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santé et médecine - Page 382

  • Éthanol : quand Lula rêve d'un « tsunami vert » (arch 2009)

    LE BRÉSIL a l'ambition d'approvisionner les automobilistes avec de l'éthanol, un carburant miracle : « non polluant et bon marché ». Depuis trente ans, le plus grand pays d'Amérique du Sud envisage de devenir le principal exportateur. En 2007, il consacrait à la production de l'« or vert » 6 millions d'hectares pour les plantations de la canne à sucre, 5 hectares pour la betterave à sucre, 3 hectares pour le maïs et 2,5 hectares pour le blé. Cette filière a attiré les plus grands investisseurs. En 2005, le groupe français Tereos (ex-Béghin-Say) fut la première société étrangère à acheter pour 170 millions d'euros une distillerie de canne à sucre. Bill Gates a investi 84 millions de dollars dans Pacific Ethanol. Le Britannique Richard Branson, patron de Virgin, se consacre au développement de carburants alternatifs par le biais de la société Virgin Fuels. Mais ce commerce est devenu l'enfer de plus de 500 000 Brésiliens, transformés en esclaves d'un nouvel enjeu mondialiste sur fond de propagande écologiste contre le supposé « réchauffement climatique ».

    L'ÉTHANOL EST PLUS DANGEREUX QUE L'ESSENCE
    Il fait nuit et les plantations de canne à sucre brûlent autour d'Araçoiaba dans le Nordeste. Quand, à l'aube, les nids de braise sont encore rougeoyants, les ouvriers avancent avec leur machette. On dirait qu'une guerre a ravagé les plantations. Derrière le reflet des flammes, le ciel s'est empourpré et le vent rabat encore une épaisse fumée mêlée d'une odeur putride. Dans la région de Sao Paulo, le fumage des cultures engendre un désastre écologique. Chaque année, il est aussi la cause de 750 000 tonnes de particules provoquant une augmentation de 20 % à 50 % des cas d'asthme, Le constat de Mark Jacobson, spécialiste en chimie atmosphérique à l'université de Stanford en Californie, va dans ce sens. Ayant étudié la dégradation de la qualité de l'air au Brésil dans les années 1970, il conclut que l'E85 - carburant composé de 85 % d'éthanol et de 15 % d'essence sans plomb - présenterait pour la santé publique un risque égal, voire supérieur à celui de l'essence seule. Selon lui, l'éthanol détruit la couche d'ozone. Dans certaines régions des États-Unis, il est la cause d'une augmentation des cancers de 4 % à 9 %. La combustion de l'E85 rejette dans l'atmosphère des composés extrêmement toxiques comme l'aldéhyde formique et l'acétaldéhyde (La Science du 18/4/07).
    L'université de Sao Paulo a observé que les coupeurs de canne à sucre travaillent en moyenne douze ans avant d'être remplacés ou renvoyés. Dans ces exploitations, on ne tolère ni les vieux, ni les malades. Jusqu'à la tombée du soleil, chaque homme doit couper 3,5 tonnes de canne à sucre qui produiront 300 litres d'essence biologique. Pour cela, l'ouvrier entre dans les cendres muni de sa facao, réalisant chaque jour plus de 3 000 coupes. De telles descriptions renvoient à l'univers, qu'on croyait disparu, de la révolution industrielle anglaise. Dans They Were White and They Were Slaves (Ils étaient blancs et ils étaient esclaves), Michael A. Hoffman mentionne que les entreprises employaient alors des ramoneurs de six ans. Dans une chaleur insoutenable, ils grimpaient avec agilité à l'intérieur d'immenses cheminées. Par souci de production, les fourneaux n'étaient jamais éteints. Sur les tombes, les épitaphes portaient le témoignage de nombreux accidents. Aujourd'hui, Silva, le premier président de gauche brésilien dont l'élection avait enthousiasmé tous les "humanistes", la fin justifie des moyens semblables : « Jusqu'en 2030, nous serons les plus importants fournisseurs de carburant au monde. »

    LES REVERS D'UN SUCCÈS MONDIAL
    L'éthanol promet d'importantes retombées financières, En 2008, le Brésil a produit 26 milliards de litres grâce à la canne à sucre. Dans les années à venir, cette production devrait doubler pour atteindre 53 milliards de litres. Les clients ne manquent pas. Plus de trente pays mélangent l'éthanol à l'essence. D'ici à 2012, les Etats-Unis veulent couvrir 15 % de leur besoin en carburant avec de l'essence biologique contre 10 % pour l'Union européenne. L'été dernier, la Suède a signé un accord avec des sociétés brésiliennes pour la livraison de 115 millions de litres d'éthanol. Sous prétexte d'améliorer la condition des ouvriers de canne à sucre, Stockholm paye 5 à 10 % au-dessus du prix facturé.
    Lula a des ambitions planétaires. Par souci d'optimisation, il rêve d'étirer cette ceinture verte sur toute la périphérie de l'équateur, relayant ainsi les pays du tiers-monde ensoleillés et particulièrement rentables. Car, dans le Nordeste, la saison de la canne à sucre ne dure que de cinq à sept mois. Les nations concernées travailleraient avec le Brésil et constitueraient une OPEC du carburant écologique. Elles approvisionneraient les pays riches pour profiter à leur tour d'une bonne croissance économique. D'après les projections des experts de Lula, si tous les véhicules roulaient à l'éthanol, le Brésil pourrait couvrir un quart des besoins mondiaux. Aussi le président ne recule-t-il devant aucun mensonge : « L'argent de l'éthanol permettra d'aider les pauvres » ou « Le monde doit être plus propre et doit créer de nouveaux emplois ». Seul hic, la monoculture de l'éthanol concurrence dangereusement l'agriculture plus traditionnelle destinée à l'alimentation. Cela conduira inéluctablement à une explosion de la famine dans les pays les plus démunis comme Petrus Agricola l'a si souvent exposé ici.
    Les « gros nez» des multinationales Cargill, Multis et Shell ou l"'humaniste-financier" George Soros n'en ont cure. Ils misent sur la réussite de leur projet. En arrière-plan, le terrain a été préparé à coup de désinformation écologiste: depuis 1992, 189 gouvernements ont ratifié le protocole de Kyoto, En mai 2008, Angela Merkel s'est rendue au Brésil et a convenu d'un partenariat avec ce pays pour équiper l'Allemagne de pompes à éthanol. Aux Pays-Bas, le ministre des Transports Camiel Eurlings a débloqué 1,8 million d'euros pour moderniser à cet effet les stations-service (Elsevier du 26/5/08), D'ici à 2030, le Japon a prévu d'équiper toutes ses voitures. Lula explique que les habitudes des pays occidentaux n'en seront pas changées. Comme pour les Volkswagen vendues au Brésil, les constructeurs automobiles devront simplement adapter les moteurs pour fonctionner avec de l'éthanol produit à 20 centimes le litre.

    LE SANG DES HOMMES
    Le prêtre écossais Tiago dénonce toutes ces billevesées : « La promesse d'un carburant biologique est un mensonge. Celui qui achète de l'éthanol remplit son réservoir de sang. Ce carburant est produit par des esclaves. » Le Père connaît le côté sombre des songes de Lula. Il explique que le bas prix de l'éthanol provient de l'exploitation inhumaine des ouvriers des plantations. L'Amérique du sud se prépare à un « Tsunami vert ». Le Brésil devrait bientôt étendre à 10 millions d'hectares les exploitations de canne à sucre, Les terrains du sud, plats, sont plus rentables car plus accessibles aux technologies de production. Le Père Tiago roule en direction du nord sur la route nationale 101, « la route de la canne à sucre ». La Zona da Mata est une bande forestière de plus de 700 km au bord de l'Océan atlantique. Les barons de la canne à sucre n'hésitent pas à dévier le cours des rivières et des fleuves. Des villages sont rayés des cartes. Rien ne résiste aux bulldozers à l'exception de quelques rares clochers, chapelles et églises.
    Le Père Tiago sait qu'il lui faut être prudent. Les Capangas, hommes de main des propriétaires ruraux, ont déjà tué des membres de la Commission pastorale. Munis de motos tout-terrain, de jeeps et bien sûr d'armes à feu, ils sillonnent les plantations. Officiellement engagés pour la sécurité, ils sont de véritables chiens de troupeau encadrant plus de 2 000 ouvriers. Il n'existe aucune règle. Les villages sont rongés par la famine et la prostitution. La nourriture se limite à de l'eau et à de la bouillie de maïs. Travaillant six jours par semaine, les coupeurs de canne sont des survivants et des martyrs de l'industrie moderne pour un salaire misérable - 400 réals soit 130 euros par mois. En dehors de la canne à sucre, il n'existe pas d'autre activité. Président du syndicat d'ouvriers agricoles STR à Aliança, une autre plantation dans le nord-est du pays, José Lourenço da Silva constate que depuis l'élection de Lula en 2002, la pauvreté a doublé dans sa région.
    Loin de la vision tronquée de l'Occident, l'écologie montre de plus en plus sa raison d'être. Ayant pris les contours d'un mythe, elle est un instrument concrétisant les exigences des multinationales et d'une économie où l'homme perdra toute dignité. Quant à l'éthanol, il est devenu un complément de l' « or noir » : un plan judicieux permettant aux émirs, aux Rockefeller et à ses sbires de faire durer le pétrole. L'«or vert» connaîtra une envolée des cours quand une majorité de constructeurs automobiles, des gouvernements l'auront adopté et en seront peu à peu dépendants,
    Laurent BLANCY, < Laurent-Blancy@neuf.fr > 
    Rivarol du 6 mars 2009

  • Le 19 janvier 2014, c'est la Marche pour la vie !

    Bloquez la date dès maitenant : 

    "Le Collectif "En marche pour la Vie" a la plaisir de vous annoncer officiellement que la prochaine grande marche nationale annuelle pour la Vie aura lieu le dimanche 19 janvier 2014 à Paris.

    Nous reviendrons plus longuement vers vous à ce sujet à partir de "la rentrée" mais vous demandons de bloquer  la date dans vos agendas dès maintenant !"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/


  • Personne ne veut des trisomiques ? Le mensonge explosé

    P. Thomas Vander Woude

    Cette belle histoire nous vient des Etats-Unis : celle d’un enfant à naître diagnostiqué trisomique à l’occasion d’une amniocentèse, et que sa mère voulait éliminer par avortement. L’apprenant, le curé d’une paroisse catholique de Gaineswoode, Virginie proposa aux parents du petit un marché : elle mènerait la grossesse à terme, et lui se chargerait de trouver des parents adoptifs…

    Le P. Vander Woude posta un message sur Facebook un beau lundi matin.

    La réponse fut telle qu’il fallut mobiliser un séminariste en stage à la paroisse pour répondre aux messages, trier les propositions, bref, choisir parmi les près de l.000 propositions d’adoptions qui affluèrent, submergeant complètement le secrétariat. 

    En définitive, trois candidatures furent retenues, non sans consulter les parents de l’enfant à naître et une agence d’adoption sérieuse pour trouver le meilleur foyer possible pour lui. 

    Cette histoire émeut les Etats-Unis d’autant plus que le P. Vander Woude sait ce que c’est de sauver un enfant trisomique, fût-ce au prix de la vie.

    Tom Vander Woude avec ses garçons
    lors d’une cérémonie de fin d’études.

    Il est l’aîné d’une famille de 8 garçons, son plus jeune frère, Joseph, est trisomique. Lorsque ce dernier eut 20 ans, il s’activait auprès de son père autour de la ferme familiale où celui-ci s’était réinstallé après une carrière dans l’aviation. Soudain, Tom Vander Woude, le père, s’aperçut que son Joseph avait disparu. Voyant que le couvercle de la fosse septique de la maison était déplacé, il se précipita et vit que son fils y était tombé – sachant qu’il n’avait pas pied, le père appela les secours puis plongea résolument dans la fange pour maintenir le garçon hors du liquide. Joseph fut sauvé mais Tom succomba au moment de le pousser dans les bras des sauveteurs, asphyxié par les gaz auquel il fut trop longtemps exposé.

    Ce don de sa vie pour sauver le plus faible de ses enfants a fortement impressionné non seulement la famille de cet homme, mais toute la communauté catholique de la paroisse où il avait beaucoup œuvré avec son épouse. Dans une interview, le P. Vander Woude raconte qu’il était d’abord troublé par cette mort dans la saleté et les excréments – avant de prendre conscience du fait que Notre Seigneur, comme il dit, s’est abîmé dans une fange autrement plus révulsante en prenant tous les péchés du monde sur ses épaules pour offrir à chacun la chance du salut.

    Toute l’histoire est racontée sur l’excellent site pro-vie qcv.qc.ca, ici : cela vaut vraiment la peine de la lire.

    L’interview du lumineux P. Vander Woude par un franciscain de l’Immaculée, est visible ici en anglais.

    A la mort de Tom Vander Woude, aidée de ses belles-filles, sa femme retailla sa robe de mariée pour en garnir son simple cercueil en bois de pin, fabriqué et offert par un ami.

    http://www.riposte-catholique.fr

  • L'Académie de médecine prépare les esprits à la PMA et la GPA

    Lu sur Le Figaro :

    "Un questionnaire portant sur leur expérience et leur opinion sur l'assistance médicale à la procréation (PMA) pour les couples de même sexe vient d'être adressé aux gynécologues obstétriciens par l'Académie nationale de médecine. Cette «enquête confidentielle», menée «notamment» pour le compte de l'Académie, explique une lettre d'accompagnement, et avec l'aide du Collège national des gynécologues obstétriciens français, s'inscrit dans le cadre d'un «groupe de réflexion sur l'ouverture éventuelle de la PMA et de la GPA à des indications non médicales». Un rapport prenant en compte les résultats de cette enquête, précise le courrier, sera rédigé avant la fin de 2013…

    La lettre, signée des professeurs Pierre Jouannet et Roger Henrion, tous deux spécialistes de PMA, est explicite: «Lors des débats (sur la loi Taubira, NDLR),les possibilités d'ouvrir l'accès de ces couples à la PMA et à la gestation pour autrui (GPA) ont régulièrement été évoquées, écrivent-ils. Ces possibilités seront peut-être prévues dans de prochains projets de loi après un débat qui devrait être organisé sur le sujet, notamment par le Comité consultatif national d'éthique.» Quant au questionnaire, il porte sur le nombre de «couples homosexuels souhaitant devenir parents» reçus en 2011 et en 2012 et les «types de demande» (PMA ou GPA, en France ou à l'étranger). Il se termine par les questions: «Pensez-vous que la PMA devrait être accessible aux couples homosexuels en France? Si oui, devrait-elle être prise en charge par les caisses d'assurance-maladie?» Sont ensuite demandés des renseignements sur l'âge et le lieu d'exercice du médecin, qui peut rester anonyme.

    Ce gynécologue obstétricien, qui a contacté Le Figaro après avoir reçu le courrier, n'a pas de mots assez forts pour condamner la démarche. «C'est un scandale invraisemblable!, s'offusque-t-il. On nous demande carrément si on transgresse la loi! Et si on est pour la PMA et la GPA pour les homosexuels! Tout cela émanant d'une haute instance morale qui a pour vocation de conseiller le gouvernement…» Ce médecin raconte avoir refusé une PMA à un couple de lesbiennes, «non par homophobie, mais parce que la loi ne l'autorise pas». Ce qui ne l'a pas empêché, «sans rien dire», de «suivre la grossesse de plusieurs femmes s'étant fait inséminer à l'étranger». Mais là, le gynécologue «sent le piège» : «Le médecin qui fraude et qui reçoit cela, il est déculpabilisé!, analyse-t-il. Il y a donc une volonté de préparer les esprits, de dire “puisque ça se passe à l'étranger, pourquoi pas en France?”, puis de mettre la loi en accord avec certaines pratiques marginales.»

    Même stupéfaction chez les professionnels de Gènéthique, un site d'information et d'analyse de l'actualité en bioéthique. «Comment ne pas penser que l'objectif réel de cette enquête s'inscrit dans la même logique que la circulaire Taubira sur la GPA, c'est-à-dire qu'elle se propose de partir de la réalité de quelques cas contra legem pour faire changer la loi?, s'interroge l'équipe. Comment l'Académie nationale de médecine peut-elle demander à ses propres confrères d'avouer des comportements considérés à ce jour contraires à la déontologie médicale et à l'ordre public français?»"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le gaz de schiste, un mirage qui ne profite qu’aux compagnies gazières ?

    Et si le miracle du gaz de schiste n’était qu’une vaste opération de lobbying industriel ?

    Vous savez, l’exploitation du gaz de schiste, c’est ce qui permet aux États-Unis de bientôt devenir indépendant sur le plan énergétique et du même coup de diminuer par trois ou quatre le coût de l’énergie pour les entreprises américaines. C’est un tel miracle que beaucoup d’industriels en Europe demandent qu’on fasse la même chose, c’est-à-dire exploiter le gaz de schiste qui se trouve dans le sous-sol européen, et notamment en France.

    Pour le moment, la réponse à cette exploitation est « non », car les coûts environnementaux engendrés par l’exploitation du gaz de schiste sont énormes. Actuellement, le débat entre les pro et anti gaz de schiste se limite à comparer les gains économiques d’un côté et le coût environnemental de l’autre !

    Mais dans ce débat, il est intéressant d’entendre la voix de Thomas Porscher, un professeur d’économie à Paris, spécialiste des matières premières. Il est très écouté par le gouvernement français. Et que dit-il en substance ? Primo, que l’exploitation de gaz de schiste rapporte plus à la firme concernée qu’à la collectivité. Il précise qu’un million de dollars de production ne crée que 2,35 emplois ! Bref, le gaz de schiste n’est qu’un mirage qui ne profite qu’aux compagnies gazières.

    Oui, mais la presse a fait état de 600.000 emplois créés aux États-Unis ? Et certains disent que si la France s’y met, ce sont 100.000 emplois qui peuvent être créés, alors ? Thomas Porcher ne croit pas à ses chiffres. Pourquoi ? Parce que selon lui si les États-Unis créent autant d’emplois, c’est parce qu’ils forent en continu. Plus de 500.000 puits ont été forés entre 2005 et 2012, ce qui correspond à un nouveau puits toutes les 8 minutes ! Et tant qu’il y a des puits installés, il y a des jobs créés : un job par puits, selon l’interview donnée par cet économiste à Libération.Le jour où on s’arrête de forer, c’est fini !

    Donc, si la France voulait créer 100.000 emplois grâce au gaz de schiste, comme certains experts le disent, il faudrait forer environ 90.000 puits d’ici 2020 ! Soit donc 30 puits par jour. Et en plus, ajoute-t-il, ces forages défigureraient des départements comme le Gard, l’Ardèche, les Cévennes ou l’Ile-de-France ; là où se trouvent les réserves françaises, et n’oublions pas que la densité de population en France n’a rien à voir avec celle des États-Unis, sans oublier que ces zones sont touristiques…

    Pour corser le tout, ce qu’on oublie de dire, selon cet économiste, c’est que les habitants de ces régions risqueraient de s’appauvrir. Pourquoi ? parce qu’une étude a démontré qu’il y avait une dévalorisation de l’immobilier dans un rayon de 2000 mètres autour d’un forage ! Voilà à défaut d’être d’accord avec lui, ces arguments ont le mérite d’alimenter ce débat passionnant.

    LeVif.be  http://fortune.fdesouche.com

  • Avortement : la digue irlandaise a cédé…

    L’Irlande était restée, jusqu’ici, le dernier pays européen à résister à la légalisation de l’avortement. L’assise populaire de ce combat pour la préservation de la vie y est particulièrement forte, comme le montrait récemment encore la manifestation organisée à Dublin, qui a rassemblé environ 50.000 personnes.

    C’en est pourtant désormais fini, depuis que la coalition au pouvoir réunissant le centre et la gauche travailliste a voté, jeudi 11 juillet, une loi autorisant l’avortement en cas de risque de maladie, d’urgence médicale ou de risque de suicide. Bien que de telles dispositions soient considérées, naturellement, comme a minima par tous les autres pays européens, la possibilité d’avorter en cas de risque de suicide est considérée par certains Irlandais comme la porte ouverte à tous les chantages possibles et, par là, à une généralisation de facto de l’avortement.

    C’est d’ailleurs, semble-t-il, ce point en particulier qui a provoqué la réaction de Lucinda Creighton, ministre des Affaires européennes issue du parti en tête de la coalition, le Fine Gael, qui a voté contre le projet. [...]

    Nicolas Vodé - La suite sur Boulevard Voltaire

  • Un nouvel espoir dans la recherche sur la trisomie 21

    communiqué de la Fondation Lejeune :

    "C’est avec un vif intérêt que la Fondation Jérôme Lejeune a accueilli les résultats de l’équipe de chercheurs de l’Université du Massachusetts, dirigée par Jeanne Lawrence. D’une part parce que l’espoir d’inhiber le troisième chromosome 21 responsable de la trisomie 21 est une nouvelle fois conforté, d’autre part, parce que cette découverte démontre l’efficacité des recherches scientifiques sur la trisomie 21.

    La neutralisation du 3ème chromosome 21, un espoir conforté.

    L’équipe de chercheurs de Jeanne Lawrence l’a publié dans la revue Nature le 17 juillet 2013 : elle a réussi à « réduire, in vitro, la trisomie 21 au silence ». Cette recherche menée in vitro, donc à un stade encore fondamental, a utilisé des cellules de personnes trisomiques 21 qui ont été reprogrammées en cellules souches pluripotentes induites (cellules iPS découvertes par le prix Nobel Yamanaka). La méthode a consisté à insérer le gène « XIST » dans un des trois chromosomes 21, ce qui a contribué à réduire l’expression des gènes responsables du retard mental de 20%. L’inactivation du chromosome 21 excédentaire est donc loin d’être intégrale, et, comme pour chaque recherche fondamentale, l’application à la souris, puis à l’humain reste éloignée. Cela n’empêche pas la Fondation Jérôme Lejeune, ainsi que les patients trisomiques 21 et leur famille de se réjouir de cette nouvelle piste de recherche, qui vient conforter la perspective de la neutralisation du chromosome excédentaire, espoir né en décembre 2012. En effet, cette neutralisation avait déjà fait l’objet d’une publication dans Cell Stem Cell par l’équipe de David W.Russel de l’Université de Washington qui avait réussi non pas à « inactiver » le chromosome supplémentaire, mais à « induire » son expulsion, par le biais, là aussi, de cellules pluripotentes induites (iPS). A six mois d’écart, le continent américain a donc fait deux découvertes ayant pour objectif la neutralisation du troisième chromosome 21 responsable de la pathologie. L’espoir que ces deux méthodes différentes aboutissent en est d’autant plus grand.

    La recherche sur la trisomie 21 avance, car quand on cherche on trouve …

    Cette découverte permet à la Fondation Jérôme Lejeune de constater une fois encore que les recherches sur la trisomie 21 intéressent les chercheurs et portent leurs fruits. Il y a seulement deux ans, il n’était même pas envisageable d’enlever ou d’inactiver le troisième chromosome 21 responsable du retard mental des personnes trisomiques 21. Voilà qui est fait in vitro. Si des chercheurs travaillent autant sur cette pathologie et aboutissent à des résultats encourageants c’est bien que la demande est forte, que l’espoir est réel, et que les moyens leurs sont donnés. Il n’y a plus qu’à regretter que les responsables politiques français ne le perçoivent pas, privant les scientifiques français de fonds publics pour cette recherche. Ce qui conduit la Fondation Jérôme Lejeune à porter quasiment seule cet effort de recherche mais surtout à partager l’honneur d’être dans le camp de ceux qui se battent contre la maladie.

    La Fondation Lejeune se réjouit aussi que la découverte de l’équipe de Jeanne Lawrence s’appuie sur la publication du professeur André Mégarbané de l’Institut Jérôme Lejeune, à l’occasion du 50ième anniversaire de la découverte de la trisomie 21 par le professeur Jérôme Lejeune. C’est le premier auteur cité dans l’article de Nature.

    Enfin, à l’heure où la France vient d’adopter l’autorisation de la recherche détruisant l’embryon humain, niant l’alternative des cellules pluripotentes induites (iPS), comment ne pas souligner encore la preuve de l’intérêt de ces cellules, qui plus est au service de la recherche sur la trisomie 21 ! La Fondation Jérôme Lejeune qui a largement contribué à faire connaître en France la découverte du professeur Yamanaka dès 2006 ne peut que se féliciter de constater, une fois de plus, que l’éthique et la science marchent ensemble."

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  • Avortement de confort : elle élimine son enfant car elle a des nausées

    Il y a peu, on critiquait ceux qui osaient dénoncer les avortements de confort. Selon les partisants de l'abominable loi abominable sur l'avortement, il n'y aurait pas d'avortement de confort, chaque cas serait celui d'une femme en grave détresse... Jeanne Smits traduit le témoignage d'une militante pro-vie espagnole, à propos d'une mère qui a avorté car son enfant présent dans son sein lui donnait des nausées ! Extrait :

    "[...] J’ai demandé à la Municipalité, le 19 juin, l’autorisation de mettre en place un stand informatif pendant le mois de juillet… Le silence pour toute réponse. S’ils veulent enfin me répondre… eh bien la moitié du mois de juillet est déjà passée. Est-ce parce que c’est un sujet qui gêne, Monsieur le maire ?

    Vous vous retrouvez avec entrain avec d’autres collectifs – homosexuels par exemple – mais vous n’avez pas le temps pour vous informer de première main sur les terribles circonstances qui entourent la mort de trente ou quarante enfants dans votre ville ?

    Auront-ils le courage, certains conseillers municipaux, de venir un lundi ou un mardi à la porte de l’avortoir Los Arcos Guadiana, pour voir de première main comment on abuse de la femme en l’obligeant à entrer, en lui mentant sur la réalité de ce qui s’y passe, en lui niant le droit de choisir librement ?

    J’ai besoin de votre aide ! Voilà l’affaire, messieurs les politiques, citoyens indifférents, assassins d’enfants, gens tout simplement méchants, ou quiconque aura eu la patience de lire ces lignes : je ne vais pas m’arrêter. [...]"

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  • Embryon ou citoyen, tous traités comme du bétail !

    Le mardi 16 juillet, les veilleurs debout devant l’Assemblée Nationale

    Mardi fut un sombre jour où l’être humain a été traité en France comme le plus vil des animaux, qu’il soit tout petit ou déjà grand. Car, mardi fut d’abord un sinistre jour où la loi autorisant la recherche sur l’embryon humain a été votée. Mais mardi fut aussi un illustre jour où les Français de conviction qui ont été réprimés ont montré une fois de plus qu’ils ne lâchaient rien.

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    De nouveau les députés de l’Assemblée Nationale allaient être amenés à voter la loi sur l’embryon humain. Par un coût de force dans la nuit du 18 avril dernier, le député Poisson avait réussi à faire clapoter la loi. Elle n’était pas passée. Aujourd’hui le projet de loi revient. Les Veilleurs debout, spontanément, se sont mobilisés pour soutenir nos députés en cette après-midi qui s’annonçait difficile. Leur présence impose devant les grilles du temple néo-classique qu’est l’Assemblée Nationale. S’impose aux passants. S’impose aux forces de l’ordre. Et surtout, s’impose au cœur de l’Hémicycle.

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    Bientôt le sort de l’embryon humain allait être fixé. Bientôt « le plus petit d’entre nous » serait le moins protégé de tous. Bientôt « ce que nous avons tous été » serait en proie à toutes les expérimentations des apprentis sorciers. Mais à l’intérieur, le débat dans l’antre de l’Hémicycle bat encore son plein. Les députés peu nombreux mais engagés qui soutiennent notre cause se battent jusqu’au bout.

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    Les forces de l’ordre sont déjà bien présentent. Des curieux béats aux militants sclérosés par la bien-pensance, rien ne manquent au tableau : les veilleurs sont abordés par, tantôt les insensés, victimes du « totalitarisme de l’indifférence », tantôt les « écrlinf » persuadés qu’il aurait mieux fallu que nous ne fussions pas nés. Etre un de ces embryons qu’on jette après en avoir usées. Mais cela ne dure qu’un moment. Car ces gens-là passent, mais les veilleurs restent.

    Entre deux séances, le député-maire Jacques Bompard, accompagné de son fidèle attaché parlementaire, s’empresse de prendre le temps de passer rendre visite à ces Veilleurs debout dont on lui vente le mérite. Le député-maire salue plusieurs personnes et remercie vivement les manifestants pour leur soutien.

    veilleurs AN 17 h 20

    Il est presque 17 h, quand pour se faire voir davantage du peuple et de ses élus, les veilleurs décident de se déplacer devant l’entrée principale, place du Palais Bourbon. Leur nombre a gonflé. Les voilà près de trente, espacés, alignés. Toute la place est occupée. Plus un seul élu ne peut rentrer ou sortir par le grand portail sans devoir affronter des regards dont la clarté les effraie, des personnes dont la droiture les horripile. C’était là sans-doute en effet suffisamment insoutenable, puisque la police a eu ordre de ne pas « rester sans rien faire ».

    La nouvelle tombe. La loi est votée. L’atmosphère tendue. Aussitôt, les forces de l’ordre arrivent en renfort. De nouvelles camionnettes prennent place devant le Palais Bourbon. Les policiers se déploient. Lentement les veilleurs sont cernés.

    Veilleurs AN 17 h 40

    Tout le dispositif est prêt. La police attend les ordres. D’autant plus hautes sont pris les directives qu’elles mettent du temps à descendre. Or il eut fallu attendre longtemps avant qu’une décision soit prise. Un des veilleurs se fait contrôler son identité. Il n’y en aura presque nul autre. Voilà, derrière les veilleurs, le capitaine prononce la première sommation au haut-parleur. Là aussi, il n’y en aura nulle autre. Sans-doute considéraient-ils que faire ces deux autres sommations était donner dans la fioriture superflue.

    les veilleurs encerclés

    En pédagogues avertis, les policiers ont préféré auprès de chaque veilleur aller lui prier de bien vouloir instamment se donner la peine de quitter les lieux. Si le langage ne fut pas toujours si courtois, l’intention sans-doute elle y était. Seulement voilà, la détermination des veilleurs n’est pas des moindres. Elle lui faut être proportionnée à la cause défendue. Jeunes ou moins jeunes, tous ont appris, parfois avec une grande difficulté, à faire le deuil de la politesse pour dénoncer la haute gravité de leur combat pour la vie et la famille.

    les veilleurs veille dame... Là, commence alors la valse lente des interpellations individuelles ; là continue l’illégalisme des arrestations abusives élevé en nouvelle norme du socialisme ; et là apparaît surtout une première dans l’histoire de la répression policière de la Hollandie. Un ordre est aboyé dans les radios : « Vous allez les prendre un par un avec la fermeté nécessaire ». Rien de très nouveau pour l’instant. Un par un alors, les veilleurs sont déportés sur une place adjacente au Palais, la Place Edouard Herriot. Tandis que certain accepte de suivre les policiers, d’autres font comprendre qu’ils ne bougeront pas d’eux-mêmes. Les policiers sont alors contraints n’en faire les frais et de les porter jusqu’à point nommé.

    Tous les veilleurs debout sont parqués comme du bétail entre des barrières de sécurité, tous emprisonnés dans 15 mètres carrés, pareils que des bêtes à la foire.

    veilleurs parqués

    Débute alors l’incroyable détention des veilleurs debout, où près de quatre heures durant la liberté de circulation est allègrement bafouée, où près de quatre heures durant, « il nous semblait vivre en cage au milieu d’un grand désert » ; au milieu du grand désert d’une république asséchée de principes et assoiffée de pouvoir.

    Après une heure, tout laisse croire que la police allait leurs rendre la liberté. Mais aussitôt sortie de l’enclos, tous ceux qui n’eut la présence d’esprit de prendre leurs jambes à leur cou pour fuir, aussitôt ont été re-parqués de nouveau. Aux premières d’entre elles, les personnes retournées veiller.

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    Les députés Poisson et Mariton viennent demander la libération des veilleurs. Ils parlementent longuement, l’un après d’autre, avec les commissaires présents ; repartent à l’Assemblée, revienne à la charge une demi-heure plus tard, apprenant que tous sont encore détenus. En vain. Ils sont démobilisés devant l’autisme du commissaire.

    veilleurs poisson

    Benjamin Blanchard, assistant parlementaire du député-maire Bompard, passe sur le trottoir pour aller au bar. Là, il est interpellé, sans motif, et parqué avec les autres. « Je travaille ici, à l’Assemblée. Là, c’est la fenêtre de mon bureau », dit-il, en sortant sa carte. Mais rien n’y fait. La raison de sa séquestration ? Il ne lui apprendra que plus tard : « l’on vous a vu tout à l’heure aller saluer les manifestants ». Avec de tels états d’esprit, les dégâts de l’Épuration ne font plus surprise aucune. Il a fallu à Bompard lui-même de se déplacer pour sortir de là son collaborateur.

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    Se gare sur le trottoir d’en face, le « panier à salade ». Comme à l’accoutumée, l’on nous affirmer qu’il ne servira pas. Un agent de police pousse la plaisanterie sur sa présence : « Oh, dit-il, ce car là, ce ne serait pas le retour de colo des enfants de la police, non ? ». Le temps s’écoule. De temps à autres, un veilleur nouveau venu rejoint les autres déjà emparqués . Parmi les veilleurs, se trouve une femme en ceinte.

    veilleurs le bus

    Le commissaire apprend aux veilleurs qu’ils sont « libres de sortir ». Non pardon. Il précise son propos : ils sont « libres d’être raccompagnés de force dans le métro ». Point du tout pareil.

    « Le métro n’est pas votre direction ? » Rien à faire. « Il vous faut reprendre votre vélo ? » Rien à faire. « Vos amis vous attendent dans le bar là ? ». Rien à faire. « Il vous faut aller sur les quais et prendre le pont pour rentrer chez vous ? ». Rien à faire. Rien à faire. Rien à faire. Drôle de liberté que celle de ne pouvoir allez nul part ; nul part sinon là où l’on vous y contraint. Personne ne pouvant être libre de circuler, personne ne circula.

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    Dans l’esprit les veilleurs, la raison en est simple. Une fois arrêté par la police, il n’y a que deux possibilités : ou bien on est libre de circuler, ou on ne l’est pas. Dans le second cas, le policier n’a pas à demander de « choisir » sa volonté, il doit la faire exécuter par coercition. Là est la différence entre l’exécutif et le législatif.

    Il est 21 heure 10 passée quand les veilleurs ont été tous reconduits au Métro, après 4 heures parqués à côté de l’Assemblée Nationale. Voilà le double exploit de ladite République socialiste en une seule journée : l’embryon humain sera désormais traité tout comme l’embryon d’une souris ou celui d’une vache.

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    Et puis, nous leur faisons dire, au fond : « fi des convenances, traiter pareil au bétail des opposants politiques n’est pas pire que de le faire pour les embryons humains. C’est juste, après tout, une question de délai de prise en charge : on a laissé l’un vivre plus longtemps que l’autre. »

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