L’Assurance maladie a indiqué à l’AFP que l’épidémie de coronavirus a justifié environ 3,2 millions d’arrêts de travail, pour les personnes malades ou «vulnérables», mais surtout pour celles devant garder leurs enfants durant le confinement. Le bilan, arrêté lundi, fait état de quelque 600.000 arrêts maladie ont été prescrits par des médecins à autant de malades du Covid-19. Concernant les «personnes dites vulnérables» (malades chroniques, femmes enceintes), l’Assurance maladie a reçu en un mois 400.000 demandes d’arrêts de travail «dérogatoires», auxquelles elle a donné droit «dans près de 8 cas sur 10», précise-t-elle.
social - Page 163
-
Crise sanitaire: 3,2 millions d’arrêts de travail pour les personnes malades, vulnérables ou devant garder leurs enfants ont été comptabilisés par l’Assurance maladie en France
-
Une société solidaire ?, par Gérard Leclerc.
Le philosophe Edgar Morin estime que la crise sanitaire actuelle est propice à un réveil des solidarités à l’encontre des intérêts particuliers. De fait, les exemples abondent d’initiatives généreuses à la base. Sont-elles significatives d’un changement de civilisation
La situation absolument inédite qui est la nôtre, à cause de l’exigence de séparation sociale qu’elle induit, pourrait produire un repli généralisé dans un sens d’égoïsmes particuliers. Mais tel n’est pas toujours le cas. Nous savons l’extraordinaire générosité déployée par les services hospitaliers en premier lieu, qui leur valent reconnaissance et estime générales. Il y a aussi tous ceux et toutes celles qui assument les tâches indispensables à l’existence de tout un pays. Je ne les nommerai pas tous aujourd’hui. Mais je suis aussi témoin de gestes de solidarité et d’amitié, ne serait-ce que pour venir en aide aux personnes seules. Beaucoup d’initiatives sont prises de la part de bénévoles qui portent assistance aux hôpitaux souvent débordés.
-
Le fonds de solidarité aux entreprises a reçu un million de demandes
L’État a directement versé les sommes dues aux entreprises, a indiqué Édouard Philippe.
Le dispositif connaît un franc succès : le fonds de solidarité de 7 milliards d’euros pour soutenir les entreprises pendant la crise sanitaire a reçu à ce stade plus d’un million de demandes, a déclaré dimanche Édouard Philippe lors d’une conférence de presse.
-
Consommez local, nous employons global ! – Olivier Frèrejacques
La crise du Coronavirus met en exergue l’incohérence des modèles économiques mondialisés de certains Etats. C’est le cas de la France qui a « bradé son industrie » selon la formule consacrée. Une industrie bradée et une consommation de produit étrangers qui, désormais, dérangent.
Ainsi, depuis quelques semaines maintenant, il est intimé aux consommateurs d’être « patriotes » et d’acheter français, ce que certains faisaient déjà, d’autres non, faute de budget ou d’intérêt.
Au-delà de l’ordre moral de consommation qui incite désormais à acheter local, faisant du consommateur un gentil patriote ou un vilain cosmopolite, certains semblent en revanche échapper à toutes formes de critiques… les producteurs ! En effet, s’ils sont souvent plaints de ne pas être protégés tantôt par l’Etat tantôt par l’Europe, certains d’entre eux portent néanmoins une responsabilité dans le modèle d’économie déraciné qu’ils dénoncent.
Ainsi, l’appel des champs, un peu ridicule, des gouvernants pour aller travailler à la campagne (et y importer le virus), consiste à compenser le manque de main d’œuvre étrangère ! Venus du Portugal, d’Espagne, de Pologne ou du Maroc, les travailleurs saisonniers, ne seront pas au rendez-vous cette année et les exploitants devront faire avec des français (réputés plus chers et plus pénibles) !
Et c’est là toute l’hypocrisie d’une partie des producteurs qui demandent aux consommateurs de consommer local tout en employant international.
Olivier Frèrejacques
https://www.tvlibertes.com/actus/consommez-local-nous-employons-global-olivier-frerejacques
-
Lacrymogènes pour l’après confinement
Nous vous avions déjà signalé l’appel d’offre lancé par le gouvernement pour acheter 650 drones de surveillance, dont de très discrets nano-drones.
Il faut ajouter que le 3 mars, a été publié l’appel d’offre pour des aérosols lacrymogènes pour plus de 3,6 millions d’euros, « au profit de la police nationale et de la gendarmerie nationale » , précisément des « Aérosols CS à diffusion dispersive petite capacité (40 à 50 ml) », des « Aérosols CS à diffusion dispersive moyenne capacité (300 ml) » et des « Aérosols CS à diffusion dispersive grande capacité (500ml) ».
Télécharger l’avis d’achat :
En revanche, ce n’est que le 28 mars que le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé que le gouvernement avait commandé 5 millions de tests rapides du coronavirus.
https://www.medias-presse.info/lacrymogenes-pour-lapres-confinement/119833/
-
Sur le blog de Michel Onfray, la méthode insurrectionnelle.
Sous le signe de La Boétie
Pendant longtemps, la politique s’est appuyée sur la théocratie – le pouvoir de Dieu. Le compagnonnage entre les rois et les prêtres est vieux comme le monde. Quand les dieux parlaient c’était bien évidemment le clergé qui prétendait avoir l’oreille pour entendre ces voix réductibles à leurs chuchotements. Quand Dieu a remplacé les dieux, le schéma n’a pas changé : on est passé de plusieurs donneurs d’ordres à un seul, mais le clergé associé aux rois pour constituer la classe dominante a continué d’imposer sa loi au peuple. La classe intermédiaire des guerriers veillait à ce qu’il ne vienne pas à l’idée des gouvernés de vouloir décider par eux mêmes, pour eux-mêmes… Le peuple ? Voilà l’ennemi de tous les gouvernants.
Le schéma trifonctionnel (roi et clergé / soldats et militaires / producteurs et peuple) a été analysé dans l’Histoire par Georges Dumézil. Il est bien évident que ce schéma perdure mais que la caste des prêtres, en temps de nihilisme religieux, a été remplacée par celle des journalistes qui constitue la caste sacerdotale pour une grande part.
-
Professeur Maffesoli : Le Covid 19 annonce le retour des soulèvements populaires contre les élites abstraites
A l’antenne de Sud Radio ce jeudi, le Professeur émérite Michel Maffesoli, sociologue, membre de l’Institut Universitaire de France et auteur du livre “La Faillite des élites”, partageait ses observations concernant la crise du coronavirus.
Son analyse est intéressante. Selon ce sociologie, la gestion du coronavirus par les autorités témoigne de la décadence du système actuel et présage l’effondrement du mythe du progressisme et de la modernité.
Le Professeur Maffesoli en est persuadé : cela débouchera sur le retour des soulèvements populaires contre les élites abstraites.
-
Muriel Pénicaud annonce que 9 millions de salariés sont au chômage partiel en France
Le ministre du Travail Muriel Pénicaud a annoncé jeudi sur LCI que le chômage partiel concernait désormais 9 millions de salariés français : « c’est-à-dire que leur salaire est payé par l’Etat ». Selon elle, « on n’a jamais eu un dispositif aussi massif, protecteur, en France ». « C’est pas loin d’un salarié sur deux, désormais et plus de 700.000 entreprises touchées, donc près d’une entreprise sur deux. Aujourd’hui, le problème est réglé et je voudrais saluer le travail de l’agence de paiement et au ministère du Travail. Les entreprises peuvent s’inscrire, et si elles n’ont pas de réponse en 48h, on considère que c’est acquis », explique-t-elle. -
Guillaume Bernard : « Emmanuel Macron a osé commencer son intervention en rejetant la responsabilité sur l’imprévisibilité du virus… »
Guillaume Bernard réagit après l’allocution d’Emmanuel Macron, lundi soir.
Le président de la République a annoncé un confinement jusqu’au 11 mai au moins, mais rien d’autre de substantiel. Qu’en pensez-vous ?
Il a osé commencer son intervention en rejetant la responsabilité sur l’imprévisibilité du virus alors que, d’après Mme Buzyn, le gouvernement était au courant depuis janvier. Il y a aussi eu le cas chinois ! Il a aussi parlé d’informations partielles et changeantes, alors que c’est lui-même et son gouvernement qui n’ont cessé d’utiliser des injonctions contradictoires et variant en fonction du temps. Je trouve cela honteux. Je crois qu’on se moque de nous.
-
L’indécence du MEDEF, remise en cause du temps de travail et des congés payés !
Pour le président du Medef, Geoffroy Roux de Bezieux, estime dans une interview publiée samedi dans Le Figaro qu’il faudra à l’issue de la crise, engendrée par l’épidémie de coronavirus, se poser la question « du temps de travail, des jours fériés et des congés payés » pour accompagner la reprise économique.
« L’important, c’est de remettre la machine économique en marche et de reproduire de la richesse en masse, pour tenter d’effacer, dès 2021, les pertes de croissance de 2020 », déclare le président de la première organisation patronale française.
« C’est la création de richesses qui permettra d’augmenter l’assiette des impôts et donc les recettes, et ainsi de rembourser la dette accumulée pendant la crise », ajoute-t-il.