
Rappelez-vous, c’était il y a un an : face à la pénurie de masques, de tests, de pièces détachées et même de principes actifs du paracétamol, Macron et le pouvoir reprenaient à leur compte l’émotion de la population et promettaient de tout faire pour retrouver une souveraineté industrielle.
Car les risques de pénurie ont démontré que les dégâts de la désindustrialisation, largement minimisés par les suppôts du mondialisme, allaient bien au-delà des pertes d’emplois : ils remettaient en cause la survie même de nos économies. Or, que voit-on, depuis ? Des usines Peugeot ont dû fermer pour cause de pénurie de semi-conducteurs importés d’Asie. Les risques de pénurie se multiplient à tous les niveaux. Les relocalisations sont restées lettre morte, au stade de l’incantation.