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santé et médecine - Page 382

  • Marion Maréchal-Le Pen : recherche sur l'embryon: la primauté de la science et du marché sur l’humain

    MmlpCommuniqué de presse de Marion Maréchal-Le Pen :

    "L’Assemblée nationale s’est prononcée aujourd’hui en faveur d’une proposition de loi radicale de gauche et soutenue par le Gouvernement concernant la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires. Ce texte majeur modifie la loi de 2004 en passant d’une interdiction de principe avec dérogation à une autorisation de principe assortie de conditions plus souples.

    Le débat a eu lieu en catimini, en quelques heures à peine et à l’insu des Français. Non content de ne pas respecter la loi de 2011 prévoyant un débat public sous forme d’états généraux pour les réformes éthiques, la ministre a demandé l’application de la procédure de « réserve des votes » empêchant ainsi les députés d’amender la proposition afin d’accélérer le débat.

    Par ce texte, l’humanité de l’embryon est niée par principe, l’humain en devenir sera réduit à l’état de matériau d’expérimentation au nom de la compétitivité scientifique. Et ce, alors même que l’utilisation des cellules souches adultes et du cordon ombilical sont à l’origine de la majeure partie des avancées scientifiques et qu’une solution alternative a été découverte par le chercheur japonais Yamanaka grâce aux cellules souches dites IPS.

    De surcroit, le texte a supprimé une disposition de la loi de 2011 prévoyant que les alternatives aux recherches sur l’embryon humain et conformes à l’éthique doivent être favorisées.

    Cette proposition est d’autant plus étonnante qu’une directive européenne de 2010 fixe comme objectif le remplacement total des procédures scientifiques appliquées aux animaux « sous forme embryonnaire ou fœtale » par des méthodes alternatives. Demain l’embryon humain vaudra moins que celui de la baleine…

    On peut s’étonner de la détermination du Gouvernement quand de nombreux chercheurs, comme le professeur Ménasché, affirment que l’ancien régime ne les empêchait pas de mener à bien leur recherche mais faisait obstacle aux investissements privés dans ce secteur…

    Pour toutes ces raisons, Marion Maréchal-Le Pen a voté contre ce texte et cosigné avec Jacques Bompard un amendement interdisant toute recherche sur l’embryon humain".

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  • L'Assemblée nationale a cédé aux lobbies pharmaceutiques et à la culture de mort : l'embryon humain est chosifié et commercialisable

    Journée noire pour la France :

    "Le Parlement français a adopté aujourd'hui une proposition de loi qui autorise sous certaines conditions la recherche sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires, malgré la vive opposition de la droite et des associations religieuses.

    La loi de 2011 prévoit une interdiction de la recherche sur les embryons mais assortie de dérogations accordées par l'Agence de biomédecine. La proposition de loi présentée par les radicaux de gauche prévoit de passer d'un régime "d'interdiction assorti de dérogations" à un régime "d'autorisation encadrée" de la recherche sur l'embryon". 

    On relira cet article de 2011 pour comprendre l'influence des lobbies.

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  • Recherche sur l'embryon : le triple NON de Yannick Moreau

    YmCommuniqué de presse du député : 

    "Yannick MOREAU, député de la Vendée Littorale, s’élève contre la proposition de loi modifiant le statut de l’embryon et autorisant la recherche sur les cellules souches embryonnaires. Yannick MOREAU votera contre pour trois raisons :

    1. Au nom de l’éthique et de la dignité humaine. Nous ne pouvons accepter que le plus fragile membre en devenir de la communauté nationale soit réduit à un matériau de recherche industrielle. Il faut cesser cette marchandisation rampante, fondamentalement contraire à la dignité de l’homme.
    2. Au nom du progrès de la science. En Démocratie il n’existe pas de vrai progrès technique s’il ne se conjugue avec le respect fondamental des droits de tous les hommes. D’autres méthodes de recherches, alternatives, existent. Parmi celles-ci l’utilisation des cellules souches reprogrammées (IPS) découvertes par le Professeur YAMANAKA, prix Nobel de médecine 2012. En effet, concernant la modélisation des pathologies et du criblage de molécules, les cellules souches non-embryonnaires égalent les cellules souches embryonnaires. Elles sont même plus prometteuses en matière de thérapie cellulaire. Cette méthode techniquement valable est moralement acceptable.
    3. Au nom du Droit et du respect du Parlement. Ce passage en force est indigne. La Loi de Bioéthique votée en 2011 n’est pas respectée par le gouvernement et la majorité. Le Code de la santé publique prévoit qu’un projet de réforme portant sur un problème éthique doit être précédé d’un débat public organisé sous forme d’Etats Généraux. Ceux-ci n’ont pas eu lieu. Quel manque de considération pour un sujet à l’enjeu si fondamental que de l’introduire en juillet durant la session extraordinaire, en bousculant l’ordre du jour, refusant le vote par amendements, et en commençant l’examen à 23h.

    La procédure est à l’image du fond, déplorable. Les urgences sont ailleurs. Il ne suffira pas de voter contre ce texte mardi, il faudra avoir le courage de revenir dessus car la politique c’est aussi la volonté au service de la dignité.

    Yannick MOREAU 

    Député de la Vendée Littorale

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  • "Et ça continue, encore et encore ..." (1)

    C'est mardi 9 juillet que l'assurance maladie a fait ses propositions au gouvernement, ce afin de réaliser des économies en 2014 à hauteur d'environ 2,5 milliards d'euros dans les dépenses de santé. Il est facile de comprendre en raison de la baisse de la masse salariale, que les recettes dans les caisses de la sécurité sociale ne peuvent que diminuer. Si on prend en compte la prévision de la Commission des comptes de la Sécurité sociale (CCSS), le déficit de la Sécu se situera à 14,3 milliards en 2013 alors qu'il n'était que de 11,4 milliards l'année dernière. Quant au déficit de la branche maladie il devrait atteindre 7,9 milliards contre 5,1 en 2012.
    Si ce voit préconisé fort justement la chasse au gaspillage, force est de constater que celle-ci n'est qu'écran de fumée dont l'objectif n'est que de masquer la diminution du remboursement des médicaments. Le fait n'est au demeurant pas nouveau.
    C'est ainsi que l'insee a consacré une étude concernant l'évolution des prix des médicaments entre 2000 et 2010. Elle distingue le prix « brut », qui est le prix de marché et le prix « net » qui est celui effectivement payé par le consommateur après la prise en charge de la sécurité sociale. Entre 2000 et 2010, le prix « brut » de l’ensemble des médicaments remboursables et non remboursables a baissé de 1,8 % par an. Durant la même période, le prix « net » de ces médicaments a augmenté de 0,6 % par an. Ce distinguo s’explique par le déremboursement mais aussi par la forte progression du prix des médicaments non remboursables.
    On a, et bien à tort, l'idée qu'une révolution est nécessairement ponctuelle et soudaine. Un autre type de révolution, dans la quiétude cette fois ci, donc plus insidieuse, passe par la succession de réformes minimes, qui permettent de parvenir au même résultat qu'une révolution brutale. A titre d'exemple, si l'augmentation du prix du tabac visait à en diminuer la consommation, il eut été facile de faire passer le prix du paquet de cigarettes de 1 à 5 euros brutalement. A contrario, en pratiquant des hausses successives à hauteur de 50 centimes par étapes, on est parvenu à révolutionner le prix du paquet, sans déclencher une prise de conscience.
    A titre d'exemple, le 20 mai 2003, le taux de remboursement de 617 médicaments courants est passé de 65 à 35 %, selon un arrêté du ministère de la Santé (JO du 21.4.03). De même, déjà en octobre 1999, un décret prévoyait de ne plus rembourser les médicaments au SMR (service médical rendu) modéré ou faible qu'à 35 % . De façon similaire, Le taux de remboursement des 1.219 médicaments à vignette bleue est passé de 35% à 30% le 2 mai 2011.
    Les différents gouvernements successifs se gardent bien d'aller embarrasser les grandes multinationales que sont les laboratoires et les mesures prises se doivent de les satisfaire. On sait très bien au demeurant qu'il existe sur le marché des médicaments factices qui n'apportent rien de plus que leurs prédécesseurs. Ces laboratoires ne veulent pas accepter que leurs produits rentrent dans le domaine public une fois leur brevet expiré. D'où l'élaboration de médicaments similaires mais qui sont payés par les Français au prix fort.

    Alain Rebours http://www.voxnr.com

    Notes :

    (1) ... C'est que le début, d'accord, d'accord" Francis Cabrel.

  • Les Hommen devant l'Institut Pasteur : "Non aux enfants cobaye" !

    Les Hommens et une fille du groupe "ni à vendre ni à louer" manifestaient ce soir devant l'Institut Pasteur contre le vote du projet de loi autorisant la recherche sur les embryons humains : 

    Hms1

    Hms3

    Hms4

    Ils ont été rejoints et encouragés par Béatrice Bourges :

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Un gouvernement de lâches

    Communiqué de la Fondation Lejeune :

    "Après l’échec d’une tentative des radicaux de gauche en mars, le gouvernement s’obstine et a remis à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale la proposition de loi visant la libéralisation de la recherche sur l’embryon humain en France.

    Examiné depuis 23h hier soir [mercredi 10 juillet] , en catimini, à la veille des vacances parlementaires, le texte ne fait pas l’objet du débat qu’il mérite. Mutisme de la ministre et du rapporteur, réserve de vote, absence des partisans du texte sur les bancs de l’hémicycle : le débat est tronqué alors que le Parlement s’apprête à entériner le bouleversement du droit, celui de chaque être humain à être protégé dès le commencement de sa vie (art. du Code civil). Les opposants à la recherche sur l’embryon humain, députés ou simples citoyens, peuvent s’indigner de la tournure que prend le simulacre de débat à l’Assemblée nationale.

    Après avoir non seulement refusé de répondre à la seconde motion déposée par les défenseurs du régime actuel, la ministre a finalement décidé d’utiliser la réserve de vote pour vider de son intérêt tout examen des amendements. En effet, les opposants au texte ont le droit de défendre point par point chaque amendement à ceci près qu’aucun n’est plus soumis au vote. La manœuvre présente deux avantages que la ministre ne prend même pas la peine de maquiller : d’une part, elle permet à tous les partisans du texte de tranquillement quitter l’hémicycle et de se soustraire au débat puisqu’aucun vote n’aura lieu avant le vote solennel global de mardi, d’autre part, elle évite le risque qu’un des amendements ne soit adopté ce qui changerait, même à minima, le texte et obligerait à une navette avec le Sénat. [...]

    La suite sur La Fondation Jérôme Lejeune

    http://www.actionfrancaise.net

  • "Droit de choisir" ? Le lobby de l'avortement veut choisir à la place des mères

    Ainsi que le montre Jeanne Smits dans l'affaire chilienne :

    "La petite Belén [violée et enceinte, NDMJ] s’est elle-même exprimée lors d’un entretien télévisé en affirmant : « Ce sera comme une poupée que je tiendrai dans mes bras. Je vais l’aimer beaucoup même si elle est de cet homme qui m’a fait du mal, cela ne fait rien, je vais l’aimer, je vais la changer. » Et le président du Chili, Eduardo Piñera, a félicité après ces propos la fillette de sa grande « maturité ».

    Cela veut dire qu’elle ne sait rien de la demande d’avortement qui a été présentée en son nom et surtout à son insu par les organisations féministes ; les pressions pour qu’on tue le tout petit enfant qu’elle porte ne viennent ni d’elle, ni de sa famille, mais de groupes qui ont décidé qu’elle n’a pas le droit d’être enceinte ni de choisir la vie pour son enfant.

    Telle est la contradiction devant laquelle le lobby de l’avortement ne recule pas : Michelle Bachelet, ancien président du Chili, a plaidé pour le « droit de choisir » de la petite Belén pour réclamer l’avortement pour elle, mais en fait elle ne milite pas du tout pour donner le droit de choisir à la mère : le seul choix possible, concevable dans le cas de Belén, c’est l’avortement, elle l’a dit en assurant qu’à onze ans on n’est pas capable de choisir."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Euthanazie...

    Hitler avait raison !

    S’il est toujours vivant – quelque part entre Berchtesgaden et Buenos Aires – l’oncle Adolf doit sourire derrière sa moustache. Voilà enfin qu’on lui rend justice !

    Certes on lui reproche toujours l’assassinat de millions de Juifs, une guerre mondiale et surtout une politique davantage nationaliste que socialiste… Mais pour le reste, l’heure de la réhabilitation a sonné ! Et de quelle manière ! Non, on ne minimise pas ses crimes comme le font ces grands dadais de révisionnistes. On ne s’est pas non plus contenté d’autoriser l’ouverture d’une amicale des anciens SS. C’est beaucoup mieux ! On reconnaît le génie – d’une partie – de ses intuitions ! Hitler ? Un grand homme en avance sur son temps ! Et donc, forcément, incompris…

    La suite sur NdF   http://www.actionfrancaise.net

  • Hollande : l’instinct de mort

    Recherche sur l’embryon à l’Assemblée nationale : le passage en force du gouvernement s’accélère

    La conférence des Présidents de l’Assemblée nationale vient de l’annoncer : l’examen de la proposition de loi visant la libéralisation de la recherche sur l’embryon humain, prévu jeudi, est avancé à mercredi 10 juillet, dans l’après-midi.

    Ce changement d’agenda de dernière minute vient s’ajouter à un contexte déjà incompatible avec la tenue d’un véritable débat de société alors que les députés s’apprêtent à bouleverser un aspect fondamental la loi de bioéthique. Non seulement des états généraux n’ont pas été convoqués, contrairement à l’article 46 de la loi de bioéthique de 2011, mais le texte est mis à l’ordre du jour d’une session extraordinaire à la veille des vacances parlementaires.

    Pourtant, le débat est plus que légitime alors que la France pourrait voir tomber le régime d’interdiction de la recherche sur l’embryon qu’elle a toujours maintenu, notamment en 2011 après des Etats généraux d’ampleur. D’autant que cette recherche n’est ni éthique, ni scientifiquement nécessaire quand des alternatives existent et provoquent l’enthousiasme général de la communauté scientifique internationale, à l’image des cellules iPS du Prix Nobel de Médecine. Par ailleurs, loin d’être un sujet technique réservé aux seuls scientifiques, la recherche sur l’embryon est avant tout un enjeu éthique et éminemment politique. Ainsi, en mars, une première tentative avait déclenché une mobilisation citoyenne qui avait, aux dires de la ministre Mme Fioraso, « inondé » l’Assemblée nationale de cartes de protestation. A l’échelle européenne, plus de 710 000 citoyens de l’Union ont déjà signé l’initiative Un de nous qui présentera à la Commission européenne à l’automne un texte visant l’arrêt des financements communautaires à la recherche sur l’embryon humain. [...]

    France Catholique

    http://www.actionfrancaise.net

  • Persécution politique des opposants à l'avortement au Fine Gael en Irlande

    Au lendemain du premier vote très favorable (138 voix contre 24 dans la chambre basse) à la loi mettant fin au principe de l’interdiction de l’avortement en Irlande – et même dans les 24 heures – quatre membres du parti au pouvoir, Fine Gael, ont été aussitôt exclus de leur mouvement pour avoir osé refuser de soutenir cette loi de mort.

     

     

    Terence Flanagan, Peter Matthews, Billy Timmins et Brian Walsh ont été radiés sans préavis jeudi et aussitôt leurs fiches de contact ont été effacés du site du parti, comme s’ils avaient commis un crime abominable méritant une forme de mort civile. Ils ont également été invités à libérer leurs bureaux, et le Fine Gael a fait savoir que lors de la prochaine élection générale, ils ne seront plus investis. On trouvera, pour les remplacer, des candidats mieux soumis à la culture de mort.

     

     

    Le Premier ministre Enda Kenny (Fine Gael), malgré les pression de membres sans portefeuille, avait clairement refusé à ses troupes la liberté de vote sur le texte qui autorise l’avortement pendant les neuf mois de grossesse en cas de « danger pour la vie de la mère » (un concept paradoxal en Irlande, où malgré – ou à cause de – l’interdiction de l’avortement on peut se vanter d’avoir le plus bas taux de mortalité maternelle au monde !), y compris lorsque la femme enceinte menace de se suicider si elle n’y a pas accès.

     

    Les quatre élus récalcitrants avaient été dûment avertis qu’ils perdraient le soutien et l’accès aux infrastructures du parti si jamais ils osaient quand même voter contre l’avortement. Mais ils ont tenu bon. Ils n’ont jamais fait mystère de leur intention de voter « non ».

     

     

    Leur courage paraît d’autant plus grand lorsqu’on voit de quelle manière leur carrière politique a été brisée, immédiatement et sans appel.

     

     

    Niamh Uí Bhriain, du Life Institute irlandais, souligne à quel point le Fine Gael et son Premier ministre se comportent de manière « autocratique » et « arrogante » – car le choix des candidats dans les circonscriptions n’appartient pas aux chefs du parti, mais à ses membres locaux. Elle estime qu’il s’agit d’une manœuvre d’intimidation pour empêcher d’autres membres de l’assemblée irlandaise de faire preuve d’autant de respect de leurs propres principes.

     

     

    On peut regretter d’avoir à se battre aujourd’hui sur le terrain de l’objection de conscience. Mais l’affaire devient de plus en plus urgente pour empêcher que la persécution active des défenseurs de la vie et de la famille ne devienne de plus en plus généralisée.