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santé et médecine - Page 378

  • Après l’OGM voilà l’EGM « Enfant Génétiquement Modifié »

    De Anne Girault, Présidente de Femina Europa, Représentante de l’Union Mondiale des Organisations Féminines Catholiques (UMOFC) au Conseil de l’Europe et à l’UNESCO :

    "A Strasbourg, [hier], dans une course contre la montre, plus de vingt parlementaires du  Conseil de l’Europe ont signé  un projet de déclaration contre la création d’embryons avec trois parents génétiques (au moins). “Les membres de l’assemblée parlementaire affirment que la création d’enfants avec du matériel génétique de plus de deux personnes géniteurs, proposée par l’Autorité d’embryologie et de fertilité humaine du Royaume-Uni, est incompatible avec la dignité humaine et le droit international.”" [voir le projet plus bas]

    "Le Parlement britannique qui n’a pas ratifié la Convention d’Oviedo sur la protection du génome humain veut autoriser dans les prochaines semaines une technique appelée « remplacement mitochondrial » pour soigner une maladie rare. Cette manipulation fait appel à l’ADN de trois personnes et détruit un embryon sain pour en soigner un autre. Le droit à la vie de l’embryon sain n’est pas respecté et la technique utilisée permet le clonage.

    Les premiers enfants nés génétiquement modifiés ne seront pas garantis, car une telle procédure n’est pas maîtrisable, ce seront des cobayes à vie qui transmettront leur nouvel ADN à leur descendance. La fondatrice de CORE « Comment on Reproductive Ethics » Joséphine Quintavalle a exposé les arguments scientifiques, juridiques et éthiques contre cette pratique eugéniste au cours d’une audition publique au Parlement. Les textes qui protègent la vie et l’embryon existent mais ils sont toujours remis en cause et affaiblis par des interprétations relativistes ou réductrices. CORE a répertorié de nombreux cas de femmes « donneuses » d’ovules qui sont devenues stériles ou ont eu des difficultés à avoir des enfants après une hyperstimulation ovarienne. Un documentaire a été produit pour attirer l’attention sur leur sort et avertir les femmes vulnérables qui risquent leur santé et même quelquefois leur vie pour un peu d’argent. Le Parlement Britannique sera-t-il sensible à la pression des parlementaires ? En Californie le Gouverneur Jerry Brown a récemment refusé une loi qui autorisait les chercheurs à acheter des ovules. Il a précisé que les risques pour la santé des femmes étaient trop élevés et que « tout n’est pas à vendre dans la vie ». Et comme disait un chercheur « je fais de la génétique mais pas de l’eugénisme »."

    Projet de déclaration écrite de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) sur la création d’embryons avec du matériel génétique issu de plus de deux géniteurs

    Lire la suite "Après l’OGM voilà l’EGM « Enfant Génétiquement Modifié » "

    Michel Janva

  • Désinformation sur le site gouvernemental pour l'IVG

    Il s'appelle ivginfo.com et non, je ne mettrai pas de lien selon la recommandation très juste d'Yves Daoudal (voir ici). Et il aurait dû s'appeler ivgpropagande.desinfo…

     

    J'y suis allée, quant à moi, pour des raisons professionnelles et pour vous raconter ce que j'y ai trouvé. De la désinformation pure et dure : on peut en convenir quel que soit son point de vue sur l'avortement.
    On le savait déjà : selon l'économie générale de la loi, l'avortement (ivg) est un « droit » : mineure ou majeure, étrangère ou non,
    « Vous pouvez demander une IVG, quelles que soient les raisons qui motivent votre choix. »

    Aussi le site propose-t-il toutes les informations nécessaires pour accéder à l'avortement, de manière anonyme, rassurant celles qui ont peur de voir la nature de l'acte figurer sur les relevés de sécu, rappelant aux mineures qu'elles pourront avorter sans la moindre feuille de soins et 100 % gratuitement.

    Mais – première désinformation – il ne dit pas que des associations d'aide aux futures mères peuvent apporter conseils et assistance à celles qui hésitent. La rubrique renvoie les femmes à leur entourage – souvent c'est l'entourage qui pousse à avorter – et la rubrique « Où aller, où s'informer » ne leur indique que les centres de planification familiale et les centres hospitaliers les plus proches.
    La rubrique sur les méthodes d'IVG parle systématiquement de l'expulsion de l'« œuf ». La méthode médicamenteuse s'utilise jusqu'à 7 semaines de grossesse (9 semaines d'aménorrhée)  ;
    Et cet « œuf » a une tête, un corps, des ébauches de doigts, des yeux, et même les mamelons des seins.
    Semaine 12 de grossesse : 14 semaines d'aménorrhéePour les IVG chirurgicales – pratiquées le plus souvent à partir des 7 semaines et jusqu'aux 12 semaines de gestation à la limite prévue pour la loi – le site parle encore et toujours de l'« œuf » en expliquant qu'il sera « aspiré ».
    A gauche, une image venant d'un site pour suivi de grossesses désirées, monbebe.com.
    En fait le bébé a trois mois. Tout est en place. Les organes commencent à fonctionner. Le cerveau commande les muscles : le système nerveux est là.
    Un « œuf » ? Faut oser…   
    Cela continue avec la rubrique « les méthodes en vidéo ».
    Ici ivginfo parle d'« embryon », sur fond de musique rassurante. Et les images représentent la « chose » à éliminer comme une petite boule blanche. Que ce soit pour l'avortement par RU 486 ou par voie d'aspiration. A 7 semaines de gestation comme à douze.
    Bien entendu le site ne comporte pas la moindre image d'échographie, de développement fœtal… Il y a des choses qu'une candidate à l'avortement n'a pas le droit de voir ni de savoir.
    On cherche également en vain toute référence aux effets indésirables des différentes méthodes, en dehors de l'inconfort passager. Pas de risques pour la santé, pas davantage pour les grossesses futures. Pourtant des études scientifiques prouvent que l'avortement est lié à une incidence accrue (et même fortement accrue) de cancers du sein. Et que l'incidence de fausses couches lors de grossesses futures est elle aussi plus forte. Qu'importe :

    « L'IVG, quelle que soit la méthode choisie, n'a aucun effet sur vos chances de démarrer le moment voulu une nouvelle grossesse, ni sur votre santé. »

    Tout au plus reconnaît-on que « l'IVG : un événement émotionnellement perturbant » : après avoir renvoyé la candidate à ses proches (voir plus haut), le site explique : « Une consultation psycho-sociale vous sera également proposée après l'IVG. Elle vous permettra de parler de cet évènement si vous en ressentez le besoin. »
    Suivi assuré, bien évidemment, par des partisans de l'avortement, les autres n'ayant pas droit de cité !
    Enfin, parmi les méthodes contraceptives proposées comme suite obligatoire d'une IVG, la méthode naturelle de régulation des naissances est présentée justement comme reposant sur l'identification de la période d'ovulation afin d'éviter les rapports fécondants à ce moment-là. 

    « Les méthodes naturelles sont peu fiables et imprécises, car l'ovulation peut être avancée ou reculée en fonction du mode de vie, de la femme, du couple... »

    Voilà qui ne manque pas de sel, dans un site où l'on explique que la grossesse s'exprime en semaines d'aménorrhée, c'est-à-dire depuis le début des dernières règles, et que le début de la gestation commence 2 semaines plus tard, comme si l'ovulation ne pouvait pas être avancée ou reculée en fonction du mode de vie, de la femme, du couple…
    Cette critique n'est évidemment pas exhaustive.
  • Drogues : “Les banques blanchissent des milliards de dollars provenant des trafics”

    Peter Dale Scott, professeur émérite de Littérature anglaise à l’Université de Berkeley, Californie, a travaillé durant quatre ans (1957-1961) pour le service diplomatique canadien. Expert dans les domaines des opérations secrètes et du trafic de drogue international. Il est connu pour ses positions anti-guerre et ses critiques à l’encontre de la politique étrangère des États-Unis.

    Le premier produit agronome de la Californie est la Marijuana, une culture illégale et donc non-taxée. Les grands profits réalisés par la consommation de l’héroïne sont réalisés dans les pays de consommation (comme les États-Unis) et non dans ceux de production (comme l’Afghanistan)

  • 23 septembre 1939 : mort de Freud

    Ce darwiniste forcené et cocaïnomane invétéré, génial fumiste, aura été le fondateur d’une pseudo-science psychologique : la « psychanalyse », qui a la particularité de rendre névrosés ceux qui ne l’étaient pas avant de l’approcher.
    Charlatanerie mêlant le vrai et l’absurde, le fatras monté par Freud et ses compères (presque uniquement ses coreligionnaires) tourne principalement autour du sexe – véritable obsession -, auquel tout est ramené.

    En fait, Sigmund Freud a largement plagié le docteur Jean-Martin Charcot (un peu comme Einstein a plagié le Français Poincaré) concernant l’hystérie, l’inconscient, la suggestion par l’hypnotisme, le « ça », le « moi », etc., mais a ajouté ses délires pansexualistes.

    La « théorie » fondamentale de la psychanalyse est basée sur le « complexe d’Œdipe » défini en l’occurrence comme le désir inconscient qu’aurait tout enfant de tuer son père pour entretenir des rapports sexuels avec sa mère…
    Pour Freud, « l’enfant est un pervers polymorphe »…

    Il n’est pas précisé, dans la pourtant très copieuse fiche wikipedia de Freud, que ce dernier a lui-même connu l’inceste dans sa jeunesse.
    Ce « détail » capital amène pourtant à penser qu’il a probablement élaboré sa « science » en projetant universellement la névrose qui le rongeait suite à son traumatisme, afin de se déculpabiliser.
    Il disait pourtant lui-même avoir « découvert » le complexe d’Œdipe au cours de son « auto-analyse ».

    La « méthode psychanalytique » consistera, pour Freud et ses disciples, à s’efforcer de suggérer (sinon d’implanter) aux patients des pensées et des souvenirs à connotation sexuelle voire incestueuse, qui, sous l’apparence de les apaiser, vont véritablement les névroser.

    On ne trouve pas non plus sur wikipedia certaines citations pourtant éloquentes de Freud, comme lorsqu’il exprimait sa peur du « danger de voir cette science devenir une affaire juive ».
    Il écrivait aussi en 1908 :
    « Nos amis [adeptes de sa théorie ; NDCI] aryens nous sont indispensables. Sans eux, la psychanalyse serait victime de l’antisémitisme ».

    Et en 1912, il constatait amèrement :
    « Mon intention de fondre ensemble juifs et goyim au service de la psychanalyse me semble un échec. Ils se séparent comme l’huile et l’eau ».

    http://www.contre-info.com/23-septembre-1939-mort-de-freud#more-14984

  • Des militants de la culture de mort au CCNE

    Famille chrétienne propose quelques portraits de certains des nouveaux membres nommés au CCNE. Outre la sénatrice Michelle Meunier, favorable à la PMA et à un "débat" sur la GPA, nous trouvons

    • Jean-Marie Delarue – un proche de la gauche

    Réputé proche de la gauche, Jean-Marie Delarue a appartenu aux cabinets des ministres socialistes Jacques Delors et Michel Delebarre, et a été délégué interministériel à la ville et au développement social urbain sous le gouvernement de 1991 à 1994. [...]

    • Jean-Pierre Mignard – l’ami de François Hollande

    La nomination de Jean-Pierre Mignard peut difficilement échapper aux suspicions d’un choix politique. Ami proche de François Hollande, cet avocat rendu célèbre par son exposition médiatique dans plusieurs affaires judiciaires sensibles (écoutes de l’Élysée, DC-10 d’UTA, naufrage de l’Erika, Clearstream…) appartient au Conseil national du Parti Socialiste et a tenté sa chance aux élections législatives de 2012 à Marseille. Chrétien de gauche, le co-directeur de l’hebdomadaire Témoignage Chrétien a milité en faveur du mariage pour tous.

    • Cynthia Fleury – la plus jeune du CCNE

    [...] Chroniqueuse pour le journal l’Humanité depuis 2009, elle s’est exprimée à plusieurs reprises sur la fin de vie (« La loi de la mort  », « Le droit à l’interruption volontaire de vie », « Mourir en démocratie »), sans dévoiler une position claire sur le sujet.

    • Florence Gruat – ancienne membre de la Commission Sicard

    Docteur en éthique de la Faculté de médecine de l’Université de Paris XI et de l’Université de Paris VII – Diderot, Florence Gruat est directrice des soins au Centre Hospitalier spécialisé interdépartemental Théophile Roussel de Montesson. Membre du Département de recherche en éthique de l’Université Paris-Sud, elle a participé à la mission Sicard sur la fin de vie. Elle est membre du comité exécutif du Collectif « Plus digne la vie », présidé par Emmanuel Hirsh et opposé à l’euthanasie.

    • François Ansermet : la famille « père-mère-enfant » est une « invention »

    Psychanalyste, professeur de pédopsychiatrie à l’Université de Genève, ainsi que chef du Service de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent aux Hôpitaux Universitaires de Genève, François Ansermet est spécialisé sur les questions prénatales, obstétriques et de reproduction, qu’il traite dans une optique psychanalytique. Il appartient au conseil de la Fondation helvétique FABER (Fondation pour l’Andrologie, la Biologie et l’Endocrinologie de la Reproduction) dont la mission est de soutenir la recherche en Procréation Médicalement Assistée (PMA) et en Andrologie. Il a publié un ouvrage retraçant le vécu de la parentalité des couples stériles après la réussite d’une procréation médicalement assistée (PMA). Il s’est exprimé à plusieurs reprises sur les conséquences de l’homoparentalité sur les enfants. Il estime notamment que « le modèle classique [de famille] à partir duquel on dénonce ces familles particulières [homoparentales, NDLR] n’existe pas  ».

    Dans un entretien donné à Libération en 2008, il affirme que les concepts de père, mère et enfant « sont des inventions, des fabrications, des bricolages que chacun tente de mettre en place pour traiter l’impensable de l’origine et la complexité du rapport entre les sexes et les générations ».

    • Hervé Chneiweiss – un neurologue pour la recherche sur l’embryon

    Neurologue et neurobiologiste, Hervé Chneiweiss préside le comité d’éthique pour la recherche médicale et en santé de l’INSERM. Il a remplacé à ce poste l’actuel président du CCNE, Jean-Claude Ameisen. Hervé Chneiweiss est membre du conseil scientifique de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et techniques (OPECST). De 2000 à 2002, sous le gouvernement Jospin, il a été conseiller technique pour les sciences du vivant et la bioéthique auprès du ministre de la recherche, Roger-Gérard Schwartzenberg, connu pour ses positions en faveur de la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires. Positions partagées par Hervé Chneiweiss dans les différents éditoriaux de la revue Médecine/Sciences."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le Comité Consultatif National d'Ethique transformé en Comité politique

    Tous nés d’un homme et d’une femme 

    Paris, le 23 septembre 2013

     Communiqué de presse

    Renouvellement massif et rupture d’équilibre au Comité Consultatif National d'Ethique :

    La Manif Pour Tous dénonce une manipulation grossière !

    Suite au renouvellement massif des membres du CCNE publie au journal officiel  intervenu le 22 septembre, La Manif Pour Tous dénonce avec force la nouvelle manipulation d’une équipe présidentielle et gouvernementale qui profite du pouvoir pour imposer ses projets de société aux Français.

    François Hollande avait déclaré officiellement, au printemps 2013, qu’il s’engageait à suivre l’avis du CCNE sur l’ouverture de la procréation médicalement assistée aux couples de femmes.

    On comprend mieux maintenant cet étonnant engagement (l’avis du CCNE n’est en principe que consultatif !) : en renouvelant massivement sa composition, en bouleversant à l’évidence son équilibre, François Hollande savait comment changer la donne sur l’avis à venir du CCNE !

    Dans cette affaire, le CCNE perd son indépendance et donc sa crédibilité.

    Quant au peuple français, dont on sait qu’il est majoritairement opposé à la libéralisation de la PMA, il va se trouver une fois de plus victime d’abus de pouvoir ! 

    Conformément au sens de toute civilisation, La Manif Pour Tous demande que la société protège le plus faible : ainsi, les droits de l’enfant doivent primer sur les droits et désirs de l’adulte. Il n’est donc pas possible de priver délibérément des enfants de père !

    C’est pourquoi La Manif Pour Tous renouvelle l’avertissement déjà lancé le 15 septembre dernier, à l’issue de son Université d’été : elle est toute prête, dès que cela s’avérera nécessaire, à réorganiser une mobilisation et des manifestations massives contre le projet d’ouverture de la PMA aux couples de femmes. Et ceci, quel que soit l’avis du CCNE !

    http://www.lamanifpourtous.fr/fr/toutes-les-actualites/808-france-hollande-met-la-main-sur-le-ccne

  • France soviétique : la gauche change les membres du CCNE pour lui faire dire ce qu'elle veut entendre

    Le comité consultatif national d'éthique est un organisme normalement indépendant qui se prononce sur des questions éthique comme la PMA ou encore l'euthanasie.

    Comme les membres actuels du CCNE ne reprenaient pas forcément l'idéologie du gouvernement - ("Le CCNE a rendu son avis le 1er juillet. Il s'est en fait montré opposé à une option ouverte par l'Elysée : le suicide assisté" source ) - , il fallait donc les remplacer pour que "l'éthique" couvre le politique. C'est ce qu'a fait la gauche - même s'il faut attendre le JO de demain - en nommant des hommes bien à elle et elle en a profité pour virer et ne pas remplacer les représentants religieux. La dictature est un réalité en France :

    "L'institution, renouvelée par moitié tous les deux ans, devrait accueillir des personnalités comme l'avocat et ami du président Hollande Jean-Pierre Mignard, Jean-Marie Delarue, proche de la gauche, qui, en tant que contrôleur général des lieux de privation de liberté, a notamment alerté sur le délabrement de la prison des Baumettes. Ou encore la sénatrice PS Michelle Meunier, qui a fait des propositions en faveur des droits des transsexuels. Autre évolution marquante, plus aucun religieux ne fera partie du comité".

    Le Soviet est en place, l'idéologie a de beaux jours devant elle. Mais qui va réagir à ce déni de démocratie ?

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Monsanto: les 10 abominations qui n’ont jamais empêché l’entreprise de continuer à nuire

     

     

    1. Saccharine

     

    En 1901, John Francis Queeny a fondé la société Monsanto Chemical Works, à St. Louis, Missouri, pour produire des substituts de sucre pour le Coca Cola . Au début des années 70, des études , dont une étude de l’Institut national du cancer Etats-Unis, a révélé que la saccharine provoque le cancer chez les rats et les autres mammifères.

     

    2. BPC (biphényles polychlorés)

     

    Dans les années 20 du siècle dernier, Monsanto a commencé à produire des biphényles polychlorés, un refroidissement des éléments pour les transformateurs électriques, les condensateurs et les moteurs électriques. Un demi-siècle plus tard, « l’Environmental Protection Agency US Environmental » a présenté des preuves que les PCB provoquent le cancer chez les animaux et chez les humains. En 1979, le Congrès américain interdit sa production. La Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants  interdit les PCB dans le monde entier en 2001. En 2003, Monsanto a payé plus de 600 millions d’habitants de Anniston (Alabama) où se trouvait la production de ces produits chimiques, qui ont souffert de graves problèmes de santé comme le cancer, les maladies du foie et des maladies neurologiques. Selon la recherche menée aux États-Unis en 2011, ce produit chimique continue à apparaître dans le sang des femmes enceintes, alors que d’autres études démontreraient un lien entre les PCB et l’autisme.

     

    3. Polystyrène

     

    1941 Monsanto s’intéresse aux emballages en plastique et en synthétique pour la nourriture.

     

     Dans les années 80, l’Environmental Protection Agency américaine l’a placé comme le cinquième produit chimiques dont la production génère des déchets les plus dangereux.

     

    4. Les armes nucléaires et la bombe nucléaire

     

     

     

    En 1936, Monsanto a acquis Thomas & Hochwalt laboratoires dans l’Ohio et est devenu son département central de recherche. Entre 1943 et 1945, le Ministère a coordonné ses efforts avec le Comité de recherche de l’US National Defense et l’a dédié à la purification et la production de plutonium, mais également pour affiner les produits chimiques qui sont utilisés comme déclencheurs pour les armes nucléaires.

     

    5. DDT (dichloro diphényl trichloroéthane)

     

    En 1944, Monsanto a été l’un des premiers fabricants de l’insecticide DDT pour lutter contre les moustiques qui propagent le paludisme. Le produit a été utilisé comme insecticide dans l’agriculture. Malgré des décennies de publicité par Monsanto pour convaincre que le DDT était sûr, les effets cancérogènes ont été confirmés en 1972 . DDT a été interdit partout aux États-Unis. Aujourd’hui, il est connu pour causer l’infertilité et les échecs dans le développement des embryons.

     

    6. Doixina

     

    En 1945, Monsanto a commencé à promouvoir l’utilisation de pesticides chimiques dans l’agriculture et la fabrication de l’herbicide 2,4,5-T, l’un des précurseurs de l’agent orange contenant des dioxines. Les dioxines s’accumulent dans la chaîne alimentaire, principalement dans le tissu adipeux des animaux. Ils sont hautement toxiques et peuvent provoquer des problèmes de reproduction et de développement, affecter le système immunitaire, interférer avec les hormones et ainsi causer le cancer.

     

    7. Agent Orange

     

    Dans les années 60, Monsanto était l’un des fabricants de l’Agent Orange, utilisé comme arme chimique dans la guerre du Vietnam . À la suite de l’utilisation de l’agent Orange, environ 400.000 personnes ont été tuées ou mutilées, 500.000 enfants sont nés avec des malformations congénitales et 1 million de personnes ont souffert de problèmes de santé, y compris les troupes américaines qui ont également été exposées à la substance au cours d’attaques qu’elles ont mené. Des rapports internes de Monsanto montrent que l’entreprise était au courant des effets toxiques de l’agent orange quand il l’a vendu au gouvernement américain

     

    8. « Engrais » de pétrole

     

    En 1955, Monsanto s’est lancé dans cette pratique après l’achat d’une raffinerie de pétrole. Le problème étant que les engrais de pétrole ont stérilisé la terre, et qu’ils tuent également les micro-organismes bénéfiques du sol.

     

    9. Aspartame

     

    L’aspartame est un édulcorant non-calorique qui est 150 à 200 fois plus sucré que le sucre. Il a été découvert en 1965 par la multinationale pharmaceutique GD Searl. En 1985, Monsanto a acheté GD Searl et a commencé à commercialiser l’édulcorant sous la marque NutraSweet. En 2000 ils ont vendu la marque. NutraSweet est connue comme l’élément qui est présent dans 5.000 types de produits et est consommé par 250 millions de personnes à travers le monde. Il est déclaré sans danger pour la consommation humaine de plus de 90 pays. En Février 1994, le ministère de la Santé et des Services sociaux a publié la liste des 94 effets possibles que la substance peut avoir sur la santé humaine. En 2012, selon les données de l’Institut Ramazzini (Italie) qui a réussi à tester les effets cancérogènes de NutraSweet chez les rats, la Commission européenne a lancer un nouveau processus de réévaluation de ce composé.

     

    10. Hormone de croissance bovine

     

    La somatotropine bovine recombinante (BGH), également hormone de croissance bovine est une hormone génétiquement modifiée par Monsanto qui est injectée dans les vaches laitières pour augmenter la production de lait. Selon plusieurs enquêtes, notamment en Europe, il y a un lien entre le lait rBGH et le cancer du sein, le cancer du côlon et le cancer de la prostate chez l’homme. Il est à noter que le produit provoque des effets les plus graves chez les enfants pour deux raisons simples: ils boivent plus de lait que les adultes et ont moins de masse corporelle pour traiter des contaminants du lait. L’hormone est interdite au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Japon, en Israël, dans l’UE et en Argentine.

     

    Traduction et source : les moutons enragés

  • GPA : le syndicat de la Magistrature contre les veilleurs

    Le syndicat d'extrême-gauche se plaint de l'arrêt du Conseil d'Etat contre la circulaire de Christiane Taubira sur la reconnaissance des enfants nés par GPA :

    "Infatigables « veilleurs » de la place Vendôme, vous pouvez regagner vos chaumières, la Cour de cassation veille pour vous.

    Par deux arrêts rendus vendredi 13 septembre, la première chambre civile a validé le refus de transcription sur les registres de l’état civil français de l’acte de naissance d’enfants nés d’une gestation pour autrui (GPA) à l’étranger et l’annulation, sur requête du parquet, de la reconnaissance de paternité effectuée en France par le père des enfants.

    « Fraus omnia corrompit », la fraude corrompt tout. Dès lors que la naissance est « l’aboutissement d’un processus d’ensemble comportant une convention de gestation pour le compte d’autrui », l’acte de naissance de cet enfant établi par les autorités étrangères ne peut être transcrit sur les registres de l’état civil français car « fût-elle licite à l’étranger, (cette convention) est nulle d’une nullité d’ordre public » selon les dispositions du code civil en France. Et cette « fraude à la loi » rend nulle la reconnaissance de paternité de l’enfant faite en France, avant sa naissance. Ainsi ont parlé les gardiens de « l’ordre public interne ». [...]

    Aujourd’hui, la PMA est ouverte dans de nombreux pays européens aux couples de même sexe, la GPA est autorisée dans plusieurs pays au Monde, de plus en plus d’enfants vivent en France dans des familles homoparentales, dont nombre d’entre eux ont été conçus à l’étranger à l’aide de ces techniques nouvelles de procréation : le gouvernement ne peut continuer à ignorer cette réalité sociale et à fuir ses responsabilités.

    Il ne peut se réfugier derrière le report en 2014 par le comité consultatif national d’éthique de ses états généraux sur l’assistance médicale à la procréation pour s’abstenir d’entreprendre les réformes nécessaires en matière de la filiation et d’autorité parentale qui devront permettre à ces enfants de bénéficier des mêmes droits que tous les autres.

    Il faut légiférer sans attendre pour ces enfants."

    Voilà comment, en voulant faire pleurer dans les chaumières sur le sort de ces enfants, fruits du caprice d'adultes, le syndicat de la Magistrature, à la suite de Mme Taubira, cautionne, banalise et encourage la commercialisation de l’humain et de ses organes, la marchandisation du pauvre au profit de couples qui ne voient rien de plus qu’un utérus à louer pour satisfaire leur envie d’enfant.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Vincent Lambert, 37 ans, doit mourir

    De Jeanne Smits :

    "Tétraplégique et en état de conscience minimale, il ne demande que ça, a décidé son médecin, Eric Kariger. Après une première tentative qui a échoué, celui-ci vient de convoquer, par une lettre sèche et sans objet, les parents du jeune homme et ses frère et sœur opposés au « protocole de fin de vie » déjà engagé une première fois au mois d’avril, à un « conseil de famille » le 27 septembre. Sans même prendre la peine de les consulter pour se mettre d’accord sur une date.

    Les parents de Vincent Lambert savent évidemment de quoi il retourne : le 27 septembre, on leur dira que leur fils doit mourir, qu’ils le veuillent ou non. Le Dr Kariger l’avait annoncé rageusement au mois de mai lorsqu’il avait été contraint par la justice de réalimenter Vincent Lambert : il entend relancer la « procédure collégiale » mise en place par la loi Leonetti sur la « fin de vie » pour prendre une décision de mise à mort par suppression de l’alimentation. Dans les clous, cette fois : sans omettre de « consulter » les proches de son patient comme il l’avait fait dans un premier temps, ce qui lui avait valu d’être désavoué par le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, le 11 mai, qui à la demande de M. et Mme Lambert et d’une sœur et d’un frère de Vincent avait constaté une « atteinte grave et manifestement illégale » à « une liberté fondamentale » : le droit de vivre de Vincent Lambert et le droit de ses proches qui ne souhaitent pas le voir tué.

    Mais même si le médecin n’avait pas caché son intention de recommencer, les parents Lambert l’auraient appris ces derniers jours par voie de presse. Partout on parle de cette réunion de famille, de la volonté de remettre en route l’« euthanasie passive ». « Compte tenu de l’état de Vincent, une réunion a été programmée pour la fin du mois avec toutes les parties concernées pour expliquer notre position avant d’engager un protocole de fin de vie », a déclaré Kariger, alors que de nombreux éléments du dossier médical de Vincent Lambert sont donnés au public.

    [...] Qu’on ne nous parle pas de « laisser mourir ». Vincent Lambert n’est pas en fin de vie. Il n’est pas malade. Il est handicapé, profondément handicapé – mais il n’est plus en état végétatif comme il le fut un temps après l’accident de la route dont il a été victime il y a cinq ans : il est dans un état « pauci-relationnel », de conscience minimale, ce qui veut dire qu’il a conscience (combien ?) de son entourage, qu’il réagit (comment ?) à la présence de ceux qu’il aime et qu’il éprouve des sentiments. On ne sait quel est son degré de conscience. Mais on sait qu’il existe. [...]

    Cesser d’alimenter une personne est d’une rare violence. Les journalistes de la presse « convenable » semblent ne même plus s’en apercevoir – c’est dire l’extrémisme insidieux de ces gros médias qui ne s’étonnent même pas de voir un homme s’arroger un droit de vie et de mort sur son semblable.

    Vincent Lambert est aujourd’hui dans un service où il n’a rien à faire – ni vieux, ni en fin de vie, il devrait être accueilli par un service spécialisé pour les grands handicapés, et d’ailleurs un professeur en neurologie, spécialiste d’éthique, lui offre une place dans un hôpital de l’Est de la France. Kariger ne veut pas. Vincent Lambert devrait recevoir des soins adaptés à son état : on lui a supprimé la kinésithérapie.

    Ses parents vont engager plusieurs procédures pour sauvegarder sa vie."