
Le 7 août, la loi Duplomb sur l’agriculture s’est vue amputée de son article 2. En rétablissant l’autorisation d’utilisation en France de l'acétamipride, celui-ci avait pour objectif de mettre fin à une situation de distorsion concurrentielle qui pénalise les producteurs français de noisettes et de betteraves à sucre face à leurs concurrents étrangers, qui l’utilisent dans tous les pays de l'Union européenne ! Mais le Conseil constitutionnel s’est appuyé sur la Charte de l’environnement pour préférer mettre en avant un principe de précaution écologique plutôt que de considérer la nécessité de garantir à notre agriculture les conditions d’une concurrence loyale indispensable à leur survie.