
Beaucoup d’employés ont pris goût au télétravail car ils évitent ainsi les trajets parfois très longs, ils s’organisent mieux chez eux (s’ils n’ont pas des enfants trop accaparants). Cependant, si le télétravail va désormais prendre une importance qu’il n’avait pas avant le Covid-19, le passage au bureau restera indispensable, au moins un ou deux jours par semaine.
Nombre de managers doivent, désormais, ruser pour attirer leurs collaborateurs au siège de l’entreprise. En effet, si les projets déjà définis et avancés peuvent être développés chez soi, avec des vidéoconférences pour régler les problèmes qui se posent, il n’en est pas de même des nouveaux dossiers, qu’il faut souvent monter à partir du néant. Avoir un interlocuteur devant soi et non derrière une caméra est alors indispensable. Pour arriver à leurs fins, les managers placent une réunion en présentiel obligatoire, collectif ou en tête-à-tête, un jour défini de la semaine, invitent à déjeuner, s’appuient sur leur propre exemple. Heureusement pour les dirigeants, la part du télétravail va s’éroder spontanément, les employés se lassant de rester sans cesse chez eux (le célèbre logiciel Zoom de vidéoconférence provoque déjà des burn out), même si une partie de leur travail restera délocalisée. On peut espérer de cette nouvelle organisation des gains de productivité importants et des économies sur le nombre de bureaux nécessaires pour les entreprises. Cela sera bien utile à l’économie à la dérive de la France.
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