Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

social - Page 155

  • Confinement : l’Autriche débloque un fonds de soutien de trente millions d’euros pour soutenir les familles du pays

    Vienne – Dans le cadre de la conférence de presse tenue ce matin par trois ministres du gouvernement, la ministre du Travail, de la Famille et de la Jeunesse, Christine Aschbacher (ÖVP) a annoncé des mesures de soutien aux familles touchées par la crise du coronavirus :

    « Nous sommes dans la quatrième semaine de la crise du coronavirus qui nous placés, nous tous, face à des défis massifs, que ce soit dans le domaine de la santé, le domaine économique, au travail ou dans notre vie familiale de tous les jours. La combinaison de home office et home schooling […] sont autant de défis énormes pour de nombreuses familles en Autriche. […] »

    Un fonds de soutien de 30.000 euros pour les familles

    « En plus de ces charges quotidiennes, […] il y a aussi des problèmes financiers qui se font jour. Et c’est pourquoi nous voulons à présent apporter un soutien. Nous ne laissons personne sur le bord de la route. […] Du fait de cette crise internationale du coronavirus, des familles avec des enfants se sont retrouvés [...en difficulté. […] Nous avons donc établi un fonds de soutien pour la crise du coronavirus [Corona-Härtefonds] de 30 millions d’euros [comme] cela a été décidé le week-end dernier au parlement […] pour pouvoir apporter une aide rapidement et de manière non bureaucratique ».

    Pour pouvoir recevoir cette aide non renouvelable compensant une partie du manque à gagner engendré par la crise du coronavirus, il faut que « l’un des deux parents [au moins ait eu] un emploi au moins jusqu’au 28 février et est désormais au chômage ou au chômage partiel en vertu de la crise du coronavirus [et que la famille] touche des allocations familiales ». Les demandes pourront être adressées à partir du 15 avril directement au ministère du Travail, de la Famille et de la Jeunesse. Il y aura un formulaire avec de plus amples informations pour ce faire.

    Autriche Matin

    https://www.tvlibertes.com/actus/confinement-lautriche-debloque-un-fonds-de-soutien-de-trente-millions-deuros-pour-soutenir-les-familles-du-pays

  • Les géants de l’auto à Merkel : sans l’Italie et l’Espagne, nous ne pouvons plus produire…

    Merkel-845x475.jpg

    Fidèle à sa stratégie intransigeante de défense des intérêts des épargnants allemands, Merkel refuse catégoriquement le principe des corona bonds, ces dettes à échelon communautaire pour aider les pays les plus touchés à repartir au plus vite. Ces corona bonds sont réclamés par l’Italie, l’Espagne, la France et d’autres pays. Dans ce cas d’espèce, cette mutualisation de la dette se justifie par le fait que les difficultés sont dues à un cas de force majeure, non à un dérapage dans la gestion, et au fait que les économies de la zone euro sont aujourd’hui très liées et ne peuvent se passer les unes des autres.

    Si l’Italie, ou l’Espagne venaient à s’écrouler, le reste de l’Europe suivrait quelques jours après. L’, arrimée à la dette italienne via les contrats TARGET2, souscrits à hauteur de 400 milliards d’euros, qui l’obligeraient à pallier un défaut de paiement de l’État italien, serait d’ailleurs la première impliquée dans une éventuelle faillite de la péninsule. Pourtant, Mme Merkel reste droite dans ses bottes : pas question de financer la reprise des autres. Une posture qu’elle avait déjà adoptée quand la Grèce sombrait et qu’elle avait dû largement adoucir par la suite, tant les marchés spéculaient contre l’euro et la dette grecque. Le retard à l’allumage de Mme Merkel, en 2011, avait ainsi coûté des milliards, le temps que les marchés spéculent et ne fassent ainsi leur beurre sur le dos des Grecs et des Européens.

    Lire la suite

  • Ile-de-France : tensions, incidents, bagarres, arrestations à l’occasion du versement des aides sociales

    Pris d’assaut, des bureaux de poste d’Ile-de-France ont été placés sous protection policière pour le premier jour de versement des aides sociales. Plusieurs incidents ont éclaté, avec parfois des arrestations…

    Des bureaux de poste pris d’assaut, des files d’attente trop longues et trop denses, des distances et des gestes barrière pour freiner la propagation de l’épidémie de Covid-19 non respectés, des tensions, des bagarres, des vigiles puis la police!

    […]

    La veille, ces bureaux, qui dans un contexte de pandémie redoutaient un effet de cohue le premier jour des versements des prestations sociales de la Caisse d’allocations familiales (CAF), ont fait l’objet d’un renforcement de personnel. Quelque 20 000 postiers ont ainsi été mobilisés sur toute la France. Pour cela La Poste avait lancé un appel au volontariat parmi ses conseillers bancaires, managers et postiers. Des vigiles avaient été embauchés également.

    […]

    L’article dans son intégralité sur Le Parisien

    http://www.fdesouche.com/1360485-ile-de-france-tensions-incidents-bagarres-arrestations-a-loccasion-du-versement-des-aides-sociales

  • Rebâtir une industrie française

    industrie.jpg

    Par Laurence Daziano*

    Cette épidémie entraîne une crise économique mondiale inédite car elle combine à la fois un choc d’offre (la production est stoppée) et un choc de demande (le confinement empêche de consommer). Nous ne sommes ni dans la crise de 1929 (crise monétaire) ni dans celle de 2008 (crise financière) : les remèdes qui avaient servi à juguler ces deux crises ne sont pas les réponses adaptées. Les conséquences économiques, industrielles, sociales ou politiques sont encore inconnues dans leur ampleur, de même que le temps nécessaire pour les résorber et les traces qu’elles laisseront sur la société. Les réponses apportées pour répondre à cette crise doivent être fortes et originales, notamment pour soutenir puis reconstruire notre tissu industriel dans la nouvelle compétition mondiale qui s’ouvre.

    Lire la suite

  • Dans Valeurs Actuelles, La France vendue à la découpe - Laurent Izard.

    La pénurie de pompes pour les tubes de gel hydroalcoolique nous a ramené à la réalité. La France n'est plus souveraine économiquement. Par les délocalisation et la vente à la découpe de son patrimoine économique, la France s'est désindustrialisée et s’est rendu vulnérable.

    Interview de Laurent Izard, auteur de "La France vendue à la découpe", paru chez l'Artilleur en 2019.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Emmanuel Macron veut rebâtir une souveraineté française ? Chiche, relançons Fessenheim

    Emmanuel Macron veut rebâtir une souveraineté française ? Chiche, relançons Fessenheim

    En période de crise, rien ne vaut la Nation. Dans tous ses discours, et Dieu sait que, dans ce domaine, il n’y a pas pénurie, Emmanuel Macron a récemment jeté aux orties la fameuse république pour se concentrer sur la Nation.

    C’est encore évident dans deux discours récents (encore plus de 4000 mots !) : son allocution à Mulhouse le 25 mars dans l’hôpital militaire de campagne et, plus belle encore, sa récente allocution dans l’usine  de l’entreprise Kolmi-Hopen à Saint Barthélémy d’Anjou, produisant des masques chirurgicaux et FFP2, le 31 mars.

    Le score est sans appel : République = 0 (hormis le traditionnel vive la République, vive la France de fin de discours), France = 18 et Nation = 17. Un renversement de paradigme.

    D’autant plus renversant qu’il y a aussi le mot souveraineté, cité quatre fois dans le discours dans l’usine de masque. Cette souveraineté, vue par E.Macron, est double :

    « Nous devons rebâtir notre souveraineté nationale et européenne ».

    Lire la suite

  • L’alerte de l’ONU sur un monde menacé de pénurie alimentaire. Bruno le Maire vous avertira… ou pas !

    Alors que notre Bruno le Maire national nous disait, avec la certitude de celui qui distribue les masques pendant les pandémies, qu’il n’y avait pas de pénurie et que bien évidemment s’il y en avait une, il nous le dirait… un peu comme les masques en fait, vous savez ces masques qui sont tellement livrés chaque jour à tout le monde, qui sont tellement destockés que tous ceux qui en ont le plus besoin croulent sous les colis et les paquets…
    Bref, pas de pénurie pour Bruno.
    Quant à l’ONU, pas de pénurie non plus, mais un risque de pénurie alimentaire.
    Mon petit doigt et mon système ultra sophistiqué utlisant pour moitié un appareil de la plus haute technicité et appelé louchomètre, ainsi qu’un pifomètre pour l’autre moitié m’indique sans hésiter, que la seule pénurie qui n’aura pas lieu est celle du pétrole car avec l’effondrement de la croissance il y a effondrement de la demande d’énergie et donc les prix du pétrole baissent et le pétrole est très abondant.
    La pénurie de pétrole est la seule pénurie dont personne ne vous parle.
    C’est un véritable signal faible.

    Lire la suite

  • L’insécurité juridique va monter d’un cran

    L’insécurité juridique va monter d’un cran

    Muriel Pénicaud, ministre du Travail, était l’invitée du Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI, ce dimanche. Elle est revenue abondamment sur le dispositif de chômage partiel que le gouvernement met en place – et qui semble, a priori, une bonne idée:

    Je redis aux entreprises : ne licenciez pas, utilisez le chômage partiel. Vous garderez vos compétences et vous ne mettrez pas vos salariés au chômage. Même pour un seul salarié, le chômage partiel marche.

    Mais “en même temps”, elle ajoute ceci, qui fait peser une épée de Damoclès sur la tête des entrepreneurs:

    Toutes les demandes qui n’ont pas eu de réponse en 48 heures sont réputées acquises et on fera les contrôles a posteriori.

    Si l’on comprend bien, cela signifie que l’on peut avoir la double peine: être contraint à arrêter son activité aujourd’hui, et devoir rembourser demain. Il semble que la ministre ait dit cela pour rassurer les Français. C’est en effet très rassurant!…

    https://www.lesalonbeige.fr/linsecurite-juridique-va-monter-dun-cran/

  • Non, le gouvernement n’enverra pas les profs ramasser les fraises !

    2019-01-23-09-51-14-1200x679-1-845x475.jpg

    Enfin une bonne nouvelle ! Pas pour tout le monde, certes, mais c’est déjà ça. Une nouvelle qui devrait ravir les profs qui n’arrêtent pas de se plaindre : c’est simple, depuis que j’ai l’âge de raison, je les ai toujours entendus se plaindre. Allez savoir pourquoi ! Et c’est  qui s’est chargée d’annoncer la bonne nouvelle en ce 25 mars. On a les annonciations qu’on mérite. Je la cite : « Nous n’entendons pas demander à un enseignant qui aujourd’hui ne travaille pas de traverser la France pour aller récolter les fraises. »

    Déjà (ouvrons la parenthèse), le « nous n’entendons pas ». Un petit côté « l’État, c’est nous » qui vous dit tout de suite que là, on n’est pas n’importe où, qu’on n’assiste pas au rapport moral de l’association des boulistes de Caboulasse-de-Mildiou. Fermons la parenthèse. Eh puis, tiens, ouvrons une deuxième parenthèse : paraît que les profs télétravaillent ? On ne lui a pas dit, à Sibeth ? Jean-Michel, fais quelque chose ! Fermeture de la deuxième parenthèse.

    Lire la suite