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566 SDF sont morts dans les rues en France en 2018, un chiffre en hausse
En 2018, 566 personnes sans domicile sont mortes dans la rue en France, contre 511 l'année précédente, selon le collectif Les morts de la rue, qui recense chaque année ces décès.Le chiffre est en constante hausse. Selon un rapport du collectif Les morts de la rue, rendu public jeudi 14 mars, 55 personnes supplémentaires sans domicile sont décédées dans la rue en 2018, portant le total à 566.En moyenne, ces personnes avaient 48 ans et cinquante d'entre eux étaient des femmes. Treize étaient des mineurs, dont six de moins de 5 ans. Deux étaient des enfants âgées de 5 et 9 ans tandis que six avaient entre 15 et 18 ans."Durant les trois derniers mois avant son décès, chacune de ces personnes a vécu majoritairement dans des lieux non faits pour l'habitation ou en centre d'hébergement d'urgence ou temporaire", précise le collectif, qui organisera un hommage public le 2 avril à Paris."Elles sont mortes sur la voie publique, dans des abris de fortune tels qu'un parking, une cage d'escalier, une cabane de chantier ou dans le métro, mais aussi en lieu de soins ou en structure d'hébergement", selon Les morts de la rue.[...]En savoir plus sur lci.fr -
La grande arnaque en débat
Ce n’est pas faute de l’avoir dit, il est plus facile d’entrer dans l’Union Européenne que d’en sortir, quand bien même un Etat y aurait posé un pied prudent et aurait conservé sa monnaie nationale. Le Royaume-Uni en fait aujourd’hui l’expérience, tant il est vrai que le cas d’Albion, forcément perfide aux yeux des Bruxellois les plus enragés, doit servir d’exemple et dissuader tous ceux qui seraient tentés de s’en évader. A J-17 avant la date officielle du Brexit, une large majorité de 391 députés britanniques (contre 242) ont infligé hier un nouveau désaveu cinglant à la pugnace Theresa May, en rejetant son accord de rupture avec l’UE. Un nouveau vote aura lieu aujourd’hui qui jugera de la possibilité d’une sortie sans accord et demain ces mêmes députés devront se prononcer sur la proposition d’un report (limité) du Brexit. On admirera dans ce contexte ce tweet de Michel Barnier, négociateur en chef pour l’Union européenne chargé de mener les négociations liées au Brexit, jouant le registre de la bonne volonté et de la sincérité douloureuse: «L’Union européenne a fait tout son possible pour que l’accord soit adopté. L’impasse ne peut être résolue qu’au Royaume-Uni. Nos préparatifs en vue d’une sortie sans accord sont maintenant plus importants que jamais.» Euronews rapporte pareillement les avertissements de Donald Tusk, le président du Conseil européen: «s’ils doivent demander le report du Brexit il faudra qu’ils se justifient de manière crédible pour ne pas perturber le bon (sic) fonctionnement de l’Union européenne.»
Telle est l’actualité européenne qui sert de toile de fond aux derniers jours de ce Grand débat national initié par Emmanuel Macron, lequel doit officiellement s’achever vendredi. Grand débat ou plutôt grande arnaque d’un représentant d’un Système aux abois qui a trouvé ce moyen, cette diversion, au plus fort de la crise des Gilets Jaunes (mais le feu couve toujours) pour gagner du temps, tout en affirmant qu’il ne dérivera pas du cap politique, économique et idéologique qui est le sien. Félicitons nous tout de même de ce que le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), saisi notamment par le Rassemblement National, ait officiellement confirmé lundi sur son site que les interventions fleuves de M Macron dans le cadre du Grand débat (plus de 140 heures de prose élyséenne et jupitérienne ont été diffusées sur l’ensemble des chaînes d’information!) seraient décomptées du temps de parole de l’exécutif. Voilà qui devrait également réjouir le juriste Régis de Castelnau, opposant de la première heure au nouveau monde macroniste qui voyait dans ce Grand débat, un «Macron Tour » de soutien à la liste LREM aux élections européennes, «strictement illégal et qui caractérise un comportement pénal. »
Les Français, certes, ne sont plus dupes de grand chose. Un récent sondage Ifop-Fiducial indique que 62% des personnes interrogées pensent qu’Emmanuel Macron et le gouvernement ne prendront pas en compte les propositions et demandes formulées par les Français dans le cadre du grand débat. Et BFMTV notait hier que les cinq garants désignés du grand débat (Jean-Paul Bailly, Nadia Bellaoui, Guy Canivet, Isabelle Falque-Pierrotin, Pascal Perrineau) «ont déploré ce mardi les interventions répétées d’Emmanuel Macron et des membres du gouvernement dans la consultation, qui ont selon eux pu renforcer la méfiance des Français (…). Il était peut-être utile qu’il y ait une communication présidentielle et gouvernementale importante au début du processus pour mobiliser les citoyens, a souligné (le politologue) Pascal Perrineau au cours d’un point de presse du collège des cinq garants. Mais, la manière dont ça s’est prolongé a pu contribuer, après avoir mobilisé, à entraver la mobilisation. » Bref, autrement dit, cette manœuvre a manqué singulièrement de finesse.
Pascal Perrineau, est-il dit encore, a souligné à ce propos «des difficultés pour rassembler ces échantillons de citoyens dans certaines régions. La participation moyenne pourrait, selon lui, se situer plutôt aux alentours de 50 à 70 citoyens par conférence au lieu d’une centaine prévue au départ.» RT, citant ici un article du Parisien, a précisé par ailleurs, dixit un autre politologue, Jérôme Fourquet, que «la France qui a participé à cette vaste enquête est celle qui a voté pour Emmanuel Macron au premier tour de l’élection présidentielle. Par voie de conséquence, il note des disparités entre la participation des départements les plus riches et celle des moins aisés (…) Aussi, le Grand débat initié par Emmanuel Macron, et organisé par le gouvernement en dehors d’un cadre indépendant (comme le souhaitait à l’origine la Commission nationale du débat public) semble être, d’abord, une affaire macronienne. La carte des non-contributeurs correspond à celle du non à Maastricht, résume par ailleurs Jérôme Fourquet qui constate une fracture civique et démocratique».
Lors de l’émission 20 heures politique sur BFM hier soir, le sondage en ligne repris sur son compte twitter était sans appel et balayait d’un revers de la main les «10 000 réunions organisées, les 1,4 million de contributions récoltées en ligne et les 16 000 cahiers de doléances ont été remplis par des citoyens.». À la question posée aux auditeurs Etes-vous optimistes quant aux réponses que le gouvernement va apporter ? , 87% des sondés répondaient NON… Et Jean-Paul Bailly enfonçait le clou en estimant que le compte-rendu (du grand débat) ne sera pas un sondage représentatif de l’opinion des Français.»
D’autant que la crédibilité de ce gouvernement, dans sa capacité à dire le vrai, a été très largement anéantie par sa gestion de la crise des Gilets Jaunes. Déni pathétique du chef de l’Etat , infox, fausses nouvelles véhiculées à la tête de l’Etat et par ses relais, diabolisation, reductio ad hitlerum, délires verbaux des Griveaux, Schiappa, Castaner…: des sommets dans la propagande mensongère à gros sabots ont été atteints.
Laurent Dauré l’a (d)écrit longuement sur le site Les crises, «la synthèse des délires macronistes à propos des Gilets jaunes » parle d’elle même : «il s’agit d’un mouvement de factieux néonazis incendiaires dont le mouvement est orchestré en sous-main par Stephen (dit Steve) Bannon, Vladimir Poutine et le gouvernement italien. La pensée complexe, ça décoiffe (…). Les médias dominants ont maintes fois condamné les Gilets Jaunes pour les fausses informations diffusées sur les réseaux sociaux, ils en ont proposé des compilations (quelques exemples : BFM-TV, France Inter, Le Parisien, TF1, CNews, RTL), en occultant presque systématiquement leurs pendants macronistes. Pourtant, si on prétend s’intéresser avec honnêteté et rigueur aux phénomènes des fake news et du conspirationnisme – qui ne sont pas récents –, il convient de se pencher aussi et peut-être même en priorité à l’abondante production du pouvoir..»
Quitte en effet à se pencher sur le sujet (bien réel) de la pensée conspirationniste et de son impact sur nos comportements, notamment électoraux, «On attend avec impatience des études sur la perméabilité de la petite et grande bourgeoisies à certaines théories du complot (en particulier sur la Russie), la spécificité de leurs biais intellectuels et la faible dilection des classes éduquées à l’égard de la démocratie. À ce sujet, on a pu constater que les médias dominants se sont abstenus de rendre compte d’une étude importante exposée dans le New York Times le 23 mai 2018 : « Les centristes sont les plus hostiles à la démocratie, pas les extrémistes. Difficile de ne pas reconnaître le macronisme sous les traits de ce centrisme totalitaire ».
Difficile en tout état de cause de croire encore aux lendemains qui chantent et de penser printemps. Et ce, affirme Bruno Gollnisch, en cette période ou les défis qui attendent la France et les Français (ils vont atteindre leur taille critique dans les mois et les années à venir), certainement les plus dangereux que nous aurons à affronter depuis les commencements de notre longue histoire, commanderaient de rompre, définitivement et urgemment , avec la catastrophique utopie euromondialiste.
https://gollnisch.com/2019/03/13/la-grande-arnaque-en-debat/
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Marine Le Pen continue d'affirmer qu'un retraité français modeste est "moins bien traité qu'un migrant"
La présidente du Rassemblement national affirme notamment que les migrants, "fraîchement débarqués" ou non, sont aidés en priorité au détriment des Français."Je pense que les Français ont plus de droits que n'importe qui d'autre dans leur propre pays", estime Marine Le Pen.Invitée de BFMTV ce mardi matin, la présidente du Rassemblement est revenue sur l'injustice majeure que subiraient, d'après elles, les Français les plus modestes vis-à-vis des immigrés arrivant sur notre sol."Il faut réserver la solidarité nationale, y compris en matière de logement, à nos propres compatriotes", a-t-elle déclaré, affirmant que la totalité des logements d'urgence était aujourd'hui attribuée aux "migrants fraîchement débarqués"."Combien de retraités modestes, mais qui ont un petit capital, ne demandent pas le minimum vieillesse parce qu'ils veulent laisser quelque chose à leurs enfants? (...) Ils préfèrent vivre extrêmement chichement, en dessous (...) du seuil de pauvreté pour pouvoir laisser le petit capital qu'ils ont réussi à se constituer par leur travail durant toute leur vie à leurs enfants", estime Marine Le Pen.
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En savoir plus sur bfmtv.com -
Le malus appliqué aux retraites complémentaires : une injustice de plus
Désormais, si vous prenez votre retraite à 62 ans, la punition tombe : 10 % de moins sur votre complémentaire brut, pendant trois ans, grâce à un coefficient dit de solidarité !
En clair, l’État vous prive d’un trimestre de complémentaire sur cette période – ce n’est pas rien – et cet acte appelle quelques remarques.
Concoctée, en 2015, par ceux qui nous gouvernent, ceux qui gèrent, et avec l’accord de ceux qui sont censés nous défendre, cette loi montre combien les gilets jaunes ont raison sur le fond.
Les acquis disparaissent de plus en plus ; la retraite à 62 ans en était un.
Naïf que je suis, je pensais que, pour avoir un malus, il fallait avoir eu un accident avec responsabilité, comme en voiture, ou avoir commis une faute.
Prendre sa retraite à 62 ans à taux plein ou non est un choix personnel : en partant sans avoir le taux plein, vous partez avec moins de pension ; ce qui est juste.
En revanche, qu’on vous « taxe » depuis le 1er janvier ne l’est pas, la liberté de prendre sa retraite à 62 ans n’existe plus, avec ou sans taux plein, elle est conditionnelle : vous pouvez partir, mais sous réserve de vous affranchir d’un « billet d’entrée en retraite valant un trimestre de complémentaire sur 3 ans ».
Sujet du grand débat ? Eh bien, non…
Si je comprends une mesure incitative de bonus, si vous travaillez au-delà de 62 ans, je déplore la taxe pour le départ à 62 ans, car cela sanctionne.
Et la question est : de quoi ?
Du droit de prendre sa retraite à l’âge légal.
Ce nouvel impôt a un côté pernicieux car il instaure une taxe sur la retraite, avec un curseur âge qui pourra bouger dans le temps ; il ne me semble, d’ailleurs, à titre personnel, pas totalement légal au regard du principe de sanction qu’il institue pour ceux qui décident de prendre leur retraite à 62 ans, dit âge légal.
Ceux qui sont nés en 1973 et après devront s’acquitter de 173 trimestres (43 années), alors que pour ceux nés en 1957, 166 trimestres suffisent (41 années et 6 mois). Je vous laisse alors imaginer l’âge réel de départ à taux plein, compte tenu des différents emplois (pour ma part, j’en ai tenu cinq sans aucun lien professionnel, avec des périodes de chômage entre, bien que je ne me sois pas contenté de traverser la rue).
La réalité sur laquelle le gouvernement ne communique pas, avec l’aval surprenant des syndicats, est que dans les années à venir, vous aurez toujours la liberté de partir à 62 ans, mais à condition d’acquitter un impôt de solidarité : paradoxal, d’autant que la pension diminuera de plus en plus, au regard des trimestres nécessaires croissants pour bénéficier du taux plein.
Pendant que le grand débat accouche d’une souris, il est important d’informer nos concitoyens de la réalité de demain : de plus en plus, ceux qui décideront de prendre leur retraite à 62 ans auront de moins en moins de pension et seront, en sus, « punis » d’un malus leur enlevant un trimestre de complémentaire globalement, pour être solidaire.
De qui ?
Même la CSG ne leur suffit plus.
Le jaune a encore de beaux jours devant lui. -
La grande mascarade du grand débat, par Ivan Rioufol
Le grand débat national s’achemine vers la grande débâcle annoncée (blog du 9 janvier). En dépit de la propagande d’Etat qui survend le “succès” de l’initiative présidentielle, les chiffres apportent un sérieux bémol à l’euphorie. S’il y a eu 1,4 million de contributions, elles ne proviennent que de 300.000 contributeurs. Cette faible participation, au regard des 46 millions d’électeurs inscrits, relativise l’auto-contentement d’Emmanuel Macron. D’autant que c’est une France “urbaine, favorisée et retraitée” qui s’est majoritairement exprimée, aux dires de Jérôme Fourquet (IFOP) : c’est-à-dire une population éloignée des préoccupations des Gilets jaunes, éléments déclencheurs de la manoeuvre élyséenne. 10.000 communes ont également ouvert 16.000 cahiers de doléances. 7000 réunions ont été tenues, sans qu’il soit possible de savoir si elles ont été suivies par beaucoup de citoyens.
Au total, l’opération aura surtout été le prétexte pour Macron de s’inviter à plusieurs reprises, et sur la longueur, dans des débats encadrés et retransmis en direct sur les chaines d’information. Il a trouvé là l’occasion de se laisser aller à un one man show, en mettant en scène une incontestable maîtrise des dossiers techniques. Mais, trois mois après le lancement du grand débat, qui se termine cette fin de semaine, que faut-il retenir ? La semaine dernière, Macron a demandé à ses ministres de lui transmettre “des propositions le plus rockn’roll possible“. Cette infantilisation des enjeux laisse perplexe. La grande mascarade colle aux basques de la macronie.
Le point de départ est, rappelons-le, de répondre à la révolte existentielle des Français oubliés. Quand, mardi dernier à Milan, Bernard-Henri Lévy dépeint les Gilets jaunes qui manifestent à Paris chaque samedi comme des types qui ne pensent qu’à “casser du flic, du juif et du pédé“, l’écrivain proche de Macron laisse voir sa profonde incompréhension de la révolte et sa rupture avec la France périphérique et rurale. Dans son outrance, incroyablement haineuse, BHL fait aussi comprendre que seule lui importe la défense du chef de l’Etat. Or cet esprit de meute est partagé par le reste de la cour. Elle se montre incapable d’entendre les critiques qui lui portées. Le désarroi du camp présidentiel s’observe aux crocs montrés par la garde rapprochée, mais aussi au manque d’imagination des politiques.
Alors qu’une partie des Français réclame moins de taxes, d’impôts et de technocratie, le pouvoir ne cesse de raisonner en terme de fiscalité supplémentaire et d’usines à gaz. La dernière idée en date serait, selon le député LREM Cédric Villani entendu ce lundi matin sur Europe 1, d’augmenter les impôts pour les riches. Il n’était pas utile de faire tout ce tintouin pour en arriver à cette banalité démagogique. En fait. Depuis la première manifestation des Gilets jaunes le 17 novembre, rien n’a bougé. A la (bonne) question initiale posée par Jacline Mouraud à l’adresse de Macron : “Qu’est-ce que vous faites du pognon des Français ?“, aucune réponse n’a été apportée à ce jour. Oui, les prochaines semaines s’annoncent rockn’roll … pour Macron.
Ivan Rioufol
Texte daté du 11 mars 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol
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12 fausses nouvelles macronistes sur les Gilets jaunes
Tout est daté et extrêmement documenté si vous suivez les liens :
Fake news n°1 : Les Gilets jaunes réunis sur les Champs-Élysées sont des séditieux d’ultradroite
– Qui ? : Christophe Castaner (ministre de l’Intérieur)
– Quand ? : 24 novembre 2018Fake news n°2 : Un Gilet jaune a fait un salut nazi sur les Champs-Élysées
– Qui ? : Team Macron (un important compte Twitter semi-officiel dédié à la défense de la Macronie), Naïma Moutchou (députée LREM, rapporteur de la loi relative à la lutte contre les fausses informations)
– Quand ? : 24 novembre 2018Fake news n°3 : C’est la peste brune qui a manifesté sur les Champs-Élysées
– Qui ? : Gérald Darmanin (ministre de l’Action et des Comptes publics)
– Quand ? : 25 novembre 2018Fake news n°4 : Des Gilets jaunes ont incendié le Musée du Jeu de paume
– Qui ? : Team Macron
– Quand ? : 1er décembre 2018Fake news n°5 : Plusieurs milliers de personnes vont se rendre à Paris pour casser et tuer
– Qui ? : L’Élysée, Jacqueline Gourault (ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales)
– Quand ? : 5 décembre 2018Fake news n°6 : Steve Bannon a orchestré le mouvement des Gilets jaunes
– Qui ? : Team Macron, Émilie Chalas (députée LREM), Coralie Dubost (députée LREM), Aurore Bergé (députée LREM, porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
– Quand ? : 5 décembre 2018Fake news n° 7 : Des comptes Twitter liés à la Russie attisent la révolte des Gilets jaunes
– Qui ? : Différentes sources gouvernementales anonymes, Team Macron (comme nous l’avons vu dans la 1re partie, il s’agit d’un important compte Twitter semi-officiel dédié à la défense de la Macronie ; il a changé de nom en février et s’appelle désormais – de façon aussi pompeuse qu’usurpée – « Team Progressistes. »)
– Quand ? : 8 décembre 2018Fake news n° 8 : Le SMIC va augmenter de 100 euros en 2019
– Qui ? : Emmanuel Macron (président de la République), puis l’ensemble de la macronsphère
– Quand ? : 10 décembre 2018Fake news n° 9 : Le mouvement des Gilets jaunes n’aurait pas existé sans BFM
– Qui ? :Emmanuel Macron, Richard Ferrand (député LREM, président de l’Assemblée nationale), Team Macron
– Quand ? : 26 décembre 2018Fake news n° 10 : Des Gilets jaunes ont mis le feu à des voitures devant les locaux du Parisien et des Échos
– Qui ? : Richard Ferrand, Hugues Renson (député LREM, vice-président de l’Assemblée nationale), Olivia Grégoire (députée LREM), Cédric Villani (député LREM), Jean François Mbaye (député LREM), Anne-Christine Lang (députée LREM)
– Quand ? : 29 décembre 2018Fake news n°11 : L’Italie finance les casseurs qui agissent lors des manifestations des Gilets jaunes
– Qui ? : Marlène Schiappa (secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes)
– Quand ? : 10 janvier 2019Fake news n° 12 : Les forces de l’ordre ne sont responsables d’aucun mort pendant le mouvement des Gilets jaunes
– Qui ? : Emmanuel Macron
– Quand ? : 28 janvier 2019 -
L'appel contre la menace de dissolution du Bastion social rassemble des nouvelles signatures
Plusieurs centaines de patriotes indignés cliquez ici par l'annonce faite par le président de la République, Emmanuel Macron, lors du dernier dîner du Crif (un conseil prétendu "représentatif" des juifs de France) au mois de février de dissoudre le Bastion social, ont d'ores et déjà signé l'appel lancé par Synthèse nationale contre cette menace inconsidérée.
Le Bastion social est en effet un mouvement de jeunes nationalistes qui a, comme d'autres, l'audace de s'élever contre l'assassinat programmé par l'hyperclasse (politique, économique et médiatique) de notre nation et celui de notre civilisation. Lorsqu'il a été créé, il y a deux ans, le BS a fait beaucoup parler de lui en occupant, durant quelques semaines, avant d'en être délogé par la police, un immeuble abandonné dans le centre de Lyon. Il voulait en faire un foyer d'accueil pour Français en détresse. Le BS appliquait ainsi concrètement les principes solidarises identitaires. Depuis, il a ouvert dans plusieurs villes (Chambéry, Strasbourg, Clermont-Ferrand...) des locaux dans lesquelles des permanences sociales sont tenues. Certains de ces locaux ont été attaqués par les chiens de garde du Système que sont les antifas sans que cela n'émeuve les "bien-pensants institutionnalisés".
En fait, le combat mené par ces jeunes gens est apparemment insupportable pour le Pouvoir en place car il met le doigt là où cela fait mal, à savoir la paupérisation grandissante du peuple français. La Défense des intérêts des nôtres avant ceux des autres étant, pour les nationalistes, une priorité absolue.
Nous ne pouvions donc pas rester muets face à la prétention présidentielle de dissoudre le BS. Voilà pourquoi nous avons pris l'initiative, à quelques uns, de lancer il y a une semaine cet appel qui a déjà reçu de nombreux soutiens aussi bien de personnalités (élus, responsables politiques, associatifs, écrivains, journalistes, éditeurs, artistes... cliquez ici) que de patriotes et de non-conformistes.
Enfin, il faut savoir que le Président Jean-Marie Le Pen recevra en fin d'après-midi ce mardi une délégation du Bastion social à Strasbourg où il siège actuellement au Parlement européen.
Roland Hélie
Directeur de Synthèse nationale
Si vous souhaitez signer cet appel cliquez ici
ou retournez-nous ce bulletin cliquez là
Aujourd'hui, nous publions quelques noms de nouveaux signataires :
Gabriele Adinolfi, Président de l'Institut Polaris (Rome)
Gaston Alcide, écrivain
Serge Ayoub, ancien président du mouvement Troisième voie, lui-même dissout en 2013
Alain de Benoist, éditorialiste de la revue Eléments
François Bousquet, directeur de la Nouvelle librairie
Patrick Cocriamont, ancien député belge
Thierry Dreschmann, libraire
Franck Buleux, écrivain normand, directeur de la collection Les Cahiers d'Histoire du nationalisme
Pascal Eysseric, directeur de la rédaction d'Eléments
Philippe Josselin, mathématicien
Patrick Lusinchi, directeur artistique d'Eléments
Massimo Magliaro, directeur de Nova Historica (Rome)
Jacques Mayadoux, ancien responsable de l'Union des lycéens nationalistes
Bernard Plouvier, écrivain
Joël Provansal, Afrique du Sud
Claudette Rose, retraitée de l'Aviation civile
Alain Sanders, écrivain et journaliste à Présent.
Pour en savoir plus cliquez ici
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Angers : rien pour les SDF, tout pour les clandestins
Suite à la mort d’un Français sans domicile fixe dehors, sur un banc, l’association l’Alvarium a écrit au maire et au préfet pour l’alerter sur la situation des SDF angevins. Courrier resté sans réponse.
C’est pourquoi, l’association lance une pétition pour demander au maire et au préfet de tout mettre en oeuvre afin de s’occuper enfin des angevins les plus démunis.
Il existe à Angers des milliers de logements vides, la préfecture finance des dizaines et des dizaines de places d’hôtel au profit des mineurs clandestins, la municipalité subventionne par dizaines de milliers d’euros différentes associations d’extrême-gauche ou qui aident les clandestins… A Angers, plusieurs squats bénéficient ainsi de la bienveillance des institutions, logeant grâce à cela des clandestins et des militants gauchistes, mais JAMAIS des SDF français. Pourtant, ils sont des centaines en Anjou à souffrir de la faim, du froid, et de la solitude, abandonnés de leur propre patrie et de ceux qui sont censés les représenter.
Face à cela nous réclamons une assistance matérielle, alimentaire et psychologique pour ces angevins les plus démunis. Parce qu’il en va de notre honneur de ne plus en laisser mourir sur des bancs pendant que des pseudos réfugiés mènent la doce vita dans des hôtels. Parce que la solidarité nationale est plus qu’une question d’honneur : elle est un impératif moral lorsque certains de nos compatriotes crèvent la gueule ouverte dans la rue !
https://www.lesalonbeige.fr/angers-rien-pour-les-sdf-tout-pour-les-clandestins/
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Acte XVI des Gilets jaunes : « Démobilisation »… ou refus de récupération ?, par Franck Deletraz
Invoquant les effets supposés positifs du grand débat national, les prétendus « efforts » effectués par le gouvernement pour répondre aux attentes de nos compatriotes ou bien encore une certaine lassitude qui se serait installée dans les rangs des Gilets jaunes, les grands médias ne cachaient pas leur joie samedi devant la mobilisation moindre enregistrée à l’occasion de cet acte XVI. Un acte XVI qui aura tout de même, rappelons-le, jeté dans les rues près de 40 000 personnes partout en France (selon l’Intérieur), dont 4 000 à Paris. Un recul qui, en réalité, est loin de constituer une victoire pour le gouvernement, et cela pour plusieurs raisons que les journalistes se gardent bien d’évoquer.
Un mouvement peu à peu confisqué par la gauche
On rappellera d’abord que l’écrasante majorité des vrais Gilets jaunes sont des gens qui travaillent et sacrifient donc leurs journées de repos pour manifester. Ce sont aussi souvent des gens aux revenus modestes, n’ayant pas les moyens de multiplier les déplacements pour les grandes manifestations parisiennes et autres. Cependant, au-delà de ces raisons matérielles, on trouve également des motifs bien plus politiques, tels que le refus d’être récupéré et même d’être mêlé à la faune anarcho-trotskiste qui a peu à peu confisqué ces manifs. Dans Présent du 1er mars, nous évoquions ainsi les innombrables tentatives de récupération du mouvement opérées ces derniers mois par les partisans de Mélenchon. Mais ils ne sont pas les seuls : samedi encore, alors que nombre de Gilets jaunes s’apprêtaient à rejoindre le cortège sur les Champs-Elysées, ceux-ci ont finalement renoncé après avoir constaté que la tête de la manif était constituée de femmes brandissant des banderoles LGBT et criant des slogans pour la PMA et contre « le patriarcat », suivies de la CGT !
L’indignation à géométrie variable de « frère Castaner »
Quoi qu’il en soit, cet acte XVI aura à nouveau donné lieu à un certain nombre de heurts entre manifestants et forces de l’ordre, au cours desquels ces dernières, regonflées la veille par un Castaner qui avait promis que « chaque brute sera punie », n’auront guère fait dans la dentelle. Dès le lendemain soir, en effet, le parquet de Paris annonçait avoir confié à l’IGPN une énième enquête, après la prise en charge par les secours d’un homme grièvement blessé au visage, « probablement » par un tir de LBD. En même temps, une vidéo tournée samedi à Quimper, et visionnée plus de 640 000 fois sur les réseaux sociaux, montrait un Gilet jaune sérieusement passé à tabac par un gendarme qui, après l’avoir frappé à deux reprises à la tête, lui assénait au moins neuf coups de matraque sur le dos…
Des incidents qui ont jusque-là laissé de marbre Castaner, celui-ci préférant en effet s’indigner contre les quelques dégradations perpétrées dans la nuit de samedi à dimanche par plusieurs Gilets jaunes contre le temple maçonnique de Tarbes. Fin en colère, le franc-maçon Castaner s’est en effet exclamé : « Après les juifs, les francs-maçons… Quand la bêtise rivalise avec l’intolérance la plus crasse. » Avant d’annoncer bien sûr l’ouverture immédiate d’une enquête qui, n’en doutons pas, aura, elle, tôt fait d’aboutir…
Franck Deletraz
Article paru dans Présent daté du 11 mars 2019
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Algérie : une lourde révolte pour la France – Journal du lundi 11 mars 2019
Algérie : une lourde révolte pour la France
Des milliers de personnes descendent dans les rues en France contre Abdelaziz Bouteflika ! Alors que le président algérien est revenu à Alger dimanche, la contestation ne faiblit pas des deux côtés de la Méditerranée.
Gilets Jaunes : un acte XVII qui suit la tendance
A une semaine de la fin du grand débat national lancé par Emmanuel Macron, les gilets jaunes ont de nouveau battu le pavé, samedi. Malgré une baisse de la mobilisation, les gilets jaunes espérent toujours changer la donne
Européennes : Le vrai départ approche
A deux mois et demi du scrutin européen, le départ de la campagne semble poussif. Alors que l’essentiel des têtes de listes est désormais connu, la bataille devrait réserver encore son lot de surprises.
l’Actualité en bref
https://www.tvlibertes.com/algerie-une-lourde-revolte-pour-la-france-journal-du-lundi-11-mars-2019