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Muriel Pénicaud annonce que 9 millions de salariés sont au chômage partiel en France
Le ministre du Travail Muriel Pénicaud a annoncé jeudi sur LCI que le chômage partiel concernait désormais 9 millions de salariés français : « c’est-à-dire que leur salaire est payé par l’Etat ». Selon elle, « on n’a jamais eu un dispositif aussi massif, protecteur, en France ». « C’est pas loin d’un salarié sur deux, désormais et plus de 700.000 entreprises touchées, donc près d’une entreprise sur deux. Aujourd’hui, le problème est réglé et je voudrais saluer le travail de l’agence de paiement et au ministère du Travail. Les entreprises peuvent s’inscrire, et si elles n’ont pas de réponse en 48h, on considère que c’est acquis », explique-t-elle. -
Guillaume Bernard : « Emmanuel Macron a osé commencer son intervention en rejetant la responsabilité sur l’imprévisibilité du virus… »
Guillaume Bernard réagit après l’allocution d’Emmanuel Macron, lundi soir.
Le président de la République a annoncé un confinement jusqu’au 11 mai au moins, mais rien d’autre de substantiel. Qu’en pensez-vous ?
Il a osé commencer son intervention en rejetant la responsabilité sur l’imprévisibilité du virus alors que, d’après Mme Buzyn, le gouvernement était au courant depuis janvier. Il y a aussi eu le cas chinois ! Il a aussi parlé d’informations partielles et changeantes, alors que c’est lui-même et son gouvernement qui n’ont cessé d’utiliser des injonctions contradictoires et variant en fonction du temps. Je trouve cela honteux. Je crois qu’on se moque de nous.
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L’indécence du MEDEF, remise en cause du temps de travail et des congés payés !
Pour le président du Medef, Geoffroy Roux de Bezieux, estime dans une interview publiée samedi dans Le Figaro qu’il faudra à l’issue de la crise, engendrée par l’épidémie de coronavirus, se poser la question « du temps de travail, des jours fériés et des congés payés » pour accompagner la reprise économique.
« L’important, c’est de remettre la machine économique en marche et de reproduire de la richesse en masse, pour tenter d’effacer, dès 2021, les pertes de croissance de 2020 », déclare le président de la première organisation patronale française.
« C’est la création de richesses qui permettra d’augmenter l’assiette des impôts et donc les recettes, et ainsi de rembourser la dette accumulée pendant la crise », ajoute-t-il.
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Eric Zemmour : «Un Gilet Jaune d’honneur pour le professeur Raoult»
Eric Zemmour scrute le poids pris par les scientifiques dans la gestion de la crise du coronavirus, dans les décisions politiques et l’aura du professeur marseillais, Didier Raoult.
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Les Français vont s'adresser au président !
Alors qu'apparemment le déconfinement n'est pas pour demain, on semble craindre déjà les luttes sociales qui le suivront. Laurent Berger a pris les devants puisqu'il juge "indécentes" les propositions du MEDEF (Le Figaro) et d'une partie du gouvernement laissant entendre qu'il faudra travailler plus, supprimer les jours fériés et annuler des RTT (Morandini).
Il y a quelque chose dans la démocratie française qui est schizophrénique. Le président de la République va s'adresser aux Français ce lundi 13 avril à 20 heures 02 - pour nous laisser le temps d'applaudir le personnel soignant - et depuis cette annonce reportée du jeudi au lundi, on suppute, on imagine, on invente, on prévoit, en tout cas on attend avec impatience ce que le président va dire.
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Une aide à domicile : « Les personnes âgées totalement isolées se laissent mourir ! »
Témoignage
Adeline est aide à domicile, employée par une association, dans le Haut-Vaucluse. Elle se rend chaque jour au domicile de 5 à 8 personnes âgées isolées pour les aider dans leur vie quotidienne. Avec l’épidémie du Covid-19 et les mesures de confinement, elle éprouve un sentiment d’abandon professionnel et s’inquiète de l’isolement grandissant de ses patients.
Pouvez-vous nous décrire votre quotidien d’aide à domicile ?
Je suis aide à domicile en milieu rural dans une association, depuis bientôt dix ans. J’interviens au domicile de personnes âgées, parfois atteintes de grosses pathologies et/ou handicapées. Cela peut être des couples ou des personnes seules voire totalement isolées (pas de famille).
En premier lieu, nous avons un rôle de soutien autant pour le bénéficiaire que pour les « aidants » (conjoint, enfants ou voisin…) pour leur permettre de « souffler » un peu. Nous sommes aussi, en quelque sorte, une « oreille attentive » ou une confidente quand le besoin de se confier se fait sentir. Nous sommes le lien avec l’extérieur, la présence rassurante et stimulante.
Bien entendu, nous sommes là aussi pour tout ce qui concerne les tâches de la vie quotidienne comme l’aide à la toilette, la prise des repas, l’entretien du logement, du linge, et les courses. -
Au pays des droits de l’homme, on ne confine pas les aides sociales
Les comparaisons entre les systèmes de santé allemand et français vont bon train, ces derniers temps. Beaucoup s’interrogent sur une contradiction apparente : alors que le taux de prélèvements obligatoires est plus élevé en France, les services publics paraissent moins efficients.
En France, le montant des prestations de protection sociale était de 741 milliards d’euros, en 2018, répartis de la façon suivante : 339 milliards pour le pôle vieillesse-survie ; 261,2 milliards pour la santé ; 55,4 milliards pour la famille ; 44,6 milliards pour l’emploi ; 23,7 pour la pauvreté-exclusion sociale ; 17,2 milliards pour le logement (source : Les Échos).
Mentionnons, sur ce thème, les études du magistrat Charles Prat pour qui 2,4 millions de personnes nées à l’étranger sont en surnombre dans le système de Sécurité sociale française mais qui touchent des droits ouverts pour les prestations sociales, retraites et allocations familiales. Interrogé par la commission d’enquête au Parlement, il estime la fraude à 30 milliards d’euros par an (Le Figaro, 5/3/2020).
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France. Effroyable. Chômage à 30 % et il n’y a pas d’erreur.
par 10 Avr 2020 | |
Vous devez, nous devons tous bien comprendre ce qu’il se passe pour saisir l’impasse économique dans laquelle nous nous trouvons collectivement.Je ne pense pas que la politique économique suivie par ce gouvernement jusqu’à présent ait été la bonne et je ne me suis jamais privé de le dire.
Pour autant, il y a des éléments structurels dans notre modèle même qui dépassent l’action publique dans un cadre établi, en effet le problème est justement le cadre. Nous y reviendrons.
Regardez ces chiffres.
La population active française est de 29 millions de Français.
Mais en temps normal sur ces 29 millions en gros 2.5 millions sont au chômage et 26 travaillent.
Cela veut dire que 26 millions font vivre les 67 millions de Français.
Aujourd’hui, nous avons 7 millions de concitoyens en chômage partiel plus les 2.5 millions initiaux. Nous avons donc environ 10 millions de chômeurs sur une population active de 29… en gros le taux de chômage est désormais dans notre pays de 30 %… et ce n’est pas fini.
Dit encore autrement nous avons 19 millions de Français qui tentent de faire vivre 67 millions de personnes.
Plus ce nombre diminue, plus vous voyez la paupérisation de notre pays et plus la France s’enfonce dans une crise durable.Source chiffre chômage partiel 7 millions de personnes le Figaro ici
Charles SANNAThttp://by-jipp.blogspot.com/2020/04/france-effroyable-chomage-30-et-il-ny.html
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Macron et la distanciation sociale, par Arisitide Renou.
Bon, écoutez, les gueux, ça suffit maintenant vos jérémiades.
Vous êtes contagieux ou présumés l’être, par principe, parce que vous êtes des gueux. Vous ne savez pas prendre soin de vous-mêmes, vous n’êtes pas raisonnables. Vous êtes comme les enfants : on vous donne le petit doigt et vous prenez le bras tout entier. Vous avez besoin qu’on décide à votre place, qu’on vous dise quoi faire. Si on vous laissait faire… mieux vaut ne pas y penser, de toute façon on ne vous laissera pas faire.
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Autopsie du panier de la ménagère – Pierre Bergerault
L’addition est-elle plus salée à la caisse ? Avec le confinement, les Français affirment dépenser davantage pour leurs courses de nourriture. Y a-t-il une réelle hausse des prix ou s’agit-il d’une impression ?
Selon l’Iri, institut spécialisé dans l’analyse des données de produits de grande consommation, l’inflation est à -0,15%. Mais un certain nombre de facteurs montrent bien pourquoi l’addition est plus chargée.
D’abord, avec l’annonce du confinement, les marques distributeurs ayant été dévalisées, le consommateur doit maintenant se rabattre sur les produits les plus chers restés en rayon. Ensuite, il n’y a plus de promotion actuellement, pour des raisons d’approvisionnement et les codes-barres des promos étant différents, cela nécessiterait un travail supplémentaire.
Par ailleurs, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a lui-même reconnu une hausse du prix des fruits et légumes pour soutenir les producteurs face au manque à gagner depuis la fermeture des restaurants, des cantines d’écoles et des marchés. Conséquence de ces fermetures, les foyers achètent en plus grande quantité car tout le monde se nourrit chez soi. En témoigne l’explosion du volume moyen d’un caddie : +87% fin mars alors que la fréquentation des grandes surfaces a diminué de 47%.