Alors que des appels à manifester ce samedi ont été lancés dans plusieurs villes où les Gilets jaunes espéraient de nouveau battre le pavé, ils ont reçu l’interdiction de manifester à Angers, Nantes, Saint-Nazaire, Toulouse, Montpellier et Lyon.
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Des manifestations de « Gilets jaunes » interdites ce samedi à Nantes, Angers, Saint-Nazaire, Toulouse, Montpellier et Lyon
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Réindustrialiser la France ?, par Jacques Bichot.
Les produits informatiques représentent 5% de la production industrielle américaine.
Source : http://www.economiematin.fr/
Le débat sur la réindustrialisation de notre pays, auquel nous avons participé en écrivant Virus et Mondialisation (Economie matin, 13 mai 2020) se poursuit : rien que dans Les Echos, un édito de David Barroux titré Sauver nos usines reconnaît que « De l’Allemagne à la Suisse en passant par Singapour, des pays développés ont su conserver leurs usines » et un Décryptage signé Julien Dupont Calbo se situe dans une optique Spécial relocalisation, et donne les résultats d’un sondage favorable à ce changement d’orientation : à la question « êtes-vous favorable à ce que des industriels français relocalisent leur production même si cela augmente le prix final pour le consommateur ? », il y a 47 % de réponses « Oui tout-à-fait » et 42 % de « Oui plutôt ». Encourageant !
Le point de vue d’un général chinois
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Vers un Front populaire en 2022 ?
Nous étions nombreux à penser que le mouvement des gilets jaunes ne disparaîtrait pas sans laisser de traces et qu’il se métamorphoserait en « autre chose ». En revanche, personne n’avait imaginé ce que pourrait être cette autre chose.
C’est donc Michel Onfray qui aura été à l’origine de cette métamorphose. En créant la revue Front populaire, qui vise à rassembler des souverainistes/populistes de droite, de gauche, d’ailleurs et de nulle part autour d’une revue dont le premier numéro paraîtra en juin. Cette revue, qui sera un « mook » (formule hybride à mi-chemin entre magazine et livre, précise Le Figaro), aura pour objectif d’élaborer un programme qui pourrait être utilisé par un candidat à l’élection présidentielle de 2022 ; un candidat qui pourrait représenter les souverainistes et les populistes des deux bords.
Pour Michel Onfray, il ne s’agit pas de renier ses convictions d’homme de gauche ; il ne nie pas l’existence de la droite, de la gauche et de tout ce qui les sépare, mais il pense que, par-delà les différences des points de vue, il est possible de rassembler ceux de nos compatriotes qui sont lassés par les partis politiques (ou qui ne se reconnaissent dans aucun d’entre eux ; ils sont 17 millions dans ce cas, selon l’enquête Fractures françaises, en 2019) ) autour de quelques objectifs essentiels.
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On vit une époque renversante : en Italie, les clandestins font grève
Surréaliste ! A la télévision italienne, sur Rai3, un échange vif a eu lieu entre Matteo Salvini, responsable de la Ligue et Aboubakar Soumahoro, syndicaliste italo-ivoirien de la Coordination des travailleurs agricoles de l’USB, sur le droit des travailleurs agricoles non-régularisés !
Le syndicaliste, porte-parole des migrants en situation irrégulière, demande tout bonnement la régularisation des clandestins : « Le gouvernement doit régulariser sinon c’est une grève ! ».
Face à cette menace le leader de la Ligue lui répond : « Mais les immigrants illégaux font grève maintenant ? Mais dans quel pays nous vivons, désolé… Je me préoccupe d’abord des nombreux travailleurs italiens et étrangers en situation régulière en difficulté depuis des mois. »
Ce à quoi Aboubakar Soumahoro répond en usant du registre compassionnel en prétextant que « la régularisation doit être faite pour sauver des vies humaines » en pleine crise du coronavirus. Si quelqu’un voit le lien entre la régularisation des clandestins et le fait de « sauver des vies » du coronavirus, il pourra éclairer Matteo Salvini et beaucoup d’autres, dont nous-même. Le lien nous échappe…
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L'Action Française face à la question sociale. Partie 3 : Dépasser la lutte des classes.
Si l’on s’en tient à l’histoire des manuels scolaires ou du « politiquement correct », l’Action Française est, sur le plan social, conservatrice plus que sociale, et son monarchisme ne serait que la volonté de revenir à un ordre ancien constitué de privilèges et de hiérarchies établies une fois pour toutes en des temps lointains, voire immémoriaux : la réalité n’est pas si simple et l’AF encore moins simpliste, malgré les caricatures que certains, y compris se revendiquant du maurrassisme, ont pu donner d’elle. Il lui est même arrivée de frayer avec les syndicalistes révolutionnaires des années 1910 ou avec des « insurgés » des années 30 qui prônaient un véritable renversement du « désordre établi » et de la « démocratie capitaliste et bourgeoise », sans pour autant renoncer à une organisation « corporée » de la société du travail français, évidemment prioritairement dans le cadre national...
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La CGT ennemie du travail français
L'annonce était présentée ce 12 mai, par et pour la CGT, comme une bonne nouvelle. Mais il convient d'y voir plutôt un signe très négatif pour le site industriel normand et son avenir. Les vrais syndicats, affiliés aux centrales professionnelles et non marxistes, déploraient tous en effet, de la CFDT à la CFE-CGC en passant par FO, que l'usine Renault de Sandouville ne puisse rouvrir avant le 22 mai. Cet établissement vient de subir deux mois de fermeture. Celle-ci avait été imposée par le seul confinement général du 16 mars. Il restera cependant toujours bloqué depuis le 11, date du début de déconfinement. Renault Sandouville se situe donc au rebours des efforts de tout un pays pour relancer son activité productive et nourricière, endommagée par la débâcle technocratique face au virus.
L'Humanité trompe ses lecteurs en prétendant de manière répétitive que "la justice suspend l’activité à Renault Sandouville pour risques liés au Covid-19". Juridiquement, en vérité, le tribunal qui a décidé le 7 mai, sans possibilité d'un appel suspensif, que le site restera fermé ne s'est prononcé qu'en considérant un minuscule vice de forme.
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Les cueilleurs français ? Les agriculteurs n’en veulent pas !
Invité, ce mercredi matin, de RTL, Didier Guillaume, notre ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, se tortillait sur sa chaise pour ne pas dire les mots qui fâchent. C’est pourtant le constat qui s’impose : l’opération « Des bras pour ton assiette », lancée en fanfare le 25 mars dernier, s’est soldée par un bide.
Ils ont pourtant été 300.000 à s’inscrire sur la plate-forme. Rien que des Français gaillards, en pleine forme, et qui espéraient s’offrir une bolée d’air frais plutôt qu’un confinement entre quatre murs, avec, cerise sur le gâteau, une rétribution bienvenue pour compléter le chômage.
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Les (petits) commerçants : un nouveau front du pays réel ?, par Michel Corcelles.
Chacun s’attend à revoir les gilets jaunes au sortir du déconfinement ! mais dans quel état ? A l’origine pour beaucoup d’observateurs il s’agissait d’une pulsion du pays réel tel que l’affectionnent les tenants d’une France profondequi n’aurait de cesse de secouer le joug des politiciens, technocrates et autres oligarques. Et puis au fil des semaines il est apparu qu’il s’agissait aussi et peut être principalement de l’expression d’une misère sociale profond et enfin au fil des mois s’est affirmée, au fur et à mesure que le mouvement mutait, l’emprise, d’une part d’en encadrement auto généré et d’autre part celui des demi-soldes d’un métachronisme un peu usagé en recherche de recyclage.
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Déconfinement : le renseignement craint une deuxième vague de Gilets jaunes
Les autorités s’inquiètent de la radicalisation de certains Gilets jaunes lors du confinement. Le service central du renseignement est sur le qui-vive.
Dès la fin du confinement, le 11 mai, des militants qui se réclament du mouvement des Gilets jaunes ont tenté de se rassembler, notamment à Paris. Les mesures de déconfinement prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire proscrivent pourtant ce type de regroupements. Le Service central du renseignement territorial (SCRT) qui suit les mouvances politiques radicales n’a pas été surpris pour autant.
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Quand CGT et MEDEF oublient leurs devoirs sociaux...
En cette période particulière, quelques efforts sont demandés à chacun d’entre nous, et cela dans tous les métiers et dans toutes les catégories sociales, ce qui n’est pas, au regard des enjeux, choquant en soi-même. D’autant plus que le temps du confinement, désormais dépassé, pourrait bien entraîner, si l’on ne s’en préserve, une véritable catastrophe économique et, au-delà, sociale : la crise est devant nous, affirment nombre d’acteurs et d’observateurs de la scène publique française, et le plus compliqué reste à venir. Et c’est la capacité de la « nation productrice » à aborder les temps qui viennent qui sera déterminante : résilience, bonne volonté et esprit de service devront prévaloir, et cela fait sens dans une société qui n’est pas qu’un agrégat d’individus interchangeables. Justement, le vieux pays qu’est et que reste la France fait sens, et elle incarne cette durée et cette possibilité, à échelle humaine et historique, de « l’éternité renouvelée ». Sur ces fondations-là, la crise peut, sinon être évitée, du moins être amortie et quelques mauvais coups déviés. Le fait de naître français, de le devenir, de l’être engage : l’oublier ou simplement le négliger aux heures sombres peut être, civiquement parlant (au sens athénien de la cité, de la « polis »), une forme de trahison qu’il s’agit, non de dénoncer, mais de combattre et de dépasser pour en éviter les sinistres conséquences.