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social - Page 237

  • La spoliation des retraités

    La spoliation des retraités

    Extrait d’un article du Bulletin d’André Noël :

    […] En 2013, le président Hollande créée la Contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie (CASA.) Tout le monde est frappé, pas de quartier ! Elle est prélevée sur les pensions de retraite versées par tous les régimes de retraite obligatoires – régimes de base et complémentaires – du privé comme du public mais également sur les rentes viagères versées à la sortie d’un produit d’épargne retraite : Perp, Préfon, Madelin. Son taux est de 0,3%. Elle vient s’ajouter à la CSG calculée au taux de 6,6% et à la CRDS de 0,5%. Au total, ce sont donc 7,4% qui sont désormais prélevés directement par les caisses de retraite au moment du versement des pensions.

    Les socialistes ont toujours été hostiles aux familles, surtout si elles sont nombreuses, le plus souvent catholiques. Avant Hollande, les majorations de pension accordées aux parents de 3 enfants et plus étaient exonérées d’impôt sur le revenu. Depuis l’imposition des revenus de 2013 ces majorations sont soumises à l’impôt dans les mêmes conditions que les pensions de retraite proprement dites. Cette imposition concerne aussi bien les majorations versées par les différents régimes de base, que celles versées par les régimes complémentaires et ceux de la fonction publique.

    La loi de réforme des retraites du 20 janvier a décalé de 6 mois la date de revalorisation des pensions, la reportant du 1er avril au 1er octobre 2014. Aucune revalorisation n’est donc intervenue sauf pour les retraités bénéficiaires de l’allocation de solidarité aux personnes âgées. Mais la loi de financement rectificative pour la sécurité sociale adoptée plus tard a finalement gelé les pensions versées en 2014. Aucune revalorisation n’est donc intervenue au 1er octobre. Il est vrai que Fillon avait donné le mauvais exemple en retardant la revalorisation des pensions… que Hollande avait promis d’annuler ! Maigre consolation toutefois pour les retraités qui perçoivent des pensions de retraite inférieures à 1.200 € par mois : ils ont reçu de Hollande une prime de…40€ début 2015. Une aumône !

    Dernier acte de Hollande qui modifie les conditions d’application du taux réduit de CSG (3,8 % contre 6,6 %). Jusqu’à présent réservé aux contribuables qui ne payent pas l’impôt sur le revenu, le bénéfice du taux réduit serait désormais subordonné à un seuil de revenus à ne pas dépasser (13.900 euros pour une personne seule). Ce nouveau critère rend imposable à la CASA certains retraités qui bénéficiaient du taux réduit de CSG.

    Macron à l’offensive contre les retraités

    Rappel ! En janvier 2018, une partie des cotisations sociales pesant sur les actifs a été transformée en CSG, un impôt imputé sur tous les revenus, y compris sur les pensions. L’augmentation de leur taux de CSG, passé de 6,6 % à 8,3 %, a rapporté 4,8 milliards € supplémentaires à la Sécurité sociale, selon l’estimation officielle.

    La révolte des gilets jaunes, des retraités et, au-delà de leurs enfants et petits-enfants, devant cette injustice contraint le gouvernement à reculer… un peu.

    Si 4,5 millions de retraités ayant subi la hausse de CSG ont obtenu une compensation sous forme de baisse de leur taxe d’habitation, 2,5 millions sont trop « aisés » pour y avoir droit. Plus scandaleux, les pensionnaires modestes hébergés en maison de retraite en étaient aussi privés. Il a fallu amender le texte de loi pour qu’ils soient eux aussi compensés… Partiellement. C’est l’improvisation qui conduit à cette usine à gaz que l’administration elle-même a du mal à suivre.

    En septembre 2018, le premier ministre a annoncé qu’aucun retraité vivant dans un ménage ayant accru ses revenus ne verra son taux de CSG croître avant deux ans : concrètement, il n’y aura aucune hausse de CSG en 2019, une mesure de lissage des effets de seuil qui doit profiter à … seulement 300.000 retraités.

    Enfin, en décembre, Emmanuel Macron a renoncé à 1,3milliard€ de recettes en supprimant la hausse de CSG pour les retraités au revenu compris entre 1.200 et 2.000 € par mois. Ces ménages touchent un chèque de remboursement de l’excédent versé depuis le 9 mai.

    En août 2018 : le gouvernement a décidé, cyniquement, de sous-indexer les pensions pendant deux ans pour économiser 5,2 milliards €. Ces pensions n’ont pourtant pas été revalorisées en 2018. Elles ont aussi souffert de la faible inflation au cours des années précédentes, et ont été quasiment gelées pendant six ans pour les retraites complémentaires. Hélas pour le gouvernement, le Conseil constitutionnel a censuré la disposition au titre de 2020 : il faudra repasser devant le Parlement pour voter à nouveau 2,4 milliards € d’économies sur les pensions. Ce serait remuer le couteau dans la plaie alors que certains députés de la majorité ont cherché en vain à « moduler » les revalorisations en fonction du revenu des retraités.

    Un anonyme proche du chef de l’Etat a déclaré, début mai 2019, au Monde que le président « veut absolument se réconcilier avec les retraités, dont une immense majorité a l’impression d’être méprisée par le pouvoir ». Comme s’il ne s’agissait que d’une impression !

    Mais que valent ces paroles en direction des retraités compte tenu de la réalité chiffrée depuis deux ans et qui doit se prolonger jusqu’en décembre 2020 sur décision présidentielle ? Il ne faut pas avoir la mémoire courte ! Nouveau rappel : dès le mois de janvier 2018, les pensions nettes de plus de 10 millions de retraités ont baissé entraînant une perte de pouvoir d’achat de près de 4% sur la seule année 2018 et se prolonge sur les années suivantes.

    Cette spoliation des retraités a servi (théoriquement et pour l’instant…) à compenser la suppression de la cotisation chômage et de la cotisation maladie des actifs. Cela s’est traduit par une petite augmentation du salaire net qui n’a rien coûté aux employeurs ? Tant mieux pour eux : les retraités ont payé à leur place.

    Mais, s’agissant des retraités, Emmanuel Macron, ses ministres et les députés godillots du groupe LREM sont encore allés plus loin. Ils ont décidé que les pensions de retraite n’augmenteraient que de 0,3% en 2019 et en 2020 alors que la hausse des prix est estimée à 1,5% par an sur ces deux années. La hausse des prix sera peut-être plus importante car celui de l’électricité va augmenter de 5,9% d’ici l’été et celui des carburants est reparti à la hausse. Macron s’est donc dit « favorable » à une revalorisation des petites retraites, mais il soumet, en même temps, beaucoup de ces mêmes retraités à une double peine en 2019 et en 2020. Ainsi, ceux qui vivent en HLM ne bénéficieront que d’une hausse de 0,3% de l’Aide Personnalisée au Logement (APL) en 2019 et en 2020. Cela se traduira par plus de dépenses consacrées au loyer à partir de pension désindexées de la hausse des prix.

    Enfin, dire que l’on va revaloriser les seules petites pensions ne signifie pas que ces pensions vont évoluer en fonction de la hausse des prix. Même quand l’évolution des pensions est indexée sur les prix, la structure des dépenses d’un ménage modeste, disent les experts de l’INSEE, comme celui de la plupart des retraités, n’est pas la même que la structure des dépenses du ménage moyen retenu par ce même INSEE pour calculer l’évolution du pouvoir d’achat des ménages de manière globale. Outre ceux qui perçoivent l’APL, ceux qui se chauffent au fioule seront également perdants, vu l’évolution actuelle de son prix. Même s’ils sont des propriétaires occupants de leur maison.

    Il y a ce que l’on a pris aux retraités mais il y a aussi ce dont ils ne peuvent pas bénéficier. Ainsi de la « prime exceptionnelle » défiscalisée et exonérée de charges sociales, versée par l’employeur, entre 400 et 1000 €. Macron la renouvelle pour 2020 : elle ne lui coûte rien ! Mais les retraités, eux, ne recevront rien puisqu’ils n’ont pas d’employeur.

    Bien sûr, ces attaques répétées et systématiques contre les retraités affichent une nécessité économique pour équilibrer les comptes sociaux. Mais cet argument financier n’est que l’habillage d’une idéologie libérale et technocratique. Car pour parvenir à financer les caisses de retraite comme le budget, on sait ce qu’il faut faire, Emmanuel Macron l’a dit lui-même : « Les Français doivent travailler plus.» Mais il ne joint pas le geste à la parole pour qu’ils travaillent davantage : il conserve la semaine de 35 heures, la retraite à 62 ans, il a renoncé à supprimer un jour férié, ce qu’il avait lui-même suggéré. Ce sont les retraités qui, ayant déjà travaillé, devront payer.

    Bien avant qu’il soit président, il était au sein d’un « think tank » (groupe de réflexion) de jeunes technocrates qui pensaient que pour sortir de la crise et libérer l’économie, il fallait privilégier les « productifs », créateurs de richesses. Pour cela, on devait en finir avec « la rente », les revenus improductifs qui seraient ceux des retraités et du troisième âge, sources de dépenses sans recettes.

    Au pouvoir, c’est devenu la nécessité, selon lui, de privilégier les « actifs » au détriment des inactifs. Depuis 2017, il accorde donc la priorité à la compétitivité et au travail. Il pense que le redressement de l’économie française dépend des français productifs, ceux qui créent de la richesse et non pas de ceux qui touchent des revenus de redistribution, à commencer par les retraités, quitte à piétiner ceux-là qui, pour lui, avant d’être des personnes, sont des poids-morts plombant notre productivité. D’où les mesures punitives que nous évoquons ci-dessus.

    Il nous dit qu’il ne nous a pas pris en traître pour la hausse de la CSG figurant dans son programme. C’est vrai, mais, nulle part, il n’a annoncé qu’une grave sous-indexation s’y ajouterait. De toute façon, pour les retraités, il promettait, globalement, en mars 2017 sur France 2 qu’ « il n’y aura pas de perte de pouvoir d’achat » s’il était élu, « Le niveau de vie des retraités, on doit le préserver », annonçait-il dans un clip de campagne. Il se payait même le luxe de s’en prendre à François Fillon qu’il accusait de vouloir « faire des économies sur le dos des retraités » dans son projet présidentiel.

    « Sauver notre système de retraite » ?

    Tous les responsables de la spoliation des retraités depuis vingt-cinq ans affichent le vertueux motif de vouloir « sauver notre système de retraite » et cela mérite des sacrifices. Mais ils ne se rendent pas compte qu’ils sont en train de le tuer, Macron tout particulièrement. Demandez aujourd’hui à un jeune de trente ou quarante ans, ce qu’il espère comme retraite. La plupart du temps il vous répondra : rien. Ou : pas grand-chose.

    Une des conséquences les plus fortes de cette politique qui a ciblé les retraités sera d’accélérer la pédagogie des jeunes salariés sur les systèmes de retraite par capitalisation. Les professionnels de l’assurance ne manqueront pas d’arguments. Notamment les anglo-saxons qui sont déjà prêts à les démarcher.

    En pénalisant les retraités actuels, Emmanuel Macron contribue à tuer les systèmes par répartition désormais soumis aux contraintes politiques et à la conjoncture financière. La pension n’est plus un droit acquis grâce à une vie de labeur mais une somme aléatoire, une variable d’ajustement du budget social de la Nation.

    https://www.lesalonbeige.fr/la-spoliation-des-retraites/

  • Gilets jaunes: «Le processus révolutionnaire est enclenché»

    Gilet jaune.pngL’acte 27 des Gilets jaunes a marqué les six mois du mouvement. Il a été le plus faible en mobilisation et certains envisagent d’abandonner la lutte. François Boulo, porte-parole des Gilets jaunes de Rouen, nous livre son bilan d’un semestre de fronde populaire, entre «répression inouïe», «propagande médiatique» et «révolution dans les esprits».
    Sputnik France: Je vais vous poser la même question qu'à Alexandre Langlois, secrétaire général du syndicat de police Vigi. Est-ce que ces six mois de Gilets jaunes ont changé la France?
    François Boulo: Incontestablement. Je pense que la révolution est faite dans les esprits depuis le 17 novembre 2018. Le processus révolutionnaire est enclenché. Il y a des centaines de milliers de personnes qui se sont réveillées depuis ce jour. Ils ont pris conscience qu'ils étaient d'accord entre eux sur des valeurs telles que la dignité, la fraternité ou la solidarité. Ils ont pris conscience de leur force collective et du fait qu'on les avait dépossédés de leur pouvoir de décision. Ils se sont rendu compte que les gouvernements les avaient trahis et qu'il fallait qu'ils reprennent en main leur destin. Voici l'élément fondateur. De manière plus concrète, les gens ont ouvert les yeux sur ce qu'était l'inflexibilité du pouvoir et l'instrumentalisation qu'il faisait des forces de police.
    Sputnik France: Quid du traitement médiatique?
    François Boulo: C'est un autre événement majeur au niveau de la prise de conscience. Les gens ont découvert la réalité de la propagande médiatique. On voyait bien dans les sondages que les Français se disaient méfiants vis-à-vis des médias. Mais je pense que, pour beaucoup d'entre eux, ce discrédit venait surtout de la recherche faite par les médias du buzz et de l'audience. Là, ils ont vu une vraie volonté de protéger le pouvoir. La vérité a éclaté au grand jour. Beaucoup d'individus se sont rendu compte, à travers le traitement médiatique du mouvement, que l'on cherchait par tous les moyens à les discréditer. Il y a un paradoxe dans cette affaire. Les médias avaient plutôt pour habitude de rendre invisibles les mouvements de contestation sociale. Cette fois, je pense que, comme le mouvement partait d'une contestation sur les taxes, les médias se sont dit qu'ils pourraient assez facilement manipuler l'opinion en faisant rentrer tout cela dans le cadre libéral de la baisse des impôts. Le monstre leur a un peu échappé. Ils se sont retrouvés à devoir en parler et à le discréditer en mettant en lumière des faits divers liés à l'homophobie ou à l'antisémitisme pour tenter de disqualifier l'ensemble du mouvement. Tout ceci a mené à une prise de conscience d'une bonne partie de la société française sur la disqualification des médias traditionnels.[...]
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  • Viré pour avoir refusé de travailler le dimanche. Nous y sommes!

    Le travail le dimanche c’est bien, c’est moderne, et puis vous savez ce ne sera que sur la base du volontariat etc, etc,…

    Et le travail dominical fût assoupli.

    Et ce qui était prévisible se passa.

    (Pour savoir ce qui était prévu voici tous les articles de ce site consacrés à ce sujet ici). 

    « Christelle travaillait depuis 18 ans à l’hypermarché Cora de Saint-Malo, elle a été licenciée pour faute grave ».

    « Selon Europe 1, une femme employée depuis dix-huit ans, formée pour tenir la station-service, et un homme en poste au rayon crèmerie depuis huit ans, ont été renvoyés pour « faute grave ». Tous deux ont refusé de venir travailler le dimanche, puisque cette possibilité n’est pas inscrite dans leur contrat de travail »…

    Ce n’est pas grave.

    Les indemnités sont désormais plafonnées.

    Virés les employés qui n’ont pas voulu plier.

    Un exemple pour tous les autres.

    L’employeur paiera ce qu’il devra payer mais désormais même avec 18 ans d’ancienneté ce n’est pas bien lourd, et puis quand vous percevez des sous, vous avez aussi des délais de carence chez l’ami Pôle Emploi.

    Bref, en théorie, le travail dominical fonctionne sur la base du volontariat, qui devient le volontariat d’office.

    C’est une dérive socialement et humainement terrible, car, il est impératif que le travail dominical reste l’exception et non la norme.

    Il est indispensable de pouvoir bénéficier d’un temps partagé collectif et hors travail.

    Mais le totalitarisme marchand veut tout détruire, tout casser, tout ce qui permet de « faire société commune ».

    C’est d’une bien grande tristesse.

    Charles SANNAT

    Source Le Parisien ici

    https://insolentiae.com/vire-pour-avoir-refuse-de-travailler-le-dimanche-nous-y-sommes/

  • LA MORT DE L'AGRICULTURE FRANÇAISE : STOP OU ENCORE ?

  • Européennes : Loiseau pire candidate, selon le Medef

    nathalie loiseau.pngLe syndicat patronal a fait passer un grand oral aux têtes de listes pour les élections européennes. Un exercice dont la candidate LREM est arrivée bonne dernière. 
    Le 25 avril le syndicat Medef a organisé un événement pour permettre aux têtes de listes des principaux partis candidats aux élections européennes de présenter leur programme devant une assemblée de patrons.
    Un mois plus tard, Franceinfo a pu obtenir les appréciations données par les patrons du Medef.
    Les candidats n’étaient pas jugés sur leur positionnement politique, mais sur leur capacité à convaincre, la cohérence de leurs idées et de leur clarté.
    Sur ces mêmes critères, c’est la tête de liste de LREM Nathalie Loiseau qui a été jugée la moins pertinente. « Elle a simplement lu sa fiche dans une salle pourtant pas hostile. On savait qu’elle était mauvaise, c’était la pire », a expliqué l’un des patrons présents à Franceinfo.
    [...]
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  • Un Nouveau Commissaire Politique

    philippe-martinez

    Tel père, tel fils. L’ancien combattant rouge de la guerre d’Espagne a su donner à son fils la formation correspondante. 
    Et pour une Retirada désespérée qui s’est terminée au Perthus, la France a hérité pour sa malchance et pour celle de la gauche patriote d’un futur secrétaire d’une CGT devenue tout à fait anti-nationale.
    Un Martinez qui se prendrait volontiers pour le petit père des Peuples au point de vouloir lui ressembler physiquement.
    Sauf que Staline était aussi nationaliste qu’impérialiste.
    Alors que Martinez ne rêve que de supprimer toutes les frontières et en particulier celles de son pays de naissance.
    Comme Soros, il se bat contre les nations, pour le profit du CAC 40.
    Dans le « Monde », journal de la bourgeoisie intello gauche caviar, il lâchait : «  Je souhaite que Macron fasse le score le plus haut possible face à Marine Le Pen ».
    Cela dans la droite ligne de notre Président des Riches qui déclarait récemment en Roumanie : «  Je ferai tout pour que la liste du RN de MLP soit battue aux Européennes »
    Que faut-il en déduire ?
    Sinon que Martinez et son syndicat travaillent pour Macron et son parti En Marche.
    Cette même CGT qui avait contesté en termes méprisants les GJ du début, pour les parasiter et les récupérer ensuite.
    Dernièrement, on pouvait admirer un Macron tout souriant recevant un Martinez dans son plus beau costume avec une complicité de plus en plus évidente.
    Un syndicat dont le but serait de défendre en priorité les travailleurs français, mais qui préfère s’engager en faveur de l’immigration de masse et de son corollaire, l’islamo gauchisme.
    Qu’il ne s’étonne pas si les classes populaires se tournent de plus en plus vers le RN.
    C’est aussi une CGT qui avait défendu le port du voile lors de l’affaire Truchelut, mais avait laissé sans défense les quelques machinistes femmes de la RATP qui se plaignaient de l’entrisme agressif et de l’anti féminisme des musulmans radicaux de l’entreprise.
    Comme le refus de serrer la main ou de conduire un bus après une femme.
    Mais qui accepte le halal dans les cantines ou les prières ostentatoires sur les lieux de travail au mépris de la loi de 1905.
    Qui ne s’était pas privée de réclamer le licenciement de Zemmour, selon les vœux de Bellatar.
    Tout en approuvant la discrimination positive, au détriment du monde ouvrier français traditionnel. Bref la CGT, comme son mentor le PC, ont choisi leur camp.
    Les directives ne viennent plus de Moscou mais de la super classe mondiale financière.
    Clientélisme dira-t-on …
    Peut être aussi, collaboration consciente avec les forces qui nous dominent.
    Des gens qui vivent dans un autre paradigme, celui des années 30.
    Qui n’ont encore rien perçu du changement qui s’opère dans les mentalités au point de contribuer un peu plus à la démolition de notre Pays.
    Ce qui partout ailleurs passerait pour de la trahison.
    Ce qui finalement n’est pas nouveau quand on lit ce qu’écrivait Maurice Thorez, illustre figure du PCF dans le journal l’Humanité le 13 Juin 1933
    «Nous communistes de France luttons pour l’annulation du traité de Versailles, pour la libre disposition des peuples d’Alsace et de Lorraine jusqu’à la séparation avec la France pour les droits de tous les peuples de langue allemande à s’unir librement».
    Pendant ce temps l’URSS préparait l’annexion de plusieurs nations libres.
    Pour résumer, si Macron et ses affidés font prochainement un score honorable, tous les mondialistes qui narguent le petit peuple pourront remercier tous ces syndicats gauchistes dans leur hypocrisie de défenseurs des travailleurs.
    Onyx

  • « Plus de débouché politique » pour les gilets jaunes ? Un Président bien présomptueux

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    Emmanuel Macron est remonté sur son piédestal. En attendant d’être hissé sur le pavois de Nathalie Loiseau dans une semaine. C’est, d’ailleurs, lors d’une visite d’inspection des préparatifs du G7 à Biarritz qu’il a lancé, en mode « force tranquille », son cri de victoire, toujours avec la condescendance qu’on lui connaît.

    Quels symboles… Quelle provocation… Biarritz, ville bourgeoise s’il en est, où le vote Macron atteint des sommets comme le prix de l’immobilier, les revenus des habitants, et leur âge… Une certaine France.

    « Je considère pour ma part que j’ai apporté des réponses aux Françaises et aux Français sur ce qui avait conduit à ce mouvement, à la fois le 10 décembre et dans la conférence de presse que j’ai donnée. Je crois que [pour] celles et ceux qui continuent aujourd’hui [à manifester], il n’y a plus de débouché politique. Nous avons fait notre part de travail, maintenant chacun doit aller voter aux élections, et quand il porte des idées, se présenter aux élections. »

    Sentiment du devoir accompli. Autosatisfaction. Emmanuel Macron tel qu’en lui-même, la crise des gilets jaunes ne l’a pas changé. Inquiétant.

    Mais, évidemment, les Français savent bien que le « ce qui avait conduit à ce mouvement » est bien plus profond qu’une revendication sociale classique et que ce n’est pas un coup de sifflet final qui va tranquillement faire rentrer les frustrations et les colères à la niche.

    Plus de débouché politique ? Le mouvement des gilets jaunes n’en a jamais eu. Ni ses leaders, ni les tentatives de constituer des listes ou de les récupérer ne pouvaient aboutir. Personne de sérieux n’y a cru. Emmanuel Macron peut faire le fier mais il ne fait qu’enfoncer une porte ouverte.

    En revanche, le mouvement ne sera pas sans conséquence politique. À moyen et long terme. L’arrogance du pouvoir et son cynisme, jusque dans cette dernière déclaration du Président (« Il y a trop de violence dans notre société ». Allô, David Dufresne ? Allô, l’ONU ?) ne s’effaceront pas. D’abord pour Emmanuel Macron et ce qu’il représente.

    « On n’avance pas en étant contre », a-t-il poursuivi dans sa tirade paternaliste de positive attitude. Il se trompe et ferait mieux de relire Hegel et Marx, et l’Histoire, et accessoirement l’Histoire de France. Les peuples avancent en étant contre. Les jacqueries ou les révoltes sous l’Ancien Régime n’avaient, elles non plus, « aucun débouché politique ». Et puis, un jour…

    Je serais gilet jaune, j’aurais furieusement envie de prendre Emmanuel Macron au mot, de voter. Et de voter contre.

    Frédéric Sirgant

    https://www.bvoltaire.fr/plus-de-debouche-politique-pour-les-gilets-jaunes-un-president-bien-presomptueux/

  • Entre un et deux millions de travailleurs pauvres en France selon l’Observatoire des inégalités

    fc921b7df85ce00845c925c4f78be2d0.jpgIl y a en France, de manière structurelle, entre un et deux millions de salariés pauvres. L’Observatoire des inégalités publie une analyse détaillée de leur situation, alors que le Smic s’invite dans la campagne pour les élections européennes.
    Selon les dernières données publiées par l’Observatoire des inégalités, un million de personnes exercent un emploi mais disposent d’un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté, fixé à la moitié du revenu médian (soit 855 euros par mois pour une personne seule en 2016). Si on fixe le seuil de pauvreté à 60% du niveau de vie médian (1 026 euros), on en compte deux millions.
    Comment est-il possible qu’en France un million de salariés perçoivent un salaire inférieur aux seuils de pauvreté alors que le salaire minimum (Smic) est situé au-dessus avec 1 200 euros net par mois et peut éventuellement être complété par des allocations ? L’Observatoire explique qu’une partie non négligeable des travailleurs sont employés en temps partiel ou par intermittence (CDD, intérim, etc.) et sont pour ces raisons loin d’atteindre le Smic sur l’ensemble de l’année.
    En France, l’intermittence et la précarité touchent en particulier les bas salaires. Ainsi, 57% des salariés au Smic travaillent à temps partiel et 15% sont en contrat à durée déterminée ou en intérim. Environ 5% des salariés sont rémunérés à un salaire inférieur au Smic horaire : apprentis, personnes mineures, animateurs de centres de vacances, assistantes maternelles, etc. Enfin, une partie des indépendants présentent des revenus mensuels moyens très faibles, largement inférieurs au Smic.
    [...]
    En savoir plus sur francais.rt.com

  • Gilets jaunes : retour en chiffres sur les six mois de mobilisation

    gilets jaunes

    Le mouvement des Gilets jaunes dure depuis maintenant six mois depuis la première mobilisation, le 17 novembre 2018.

    Depuis cette date, des dizaines de milliers de manifestants battent le pavé chaque samedi pour réclamer plus de justice fiscale et sociale.

    Retour en chiffres sur ces six mois de crise.

  • Impunité cégétiste

    6a00d8341c715453ef0240a4ab7133200b-320wi.jpgCe 13 mai, s'ouvrait à Dijon le 52econgrès de la CGT. La vieille centrale semble bien affaiblie. Fin 2017, on découvrait[1]déjà que, sous la direction de Martinez les effectifs avaient diminué de 34 % en un an : le nombre d’adhérents ayant réglé au moins un mois de cotisation était passé de 649 899 à 427 431.

    Elle le reconnaît, à sa façon elle-même. Mais ne nous leurrons pas : si pendant 50 ans la CGT a pu être analysée comme une courroie de transmission du Parti, celui-ci, réduit politiquement et électoralement à la portion congrue, doit être considérée que comme une sorte de pépinière au service de forces syndicales toujours puissantes, la CGT et la FSU, mais aussi d'autres organisations très actives d'apparence culturelle ou caritative.

    L'Huma du 13 mai n'hésite pas à constater le discrédit relatif de la centrale. Mais elle le transfère sur l'ensemble des syndicats. Et elle le fait dans les termes suivants, attribués aux gilets jaunes : "Trop politisés", "trop éloignés des réalités", "inefficaces", "tous pourris", les mots lancés sur les ronds-points à l’encontre des syndicats sont violents constate le journal communiste.[2]

    Le grand reproche fait aux appareils est analysé de la sorte : "Loi travail, ordonnances Macron, privatisation de la SNCF… les réformes passent malgré les mobilisations et le monde du travail souffre. Il en va de même au niveau local, quand, malgré les grèves, sites industriels, services hospitaliers et autres bureaux de poste ferment." Remarquons que cela ne met pas en cause les fausses propositions dans lesquelles s'enferre et auxquelles s'accroche l'appareil dirigeant de Montreuil.

    La Fédération nationale des industries chimiques a diffusé sa critique en constatant que "la CGT a été dans l’incapacité d’opposer un rapport de force à la déferlante de lois et mesures antitravail, de la loi El Khomri aux ordonnances Macron.[3]"Cette critique interne dénonce seulement la modération des méthodes d'action.

    Une nouvelle stratégie est donc suggérée par l'irruption du mouvement des gilets jaunes : "Depuis le 17 novembre, constate encore le journal communiste, la colère accumulée jaillit. Salariés, chômeurs, autoentrepreneurs, assistantes maternelles, retraités, fonctionnaires, équipés de leur gilet jaune s’organisent, sans les syndicats, en portant souvent les mêmes revendications : hausse des salaires, des pensions, développement des services publics, justice fiscale.[4]"

    Il faut donc, toujours si on suit la ligne de raisonnement des communistes nouvelle manière, en finir, avec la séparation très nette jusque-là entre "deux mondes du travail qui ne se côtoient pas. Si la CGT, Solidaires et la FSU tentent la convergence, [bien que] de part et d’autre, la méfiance demeure.[5]"

    Il existe donc certainement des débats. La direction stalinienne rêve de quitter la Confédération européenne des syndicats pour rejoindre la FSM, créée en 1945 à Prague, revigorée par le congrès de La Havane de 2005. Elle n'y parviendra que difficilement.

    Le syndicat est doublé dans le secteur privé par la CFDT. Et, de ce fait, la défaite et les difficultés divisent, une fois encore. Le congrès cégétiste commencera même par une démarche qui nous rappelle le bon vieux temps. Autrefois, toutes les organisations communistes du monde appelaient cela l'autocritique. Sans doute la manière de présenter la chose aura quelque peu évolué. Qu'on se rassure cependant. La direction cégétiste ne faillira pas à la règle. Elle fera, en apparence du moins, le bilan de ses erreurs, comme tout croyant face à ses confesseurs.

    Rappelons quand même ici ce qui s'est passé dans les dernières années. Le mandat du camarade Bernard Thibault se terminait en 2013. Dirigeant communiste lui-même, quoiqu'ayant adopté une position plus discrète que les Frachon, Séguy et autres Krasucki, il avait été désigné à l'unanimité en 1999. Or, en 2012, une rivalité de personnes, et un conflit de fédérations professionnelles, empoisonnait la question de sa succession, lors même que le bureau politique du parti n'était plus à même de trancher. En mars, fut rejetée la candidature d'une infirmière, Nadine Prigent, la favorite du secrétaire général lui-même. À titre de compromis, celui-ci se trouva contraint de laisser nommer, en octobre, un véritable ouvrier de l'industrie capitaliste ex-Moulinex, en la personne de Thierry Lepaon. Militant syndical depuis l'âge de 17 ans, il ne pouvait se prévaloir d'aucun antécédent connu dans l'appareil autrefois international, - c'est-à-dire, alors, soviétique, - du mouvement. En mars 2013 il devint le patron nominal de l’organisation. Mais très vite furent lancées contre lui les accusations staliniennes les plus diverses[6]. On fabriqua entièrement un faux scandale sur les travaux de l'appartement mis à sa disposition par la CGT elle-même.

    Il dut donc démissionner en janvier 2015 pour laisser sa place à Martinez, fils d'un militant communiste combattant des Brigades internationales créées par le Komintern durant la guerre d'Espagne. Lui-même membre des Jeunesses communistes dès ses années de lycée à Rueil-Malmaison, puis du Parti communiste français, travaille ensuite un temps chez Renault, etc. Un parcours rectiligne.

    Or, une chose ne sera pas remise en cause : un seul candidat sera présenté pour succéder à Philippe Martinez et ce sera qui ? Philippe Martinez lui-même. "C’est un syndicaliste affaibli", — soulignent pourtant dans Le Monde[7] Michel Noblecourt et Raphaëlle Besse Desmoulières — "et qui ne s’en cache plus, qui sollicite un nouveau mandat de secrétaire général de la CGT."

    Le concept du candidat unique demeure donc intact, insensible à l'érosion comme à la marche du temps. Mais personne, dans l'Hexagone, ne semble se soucier de cette survivance stalinienne.

    Ainsi, l'unanimité communiste continue, en l'absence d'un appareil PCF vraiment visible. L'Humanité nous annonce que"la liste PCF sera la surprise des élections européennes"grâce au si merveilleux, au si génial, au si jeune, Ian Brossat. Un camarade d'une fidélité totale… y compris à la mémoire de ses ascendants staliniens.[8] Il ne convient pas d'ironiser d'ailleurs. Les sondages semblent assez pessimistes quant à son score le 26 mai. Les chiffres réels ne pourront donc surprendre les sympathisants qu'en bien, si leurs montants dépassent 2 ou 3 %, audience électorale réelle du parti. La dérision de tels sauts de puce ne doit pas nous induire en erreur. Le vieux PCF dispose encore d'une presse, moribonde certes... mais où en sont donc les journaux et radios de ses concurrents ?

    Et lorsqu'il a décidé, contre toute attente de soutenir le mouvement des Gilets jaunes, il a fini, à partir de décembre, par entraîner sur ce terrain, inattendu en novembre, pratiquement toute la gauche marxiste et militante.

    La CGT aujourd'hui n'est plus le seul syndicat à suivre une ligne finalement très proche des orientations sinueuses du vieux parti démonétisé : la FSU, majoritaire dans l'Éducation nationale, et SUD Solidaires, réservoir gauchiste la suivent pratiquement en toutes circonstances.

    Méditons, nous aussi, la fameuse formule de Bertold Brecht et constatons que le ventre qui engendra la bête, effectivement immonde, du stalinisme demeure intact en France : l'idéologie et la praxis marxistes impunies.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf.Le Canard enchaîné27 décembre 2017
    [2] L'éditorial de L'Huma du 13 mai était intitulé de manière significative : "A l’heure des gilets jaunes, le syndicalisme face à ses défis."
    [3] cf. article "A la CGT, comme un air révolutionnaire" in Libérationdu 11 mai
    [4] cf. éditorial de L'Huma du 13 mai.
    [5] cf. éditorial de L'Huma du 13 mai.
    [6] dès 2012, les rumeurs de ses éventuelles sympathies maçonniques devinrent accusation au point que le blog maçonnique de L'Express dut démentir : "Thierry Lepaon n’aime pas les francs-maçons". On sait que depuis la création du Komintern, aux 21 conditions imposées par Lénine en 1919 à tous les partis, considérés comme autant de sections nationales d'un mouvement mondial, une 22e condition fut imposée par le IVe Congrès de l'Internationale en novembre-décembre 1922, celle de démissionner de la franc-maçonnerie. L'incompatibilité absolue s'est, officiellement, vaguement estompée au sommet à partir de la seconde guerre mondiale, mais l'antagonisme culturel demeure.
    [7] cf. article "Philippe Martinez affaibli, mais sûr d’être réélu à la tête de la CGT"
    [8 ]Lecteur du chapitre XVIII du Livre d'Ézechiel je ne pense pas que l'on soit comptable des fautes de ses parents.