Fin août, le président polonais Karol Nawrocki a opposé son veto à un projet de loi visant à prolonger les prestations sociales existantes pour les citoyens ukrainiens résidant en Pologne, arguant que les finances publiques et « les émotions politiques et sociales ont changé » depuis l’introduction de cette mesure il y a plus de trois ans.
social
-
Łukasz Warzecha : « Les Polonais en ont assez de financer l’aide sociale aux Ukrainiens » [Interview]
-
L’omelette ukrainienne
Par Jean Charpentier
Il y a quelques semaines, des agriculteurs, membres de la Coordination rurale, ont repéré des boîtes d’œufs en provenance d’Ukraine et commercialisés dans un magasin Carrefour d’Amiens. Depuis lors, des consommateurs ont déniché également des œufs ukrainiens dans des magasins Leclerc et ailleurs. Dans un article paru dans Boulevard Voltaire, Étienne Lombard avait cru bon de signaler cette découverte, tant pour poser la question sanitaire que celle de la concurrence déloyale faite à nos éleveurs. Il a bien fait. Mais deux questions se posent. Pourquoi ces œufs pondus sur les bords du Dniepr font-ils leur apparition sur la Somme et, d’autre part, ont-t-il véritablement une nationalité ?
-
Après le 10 septembre... Pays réel versus pays légal ?
J’avais quelques espérances lorsque fut évoquée au mitan de l’été la journée de contestation du 10 septembre, et j’y ai alors prêtée une attention bienveillante mais de plus en plus mâtinée de méfiance (voire de défiance) au fil du temps, particulièrement lorsque la Gauche jacobine, ne voulant pas d’une contestation indépendante, a récupéré (pour mieux le tuer ?) le mouvement, en en changeant aussi bien le sens que les formes initiales.
-
Népal : L’armée impose des mesures restrictives après la chute du gouvernement sous la pression des manifestants
par Berk Kutay Gokmen
L’armée népalaise a pris le contrôle mardi soir après deux jours de manifestations meurtrières ayant fait 20 morts et entraîné la chute du gouvernement du Premier ministre KP Sharma Oli.
L’armée népalaise a imposé des «ordres de restriction» alors qu’un calme précaire régnait dans le pays mercredi, au lendemain des vastes manifestations qui ont renversé le gouvernement du Premier ministre KP Sharma Oli.
-
Une chienlit française. C’est LFI qui casse et c’est Nicolas qui paye !
Vous avez le narcotrafic qui gangrène nos villes avec un développement rapide des enlèvements crapuleux et désormais des « mafias » qui comme à Toulouse demandent aux commerçants de payer la « taxe » pour ne pas être violenté, tabassé, ou tué ou son commerce détruit, nous vivons une chienlit française qui se terminera très mal et dans un bain de sang que personne ne veut voir ni traiter en amont justement pour l’éviter, ce qui est d’une tristesse insondable.
-
Peut-on empêcher la gauche de saboter la contestation sociale ?
L’automne risque d’être chaud, nous dit le ronron médiatique. La météo sociale et politique est effectivement très dégradée dans notre pays. Pour autant, le moment de la révolte populaire est-il venu ? La France reste marquée par l’intensité spontanée du mouvement des Gilets jaunes et le feu de paille qu’il a finalement été.
Fragilisé par un manque de pensées directrices et de structures organisationnelles, le mouvement a été vite écrasé par les forces combinées du pouvoir. Il a cependant laissé dans les esprits comme un désir de deuxième acte qui peine à trouver sa voie. -
Délire économique et social. Vos jours de congés reportés si vous êtes malade pendant vos vacances !
Nous nageons en plein délire, et rien ne semble plus vouloir arrêter les âneries de ceux qui nous dirigent.
D’un côté on veut vous supprimer deux jours fériés pour financer l’économie et surtout les dettes, et de l’autre pour « améliorer » la compétitivité des entreprises (ce qui est ironique de ma part) on oblige les employeurs à reporter les jours de congés payés si vous êtes malades pendant vos vacances.
-
40 ans de politique anti-FN et de front républicain, ça donne ça !
Souvenez-vous, Bayrou a écarté l’immigration, pourtant largement assistée, comme cause de la dette, alors qu’elle entraine une perte de PIB de 100 milliards par an selon l’Observatoire de l’immigration et de la démographie. Faites le calcul sur des décennies. Ce monsieur soi-disant plein d’expérience, préfère faire porter le chapeau aux boomers, qui ont connu les semaines de 48 heures, la retraite à 65 ans et les trois semaines de congés payés.
-
« Leçon pour Macron. Népal, parlement en feu, gouvernement en fuite, l’Etat avait coupé Internet ! ». L’édito de Charles SANNAT
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Je voulais attirer votre attention (et celle de notre mamamouchi président fâché avec les réseaux sociaux qui sont forcément méchants dès qu’ils ne pensent pas comme lui) sur ce qui se passe au Népal parce que c’est la première fois qu’il se passe dans le monde ce qui vient de se passer dans ce pays. Pays qui peut sembler si lointain aussi bien géographiquement que culturellement de nous et pourtant.
-
Crise de rentrée, crise de régime ? (2) Les fortes et justes raisons du "10 septembre".
Dans quelques jours, s’ouvre une semaine politique chargée : lundi 8, le premier ministre François Bayrou sera (sans doute) renversé quand le mercredi, le mot d’ordre de « Bloquons tout » pourrait mettre une forte pression sur une République déjà politiquement et institutionnellement bloquée ; le vendredi 12, l’agence de notation Fitch pourrait rajouter au trouble ambiant en dégradant la note de la France, ce qui aurait pour conséquence de renchérir les taux d’intérêt de la dette française et rajouter des dettes à la dette générale, tout en gênant les capacités d’emprunt de nombre d’organismes français… « Savoir raison garder » : cette maxime chère aux Capétiens doit aussi guider notre réflexion autant que notre action !