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social - Page 152

  • Dépôts de bilan : l’hécatombe ne fait que commencer

    de l’essayiste Olivier Piacentini (ses livres ici) :

    « En quelques jours, les annonces des dépôts de bilan, licenciements et fermetures d’usines ont plu dans les médias. Naf Naf et Alinea ont d’ores et déjà déposé le bilan, Conforama devrait suivre dans les jours qui viennent. Comme André, la Halle, 5 à sec et hélas, bien d’autres. Redressements judiciaires, plans de sauvegarde, ces dernières essaieront de survivre, mais ne pourront résister qu’en réduisant le nombre de magasins et les effectifs…

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  • Les entrepreneurs face à la crise du coronavirus – LA PAROLE AU PEUPLE, ÉPISODE 4

  • Relocalisation, ça commence et c’est une bonne nouvelle. L’exemple Axess Vision.

    C’est un article de La Nouvelle République qui revient sur les relocalisations en cours… A la base la prise de conscience semble-t-il de notre dépendance aux importations venant de l’étranger avec cette histoire de masques…

    C’était largement prévisible, mais « avant » parler de souveraineté était un gros mot, alors que nous parlions d’indépendance et de résilience. Mais mieux vaut tard que jamais.

    « Depuis les premiers jours de la crise sanitaire, c’est un thème récurrent pour envisager l’après-crise sanitaire : la relocalisation. Autrement dit, le retour de l’activité et de l’emploi sur le territoire. Le président du conseil régional, François Bonneau, en a même fait une priorité politique. « Nos concitoyens s’interrogent sur la mondialisation aveugle. Une illustration a été de découvrir que pour s’approvisionner en masques, nous étions dépendants de la production et du marché international. »

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  • Le trou de la Sécu repoussé aux calendes grecques

    Le trou de la Sécu repoussé aux calendes grecques

    Le gouvernement envisage d’ajouter plus de 130 milliards de dette au “trou de la Sécu”, dont le remboursement serait repoussé de 2024 à 2033 -autant dire jamais- en raison du coronavirus.

    Un projet de loi prévoyant “une défaisance massive de dette sociale” doit être envoyé “très prochainement aux partenaires sociaux”.

    Le gouvernement entend transférer le passif de l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss) à la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades), soit les 31 milliards accumulés fin 2019, auxquels s’ajouteraient au moins 92 milliards pour 2020, 2021, 2022 ainsi que les 10 milliards de dette des hôpitaux dont la reprise avait été annoncée en novembre. L’exécutif avait évoqué ce transfert de dette fin mars, constatant la dérive des comptes sociaux, écartelés entre dépenses nouvelles (masques, hôpitaux, arrêts de travail) et recettes évaporées (reports de cotisations, baisse d’activité). Un transfert qui va passer comme une lettre à la poste (et même plus facilement, vu le fonctionnement actuel de la Poste).

    Pour assurer le paiement des soins, des allocations et des pensions, le plafond d’emprunt de l’Acoss, qui gère la trésorerie de la Sécu, a été relevé deux fois, à 70 puis 95 milliards d’euros. Le déficit de la Sécu devrait pulvériser tous les records cette année . Le 22 avril, le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, évoquait le montant de 41 milliards d’euros.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-trou-de-la-secu-repousse-aux-calendes-grecques/

  • « L’erreur c’est que nous avons sous-estimé à quel point l’hôpital était à l’os et la défiance installée »

    « L’erreur c’est que nous avons sous-estimé à quel point l’hôpital était à l’os et la défiance installée »

    La phrase est d’Emmanuel Macron, découvrant la brute réalité de l’hôpital public en France, à l’occasion de la crise du coronavirus. Si le confinement a été décrété, ce fut pour éviter d’encombrer les urgences afin de traiter en priorité les malades de la pandémie. Mais la réalité c’est que le système de santé est à bout de souffle, malgré les milliards prélevés sur les revenus des Français (mais où va l’argent… ?).

    Le chef de l’Etat a déclaré aussi :

    « La stratégie était bonne, nous avons, pour la première fois depuis douze ans, stoppé la baisse des tarifs hospitaliers, mais la mise en oeuvre [du plan Santé 2022] aurait dû être plus radicale et les moyens plus conséquents. » « Cela fait quinze ans que nous commettons les mêmes erreurs en adoptant une logique uniquement comptable. Ce n’est pourtant pas seulement une question d’argent ». « C’est d’abord une question d’organisation et de poids excessif de l’administration. Côté rémunérations, il est vrai qu’elles sont scandaleusement basses par rapport à la moyenne européenne. Là, c’est une question d’argent et on va le trouver ».

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  • Renault envisagerait de fermer plusieurs usines en France (Vidéo)

  • L’actionnariat salarié pour en sortir

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    Mantra ? Incantation ? Vœu pieux ? Martingale ? Serpent de mer ? Panacée ? Nous pouvons bien sûr l’imaginer. Le chef d’entreprise et chroniqueur Xavier Fontanet signe une tribune publiée par Le Figaro où il propose l’ comme une des pistes de sortie de crise à long terme.

    Sur l’impératif de mettre en place une espèce de flexi-sécurité qui soit une remise en cause d’un droit du travail trop tatillon est une évidence. Même sans la crise que nous traversons, la compétitivité internationale en berne et en déclin que nous affichons est suffisante pour convaincre que ces rigidités d’un autre âge créent un carcan dont il faut s’affranchir.

    Sur l’effort nécessaire de formation et d’adaptation constant de la main-d’œuvre, rien à redire, c’est une évidence.

    Sur la menace effective que ferait peser tout alourdissement d’une fiscalité déjà confiscatoire, là encore, cela va sans dire, et encore mieux en le disant.

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  • Zoom – Alexis Poulin : De la colère sociale au contrôle de masse

    Frappée de plein fouet par l’épidémie de Covid-19, la France accuse le coup. Cette crise sanitaire qui engendre une crise économique va laisser des traces. Alors que la contestation sociale grondait depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron (hôpitaux, cheminots et bien sûr Gilets Jaunes), la menace du retour de la colère pétrifie le pouvoir. Pour l’exécutif, la réponse repose sur la restriction des libertés et un élargissement de la surveillance de masse. Alexis Poulin, journaliste, éditorialiste et Co-fondateur du Monde Moderne revient sur ce vent « orwellien » qui souffle sur la France.

    https://www.tvlibertes.com/zoom-alexis-poulin-de-la-colere-sociale-au-controle-de-masse

  • Salaire des soignants : promesses, calendrier… où en est-on ?

    C’est l’un des dossiers urgents de l’exécutif : la revalorisation du salaire des soignants, en première ligne pendant la crise sanitaire«Il faut travailler sur une hausse des salaires des soignants, au-delà des primes», a expliqué dimanche le ministre de la Santé, Olivier Véran, dans un entretien au Journal du Dimanche.

    Le Figaro

    https://www.tvlibertes.com/actus/salaire-des-soignants-promesses-calendrier-ou-en-est-on

  • Le péril jaune (Hiver 2019)

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    Dans ses vœux 2018, Macron souhaitait une « année de la cohésion ». Quelle perspicacité

    Là où les syndicats ont échoué, le peuple prouve que l'État peut plier, que le Système n'est pas indestructible. Macron s'est vu rappeler à l'ordre par des citoyens révoltés à la reconquête d'un espace public confisqué par les élites, comme pour réinterroger le sens même de la démocratie. Le mouvement montre que la combinaison des réseaux sociaux et de la rue peut devenir explosive, faire vaciller le pouvoir et basculer l'opinion.

    Au cœur de la révolte

    En octobre, une pétition en ligne contre la hausse du carburant et des vidéos vont déclencher la crise. La colère exprimée, une société de consommation à l'arrêt, des banques et des multinationales et les grosses fortunes visées, les médias dénoncés, une adhésion populaire inégalée. Notre place est avec les gilets jaunes, sans hésitation, pour le meilleur et pour le pire. Nous participons donc à ce mouvement authentiquement populaire, pour que l'optimisme de l'action l'emporte sur le pessimisme de l'intelligence. On croyait les Gaulois avachis, passifs. Ils se sont levés pour crier leur dégoût de ce Système. Le 17 novembre, tour de chauffe. On rejoint une opération de filtrage. On apprend à se connaître. Les échanges avec les gendarmes sont courtois. Partout des gilets jaunes s'installent dans le paysage. Peu fiables, on laissera de côté tous les chiffres. Le 24 novembre, on rallie Paris. On passe à la manif féministe. On y retrouve partis et syndicats de gauche. Ils ont choisi leur camp, pas celui des gilets jaunes. On essaie de s'approcher de l'Elysée, un camp retranché. Le tyran terré dans son palais. Partout sur les Champs Élysées et autour, les heurts ont commencé. On fait face aux CRS. Peu nombreux, mal organisés, vite débordés. On discute. Le reste de Paris vit dans le calme, avec ses touristes déjà étonnés.

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