus en plus autoritaire depuis le plan cancer de 2004 — la liberté de soigner du cancérologue a disparu en France et dans certains pays occidentaux. Au prétexte fallacieux de la qualité des soins, tous les dossiers de patients sont “discutés” en réunion multidisciplinaire où, de fait, l’essai thérapeutique en cours testant les drogues nouvelles est imposé par la “communauté”. Le praticien qui souhaite déroger à ce système encourt tous les ennuis possibles, en particulier celui de voir le service auquel il participe perdre son autorisation de pratiquer la cancérologie. » Le Dr Nicole Delépine résume ainsi ce qui peut arriver quand on s’éloigne des stricts protocoles pour les adapter à la situation personnelle des malades.
    Seuls, 3 médecins sur 4 osent refuser la chimio pour eux-mêmes, en cas de cancer, en raison de son inefficacité sur la maladie et de ses effets dévastateurs sur la totalité de l’organisme humain. Mais ce détail est bien caché aux malades.

    Le Docteur Jacques Lacaze, diplômé de cancérologie et ardent défenseur des travaux du Dr Gernez sur le sujet, estime que la seule vraie solution est la prévention. « En effet, un cancer a une vie cachée de 8 ans en moyenne. Durant cette longue période, l’embryon de cancer est très vulnérable, un rien peut le faire capoter. TOUS les spécialistes admettent cette réalité, mais très peu d’entre eux préconisent une politique de prévention. Pourtant, elle est facile à mettre en œuvre. Nous savons que la courbe d’incidence du cancer démarre vers 40 ans, donc qu’un futur cancer s’installe vers 32 ans. L’étude SUVIMAX a montré qu’une simple complémentation en vitamines et sels minéraux suffisait à faire baisser cette incidence de cancers d’environ 30 %. Cette étude a duré 8 ans. Aucune conséquence en politique de santé publique n’en a été tirée. Bien entendu, l’industrie pharmaceutique ne veut pas en entendre parler : on ne scie pas la branche sur laquelle on est assis. Le corps médical est sous la coupe des “grands patrons” qui font la pluie et le beau temps et qui sont grassement rémunérés par cette industrie (cherchez sur internet, vous verrez que la plupart de ces grands patrons émargent d’une façon ou d’une autre à un laboratoire). Et la majorité des médecins de base suivent sans broncher ! Et malheur à ceux qui pensent le contraire et qui contestent chimiothérapie ou vaccins ou antibiothérapie. […] Je dois ajouter, car cela correspond à ma pratique et à des études réelles faites par quelques services spécialisés, de nombreux produits qualifiés de complémentaires ou alternatifs sont efficaces, mais interdits et pourchassés par les autorités aux ordres de l’industrie pharmaceutique. »
    Pour en savoir plus, sur la prévention des cancers, vous pouvez consulter le site gernez.asso.fr
    Il ne faut pas oublier dans cette affaire que seule la pression des personnes concernées, c’est à dire nous tous, fera plier ce système.

    Sources
    [1] Transactions of the N.Y. Academy of Medical Sciences, vol 6, 1956.
    [2] Equinox Press, 1996.
    [3] Membre de la National Academy of Sciences, de l’Institute of Medicine et de l’American Academy of Arts and Sciences.
    [4] Cité par le Dr Allen Levin, dans son ouvrage The Healing of Cancer.
    [5] Abel U. « Chemotherapy of advanced epithelial cancer, a critical review ». Biomed Pharmacother. 1992 ; 46(10) : (439-52).
    [6] « The Contribution of Cytotoxic Chemotherapy to 5-year Survival in Adult Malignancies », Clin Oncol (R Coll Radiol). 2005 Jun ; 17(4) : 294.
    [7] Le Pr Ward fait également partie du département du ministère de la Santé qui conseille le gouvernement australien sur l’effet des médicaments autorisés, semblable à la Food and Drug Administration américaine.
    [8] Propriété qu’a un agent chimique ou biologique d’altérer et éventuellement détruire des cellules.
    [9] Oncologic trogocytosis of an original stromal cells induces chemoresistance of ovarian tumours. Rafii A, Mirshahi P, Poupot M, Faussat AM, Simon A, Ducros E, Mery E, Couderc B, Lis R, Capdet J, Bergalet J, Querleu D, Dagonnet F, Fournié JJ, Marie JP, Pujade-Lauraine E, Favre G, Soria J, Mirshahi M.
    [10] « The Contribution of Cytotoxic Chemotherapy to 5-year Survival in Adult Malignancies », Clin Oncol (R Coll Radiol). 2005 Jun ; 17(4) : 294.
    [11] Le Pr Ward fait également partie du département du ministère de la Santé qui conseille le gouvernement australien sur l’effet des médicaments autorisés, semblable à la Food and Drug Administration américaine.
    [12] « The Contribution of Cytotoxic Chemotherapy to 5-year Survival in Adult Malignancies », Clin Oncol (R Coll Radiol). 2005 Jun ; 17(4) : 294.
    [13] Le Pr Ward fait également partie du département du ministère de la Santé qui conseille le gouvernement australien sur l’effet des médicaments autorisés, semblable à la Food and Drug Administration américaine.

    [[1]]url:#_ftnref1 Transactions of the N.Y. Academy of Medical Sciences, vol 6, 1956.
    [[2]]url:#_ftnref2 Equinox Press, 1996.
    [[4]]url:#_ftnref4 Cité par le Dr Allen Levin, dans son ouvrage The Healing of Cancer.
    [[5]]url:#_ftnref5 Abel U. « Chemotherapy of advanced epithelial cancer, a critical review ». Biomed Pharmacother. 1992 ; 46(10) : (439-52).
    [[6]]url:#_ftnref6 « The Contribution of Cytotoxic Chemotherapy to 5-year Survival in Adult Malignancies », Clin Oncol (R Coll Radiol). 2005 Jun ; 17(4) : 294.
    [[7]]url:#_ftnref7 Le Pr Ward fait également partie du département du ministère de la Santé qui conseille le gouvernement australien sur l’effet des médicaments autorisés, semblable à la Food and Drug Administration américaine.
    [[8]]url:#_ftnref8 Propriété qu’a un agent chimique ou biologique d’altérer et éventuellement détruire des cellules.
    [[9]]url:#_ftnref9 Oncologic trogocytosis of an original stromal cells induces chemoresistance of ovarian tumours. Rafii A, Mirshahi P, Poupot M, Faussat AM, Simon A, Ducros E, Mery E, Couderc B, Lis R, Capdet J, Bergalet J, Querleu D, Dagonnet F, Fournié JJ, Marie JP, Pujade-Lauraine E, Favre G, Soria J, Mirshahi M.
    [[10]]url:#_ftnref10 « The Contribution of Cytotoxic Chemotherapy to 5-year Survival in Adult Malignancies », Clin Oncol (R Coll Radiol). 2005 Jun ; 17(4) : 294.
    [[11]]url:#_ftnref11 Le Pr Ward fait également partie du département du ministère de la Santé qui conseille le gouvernement australien sur l’effet des médicaments autorisés, semblable à la Food and Drug Administration américaine.
    [[12]]url:#_ftnref12 « The Contribution of Cytotoxic Chemotherapy to 5-year Survival in Adult Malignancies », Clin Oncol (R Coll Radiol). 2005 Jun ; 17(4) : 294.
    [[13]]url:#_ftnref13 Le Pr Ward fait également partie du département du ministère de la Santé qui conseille le gouvernement australien sur l’effet des médicaments autorisés, semblable à la Food and Drug Administration américaine.
  • Hollande nous prépare l’euthanasie pour tous !

    Réuni lundi à la demande de François Hollande, le Comité consultatif national d’éthique s’est penché sur la question de la « fin de vie », et notamment du « suicide assisté ». À la majorité de ses membres, il a exprimé des « réserves majeures » et recommande « de ne pas modifier la loi actuelle » en matière de suicide assisté, « considérant que le maintien de l’interdiction faite aux médecins de provoquer délibérément la mort protège la personne en fin de vie ». Ce même jour, François Hollande en visite dans un hôpital du Morbihan a annoncé un nouveau projet de loi sur « la fin de vie » avant la fin de l’année, afin de « compléter et améliorer » la loi Leonetti. 

                 « Compléter et améliorer »… On voit ça d’ici. La vérité est qu’en dépit de l’avis circonspect du CCNE et autres éminences grises courtoisement sollicitées — un avis purement « consultatif » —, la machine est déjà en branle. Les propositions de campagne « tenables » par le gouvernement sont trop rares pour qu’il puisse s’offrir le luxe de les laisser de côté. Voici donc venir à pas feutrés l’euthanasie pour tous.

                 La technique est éprouvée : on fait appel à des sages, on fait assaut de prudence, on pose des garde-fous que l’on jure, dur comme fer, inamovibles. Parallèlement, on invente un nouveau champ sémantique aux effets sédatifs (l’euthanasie devient « accélération de la fin de vie » ou « acte létal compassionnel ») et l’on dresse un décor propre à vous tirer les larmes : combien de Vincent Humbert cloués dans leur lit de douleur, de Chantal Sébire au faciès d’Elephant Man va-t-on voir instrumentalisés dans les prochains mois ?

                 Vient ensuite le temps de l’accusation : qui êtes-vous, qui galopez comme des lapins de garenne et ne souffrez d’aucune disgrâce, pour refuser égoïstement à moins chanceux que vous le droit de mourir dans « le respect et la dignité » ? (Qui étiez-vous, il y a quelques mois, féconds hétéros, pour refuser la joie de se marier et d’enfanter à des homos ?) Quand l’émotion aura porté le coup de grâce à la raison, la partie sera gagnée. Ou pas.

                Car il n’est pas impossible que ceux qui se sont, ces dernières semaines, battus comme des braves pour les droits de l’enfant rejoignent ce nouveau front. Mieux organisés. Moins naïfs. Plus « conscientisés ». Pour les droits des vieillards et des malades, cette fois. Pour que personne ne fasse sauter le premier verrou de cette boîte de Pandore que serait le suicide assisté. Pour libérer les mots de « respect » et de « dignité » confisqués par l’hypocrisie. Ne sont-ils donc pas dignes, ces vieillards, ces grands malades qui ont le courage d’aller jusqu’au bout du chemin ? Le premier respect que nous leur devons n’est-il pas de les entourer, et, lorsqu’ils nous demandent « d’abréger leurs souffrances », d’abréger vraiment leurs souffrances — et non leur vie — par des soins palliatifs plus efficaces et développés ?

                Au centre du débat sur l’euthanasie, il y a la valeur de la vie : d’absolue, elle devient relative. Certaines fins de vie mériteraient d’être vécues, d’autres pas. Le problème épineux étant de fixer les critères. Ah ça, foi de Hollande, ils seront drastiques : rien que des Chantal, des Vincent, des vieillards cacochymes et des cancéreux incurables qui en auront fait la demande. Comme en Belgique… enfin, au tout début. Là-bas, l’euthanasie est maintenant en passe d’être étendue aux mineurs « dont la capacité de discernement est attestée ». Parce que la capacité de discernement, c’est vraiment ce qui caractérise le mieux les mineurs !

    http://actionfrancaise.beaune.over-blog.com/

  • Etats-Unis : une paire d’invertis avait acheté un bébé conçu par GPA pour l’abuser et l’exploiter sexuellement

    Une histoire horrible, telle qu’il risque d’en arriver de plus en plus souvent en France…

    « Mark Newton et de son petit ami australien Peter Truong. Voulant, selon leurs dires, éprouver les « joies de la paternité », ils avaient en 2005, après de longues démarches, obtenu en Russie pour la somme de 8000 dollars un enfant conçu par GPA (gestation pour autrui) avec les gamètes d’un des deux hommes.

    A l’age de 22 mois, le petit garçon a commencé a être abusé sexuellement, et quotidiennement, par ses « parents » et par au moins huit autres adultes en Australie, en France, en Allemagne et aux États-Unis.

     

    Le degré d’exploitation sexuel avait atteint un tel niveau que l’enfant a grandi croyant que les agissements dont il était victime étaient la vie normale. Il était même coaché sur la façon de nier si jamais on lui posait des questions.

    Les enquêteurs ont découvert un journal méticuleusement tenu par les deux hommes relatant toutes leurs activités.

    Quand les deux hommes ont commencé à être soupçonnés, ils ont accusé les autorités de les stigmatiser en raison de leur orientation sexuelle.

    En 2010, interviewés par une radio australienne, le couple avait voulu donner l’image d’une « famille comme les autres ». Pour les enquêteurs, il apparait clairement qu’ils ont achetés l’enfant dans l’unique objectif de l’exploiter sexuellement.

    La « famille comme les autres » vivait à Los Angeles, États-Unis. Le dénommé Newton vient d’être condamné à 40 années de prison. Le dénommé Truong attend toujours que sa peine soit prononcée. »

    Source   http://www.contre-info.com

  • Interdire les toilettes à un garçon que ses parents croient fille ? Discrimination !

    Le garçon en question a six ans. Oui, six ans ! A Denver, Colorado, le petit Coy Mathis fréquente une école élémentaire depuis la rentrée 2011. En l'inscrivant, ses parents avaient demandé qu'il soit traité, comme il l'était déjà à la maison, en petite fille, expliquant qu'il est « transgenre » : jusqu'à l'hiver dernier, le petit Coy avait donc accès aux toilettes des filles, là où il y avait des toilettes séparées. Mais, sans que l'école rende la raison publique, cela lui a été interdit au retour des vacances. Il lui était proposé d'utiliser les toilettes des garçons, celles des professeurs ou celles de l'infirmière de l'école.
    Colère et indignation des parents !

    Sa maman, Kathryn Mathis, a souligné combien il était « dangereux » pour une petite fille de devoir utiliser les toilettes des garçons… Avec son époux, Jeremy, un ancien Marine, elle en a fait une affaire très médiatisée, accordant des interviews à la presse et apparaissant dans des talk-shows à la télévision.

    Les Mathis, assistés du « Transgender Legal Defense and Education Fund », se sont aussitôt tournés vers la Division des droits civiques du Colorado – nous sommes alors en février. Le 18 juin, le directeur de cet organisme, Steven Chavez, explique que l'attitude de l'école rappelle la ségrégation qui avait cours avant le mouvement des droits civiques, cette ségrégation qui reposait sur le principe que les Noirs et les Blancs sont « séparés mais égaux ». Donc, les droits de Coy Mathis avaient été violés. Et son école y est qualifiée d'« hostile, discriminatoire et n'offrant pas un environnement sûr » en raison de son refus de laisser le garçonnet faire usage des toilettes des filles.
    Il n'est peut-être pas nécessaire de préciser que c'est une première…
    Coy Mathis a une grande sœur, autiste, et une petite sœur, et aussi une sœur et un frère nés en même temps que lui : l'autre garçon est autiste lui aussi, et la sœur triplée a été victime d'un virus à la naissance qui l'a laissée paraplégique et elle nécessite des soins constants.
    C'est à cinq mois que ses parents ont commencé à « s'apercevoir » que Coy se sentait fille – parce qu'il avait attrapé la couverture rose d'une de ses sœurs. Plus tard, il ne montrait guère d'intérêt pour les jouets traditionnellement « mâles » et avait plutôt tendance à graviter vers les jouets et les vêtements des filles. A quatre ans, il a expliqué à ses parents que quelque chose clochait dans son corps.
    Déprimé quand on lui coupait les cheveux, il a commencé à refleurir, assurent les parents, lorsqu'ils ont commencé à le traiter comme une fille (ou plus exactement, sans doute, comme ses sœurs…), sur la recommandation d'un psychiatre qui l'a diagnostiqué « transgenre ». Tout le monde s'adresse à lui avec des pronoms féminins et il paraît que, revêtu de robes à froufrous, il (pardon, toute la presse américaine dit « elle ») a retrouvé le sourire. Sans compter que sa mère donne des interviews sur son cas en sa présence.
    Que ce garçon soit victime d'un désordre, soit de lui-même, soit en raison des circonstances familiales, et même pour toute autre raison, paraît évident. Ce qui est notable, c'est le refus de vouloir essayer de traiter le désordre qu'on ne qualifie plus comme tel depuis que l'Association psychiatrique américaine l'a décidé. On a pourtant de nombreux exemples de thérapies réussies qui ont permis à un enfant biologiquement fille ou garçon de se sentir à l'aise dans sa propre identité.
    LifeSite cite la vice-présidente de l'American College of Pediatricians qui, après avoir souligné que les enfants intègrent des messages émis par leurs parents même pendant la petite enfance et que si ces messages sont confus ou brouillés, ce qui peut se refléter dans l'affirmation qu'ils aimeraient faire partie de l'autre sexe. « Le sexe biologique n'est pas un désordre ; permettre à un enfant de désavouer son sexe biologique l'est bel et bien. Personne ne naît transgenre : cela a été établi grâce à des études sur les jumeaux », affirme-t-elle.
    L'université John Hopkins a cessé de pratiquer des opérations de changement de sexe en constatant qu'elles n'entraînent aucune conséquence bénéfique, tandis que certaines personnes opérées finissent même par revenir à leur identité d'origine. Le responsable de ces opérations a abandonné en expliquant qu'« on ne donne pas de liposuccion à un anorexique ».
  • Saumon norvégien : danger pour la santé !

     

    Le gouvernement norvégien vient de recommander, pour les femmes enceintes et jeunes, de ne pas manger de saumon plus de deux fois par semaine. Il a été forcé de reconnaître – tardivement – que ce poisson gras est aussi bourré de produits toxiques.

    « Le gouvernement aimerait surtout que la nouvelle ne traverse pas la frontière. Pensez : la Norvège a été en 2012 à l’origine de 60% de la production mondiale de saumon atlantique, le pays a produit près d’1,2 million de tonne de ce poisson. Et les 29 milliards de dollars annuels générés par les exportations de ce secteur-clé de l’économie pourraient s’en trouver affectés.

    Un Français consomme environ 2,3 kilos de saumon norvégien en moyenne par an. La France a importé, en 2012, quelque 161 175 tonnes de saumon norvégien, soit environ 15% de la production du pays nordique. C’est le premier marché d’export, devant la Russie. »

    Le saumon est réputé bon pour la santé (coeur, circulation, etc.). Mais quand ce poisson est nourri aux farines animales, aux antibiotiques et même aux pesticides, on peut imaginer que c’est très différent… La pharmacologue Claudette Béthune, qui a travaillé pour l’organisme norvégien de sécurité alimentaire (le Nifes), avait clairement tranché en 2011 :

    « La présence de polluants tels que les dioxines et le PCB dans le saumon génère un risque de cancer, qui, pour les personnes jeunes, dépasse les bénéfices attendus du saumon sur la santé. »

    « Ce n’est qu’à la suite d’une grosse pression médiatique que les autorités sanitaires ont fini par reconnaître qu’elles avaient trop poussé à la consommation. L’alerte lancée par le journal norvégien VG est très claire :

    « Les médecins appellent à ne pas manger de saumon d’élevage. »

    Le journal fait parler une équipe indépendante du laboratoire de biochimie de Bergen, qui estime que ce poisson est tout simplement dangereux pour les jeunes enfants, adolescents et femmes enceintes en raison des polluants organiques persistants qu’il contient. »

    « Le Dr Anne-Lise Bjorke Monsen, membre de ce labo, précise :

    « Les polluants retrouvés dans le saumon d’élevage ont une mauvaise influence sur le développement du cerveau, et sont associé à l’autisme, à l’hyperactivité et à la baisse de QI.

    On sait aussi qu’ils peuvent avoir un effet négatif sur les défenses immunitaires, le système hormonal et le métabolisme. Ils se transmettent aussi par allaitement. Si l’on a besoin d’oméga-3 provenant du poisson, le maquereau et le hareng sont très bien. »

    De surcroît, le toxicologue Jérôme Ruzzin avait établi un lien, chez les souris entre une nourriture exclusive au saumon d’élevage pendant huit semaines et le développement de l’obésité et du diabète de type 2.

    La Russie avait stoppé toute importation de saumon norvégien en 2006 et des chercheurs américains avaient déjà prévenu qu’il ne fallait pas manger de saumon norvégien d’élevage plus de trois fois par an. »

    Source   http://www.contre-info.com

  • Et qu'en est-il des femmes qu'on empêche d'avorter ?

    Eh bien, dans leur immense majorité, elles vont très bien. Une étude menée par le New York Times auprès de 200 femmes à qui l'avortement fut refusé aux Etats-Unis, généralement parce qu'elles étaient hors délais, affirme que 5 % d'entre elles seulement, une fois l'enfant né, « auraient souhaité ne pas l'avoir ». Les autres « s'adaptent », « s'ajustent » pour traduire plus littéralement le mot anglais. 
     
    En mettant ainsi l'accent sur les 5 % – une toute petite minorité – les commentateurs de l'étude mettent bien en évidence leur propre avis. De fait, l'enquête a été menée par des chercheurs pro-avortement en vue de répertorier les effets négatifs d'une naissance non désirée au point que la mère a eu un projet d'avortement déjà bien engagé.
     
    Ne voir qu'une forme d'« ajustement » à une situation à laquelle on ne peut rien chez l'immense majorité de ces femmes qui ne regrettent pas l'avortement qu'elles n'ont pas eu, c'est vraiment choisir la litote. Car elles parlent plutôt du bonheur qui est aujourd'hui le leur.
     
    Ainsi l'étude se voit obligée de rapporter le propos d'une jeune femme, S, qui ne faisait pas partie de l'étude originale mais dont l'expérience donne lieu à d'amples commentaires de la part des chercheurs. 
     
    Pour S., les choses sont simples : empêchée d'avorter parce qu'elle en était à 23 semaines de grossesse, elle commente, à propos de son bébé : « Elle est bien plus que ma meilleure amie, elle est plus que l'amour de ma vie. Elle est toute ma vie. »
     
    LifeSite rapporte comment les chercheurs ont tordu ce témoignage frappant : ils ont aligné les « conséquences négatives » auxquelles S. a dû faire face – les « sacrifices » inhérents à la maternité, tout simplement. S. a dû renoncer à son travail et à son appartement, souligne le chercheur Joshua Lang, et ses finances sont devenues plus précaires. Conclusion tirée par Lang : « L'étude (…) pose une question gênante : l'avortement est-il un bien social ? »
     
    Et tant pis si S. est bouleversée de bonheur…
     
    Ce bonheur ne compte pas, aux yeux des chercheurs. Plutôt que de faire confiance aux « narrations » des femmes qui se sont adaptées à la présence de leur bébé – parce qu'il est « psychologiquement dans notre intérêt de raconter une histoire positive pour pouvoir avancer » comme le dit une bioéthicienne – il faudrait comparer le statut socio-économique des femmes qui ont eu accès à l'avortement à celui des femmes qui n'ont pas pu y avoir accès : « Voir si une femme qui a démarré à peu près au même niveau est aujourd'hui à l'école ou à l'université, si elle bâtit une relation stable ou une carrière ou si elle a eu plus tard un bébé pour lequel elle était prête… »
     
    Quant à celles qui se disent heureuses de n'avoir pas avorté, et bien elles se mentent à elles-mêmes, et à la société, selon Joshua Lang.
     
    Pour preuve, il avance le cas de J., 38 ans. Victime d'une grossesse-surprise, elle obtient un avortement, qui rate. Désormais hors délais, elle va aller de clinique en clinique pour essayer de trouver un médecin prêt à faire le travail comme il faut, quitte à subir un avortement tardif : à la quatrième, au terme d'un voyage à travers plusieurs Etats de l'ouest, la voilà débarrassée de son fardeau à 23 semaines de grossesse.
     
    « J. a obtenu un emploi d'opératrice sur machinerie lourde dans une usine de fabrication à 15 $ de l'heure. Cela faisait 6 mois qu'elle essayait d'obtenir ce travail. Si elle avait eu le bébé, elle n'aurait pas pu accepter le poste. »
     
    Et ça, bien sur, c'est toujours mieux que d'avoir un bébé à aimer pour la vie !

  • L'activité homosexuelle masculine, les MST et le cancer

    LifeSite rapporte les résultats d'une méta-étude portant sur les maladies et problèmes de santé liés à l'activité homosexuelle masculine, publiée en décembre dernier par la revue scientifique The Lancet et à laquelle relativement peu de publicité a été donnée… on se demande pourquoi.

    L'étude porte notamment sur l'incidence des cancers chez les hommes qui ont une activité homosexuelle et les résultats devraient porter à la réflexion : de fait, cette catégorie (« les hommes qui pratiquent le sexe avec des hommes » ou MSM) est exposée à un risque significativement accru d'avoir un cancer. Ainsi, une douzaine des 47 études retenues, et qui portent sur le risque de cancer anal, note un risque notablement plus important chez les hommes qui n'ont pas exclusivement une activité « hétérosexuelle ».

    On trouve des taux de papillomavirus humain (responsable aussi de cancers du col de l'utérus, souvent en lien avec une multiplicité de partenaires, chez les femmes) plus importants chez les « garçons » ayant une orientation homosexuelle ou bisexuelle.

    L'étude cite une enquête française auprès de patients porteurs du virus HIV montrent que les homosexuels actifs ont une plus forte incidence du papillomavirus que les hétérosexuels qui s'injectent des drogues (85 contre 46 %) et présentent davantage d'anomalies cytologiques (72 contre 36 %).

    Autrement dit, pour nombre d'affections, l'activité homosexuelle est un plus grand facteur de risque que le fait de se shooter…

    9 des 47 études montrent que les MSM sont plus souvent infectés par l'herpès humain type 8 associé à une prédisposition au syndrome de Kaposi.

    Et alors que l'hépatite B, dont la prévalence en forte décroissance dans la population en général entre 1990 et 202, est de plus en plus présent chez les MSM sur la même période, passant de 7 à 18 % de cette population. Ce virus est associé au cancer du foie.

    L'une des études portant sur le cancer des poumons chez 75.164 étudiants en université montre que le risque d'avoir ou d'avoir eu une maladie respiratoire aigüe est significativement plus importante chez les gays et lesbiennes.

    Quant aux malades du sida, ils ont un plus fort risque de mortalité s'ils sont des hommes homosexuels par rapport aux hommes et aux femmes hétérosexuels et à ceux qui se shootent.

    Pour les chercheurs, « l'orientation sexuelle est encore largement ignorée par rapport au cancer », et il conviendrait de mener davantage de recherches qui permettrait de connaître « les effets de l'orientation sexuelle sur le cancer, de la prévention au taux de survie ».

  • 31 ANS d’avortement, 7 millions de morts (archive 2006)

    Votée en dernière lecture par les députés à la veille de Noël 1974, la loi dite loi Veil, tolérant le génocide des bébés à naître non désirés, fut promulguée le 17 janvier 1975. Voilà exactement trente et un ans que notre vieux pays chrétien a commencé sa descente dans la barbarie. En ce sinistre anniversaire, le cri d’autant plus étourdissant qu’il est silencieux de 7 millions d’enfants exclus monte vers les Français installés dans la vie. Nos politiciens de droite et de gauche, nos « intellectuels » médiatiques, nos ligues de vertu républicaine s’évertuent à étouffer cette plainte lancinante, mais au fond du pays réel, plus nombreux qu’on ne le pense sont ceux qui l’entendent et qui ne se résignent pas à une catastrophe nationale.
    Leur volonté de ne pas se laisser intimider par le « politiquement correct » se montrera à Paris ce dimanche 22 janvier par une grande manifestation regroupant les onze associations qui constituent le Collectif Trente ans ça suffit.
    Au même moment ce même collectif lance son Livre blanc de l’avortement en France ñ un livre à lire et surtout à faire lire de toute urgence, car il anéantit en moins de 150 pages tous les mensonges dont la culture de mort (pour reprendre la douloureuse expression de Jean- Paul II) ne cesse de se nourrir. C’est pourquoi ce livre de combat est aussi un livre au service de ce qu’il y a de plus réel, de plus pacifique, de plus chargé d’espérance en ce monde et dans l’autre : la vie !
    Mensonges meurtriers
    Le mensonge a commencé dès 1974-75 quand des statistiques volontairement faussées ont gonflé le chiffre des avortements alors clandestins pour mettre l’opinion en condition. Le mensonge continue aujourd’hui dans le sens inverse : pour ne pas affoler l’opinion, on avance 206 000 avortements par an, alors que beaucoup de ces actes « médicaux » (sic) échappent au recensement. D’où l’estimation plus plausible entre 220 000 et 250 000.
    Or, par la brèche grand’ouverte de 1975, se sont engouffrées d’année en année d’autres lois toujours plus mortifères qui rendent le meurtre plus « propre » et plus confortable (RU 486, avortement à domicile....) et qui érigent le forfait en « droit » et la défense des bébés en danger en « délit ». Le Livre blanc déroule ce macabre historique.
    Mensonger est aussi le silence qui recouvre les conséquences physiologiques et psychologiques de ce que l’on nomme pudiquement « l’IVG » : dépressions nerveuses, suicides, cancer du sein, séparations ou divorces, troubles chez les enfants « survivants »…
    Mensonge encore : celui qui prétend par l’éducation sexuelle et par la contraception diminuer les risques d’avortement. En vérité ces trois moyens d’action sont complémentaires et s’enchaînent dans un même objectif : réduire le sexe à une mécanique du plaisir, dissocier toujours plus amour, sexualité et procréation. Et ce, dans le refus éhonté des enseignements, non seulement de la religion catholique, mais aussi du judaïsme, de l’islam, et même du bouddhisme.
    Mensonge toujours, celui des partisans de l’adaptation de la loi aux mœurs. En fait il s’agit pour eux de « changement de société » (comme s’en flatte le Planning familial). « L’avortement est un acte révolutionnaire », déclare le Livre blanc, ajoutant : « Aucun acte ne peut blesser davantage celle qui le fait ni, avec elle, bouleverser plus profondément la société. La femme, c’est l’enfant, la tendresse, le foyer, la permanence. »
    Ainsi se dégage la véritable « idéologie » de ces faux apôtres : une « religion » qui refuse l’Incarnation et rejette l’Église, - une « philosophie subjectiviste » (ma vérité à moi...) - une « morale individualiste », dont les mots d’ordre sont « tolérance, hédonisme et utilitarisme » (ce qui engendre une « injustice » flagrante contre les défenseurs de la vie), - une « culture » fondée sur le mensonge, la confusion babélique et la « distorsion des mots » (ainsi le refus de donner un statut à l’embryon, que l’on peut dès lors utiliser et manipuler comme un « matériau »…) Ce « terrorisme intellectuel » va de pair avec une « politique laïciste » et engendre « vide démographique » et « vide économique » .
    Le rejet du réel
    Ce Livre blanc, auquel ont collaboré, entre autres, le docteur Xavier Dor, Michel Berger, Michel Raoult, le docteur François Volff, le professeur Marie-Pauline Desware, n’est en rien la réaction haineuse de quelques empêcheurs de forniquer en rond. Il respire la vie, la vraie, comme le prouve l’exposé d’une politique fondant l’organisation de la société sur la primauté du respect de la vie innocente, qui est une condition du bien commun : « Les atteintes actuelles à la vie humaine innocente naissent d’un système normatif abstrait qui, pour assurer l’émancipation individuelle, ne cesse de rejeter le réel. Elles nuisent gravement à la légitimité de nos gouvernants condamnés à créer une morale de plus en plus déconnectée de ce réel. »
    Un tel ouvrage est une œuvre de salut public à brandir à la face de nos politiciens. Il est temps d’arrêter la plus démentielle des entreprises humaines qui est le complot contre la vie.
    Michel FROMENTOUX L’’Action Française 2000 du 19 janvier au 1er février 2006
    * Livre blanc de l’avortement en France. Éd. Pierre Téqui, 144 pages, 8 euros.

  • Dopage : « La commission d’enquête du Sénat est une mascarade ! »

    Entretien avec le docteur Jean-Pierre de Mondenard.

    Le docteur Jean-Pierre de Mondenard est un historien du cyclisme et son dernier ouvrage, Les Grandes Premières du Tour de France, vaut le détour. C’est aussi un des plus grands spécialistes mondiaux de la lutte contre le dopage. A ce titre, il a été entendu par la commission d’enquête « sur l’efficacité de la lutte contre le dopage », lancée en février par le Sénat. En exclusivité pour « Minute », il nous explique comment certains sports, comme le tennis, passent à travers les mailles du filet, et pourquoi la commission sénatoriale le laisse perplexe.

    Minute : Devant le Sénat, Francesco Ricci Bitti, président de la fédération internationale de tennis, a expliqué que le tennis étant un sport d’adresse, il n’était pas touché par le dopage?

    Jean-Pierre de Mondenard : Comme argument, c’est affligeant ; c’est prendre les gens pour des imbéciles. Le tennis est un sport très physique, les joueurs font de la musculation, et quand ils restent cinq heures sur un court, ce sont les qualités physiques qui finissent par faire la différence. L’alibi d’un sport d’adresse est bidon.

    Regardez aux Etats-Unis. Le basket-ball, c’est un sport d’adresse et ils sont tous dopés; le base-ball, c’est un sport d’adresse et ils sont tous dopés…

    Les déclarations du président de la fédération internationale de tennis démontrent, une nouvelle fois, que les dirigeants du sport n’ont aucune volonté de lutter contre le dopage. Ils font juste semblant, pour donner l’illusion…

    Est-ce pour cela que l’AFLD (Agence française de lutte contre le dopage) n’a pas le droit de mettre les pieds à Roland-Garros?

    L’action de cette agence « indépendante » est limitée. Elle s’arrête là où commence le droit des grandes fédérations internationales: la fédération de tennis, la fédération de football, la fédération de sport automobile, qui cautionnent des événements comme Roland-Garros, la Coupe du monde de foot, les grands prix de F1, et qui génèrent des centaines de millions d’euros de chiffre d’affaires. Pas question de tuer la poule aux œufs d’or.

    Alors ces fédérations ont verrouillé le système: personne n’a le droit de mettre son nez dans leurs affaires, les contrôles et les sanctions restent à leur discrétion. Leur demander de s’occuper des histoires de dopage, c’est leur demander de se tirer une balle dans le pied; alors elles tirent à côté.

    Les contrôles inopinés

    Francesco Ricci Bitti avance pourtant que sa fédération diligente plus de 200 contrôles à Roland-Garros?

    Mais faire des contrôles sur les finalistes de Roland-Garros, c’est perdre son temps! Faire des contrôles sur les demi-finalistes, c’est perdre son temps. Pourquoi ?

    Les joueurs qui se dopent sont des pros du dopage, qui suivent un programme annuel qui tient compte des échéances. Ils savent qu’à un certain stade de la compétition, ils vont être contrôlés; donc ils ont géré leur programme de dopage en conséquence, pour être négatif ce jour-là.

    Les seuls contrôles qui permettent d’épingler les tricheurs, ce sont les contrôles inopinés, quand les sportifs sont en phase de préparation. Tout le reste c’est de la foutaise, c’est de l’argent foutu en l’air.

    En tant qu’expert, vous avez été convoqué par la commission d’enquête du Sénat. Vous étiez dans quel état d’esprit?

    J’ai reçu une lettre du Sénat m’informant que j’étais convoqué pour être auditionné devant la commission d’enquête. Je n’avais pas envie d’y aller, parce que je sais d’avance comment se termine ce genre d’histoire: quand on veut enterrer un problème, on fait une commission…

    J’ai donc traîné des pieds. Je leur ai rappelé que j’étais un médecin libéral toujours en exercice; je leur ai indiqué que j’allais paumer quatre heures; je leur ai demandé qui allait m’indemniser… Ils m’ont répondu que je n’avais pas le choix, que c’était obligatoire, et que je risquais une amende de 7.000 euros en cas de défection. Le 14 mars, j’ai donc répondu présent.

    Et alors, ça vaut le coup?

    On doit prêter serment, jurer de ne dire que la vérité, rien que la vérité! Comme devant le grand jury américain… Sauf qu’aux Etats-Unis, si vous mentez, vous risquez de vous retrouver en taule ! Alors qu’au Sénat…

    J’ai suivi les auditions de certains acteurs et témoins de la lutte contre le dopage, et je peux vous le dire, beaucoup d’entre eux ont men ti à 90 % ! Pourtant, ils ne seront pas poursuivis… J’aimerais que cette commission ne soit pas une mascarade, mais au final j’ai le sentiment que c’est une mascarade.

    Quand un sénateur découvre l’eau tiède…

    Et que pensez-vous des sénateurs qui composent cette commission?

    Ecoutez, je vous livre une anecdote. Il y a une quinzaine de jours, à Vichy, j’étais invité à une table ronde sur le Tour de France à laquelle participait un sénateur du Puy-de-Dôme, Alain Néri, membre de la fameuse commission. Il nous a rapporté que récemment, avec une délégation du Sénat, il avait fait un voyage aux Etats-Unis, pour notamment s’entretenir avec les responsables de l’Usada, l’agence américaine de lutte contre le dopage.

    Et là, il raconte qu’il a appris l’existence d’un nouveau produit dopant, les stéroïdes « designer », des stéroïdes modifiés, indécelables dans les contrôles. Mais l’existence de ces stéroïdes « designer » a été révélée aux Etats-Unis quand le scandale du laboratoire Balco a éclaté, en… 2003 ! Le sénateur était ainsi tout content de nous livrer un scoop vieux de dix ans ! Accablant.

    Aux frais de la princesse, des gens qui ne savent même pas ce qu’est une molécule se voient confier des missions pour évaluer l’efficacité de la lutte contre le dopage. Je crois rêver.

    Propos recueillis par Pierre Tanger

    - Les Grandes Premières du Tour de France, par Jean-Pierre de Mondenard, éditions Hugo Sport, 208 pages, 16,95 euros.

    Article de l’hebdomadaire “Minute” du 12 juin 2013 reproduit avec son aimable autorisation. Minute disponible en kiosque ou sur Internet.

    Dopage : « La commission d’enquête du Sénat est une mascarade ! »

    http://fr.novopress.info

  • Tragique destin du premier cobaye de la théorie du genre

    « 1966. Suite à une opération chirurgicale ratée, le petit Bruce Reimer, âgé de neuf mois, a le pénis irrémédiablement endommagé.

    Ses parents, ne sachant que faire, finissent par se tourner vers le Pr. John Money qui avait acquis une certaine notoriété grâce à son travail sur les enfants « intersexes » au sein du centre universitaire John Hopkins de Baltimore.

    Le Pr. Money pensait que l’identité sexuelle des enfants, garçon ou fille, était suffisamment plastique, durant les premières années de la vie, pour permettre de réassigner un nouveau genre à un enfant grâce à un suivi médical (pris d’hormone), psychologique (une thérapie) et culturel (rôle de l’environnement et des parents).

    Il finit donc par convaincre les parents du petit Bruce qu’il était tout à fait possible de changer le sexe/genre de leur enfant et que celui-ci serait plus heureux, du fait de son infirmité au pénis, en petite fille.

    C’est ainsi qu’il entreprit de transformer le petit Bruce, âgé alors de 22 mois, en « Brenda ».

    Après opération, il suivit en thérapie la « nouvelle » petite fille durant plusieurs années pour la convaincre de sa nouvelle identité, mais aussi pour l’étudier.

    Le Pr. Money souhaitait, grâce à cette expérience, apporter la preuve de la validité de ses thèses sur la « flexibilité de la division sexe/genre ». Il publia dès 1972 un livre pour vanter les résultats de son expérience.

    Une expérience qui sert de caution à la « théorie du genre »

    C’est à partir de ce simple cas que la « théorie du genre » s’est développée en prétendant que

    « ce que nous appelons communément le « sexe biologique » renvoie bien davantage aux rôles et comportements sexuels qu’à un processus biologique de sexuation. Les motivations de Money montrent que ce que nous appelons le « sexe », biologique, stable, évident, comporte toujours un surplus par rapport à la sexuation des corps.

    Ce que nous appelons alors le « sexe des individus », c’est-à-dire la bicatégorisation sexuelle des individus en « mâles » et « femelles » serait davantage le fait de facteur exogène que d’une détermination endogène.

    Cela ne remet pas seulement en question la causalité « naturelle » du sexe (mâle et femelle) sur le genre (homme et femme) et la sexualité (hétérosexualité), prônée par la majorité des écrits médicaux du XIXème siècle, mais bien notre définition même du sexe biologique » [1]

    Dès 1972, Ann Oakley, une sociologue britannique, s’est appuyée sur les travaux de Money pour imposer la distinction entre sexe et genre et la populariser au sein des milieux féministes grâce à son livre « Sex, gender et Society ».

    « Les recherches sur les individus « intersexes » ainsi que sur les phénomènes de transsexualité, démontrent que ni le désir sexuel, ni le comportement sexuel, ni l’identité de genre ne sont dépendants des structures anatomiques, des chromosomes ou des hormones. D’où l’arbitraire des rôles sexuels. » affirme, de façon péremptoire, Ilana Lôwy, dans les Cahiers du genre. [2]

    Quant à Elsa Dorlin, professeur de philosophie à l’Université Paris 8, elle poursuit :

    « A partir de cette première élaboration, le concept de genre a été utilisé en sciences sociales pour définir les identités, les rôles (tâches et fonctions), les valeurs, les représentations ou les attributs symboliques, féminins ou masculins, comme les produits d’une sociabilisation des individus et non comme les effets d’une « nature ». »  [3]

    Une expérience qui finit comme un drame

    Les avocats de la théorie de genre, qui aujourd’hui encore s’appuient sur l’expérience de Money pour légitimer leurs thèses, oublient toujours de préciser ce qui est arrivé à la petite Brenda. La transformation a-t-elle été aussi réussie qu’ils le prétendent ?

    La réalité est malheureusement beaucoup plus tragique.

    Malgré les traitements hormonaux et la thérapie, Bruce devenue Brenda n’a jamais réussi à se sentir bien dans sa peau. À 13 ans, il ou elle manifesta des tendances suicidaires et refusa de continuer à voir le Pr. Money.

    Face à la détresse de leur enfant, les parents de « Brenda » furent amenés à lui révéler la vérité sur sa réassignation de genre et « Brenda » entrepris une nouvelle transformation pour redevenir un garçon et demanda à ce que désormais on l’appelle « David ».

    En 1997, David se soumit à un traitement pour inverser la réassignation, avec injections de testostérone, une double mastectomie et deux opérations de phalloplastie.

    Cette malheureuse expérience marqua profondément David Reimer qui décida de rendre public son histoire.

    Il publia, en 1997, un livre dans lequel il témoigna des conséquences néfastes de ces thérapies afin d’éviter que d’autres enfants subissent les mêmes traitements.

    En 2004, David Reimer, toujours fragile, finit par se suicider.

    Voilà comment finit la vie tragique de Bruce/Brenda/David Reimer.

    Malheureusement, ce drame n’a pas empêché ceux qui voyaient en lui un simple cobaye au service de leur « théorie » de continuer à se référer à cette expérience comme si elle avait été une réussite.

    La mort tragique de David Reimer aurait du servir de leçon aux apprentis sorciers de la théorie du genre. Malheureusement, ils ont préféré oublier ce triste épilogue et continuent, aujourd’hui encore, à le cacher pour ne pas discréditer leur théorie. »

    Source   http://www.contre-info.com