Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

social - Page 234

  • "J'espère qu'il s'excusera"... Indigné, l'avocat de Geneviève critique les propos d'Emmanuel Macron

    Geneviève Legay, 73 ans, est tombée samedi matin lors d'une charge des forces de l'ordre sur la place Garibaldi à Nice.Geneviève Legay, 73 ans, est tombée samedi matin lors d'une charge des forces de l'ordre sur la place Garibaldi à Nice. Photo G.L.PAR Christophe Cirone Publié le 25/03/2019
    Me Arié Halimi, avocat de la militante blessée samedi lors de la manifestation des "gilets jaunes" à Nice, a fortement critiqué les propos du président de la République à l'égard de sa cliente.
    "Je trouve ça assez grossier et indélicat."
    Après avoir pointé du doigt l'action des forces de l'ordre, Me Arié Halimi critique la réaction du chef de l'Etat.
    Contacté par Nice-Matin, l'avocat de Geneviève Legay, militante d'Attac grièvement blessée lors d'une charge de la police samedi à Nice, n'a pas apprécié la prise de position présidentielle sur cet épisode hautement polémique.
    "Elle s'est mise en situation d'aller dans un endroit interdit, de manière explicite, et donc d'être prise dans un phénomène de panique", a déclaré Emmanuel Macron à Nice-Matin, avant d'embarquer à l'aéroport de Nice.
    "Je le regrette profondément, mais nous devons, partout, faire respecter l'ordre public. Je lui souhaite un prompt rétablissement, et peut-être une forme de sagesse."
    Pour l'avocat de la septuagénaire, ce message de fermeté ne passe pas.
    "Je ne trouve pas très raisonnable de critiquer une personne dans un lit d'hôpital, dans un état de grave, et de considérer que les aînés ne peuvent pas exprimer leurs convictions dans la rue."
    En pensant à la famille de Geneviève Legay, Me Halimi ajoute: "J'espère qu'il s'excusera."
    "Allées-et-venues policières" à l'hôpital
    Ce lundi matin, l'état de santé de la militante blessée était au "statuo quo", selon son avocat.
    "Il n'y a pas d'amélioration, son état n'a pas empiré non plus. Son pronostic est toujours réservé. Elle souffre d'hématomes sous-duraux, de plusieurs fractures du crâne..."
    Me Halimi ne cache pas que les informations médicales sont difficiles à obtenir. "Même à la personne de confiance, ils ne peuvent pas donner de nouvelles par téléphone."
    Selon les derniers échos reçus, Geneviève Legay serait "totalement confuse et extrêmement affaiblie", rapporte l'avocat.
    "Sa famille a été très étonnée que les services de police soient venus la voir à trois reprises. Elle se serait plainte auprès de ses filles des allées-et-venues policières et de questions insistantes."
    Sa famille dépose plainte aujourd'hui
    Dès samedi, le procureur de la République de Nice avait ouvert une enquête, afin d'identifier les causes des blessures subies par Geneviève Legay.
    Sa famille entend déposer plainte, ce lundi à 14h, pour "violence volontaire en réunion avec arme par personnes dépositaires de l'autorité publique et sur personne vulnérable".
    Pour Me Halimi, l'objet est double.
    D'une part, savoir si la septuagénaire se trouvait dans le périmètre interdit par le préfet lorsqu'elle "a été agressée" (sic). D'autre part, établir si "la charge [policière] était nécessaire et proportionnée."
    nicematin
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/03/jespere-quil-sexcusera-indigne-lavocat.html#more

  • Grand Débat National : échec… aux maths !

    Grand-Debat-National-Gilets-jaunes.jpg

    Richard Dessens, EuroLibertés cliquez ici

    Le Grand Débat National, corde à nœuds d’un « management participatif » éculé et en réalité application du vieux principe du « vider son sac » de la psychologie d’arrière-cuisine, fait les gorges chaudes du macronisme et de la grande presse officielle affidée. Mais ces « gorges chaudes » ne sont pas des « gorges profondes »… Quelle merveille originale en effet pour étouffer toutes velléités de liberté apparente après le passage à la moulinette programmée des avis recueillis.

    Et toute la macronie avec la grande presse officielle de s’esbaudir du succès sans précédent d’une telle liberté inouïe d’expression ! Succès confirmé par le sondage répété inlassablement qui indique que 60 % des Français approuvent le principe de ce « Grand Débat ». Ite missa est.

    La réalité, pour être toute autre, n’est jamais relevée par aucun membre des oppositions pas plus bien sûr que par un journaliste qui serait objectif. Réalité qui tient en trois points :

    • Les « contributions » sur internet consistent à répondre à un questionnaire totalement orienté avec QCM dirigé, à la suite de la lettre introductive de M. Macron qui trie et canalise les questions et les réponses de manière très habile (c’est le principe marketing des consultations de consommateurs qui est appliqué).

    Ces contributions seraient au nombre d’1,8 million, chiffre que tous les commentateurs travestissent volontairement en faisant croire qu’1,8 million de contributions = 1,8 million de personnes. Faux ! Et tous les spécialistes ne cessent de le rappeler. Ce chiffre correspond à environ 300 000 personnes. 300 000 personnes ont donc participé… sur 46 millions d’électeurs, c’est-à-dire que 0,65 % des électeurs ont participé !

    • Il y aurait eu 10 000 réunions « citoyennes » en France. Avec en moyenne (cf le rapport du CEVIPOF passé inaperçu tant ses analyses sont négatives pour la macronie médiatique) 80 personnes par réunion, cela fait environ 800 000 personnes qui ont participé. 800 000 sur 46 millions d’électeurs, soit 1,74 % des électeurs !
    • Même si l’on considère au mieux que les « contributifs » sont différents des « participatifs », cela fait environ 1,1 million de Français qui se sont intéressés au Grand Débat au succès si fantastique, soit 2,39 % du corps électoral. Si 60 % des Français « approuvent » le Grand Débat, ils ne sont que 2,39 % au mieux (des électeurs en outre) à y avoir participé.

    Si c’est cela l’immense succès annoncé, que dire du candidat qui fait 2,39 % des voix aux élections sinon qu’il remporte un inestimable succès foudroyant ? On se moque du monde !

    Le rapport de Sciences Po-CEVIPOF a été discrètement écarté à peine publié. D’autant qu’il se montre très prudent sur les profils des participants qui appartiennent à des catégories très ciblées (retraités notamment) et non représentatives de la réalité du pays.

    Le défi aux mathématiques des commentaires macrono-médiatiques est atterrant, mais passe sans problème pour LA vérité sur un Grand Débat National qui est en fait un échec cuisant dont on sait, en plus, que ceux qui le dépouillent vont, en effet… le dépouiller, ou en tirer les conclusions qui les arrangent ! Il est plus que surprenant que les oppositions ne rappellent pas sans cesse cette réalité, sur la forme comme sur le fond, des chiffres de ce Grand Débat avorté.

    Mais cette nouvelle manipulation énorme montre encore une fois la méthodologie de la macronie et toutes ses perversions outrancières. Plus c’est gros, plus ça passe dit une formule familière.

    Pour faire dans la nuance comme nos élites : Macron = échec aux Maths !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Quand le mépris de Macron est chassé par la porte, il revient par la fenêtre !

    macron-jupiter.jpg

    On le savait un peu outrancier et très provocateur. Chacun garde en mémoire ses saillies pour le moins inappropriées, voire insultantes, à l’égard des Français. Beaucoup seraient, à ses yeux, des fainéants et beaucoup d’autres des illettrés. Nous avions compris qu’une grande partie du peuple de France était constituée de gens qui « ne sont rien » alors que les autres, dont l’origine de la richesse demeure floue, seraient ceux qui réussissent, constituant une élite supérieure, privilégiée et tête de cordée.

    On l’avait découvert, en certaines circonstances, parfaitement désinvolte et vaniteux, en d’autres moments vraiment puéril ou, du moins, d’une audace extravagante. Qui ne se souvient de sa déclaration selon laquelle il prétendait incarner une présidence jupitérienne.

    On découvre, aujourd’hui, qu’Emmanuel Macron est incompétent, manipulateur et dénué de respect.

    Son attitude et ses comportements, autant que le corps de sa politique, sont la cause essentielle de la mauvaise passe dans laquelle se trouve notre pays aujourd’hui. Depuis Giscard, tous ont mené, peu ou prou, la même politique qui, sur le baromètre de leur option anti-souverainiste, a mesuré un degré d’européisme quasi semblable avec une propension grandissante à l’hyperlibéralisme.

    Pourtant, aucun de ses prédécesseurs ne s’était trouvé dans la situation qui est la sienne aujourd’hui et qui installe le pays dans une problématique d’instabilité inédite et dangereuse. Depuis quatre mois, à 19 reprises, et sans que ce chiffre soit l’ultime marque d’une effervescence qui est au contraire loin de l’essoufflement, un mouvement social d’une ampleur inégalée se propose de combattre les injustices dont notre société surabonde.

    Après les avoir minimisées sinon niées, face à la force de l’évidence et de la démonstration, celui qui se voulait Jupiter s’est montré, tel Louis XVI, prêt à toutes les concessions pour préserver sont trône. Dès décembre, il a ouvert les vannes financières, répandant « un pognon de dingue » qui ne suffit pas à effacer la somme des injustices qui, si elles sont évidemment d’ordre pécuniaire, n’en ont pas moins d’autres facettes souvent écrasantes.

    Faible donc, mais aussi manipulateur, car malgré le niveau d’incompétence qui a conduit à un usage désastreux du pourtant remarquable appareil de maintien de l’ordre dont dispose la France, il réussit presque à discréditer le mouvement aux yeux de l’opinion. En ne ciblant pas, dès le début, les vrais casseurs, les Blacks Blocs, venus de toute l’Europe pour enclencher un mouvement qu’ils espèrent irrésistible et qu’ils souhaitent dévastateur, Emmanuel Macron a commis une faute politique grave.

    Cependant, « chassez le naturel et il revient au galop ». Ce Président, qui un jour, dans un accès d’orgueil sans égal, avait mis au défi ses adversaires démocrates « d’aller le chercher là où il était », s’est trouvé obligé de baisser la voilure de son extrême arrogance pour se protéger d’une vindicte grandissante qui, un samedi de novembre 2018, le menaça jusque dans sa rue.

    Cependant, les jours passant, sa vanité réapparaît lentement mais surement. La première cible de ses propos de nouveaux insolents est une vielle militante pacifique mais déterminée, marchant parmi une cohorte exorbitante et hyper menaçante de 200 personnes, qui a été gravement blessée après avoir fait une chute dans des conditions sur lesquelles, du reste, la Justice va se pencher. À cette menace pour la République, le Président souhaite, magnanime, un prompt rétablissement mais, surtout, juge de l’Olympe, d’accéder à la sagesse. Merci, Monsieur le Président !

    Jean-Jacques Fifre

    http://www.bvoltaire.fr/quand-le-mepris-de-macron-est-chasse-par-la-porte-il-revient-par-la-fenetre/

  • Acte XIX des Gilets jaunes : la guerre d’usure contre l’Élysée ne faiblit pas

    gilets-jaunes-7999233_f7ce6eca-23a1-11e9-8cba-3e76d1aeb0bc-1_1000x625-600x375.jpg

    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Les jours qui ont précédé l’acte XIX ont permis aux médias de diffuser des menaces à l’encontre des Gilets jaunes. Sur CNews, Laure-Marie Harel, une élue LREM du troisième arrondissement, n’a pas hésité à qualifier ceux-ci de « terroristes » justifiant ainsi le recours à l’armée, ce qui a provoqué la colère du journaliste Clément Viktorovitch. Il est vrai que la décision de Macron de faire intervenir des soldats de l’opération Sentinelle a fait l’objet de vives protestations au sein de la classe politique, tant du côté de Marine Le Pen que du côté de Jean Luc Mélenchon. Pour eux, l’armée ne doit pas être réquisitionnée pour effectuer une mission de police.

    Et les déclarations du général Le Ray, n’ont guère calmé le jeu !

    Il a en effet déclaré sur BFMTV que les soldats de l’opération Sentinelle pourraient ouvrir le feu sur les manifestants. Or ce même général avait cautionné le fait que, lors de la tuerie du Bataclan, les autorités militaires avaient interdit à huit soldats du premier régiment de chasseurs de Thierville de tirer et même de prêter leurs armes aux policiers présents, ce qui auraient pourtant évité des morts inutiles.

    Même son de cloche pour le nouveau préfet de police Didier Lallement, dont la réputation de préfet impitoyable inquiète tant les syndicats de policiers que les défenseurs des libertés publiques.

    Et malgré cela, la mobilisation est restée forte !

    Selon Christophe Castaner, il y avait plus de 40 000 manifestants dans toute la France dont 5000 à Paris. Mais selon Le nombre jaune, collectif de militants qui s’est donné pour but de parvenir à un décompte précis, il y en avait 127.212. A Paris, un cortège plutôt bon enfant, s’était formé place Denfert-Rochereau pour remonter jusqu’à Montmartre, où une banderole des Gilets jaunes a été déployée sur le dôme de la basilique du Sacré-Cœur. Jean Luc Mélenchon s’est vanté d’avoir participé au cortège, mais sans toutefois avoir revêtu l’emblématique gilet.

    Et que peut-on dire des actions en province ?

    Elle a été émaillée d’incidents plus sérieux : A Bordeaux, les Gilets jaunes ont bravé l’interdiction de manifester dans le centre-ville et ont envahi la place Prey Berland devant la mairie. Même scénario à Nice où une femme de 71 ans a été blessée suite à une charge des forces de l’ordre. L’usage de gaz lacrymogène intensif est dénoncé à Montpellier et à Metz. Toulouse a été le théâtre de scènes de violences : un homme aurait été victime d’un tir de LBD. Mais il faut constater que malgré le durcissement des dispositifs répressifs, les Gilets jaunes se sont montrés plus que jamais très déterminés.

    https://fr.novopress.info/214041/acte-xix-des-gilets-jaunes-la-guerre-dusure-contre-lelysee-ne-faiblit-pas/

  • Trump et la pseudo ingérence russe : l’enquête fait flop – Journal du lundi 25 mars 2019

     

    Trump et la pseudo ingérence russe : l’enquête fait flop

    Pas de preuve de collusion entre les Russes et Donald Trump pendant la campagne présidentielle. Après 22 mois d’accusations et de sous-entendus, l’enquête fuite dans les médias et révèle peu à peu l’absence de charge contre le locataire de la Maison Blanche… Une déception pour le Système qui ne compte pas en rester là.

    Gilets Jaunes Acte XIX : le calme après la tempête

    Après un samedi noir, l’acte XIX des Gilets Jaunes s’est déroulé relativement sereinement. Dans son siège éjectable, Christophe Castaner avait prévu un dispositif policier très important. Résultat : des manifestants dissuadés, des arrestations préventives en pagaille et un noyau dur toujours aussi déterminé.

    Européennes : Marine Le Pen et Emmanuel Macron, le face à face Acte II

    Deux ans après l’élection présidentielle, le scénario du face à face entre la présidente du Rassemblement National et Emmanuel Macron est en passe d’être rejoué pour les élections européennes. Le scrutin se polarise entre les autoproclamés progressistes et les “souverainistes”.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/trump-et-la-pseudo-ingerence-russe-lenquete-fait-flop-journal-du-lundi-25-mars-2019

  • Recours à l’armée ? Aujourd’hui non ! Mais demain ?

    securite-renforcee-dans-les-entreprises-en-france.jpg

    Jean-François Touzé,
    délégué aux études et argumentaires du Parti de la France
    La droite nationale à toujours fait de la cohérence de la pensée le socle de son action politique.
    C'est à la mesure de cette constance de la raison et de l'analyse que nous devons aborder la question de savoir si la décision prise par le gouvernement – en réalité par Emmanuel Macron - d'engager des unités de l'Armée pour protéger les bâtiments publics sensibles lors des manifestations des Gilets jaunes est juste, justifiée et acceptable ou si elle relève de la faute politique d'un pouvoir en voie de liquéfaction mais prêt à tout pour assurer sa survie.
    La menace est-elle réelle qui conduit à une telle décision ou sommes-nous en présence d’une tentative d’intimidation pour pousser les Gilets jaunes à cesser toute action, voire d’une volonté crypto totalitaire d'enrayer le mouvement par tous les moyens ? Les pouvoirs faibles sont souvent les plus dangereux pour les libertés publiques.
    Le Parti de la France défend ces libertés publiques. Celle de manifester en est une, majeure, qui ne souffre aucune limitation si ce n'est celle qu'impose une situation révolutionnaire ou insurrectionnelle.
    Est-ce le cas ? Sans doute pas ! Mais la multiplication des violences, des saccages, des pillages, commis de samedi en samedi par les bandes armées de l’extrême gauche la plus radicale, l’étendue de la sauvagerie destructrice rouge et noire, malheureusement parfois teintée de complicité jaune, imposent à un État digne de ce nom des réponses sévères en matière de maintien immédiat de l'ordre et de suites judiciaires.
    Entraînées à ces taches, police et gendarmerie, à condition de disposer des moyens de leur mission et de recevoir les ordres adaptés, sont aptes aujourd’hui à faire face et à maîtriser le terrain.
    Le recours à l'armée apparaît, dans ces conditions, d'autant plus superfétatoire que la mission qui leur est confiée est ambiguë, voire équivoque, qu'il semble que le Chef d'État-major n'ait pas même été consulté et que nul ne peut dire – et le gouvernement moins que quiconque (l'assurance donnée par Florence Parly, ministre de la Défense selon laquelle l'Armée n'ouvrira pas le feu est, de fait, volontairement anxiogène) – ce que devraient faire nos soldats en cas d’attaque de tel ou tel site, eux qui ne disposent que de leurs fusils d'assaut dont le pouvoir n'est certainement pas prêt à assumer une éventuelle utilisation. Le cafouillage des déclarations entre les uns et les autres ajoute au sentiment de désarroi que suscite un exécutif incapable et désormais acculé.
    Tout s'est à peu près bien déroulé ce samedi et tant mieux. Principalement du fait de l’absence des bandes armées anarcho-gauchistes qui avaient fait l'impasse sur cette journée, eux qui, comme tout révolutionnaire selon Lénine, n'ont pas de montre et savent attendre le moment propice. Leur absence prudente autant que complaisante rend un service insigne au gouvernement qui peut ainsi se féliciter d'avoir maintenu un ordre qui n’était pas menacé. Castaner ne s'en est pas privé. Mais qu'en sera-t-il demain ?
    La droite nationale à toujours, par esprit patriote autant que par attachement aux vertus glorieuses de l’honneur militaire, été proche, par la raison et le sentiment autant que par le souvenir et par le cœur, de l'Armée française.
    Nous ne sommes donc pas de ceux qui excluent par principe le recours à la troupe même si nous avons toujours été méfiants à l’égard des fausses bonnes idées qui poussent certains à prôner l'engagement de la puissance militaire pour « nettoyer les banlieues». Ce n'est pas, pour l'heure, le rôle de nos soldats et, si la possibilité leur en était donnée de le faire avec toute l’efficacité nécessaire, nos forces de sécurité classiques seraient tout à fait en mesure d'y rétablir rapidement l'ordre public, la paix civile et la légalité nationale.
    Mais si demain survenaient des événements lourds relevant du terrorisme islamique, de l'émeute ethnique généralisée et massive ou d'une action insurrectionnelle concertée de l'ultra gauche – ce serait sans doute, à vrai dire, une conjugaison de ces trois éléments – alors, oui, l'Armée deviendrait la solution comme elle le fut, avec honneur, efficacité et savoir faire, en 1957 à Alger.
    Pour l'heure l'engagement de l'Armée dans les rues de nos villes est une faute. Demain, elle sera peut-être une nécessité.
    Mais sous la direction d'un pouvoir politique fort débarrassé de l'impuissance publique qui est la marque sigillaire du Système.
  • Les gilets jaunes sont toujours là et la méfiance est maximale !

    Capture-36.png

    Lors de la dernière élection présidentielle, les Français n’ont pas retenu le choix d’une alternance claire, mais n’ont pas choisi non plus l’offre la plus hostile au système, jugée trop dangereuse. Ils se sont donc retrouvés avec un Président qui leur promettait, lui aussi, de remettre en cause le système, mais avec le sérieux de la compétence.

    Deux ans plus tard, ils constatent leur erreur, ils s’aperçoivent à quel point ils ont été bernés. Celui qui les dirige est l’incarnation absolue du système : enfant de la bourgeoisie, issu de la couveuse idéologique de la gauche progressiste et mondialiste, énarque, inspecteur des finances, technocrate et banquier, dénué du moindre mandat détenu grâce à une élection avant d’être élu Président, mais ayant déjà exercé le pouvoir à l’ombre de ses amis socialistes. Lorsque sa majorité politique a pris forme, elle a ressemblé à une caricature du système. C’était l’addition des opportunistes venus du socialisme et des républicains, des « sachants » volontiers pleins de mépris pour le peuple et d’un éventail minoritaire pour satisfaire le politiquement correct, c’est-à-dire l’idéologie dominante, notamment dans les médias. Et, évidemment, la politique menée a été perçue comme la pire que beaucoup de Français pouvaient craindre. C’est le matraquage fiscal des classes moyennes, et sans croissance notable. C’est le renforcement des exigences à l’égard du « Français moyen » et le laxisme par ailleurs. C’est l’autorité narcissique en haut et l’indifférence à l’opinion populaire. C’est même l’étalage des copinages, du favoritisme et des goûts personnels qu’on n’avait jamais connu depuis Mitterrand, plus discret sinon cachottier. Rien d’étonnant à ce que la méfiance soit, aujourd’hui, largement majoritaire !

    Voilà de longs mois que les discours du pouvoir sonnent faux ! Le discours d’autosatisfaction de Castaner en donnait, samedi, la parfaite illustration : flanqué de Nuñez, lui aussi robotisé, il lisait mécaniquement une déclaration pour se féliciter que « ses » consignes avaient, cette fois, été respectées, ce qui expliquait la réussite de la journée. Il ne faut pas être grand psychologue pour comprendre que ce rôle de défenseur de l’ordre relève, chez lui, de la composition. Il n’est là que dans la mesure où sa faiblesse personnelle est une garantie de docilité pour l’homme à qui il doit tout.

    Tiens, les Black Blocs ne sont pas venus, cette fois, dans la capitale et les moyens employés ont été, comme depuis des mois, considérables, sans doute au détriment de la sécurité « au quotidien ». L’important n’est pas là : les « gilets jaunes » étaient plus nombreux en France que la semaine dernière, et cela dure depuis plus de quatre mois ! Ni la répression accrue, ni les libertés rognées, ni les provocations orchestrées, ni les reculs politiques, ni l’exutoire du « grand débat » n’en viennent à bout. Le véritable problème est que la confiance entre le pouvoir et la majorité de la population est rompue, et que les méandres de ses tentatives pour la rétablir échoueront parce que la méfiance ne tient plus à ce qu’il fait mais à ce qu’il est.

    Seul le retour aux urnes permettra de rétablir une démocratie saine. Sinon, la multiplication des contrôles et des interdictions, la chasse aux hommes et aux idées, la sévérité des sanctions envers des opposants politiques alors que le laxisme règne pour les « droits communs » nous feront passer « en douce » d’un État de droit à un État policier !

    Christian Vanneste

    http://www.bvoltaire.fr/les-gilets-jaunes-sont-toujours-la-et-la-mefiance-est-maximale/

  • La retraite, la réforme et le dogme

    6a00d8341c715453ef0240a49847c5200b-320wi.jpgOn fait semblant de débattre, ces temps-ci, dans les moyens de désinformations et les usines à décerveler, de l'avenir de l'assurance vieillesse.

    Haut-commissaire en charge de la réforme des retraites, le chiraquien Jean-Paul Delevoye a encore claironné, dans le cadre d'un entretien au Journal du dimanche publié ce 24 mars, que l’âge minimum de départ restera à 62 ans. "Une certitude", à l'en croire.

    Cette affirmation vient après une valse d'hésitation gouvernementale de quelques jours. Le doute, qu'il s'agissait de lever, avait été provoqué par les déclarations d'Agnès Buzyn en date du 17 mars. La ministre des solidarités et de la santé, en effet, osait alors envisager de "proposer un allongement de la durée de travail." Tollé.

    Elle basait pourtant son propos sur une évidence démographique : l'allongement de l'espérance de vie et le vieillissement de la population française.

    Dans le système de répartition monopoliste obligatoire, auquel nos technocrates et nos maîtres n'envisagent pas de toucher, on voit mal en effet comment maintenir le montant actuel des pensions sans reporter à 65, peut-être bientôt à 67 ans, l'âge moyen de la retraite, y compris pour les fonctionnaires, ceci "sans préjudice" comme aiment à écrire les enfumeurs, de la question du calcul des pensions et de leur alignement promis en 2017.

    Puis, notre imprudente Pandore, après avoir ouvert sa boîte, s'était rétractée.

    Autrement dit, on nous assure à nouveau que rien ne changera. On ne nous propose pas, dans cette affaire, d'acheter un diesel d'occasion : on nous l'impose, et au prix du neuf.

    Au moins, avec l'omnicompétent personnage, lui-même multiretraité, choisi pour piloter l'évolution de la branche vieillesse, on peut présumer d'une chose : la réforme des droits à pension, annoncée à grand fracas lors de la campagne présidentielle de 2017, ne pourra pas aller bien loin et elle ne résoudra pas grand-chose.

    Tout au plus servira-t-elle à gratter un peu plus de cotisations, au profit, nous dira-t-on encore une fois, des plus démunis, et au détriment, en fait, des classes moyennes supérieures et autres heureux contribuables.

    Le régime de la répartition continuera, de la sorte, à se paupériser. Cette canalisation crevée persistera, au nom du Dogme, à assécher les capacités d'investissement de l'épargne française. Et on s'obstinera à écarter tout débat sur le sujet, et à faire le silence sur les inconvénients de ce système, en se barricadant derrière son caractère obligatoire. On empêchera même les Français de prendre connaissance des voies par lesquelles des pays aussi différents que la Suède, la Nouvelle-Zélande ou le Chili en sont sortis.

    Pourtant cette répartition n'a pas été dictée à Mahomet par l'archange Gabriel. Se substituant aux principes anciens de protections corporatives venues du fond des âges, et aux capacités de l'épargne personnelle et familiale, la retraite conçue sur une échelle nationale, a été inaugurée, certes au départ avec succès en 1889 dans l'Allemagne de Bismarck[1]. Elle n'a été imposée en France qu'à partir de la charte du travail de 1941.

    Ce qu'on appelle la répartition est ainsi apparu à cette date, dans un contexte évidemment exceptionnel et dramatique.

    Il s'agissait alors, dans l'esprit de René Belin, auparavant dirigeant de la CGT[2], nommé ministre du Travail[3] dans le gouvernement Laval de juillet 1940, de protéger les ouvriers français. À l'arrivée des libérateurs [anglo-américains] du territoire, les gouvernements successifs De Gaulle, Gouin, Bidault, etc. ne remirent pas en cause le siphonnage des assurances sociales privées qu'avaient réalisé leurs prédécesseurs. Aux expressions de charte du travail et de corporation [pouah], ils substituèrent à partir d'une ordonnance propposée par Alexandre Parodi en octobre 1945, les appellations [sympa] de sécurité sociale et de paritarisme, pour désigner les mêmes institutions.

    Et, dès les tentatives d'application de la loi Croizat de 1946, la généralisation de la Sécu s'est heurtée à des obstacles insurmontables.

    Rappelons enfin, par conséquent, que jamais, ni le peuple français de manière directe, ni ses représentants, n'ont débattu, même de façon formelle, de l'institution et du dogme de ce qu'on appelle retraite par répartition.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] La préoccupation du chancelier "de fer", unificateur de l'Allemagne, lorsqu'il fait voter ses lois sociales par le Reichstag, relevait d'une double volonté : celle d'arracher la classe ouvrière au marxisme, alors en pleine ascension, [le Programme fondateur du parti social-démocrate allemand date de 1875, auquel Marx se rallie malgré sa fameuse Critique du programme de Gothaet ses élus parlementaires sont plus nombreux que ceux des socialistes français] : et celle de mettre en place sa propre conception, à la fois chevaleresque et piétiste, de la société.
    <[2] Rappelons que les syndicats, tant ouvriers que patronaux, furent dissout en 1940. La CGT n'est passé sous le contrôle des communistes qu'à la faveur de la clandestinité.
    [3] Le fameux Larroque, présenté aujourd'hui comme une sorte de saint du paradis, comme "le père" de la sécurité sociale "en 1945", alors qu'il avait commencé son œuvre cen tant que membre du cabinet de Belin, n'a jamais été élu nulle part.

    https://www.insolent.fr/

  • Gilets Jaunes : Charles X fait donner la troupe

    Macron-Charles-X-troupe-588x330.jpg

    Par Michel Geoffroy, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples ♦ Jean-Luc Mélenchon assimilait François Hollande à Louis XVI : le président socialiste en avait l’embonpoint, la bonhomie et la passivité devant des événements qu’il avait renoncé à maîtriser.
    Emmanuel Macron, lui, n’est pas Louis XVI, mais plutôt une sorte de Charles X hargneux, qui se cramponne à son prooojet dépassé.
    Hier c’était la Restauration en mode ultra. Aujourd’hui c’est la réforme néo-libérale et mondialiste de la France. Dans les deux cas, c’est un projet qui tourne le dos à la marche du monde.
    Face à la contestation sociale et politique qui en découle en France, comme Charles X, Emmanuel Macron a choisi l’épreuve de force. A ses risques et périls.

    L’extrême-gauche, les pompiers de Macron

    L’extrême-gauche, toujours au service du Système, a permis de parachever la stratégie macroniennede la tension. Les black blocks sont les pompiers de Macron, toujours sur la brèche !

    Les violences parisiennes du samedi 16 mars dernier, amplement médiatisées comme à l’habitude, donnent au gouvernement le dernier prétexte qu’il attendait pour réaliser son rêve :  interdire toute manifestation des Gilets Jaunes, présentés désormais comme des émeutiers – d’extrême droite bien sûr puisque la gauche, même extrême, ne saurait se situer ailleurs que dans le camp du Bien, dans le camp des Progressistes.

    Après la mise au pas des médias – où l’on rivalise d’obséquiosité pour traîner dans la boue toute opposition à Emmanuel Macron – et la surveillance d’Internet et des réseaux sociaux par la police de la pensée… voici donc la mise au pas de la rue par la police.
    Et la mise au pas administrative et préfectorale qui va avec, pour éliminer ceux que l’on accuse de ne pas assez réprimer la France périphérique.

    Comme l’écrit si bien Frédéric Lordon, Emmanuel Macron a « fait du peuple un ennemi de l’État »[1].

    Les bonnes et les mauvaises racailles

    Charles X Macron est cohérent avec lui-même : lui et son gouvernement ont toujours refusé de reconnaître la contestation nationale incarnée dans le mouvement des Gilets Jaunes. Ce n’étaient que des factieux, des chemises brunes qui voulaient renverser la République et son monarque.

    Et face au retour de la bête immonde, on ne doit bien sûr pas transiger. Bernard-Henri Lévy exhorte d’ailleurs le gouvernement, sur toutes les chaînes de télévision, à se montrer intraitable avec ces ploucs en Gilet Jaune.

    On apprend donc que les militaires de l’opération Sentinelle seront chargés désormais de la protection des bâtiments publics contre les émeutiers, ce qui libérera d’autant les « forces de l’ordre » pour la répression dans la rue. Ce qui revient donc à assimiler les Gilets Jaunes à des terroristes radicalisés et à transformer les armées en supplétifs de la police.

    Les mêmes qui nous expliquent que l’armée ne pouvait pas être employée à rétablir l’ordre républicain dans les banlieues de l’immigration entrées en sécession, n’hésitent pas à les mobiliser contre les Gilets Jaunes.

    Pour le pouvoir et ses spadassins, il y a à l’évidence les bonnes et les mauvaises racailles. Les bonnes ce sont les petits dealers dépoitraillés de Saint-Martin, les émeutiers de Grenoble ou les black blocks. Les mauvaises, ce sont ces « salauds de pauvres [2]» qui manifestent en gilet jaune.

    Une fuite en avant aussi préoccupante que dérisoire

    En faisant donner la troupe, Charles X Macron, adopte une attitude de défi et de fuite en avant particulièrement inquiétante. Mais aussi dérisoire. Car la réalité politique et sociale de la France lui échappe néanmoins, comme lui échappe celle de l’Europe. Comme échappait au roi Charles X, la France de 1830.

    Car les rodomontades ministérielles devant les caméras ne parviennent pas à masquer qu’Emmanuel Macron accumule échecs sur échecs depuis l’été 2018.

    • Une affaire Benalla qui n’en finit pas de se rapprocher de lui…
    • Un Grand Débat et une Lettre aux Européens qui font flop et qui ne séduisent que l’électorat LREM…
    • Des revendications portées par les Gilets Jaunes que continuent de soutenir deux Français sur trois…
    • Une conjoncture atone, une insécurité et des violences anticatholiques qui explosent…
    • Et surtout le fait qu’Emmanuel Macron concentre désormais sur sa personne une haine inexpiable.

    Macron dans les pas de Charles X ?

    Comme hier Charles X Emmanuel Macron n’incarne pas l’avenir mais le passé : nous vivons en effet la fin du rêve mondialiste unipolaire et la crise du modèle néo-libéral qui apporte le chaos partout. Crise qui explique la révolte des peuples qui en ont assez de voir les usines qui ferment, le porte-monnaie qui se vide et les mosquées qui s’ouvrent, pour reprendre la formule lapidaire de Philippe de Villiers[3]. Des peuples qui rejettent partout leurs oligarchies xénocratiques[4].

    Emmanuel Macron se raccroche à l’illusion que la propagande médiatique, les coups de matraque et les gaz lacrymogènes pourront empêcher l’éclosion du monde polycentrique qui vient et la libération des peuples qui va avec.

    Comme Charles X pensait disperser les émeutiers à coup de sabre.

    Certes, Emmanuel Macron peut se retrancher derrière les institutions de la 5e république comme hier les barons voleurs se réfugiaient dans leurs donjons.

    Mais on n’arrête pas l’histoire qui vient.

    Michel Geoffroy 22/03/2019

    [1] Frédéric Lordon lettre ouverte à E.Macron lue le 14 mars 2019 à la Bourse du Travail

    [2] Par référence à une célèbre réplique de Jean Gabin dans le film de Claude Autant-Lara « la Traversée de Paris »

    [3] Entretien sur TV Libertés du 16 mars 2019

    [4] Selon l’expression de Yannick Jaffré

    https://www.polemia.com/gilets-jaunes-charles-x-fait-donner-la-troupe/

  • Le mouvement s'essoufle ......qu'ils disent