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social - Page 153

  • Le repos du dimanche, conquête de la droite sociale

    Le repos du dimanche, conquête de la droite sociale .jpeg

    Le Comte Albert de Mun fut en son temps le meilleur orateur de la Chambre

    La querelle autour du repos dominical, que les matérialistes voudraient supprimer, a connu depuis deux siècles de multiples rebondissements. C'est la droite « légitimiste » et catholique qui, dès le XIXe siècle, conduisit la bataille pour arracher à une gauche libérale et anticléricale cet « acquis social ».

    Pendant des siècles l'Ancien Régime avait imposé le respect du « Jour du Seigneur » et celui des fêtes chômées. Au XVIIIe siècle, les « philosophes » lui livrèrent les premières attaques, comme Voltaire, qui jugeait économiquement plus utile que le peuple travaillât le dimanche, « au lieu d'aller boire au cabaret les jours de fête après la sainte messe ». La guerre au dimanche ainsi déclarée devait aboutir sous la Révolution française, qui, en vendémiaire an II (octobre 1793) remplaça la semaine de sept jours par la décade, comptant dix jours. Les travailleurs perdaient au change, puisque, de ce fait, l'année ne comptait plus que 36 jours de repos - les décadis -, contre 52 dimanches auparavant sans compter les fêtes chrétiennes. Encore l'obligation de ce congé du « décadi » fut-elle limitée en l'an VIII (1800), sous Bonaparte, aux seuls « fonctionnaires publics et agents salariés du gouvernement ». Deux ans plus tard, après la signature du Concordat signé entre le Premier Consul et Pie VII, on revint au calendrier grégorien, mais le repos du dimanche resta réservé aux fonctionnaires.

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  • Les territoires oubliés de la République (texte de 2014)

    Les territoires oubliés de la république .jpegNous avons déjà eu l'occasion d'entretenir nos lecteurs du livre de Christophe Guilluy, La France périphérique, qui a reçu le Prix des impertinents. Son sous-titre Comment on a sacrifié les classes populaires, dit bien l'importance de cette publication. C'est ce qui nous conduit à vous en proposer ici une vraie recension.

    Remarqué pour ses Fractures françaises (2010, rééd. 2013), Christophe Guilluy présente cette année dans La France périphérique une synthèse claire sur cette reconfiguration, encore mal analysée par le discours officiel et qui échappe aux hommes politiques. La vraie menace pour le pouvoir ne vient pas des zones urbaines, dites sensibles, trop longtemps choyées par la peur d'un embrasement, mais de ces territoires en marge des métropoles. « Ainsi, la question sociale n’est pas circonscrite de l'autre côté du périph, mais de l’autre côté des métropoles, dans les espaces ruraux, les petites villes, les villes moyennes, dans certains espaces périurbains qui rassemblent près de 80% des classes populaires. » Dans ces territoires oubliés des politiques de la ville se met en place une véritable contre-société subversive. Cette France des petits blancs délaissés, qui va des Bonnets rouges aux victimes des plans sociaux, ne profite pas des joies de la mondialisation heureuse. Jamais le pays n’a paru aussi coupé entre les métropoles, adeptes du libéralisme à tout crin et du multiculturalisme, et les territoires oubliés des nouvelles couches populaires.

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  • VERS L’EXPLOSION SOCIALE ?

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    Le regard rivé sur le seul horizon du Covid, les Français apprennent que leur délivrance se fera en trois étapes, soumises aux aléas de la pandémie. Dans deux jours, l’oracle présidentiel tombera sur leurs esprits embrumés par la peur collective et la sidération entretenue et stimulée comme à plaisir. La diction sera parfaite, et les mots soigneusement choisis, mais la France s’enfoncera un peu plus dans l’étrange brouillard d’une activité ralentie, d’une opposition muette, d’une démocratie suspendue qui “en même temps” prolonge un pouvoir de moins en moins légitime et mitonne une colère populaire d’autant plus rageuse qu’elle aura été enfermée plus longtemps.

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  • La junte sanitaire à l’action pour les « petits commerces ». Assemblée nationale, le 17 novembre

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    Il faut savoir que le gouvernement Castex comporte un ministre délégué chargé des petites et moyennes entreprises, ayant lui-même une expérience d’entrepreneur. C’est formidable.

    Il faut savoir que le 17 novembre était un mardi et donc jour de questions/réponses au gouvernement à l’Assemblée nationale.

    Pour juger de l’audace et de la force avec lesquels la junte sanitaire traite le cas des commerces dits « petits », voilà la question posée par le député Mme Isabelle Valentin (LR) et la réponse de Monsieur le ministre :

    Mme Isabelle Valentin. Monsieur le Premier ministre, lors de son discours du 28 octobre dernier, le Président Macron a dit : « Je ne crois pas à l’opposition entre santé et économie. »… Si vous ne réagissez pas rapidement, vous pourrez investir des millions d’euros dans des programmes de revitalisation et faire tous les grands discours que vous voulez sur la cohésion des territoires, quand vous aurez tué la plupart de nos commerces, vous aurez tué l’âme et la dynamique de tous nos territoires.  Monsieur le Premier ministre, avez-vous décidé de rouvrir les commerces le 26 novembre ?

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  • Irréversibilités Crise du covid, ce qui ne sera plus jamais comme avant

  • La grande dépression de Covid-19

    La grande dépression de Covid-19

    Un article d’Antoine Bordier pour Le Salon beige :

    Des économistes et des essayistes, comme Nicolas Baverez, tirent la sonnette d’alarme. Ils parlent de l’hyperdette. La planche à billets de la dette souveraine est de nouveau en pleine production. La raison ? Le financement de notre économie sous perfusion, à la suite des vagues successives de la pandémie. Pour les arrêter, le gouvernement a décidé de reconfiner sa population. Conséquence, notre économie risque la faillite. La France vivrait-elle sa grande dépression ? Derrière ce sombre tableau, où la peur s’installe dans les foyers, des raisons d’espérer existent, grâce au digital, à l’inclusion, et aux valeurs.

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  • 85% des Français redoutent une explosion sociale dans les mois à venir, selon un sondage

    L’inquiétude des Français quant au climat social ne cesse de croître, rapporte un sondage. Dans ce contexte tendu, les enjeux sécuritaires prennent une place importante.

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  • Zoom – Franck Buleux : La guerre sociale qui vient

    Enseignant et diplômé en analyse des menaces criminelles contemporaines, Franck Buleux décortique les mouvements indigénistes ou nihilistes et observe les militants islamo-gauchistes pour dénoncer la nébuleuse révolutionnaire qui s’apprête à mener la guerre sociale. Pour lutter contre ces groupes qui prônent le chaos, l’auteur propose deux remèdes immédiats : la solution policière par le renseignement et la délégitimation de toutes les actions de l’ultragauche, souvent encensées par les médias mainstream. L’essai de Franck Buleux, « La guerre sociale qui vient », est une mise en garde. Pour lui, l’ordre ne succède pas toujours au chaos.


    https://www.tvlibertes.com/zoom-franck-buleux-la-guerre-sociale-qui-vient

  • OUI à la réouverture de TOUS les COMMERCES dès le 27 novembre. Laissez-nous travailler !

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    Patrick Binder

    Les lecteurs de Synthèse nationale, en particulier ceux d'Alsace dont il fut longtemps conseiller régional, connaissent Patrick Binder. Celui-ci dirige une entreprise de restauration, la "Brasserie du Rhin", et l'an dernier, à l'occasion de notre Rendez-vous Bleu Blanc Rouge, il s'occupait justement du banquet amical du samedi soir qui rencontra un vif succès. Il est donc bien placé pour attirer l'attention des pouvoirs publics sur la situation catastrophique que subissent les artisans et les commerçants actuellement. Il vient de publier une lettre ouverte à cet effet que nous reprenons bien volontiers sur ce site.

    R.H. 

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