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social - Page 159

  • La rentrée de la gréviculture

    6a00d8341c715453ef026be40dc255200d-320wiC'était la rentrée des classes ce 1er septembre. C'est aussi le recommencement de l'agitation systématique programmée par les bureaucraties syndicales. Ainsi donc la CGT-Cheminots confirme qu'elle s'apprête à empoisonner la vie des Français qui travaillent. Premier syndicat à la SNCF, elle a en effet déposé un préavis de grève pour le 17 septembre. Ceci entrera dans le cadre d’une Journée nationale d’actions soi-disant « pour l’emploi, pour les salaires et les retraites. » Vaste programme. Nouvelles complications en vue dans la vie quotidienne des Français. Pour rien.

    Le mot d'ordre remonte à juillet. Il a été repris par la FSU, Solidaires et plusieurs organisations de jeunesse.

    L’annonce de cette grève a été, bien poliment, trop prudemment, critiquée par le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire. Celui-ci déclare avoir « du mal à comprendre » cette grève alors que le plan de relance prévoit des investissements massifs dans le ferroviaire ainsi qu’une reprise de la dette de la compagnie ferroviaire à hauteur de 35 milliards d’euros. On ne sort pas d'une ligne constante de relative complaisance de la part de nos dirigeants.

    Et, puisque M. Le Maire dit ne pas comprendre, essayons de lui expliquer ce qu'est et à quoi sert l'appareil de la CGT.

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  • Le pillage de notre industrie continue !, par Nicolas Dupont-Aignan.

    "En 2016, Emmanuel Macron a soutenu la vente du groupe français Alcatel au finlandais Nokia en promettant de créer un champion européen. Quatre ans après avoir pillé notre fleuron national, Nokia supprime 1233 emplois dans la recherche et le développement. Sauvons Alcatel en imposant le made in France pour les commandes de télécom !"

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/09/02/le-pillage-de-notre-industrie-continue-par-nicolas-dupont-ai-6260732.html
  • Les Gilets Jaunes défilent le 5 septembre pour demander la destitution d'Emmanuel Macron

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    Après avoir ébranlé le pouvoir d'Emmanuel Macron en 2018, les Gilets Jaunes reviennent en force. Ils s'annoncent en pleine rentrée perturbée par le regain du coronavirus par une première manifestation, qui leur donnera l'occasion de demander ni plus ni moins la démission d'Emmanuel Macron.

    Une série de rassemblements et cortèges, se dérouleront le samedi, 5 septembre 2020, à partir de 14 h, depuis la Maison de la Radio en passant par TF1, C8, France 24, Altice Media et se termineront devant le siège de France Télévisions, esplanade Henri de France à Paris, afin de porter les revendications suivantes :

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  • Immigrés et droits sociaux : laxisme et gabegie de l’État français

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    Paul Tormenen poursuit son rigoureux et salutaire travail d’exploration des méandres administratifs français relatifs à la question de l’immigration. Il s’est récemment intéressé au dernier rapport de la Cour des comptes rendu public le 5 mai sur la gestion par l’État de l’immigration.
    Après avoir fait une présentation générale du rapport, analysé les différents dispositifs étatiques pour gérer l’immigration légale, fait le constat que la France est un pays de cocagne pour les immigrés clandestins, passé en revue la « gestion » de l’immigration illégale et étudié la gestion de l’intégration des étrangers à la société française, Paul Tormenen achève son analyse critique du rapport de la Cour des comptes en abordant l’accès aux droits sociaux des immigrés et le contrat d’intégration républicaine.

    L’accès des étrangers non communautaires aux droits sociaux

    Le terme de « droits sociaux » recouvre pour la Cour des comptes (CC) les nombreuses aides sociales de toutes natures, financées par l’impôt et les cotisations sociales, accessibles aux étrangers non communautaires : RSA, allocation de solidarité aux personnes âgées, allocation adulte handicapé, hébergement et aides au logement, allocations familiales, protection santé, aide au transport… L’accès au marché du travail fait également partie des droits sociaux des étrangers non communautaires en situation régulière.

    Constats de la Cour des comptes – La Cour des comptes fait le constat que « les étrangers en situation régulière n’ont pas accès à tous les droits sociaux dans les mêmes conditions que les citoyens français ».

    Le tableau synthétique des conditions d’accès aux droits sociaux pour les ressortissants étrangers non communautaires contenu dans le rapport fait effectivement ressortir pour certaines catégories administratives d’étrangers une condition de durée de séjour en France (page 168).

    Préconisations – La Cour des comptes ne fait pas de préconisations en la matière.

    Commentaires – Plusieurs éléments saillants du tableau recensant les conditions d’accès aux droits sociaux des ressortissants étrangers non communautaires peuvent être soulignés :

    De nombreuses prestations sont accessibles à des extra-européens, indépendamment de toute condition de durée de séjour et de cotisation en France. C’est le cas des « réfugiés » bénéficiant d’une carte de résident d’une durée de 10 ans, qui peuvent avoir accès immédiatement aux 903 euros mensuels de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA), au RSA, à l’Allocation Adulte Handicapé (AAH), aux aides au logement, aux allocations familiales, etc.

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  • Vers plus de 60.000 faillites d’ici juin 2021

    Thierry Million, directeur des études de la société Altares, spécialiste des données d’entreprises, prévoit plus de 60.000 faillites entre juin 2020 et juin 2021.

    Entre juin 2020 et juin 2021, il est probable qu’il y aura plus de 60.000 défaillances, l’économie réelle et les procédures collectives étant toujours sur un autre temps que celui des indicateurs macroéconomiques. Elles ont toujours un temps de retard sur la crise”, a-t-il déclaré aux Echos.

    https://www.medias-presse.info/vers-plus-de-60-000-faillites-dici-juin-2021/123348/

     

  • Coronavirus : les entreprises bâillonnée

    Au sommaire de cette édition :
    Élisabeth Borne muselle les entreprises. À l’issue d’une réunion avec les partenaires sociaux, le ministre du travail a rendu obligatoire le port du masque dans tous les espaces clos et partagés des entreprises. Une nouvelle contrainte qui s’ajoute aux difficultés économiques.
    Nous prendrons ensuite la direction de la Biélorussie. 10 jours après la réélection contesté du président Alexandre Loukachenko, les manifestations s’intensifient pour réclamer son départ. Nous ferons le point avec le rédacteur en chef du Visegrad Post, Ferenc Almassy.
    Et puis, retour à la nature. Dans la réserve du Grand Barry dans la Drôme, l’association pour la protection des animaux sauvages souhaite transformer cet espace en réserve de vie sauvage.

  • En Irlande, une importante banque taxe les liquidités des fonds de retraite : bientôt en France ?

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    La folie des taux bas ne cesse de gangrener l’économie de l’Union européenne. Les  qui gardent des fonds dans leurs caisses sans les prêter sont taxées à 0,5 %. Or, les  sont devenues frileuses et hésitent de plus en plus à prêter des fonds à des clients de moins en moins solvables ; avec la pandémie, la situation risque de s’aggraver. De ce fait, même sans verser un quelconque intérêt à ses clients, un établissement bancaire perd souvent de l’argent. On estime que ce prélèvement de la BCE coûte 7 milliards, principalement aux  allemandes et françaises. Or, la solvabilité du système bancaire s’effrite ; on redoute une crise comparable à celle de 2008 et la faillite de nombreuses . Pour cette raison, pour limiter leurs frais, de nombreux établissements en Allemagne, en Suisse ou au Danemark répercutent les taux négatifs sur les clients institutionnels (assurances, caisses de retraite, fonds de pension).

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  • L'horreur économique, c'est maintenant

    L’utilisation de l’intelligence artificielle à grande échelle au sein des géants économiques mondiaux risque d’envoyer à la casse toutes les structures économiques existantes… Tant pis pour les travailleurs vive le salaire universel !

    Des masses occupées à se divertir, libérées des travaux aliénants ou répétitifs, confiés à des machines et des ordinateurs de plus en plus « intelligents ». Il ne s'agit pas d'une énième dystopie, prétexte à un film de SF au scénario léché, mais du programme que nous concoctent les élites mondiales de Davos et du G7.

    Les plus grands décideurs politiques et économiques ont vanté, lors du sommet de Davos de janvier dernier, la « quatrième révolution industrielle », celle de l'Intelligence artificielle (IA), de la robotique, des biotechnologies. Un thème déjà au centre des préoccupations des éditions 2016 et 2017. Cette révolution consiste à faire faire par l'IA, « toutes les tâches effectuées par des machines, qui seraient considérées comme intelligentes si elles étaient faites par l'homme », pour reprendre une définition du MIT (Massachusetts Institute of Technology), les perspectives sont ébouriffantes.

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  • La République et la Question ouvrière : IV. Les Syndicats domestiqués

    IV. Les Syndicats domestiqués

    Quelque haine sanglante que M. Clemenceau ait vouée à la Confédération générale du Travail, il ne la dissout point ; s'il s'arrange pour qu'on lui en prête le désir, il n'y viendra qu'à la dernière extrémité. La facilité relative de l'opération, son éclat même ne le tentent point. Personne ne croira que l'objection légale l'arrête. L'influence Viviani ? L'influence Briand ? Ces messieurs ont les mêmes intérêts que lui dans l'affaire.

    Quelque haine sanglante que M. Clemenceau ait vouée à la Confédération générale du Travail, il ne la dissout point ; s'il s'arrange pour qu'on lui en prête le désir, il n'y viendra qu'à la dernière extrémité. La facilité relative de l'opération, son éclat même ne le tentent point. Personne ne croira que l'objection légale l'arrête. L'influence Viviani ? L'influence Briand ? Ces messieurs ont les mêmes intérêts que lui dans l'affaire.

    M. Clemenceau ne dissout pas la Confédération parce que, cet organisme prolétarien qui lui cause aujourd'hui une gêne cruelle, il compte bien l'utiliser dès qu'il sera sûr de l'avoir en main. Il ne lui serait pas facile de reforger à neuf un instrument révolutionnaire de cette précision, de cette portée, de cette puissance. En se bornant à lui donner des chefs plus dociles, il tiendra le plus merveilleux outil de domination politico-sociale qui se puisse rêver.

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