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social - Page 149

  • Salaire des soignants : promesses, calendrier… où en est-on ?

    C’est l’un des dossiers urgents de l’exécutif : la revalorisation du salaire des soignants, en première ligne pendant la crise sanitaire«Il faut travailler sur une hausse des salaires des soignants, au-delà des primes», a expliqué dimanche le ministre de la Santé, Olivier Véran, dans un entretien au Journal du Dimanche.

    Le Figaro

    https://www.tvlibertes.com/actus/salaire-des-soignants-promesses-calendrier-ou-en-est-on

  • Le péril jaune (Hiver 2019)

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    Dans ses vœux 2018, Macron souhaitait une « année de la cohésion ». Quelle perspicacité

    Là où les syndicats ont échoué, le peuple prouve que l'État peut plier, que le Système n'est pas indestructible. Macron s'est vu rappeler à l'ordre par des citoyens révoltés à la reconquête d'un espace public confisqué par les élites, comme pour réinterroger le sens même de la démocratie. Le mouvement montre que la combinaison des réseaux sociaux et de la rue peut devenir explosive, faire vaciller le pouvoir et basculer l'opinion.

    Au cœur de la révolte

    En octobre, une pétition en ligne contre la hausse du carburant et des vidéos vont déclencher la crise. La colère exprimée, une société de consommation à l'arrêt, des banques et des multinationales et les grosses fortunes visées, les médias dénoncés, une adhésion populaire inégalée. Notre place est avec les gilets jaunes, sans hésitation, pour le meilleur et pour le pire. Nous participons donc à ce mouvement authentiquement populaire, pour que l'optimisme de l'action l'emporte sur le pessimisme de l'intelligence. On croyait les Gaulois avachis, passifs. Ils se sont levés pour crier leur dégoût de ce Système. Le 17 novembre, tour de chauffe. On rejoint une opération de filtrage. On apprend à se connaître. Les échanges avec les gendarmes sont courtois. Partout des gilets jaunes s'installent dans le paysage. Peu fiables, on laissera de côté tous les chiffres. Le 24 novembre, on rallie Paris. On passe à la manif féministe. On y retrouve partis et syndicats de gauche. Ils ont choisi leur camp, pas celui des gilets jaunes. On essaie de s'approcher de l'Elysée, un camp retranché. Le tyran terré dans son palais. Partout sur les Champs Élysées et autour, les heurts ont commencé. On fait face aux CRS. Peu nombreux, mal organisés, vite débordés. On discute. Le reste de Paris vit dans le calme, avec ses touristes déjà étonnés.

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  • Il n’y aura pas de relocalisation sans protection !

    C’est un article des Echos intitulé « la France « d’après » cherche la voie de la relocalisation » et qui plante le sujet du monde « d’après ».

    « Le manque de matériel médical a jeté une lumière crue sur la désindustrialisation française. La pandémie de coronavirus sera-t-elle l’électrochoc tant attendu de l’industrie tricolore ? Peut-être, mais le chemin sera semé d’embûches. Car l’industrie, « ça ne pousse pas comme ça ».

    Entre 1980 et 2018, la part de marché mondiale de la France dans les biens est tombée de 6,3 % à 3 % – moins que les Pays-Bas. 

    L’affaire était entendue. La France n’était plus une terre d’industrie. Ses usines fermées, envolées, disparues, le made in France s’étiolait inexorablement, comme peau de chagrin. Mais l’histoire n’est jamais finie. Avec la pandémie de Covid-19 qui met crûment en lumière les lacunes de l’industrie française et européenne, la question de la relocalisation est revenue au premier plan. Une occasion en or à saisir au vol pour tous les avocats du fabriquer français.

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  • Des manifestations de « Gilets jaunes » interdites ce samedi à Nantes, Angers, Saint-Nazaire, Toulouse, Montpellier et Lyon

    Alors que des appels à manifester ce samedi ont été lancés dans plusieurs villes où les Gilets jaunes espéraient de nouveau battre le pavé, ils ont reçu l’interdiction de manifester à Angers, Nantes, Saint-Nazaire, Toulouse, Montpellier et Lyon.

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  • Réindustrialiser la France ?, par Jacques Bichot.

    Les produits informatiques représentent 5% de la production industrielle américaine.

    Source : http://www.economiematin.fr/

    Le débat sur la réindustrialisation de notre pays, auquel nous avons participé en écrivant Virus et Mondialisation (Economie matin, 13 mai 2020) se poursuit : rien que dans Les Echos, un édito de David Barroux titré Sauver nos usines reconnaît que « De l’Allemagne à la Suisse en passant par Singapour, des pays développés ont su conserver leurs usines » et un Décryptage signé Julien Dupont Calbo se situe dans une optique Spécial relocalisation, et donne les résultats d’un sondage favorable à ce changement d’orientation : à la question « êtes-vous favorable à ce que des industriels français relocalisent leur production même si cela augmente le prix final pour le consommateur ? », il y a 47 % de réponses « Oui tout-à-fait » et 42 % de « Oui plutôt ». Encourageant !

    Le point de vue d’un général chinois

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  • Vers un Front populaire en 2022 ?

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    Nous étions nombreux à penser que le mouvement des gilets jaunes ne disparaîtrait pas sans laisser de traces et qu’il se métamorphoserait en « autre chose ». En revanche, personne n’avait imaginé ce que pourrait être cette autre chose.

    C’est donc  qui aura été à l’origine de cette métamorphose. En créant la revue Front populaire, qui vise à rassembler des souverainistes/populistes de droite, de gauche, d’ailleurs et de nulle part autour d’une revue dont le premier numéro paraîtra en juin. Cette revue, qui sera un « mook » (formule hybride à mi-chemin entre magazine et livre, précise Le Figaro), aura pour objectif d’élaborer un programme qui pourrait être utilisé par un candidat à l’élection présidentielle de 2022 ; un candidat qui pourrait représenter les souverainistes et les populistes des deux bords.

    Pour Michel Onfray, il ne s’agit pas de renier ses convictions d’homme de gauche ; il ne nie pas l’existence de la droite, de la gauche et de tout ce qui les sépare, mais il pense que, par-delà les différences des points de vue, il est possible de rassembler ceux de nos compatriotes qui sont lassés par les partis politiques (ou qui ne se reconnaissent dans aucun d’entre eux ; ils sont 17 millions dans ce cas, selon l’enquête Fractures françaises, en 2019) ) autour de quelques objectifs essentiels.

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  • On vit une époque renversante : en Italie, les clandestins font grève

    Surréaliste ! A la télévision italienne, sur Rai3, un échange vif a eu lieu entre Matteo Salvini, responsable de la Ligue et Aboubakar Soumahoro, syndicaliste italo-ivoirien de la Coordination des travailleurs agricoles de l’USB, sur le droit des travailleurs agricoles non-régularisés !

    Le syndicaliste, porte-parole des migrants en situation irrégulière, demande tout bonnement la régularisation des clandestins : « Le gouvernement doit régulariser sinon c’est une grève ! ». 

    Face à cette menace le leader de la Ligue lui répond : « Mais les immigrants illégaux font grève maintenant ? Mais dans quel pays nous vivons, désolé…  Je me préoccupe d’abord  des nombreux travailleurs italiens et étrangers en situation régulière en difficulté depuis des mois. »

    Ce à quoi Aboubakar Soumahoro répond en usant du registre compassionnel en prétextant que « la régularisation doit être faite pour sauver des vies humaines » en pleine crise du coronavirus. Si quelqu’un voit le lien entre la régularisation des clandestins et le fait de « sauver des vies » du coronavirus, il pourra éclairer Matteo Salvini et beaucoup d’autres, dont nous-même. Le lien nous échappe…

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  • L'Action Française face à la question sociale. Partie 3 : Dépasser la lutte des classes.

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    Si l’on s’en tient à l’histoire des manuels scolaires ou du « politiquement correct », l’Action Française est, sur le plan social, conservatrice plus que sociale, et son monarchisme ne serait que la volonté de revenir à un ordre ancien constitué de privilèges et de hiérarchies établies une fois pour toutes en des temps lointains, voire immémoriaux : la réalité n’est pas si simple et l’AF encore moins simpliste, malgré les caricatures que certains, y compris se revendiquant du maurrassisme, ont pu donner d’elle. Il lui est même arrivée de frayer avec les syndicalistes révolutionnaires des années 1910 ou avec des « insurgés » des années 30 qui prônaient un véritable renversement du « désordre établi » et de la « démocratie capitaliste et bourgeoise », sans pour autant renoncer à une organisation « corporée » de la société du travail français, évidemment prioritairement dans le cadre national...

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  • La CGT ennemie du travail français

    6a00d8341c715453ef0264e2da2433200d-320wiL'annonce était présentée ce 12 mai, par et pour la CGT, comme une bonne nouvelle. Mais il convient d'y voir plutôt un signe très négatif pour le site industriel normand et son avenir. Les vrais syndicats, affiliés aux centrales professionnelles et non marxistes, déploraient tous en effet, de la CFDT à la CFE-CGC en passant par FO, que l'usine Renault de Sandouville ne puisse rouvrir avant le 22 mai. Cet établissement vient de subir deux mois de fermeture. Celle-ci avait été imposée par le seul confinement général du 16 mars. Il restera cependant toujours bloqué depuis le 11, date du début de déconfinement. Renault Sandouville se situe donc au rebours des efforts de tout un pays pour relancer son activité productive et nourricière, endommagée par la débâcle technocratique face au virus.

    L'Humanité trompe ses lecteurs en prétendant de manière répétitive que "la justice suspend l’activité à Renault Sandouville pour risques liés au Covid-19". Juridiquement, en vérité, le tribunal qui a décidé le 7 mai, sans possibilité d'un appel suspensif, que le site restera fermé ne s'est prononcé qu'en considérant un minuscule vice de forme.

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  • Les cueilleurs français ? Les agriculteurs n’en veulent pas !

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    Invité, ce mercredi matin, de RTL, Didier Guillaume, notre ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, se tortillait sur sa chaise pour ne pas dire les mots qui fâchent. C’est pourtant le constat qui s’impose : l’opération « Des bras pour ton assiette », lancée en fanfare le 25 mars dernier, s’est soldée par un bide.

    Ils ont pourtant été 300.000 à s’inscrire sur la plate-forme. Rien que des Français gaillards, en pleine forme, et qui espéraient s’offrir une bolée d’air frais plutôt qu’un confinement entre quatre murs, avec, cerise sur le gâteau, une rétribution bienvenue pour compléter le chômage.

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