Après un rapide tableau de la situation économique de la France royale avant la fin du XVIIIe siècle et l’évocation des corporations et de l’ordre socio-professionnel de cette époque, il n’est pas inutile d’évoquer succinctement l’état d’esprit dominant sous les Lumières, véritable révolution dans la pensée du service et du temps (entre autres), à rebours de la conception royale de la justice : le règne de l’Argent et de la classe qui en vit et qui en fera système s’annonce…
L’organisation corporative de la société et de la production françaises a longtemps convenablement fonctionné et la puissance avérée et significative de l’économie nationale sous la royauté fondatrice et fédérative est indéniable. Mais cela signifie-t-il, pour autant, que la Monarchie d’Ancien Régime ne connaissait pas de problèmes sociaux ou qu’elle était un système parfait et intangible, insensible aux temps et à leurs contraintes, leurs évolutions ? Bien sûr que non !