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social - Page 269

  • Gilets jaunes : la nouvelle donne

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    Le camp des gazelles a fait entendre sa voix. « C dans l’air » réunissait, ce lundi soir, Brice Teinturier, Soazig Quéméner, Éric Fotorino et Christian Saint—Palais autour des « images glaçantes » de ce week-end. Le titre de l’émission était : « Dans le piège de la haine ». Configuration parfaite de l’aveuglement de la bien-pensance avec la grande découverte d’un climat de violence dans notre société. Rappel des faits : une voiture de police caillassée à Lyon par des casseurs avec, à son bord, une policière terrorisée. L’exfiltration, de la manifestation, d’Ingrid Levavasseur. Alain Finkielkraut honteusement insulté dans la rue. Qu’était devenue l’image d’Épinal des gilets jaunes ? Comme on était loin du pouvoir d’achat, face à l’antisémitisme et à la détestation de tout pouvoir. Face à ces rues et ces réseaux sociaux où on se lâche ignominieusement !

    C’est un fait : le mouvement des gilets jaunes aurait dégénéré. Avec le vent, le monde intellectuel a retourné sa veste. « S’il faut choisir, je ne balance pas. Je veux être peuple », disait déjà La Bruyère. Mais pas n’importe lequel : un peuple policé. Ingrid Levavasseur, à qui on avait offert la politique sur un plateau télé, est désavouée par les siens. Elle qui se croyait pourtant déjà en haut de la liste !

    Ensuite, considération sur le climat délétère de notre République. Monsieur Teinturier s’étonna que la société ne réagît pas collectivement à des horreurs comme l’affaire Halimi. Évidence exprimée par Tocqueville que « le peuple des sociétés démocratiques est devenu indifférent à tout sauf à ses intérêts privés ». (Et quand un peuple exprime son opinion sur laquelle on s’assied ?) Décidément, on déteste les effets dont on chérit les causes. N’en déplaise à ceux qui se bouchent le nez, ce qui se passe reflète la France : celle du « pouvoir », aux manettes et au micro, qui fait débat pendant que les autres défilent après avoir « fait rond-point ».

    La table où l’on cause dans un sens puis dans l’autre. Dehors, les pigeons devenus des loups, avec tout plein de plumes qui volent. Sans oublier les sourciers qui reniflent des relents nauséabonds. Mais pas grand-chose sur l’homme, connu des services publics pour sa rhétorique islamiste, qui éructe sa haine, ni sur la forme nouvelle, prise chez nous, par cette haine depuis quelques années déjà. Qu’y a-t-il donc eu, ce week-end, que nous ne connaissions, de visible dans la rue ?

    Si des inégalités criantes engendrent une colère aveugle dont profitent certains venus de territoires perdus, des enjeux politiques s’invitent sur notre sol qui lui sont étrangers. Vouloir faire une nouvelle loi (une de plus) pour distinguer antisémitisme et sionisme comme on dénonce le sexisme, le racisme et « les phobies » montre un aveuglement ou un désarroi politiques qui ne datent pas d’hier. Le vivre ensemble est un néologisme pernicieux pour cacher une impuissance politique. On ne défilera donc pas « tous ensemble, tous ensemble ! » place de la République ? Quel désaveu du vivre ensemble ! Ce n’est pas Alain Finkielkraut qui me contredira. Inutile de ressortir des relents du temps passé.

    Marie-Hélène Verdier

    http://www.bvoltaire.fr/gilets-jaunes-la-nouvelle-donne/

  • Ce régime a en réserve des capacités de destruction inépuisables

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    Deux drapeaux dans cette manif Gilets jaunes : français et breton 

    « Ses sacs de grains semblaient des fontaines publiques ». Victor Hugo, Booz endormi  

    La France se retrouve soudainement effrayée des violences qui la déchirent.

    Et des fractures qui précipitent son éclatement. Comme si la répétition des mêmes phénomènes  depuis des années, si leur aggravation constante et si la persistance et l’extension de leurs causes ne rendaient pas prévisible, inéluctable même, le point de délabrement national où nous en sommes rendus. Les politiciens, les politologues, les journalistes, les intellectuels, les élites vraies ou fausses, tout ce monde nous fait aujourd'hui le coup de l’angoisse ou, parfois, de la panique. Et pourtant ! La découverte ou la surprise ne sont vraiment pas de mise. 

    Un vieil adage tiré de l'écriture sainte et devenu fort banal, rebattu, même, caractérise exactement la situation. Il invite à en identifier les causes, les responsabilités. « Qui veut semer le vent récolte la tempête ». Tout y est, tout est dit.  

    Ils sont nombreux - quasi unanimes - ceux qui, ces jours-ci, versent des  torrents de larmes, des larmes de crocodile, sur les violences de ces derniers mois mais aussi sur les fractures plurielles et profondes de la société française, sur son éclatement en apparence irréversible au point que l'existence même de ladite société devient incertaine, sur sa révolte,  son incohérence, son irrespect, son inculture, etc. Mais les divers pleureurs devraient plutôt faire leur examen de conscience s'ils ont eu ou ont quelques parcelles de pouvoir politique, médiatique, judiciaire ou intellectuel, car de cette situation qu'ils déplorent ils portent les responsabilisés. 

    Faut-il encore dresser la liste des causes ? Des erreurs commises par idéologie, esprit politicien, orgueil, lâcheté, inculture, ambition, intérêt, soumission ? De l'immigration africaine ou orientale chiffrable en millions aux diverses dispositions prises pour disloquer les familles, y dissoudre toute autorité ; de la négation des races, des sexes, de toute forme d'appartenance historique ou naturelle à la dictature des minorités, sexuelles, raciales, ethniques ou religieuses ; de la culpabilisation de la France accusée tantôt de crime contre l'humanité (la colonisation) tantôt de soumission au nazisme (les années noires, la peste brune, l'histoire qui bégaye) à la négation sans nuance de la culture française censée ne pas exister ; d'un libre-échangisme dogmatique qui a désertifié le territoire national, ruiné la France périphérique,  tué l'agriculture française et des pans entiers de notre industrie, avec pour résultat une masse de chômeurs et de pauvres incompressible en l'état de la politique des gouvernements successifs ; du désastre éducationnel à l'univers clos des cités et zones de non-droit, tout a été fait, tenté, imaginé, organisé, mis en place, ou accepté par la loi et par l'action publique pour déconstruire l'unité de la communauté nationale. Et sa souveraineté … 

    Des sommets de l'État, des hauts lieux d'où lesélites surplombent la société, les stratagèmes destructeurs, les lois mortifères, les comportements délétères ont été sans bornes. Les cerveaux ont regorgé d’idées. A cet égard, les réserves semblaient des fontaines publiques

    Le peuple français sera-t-il capable un jour d’accomplir une métanoia salvifique, d’exiger une politique radicalement autre ? Se trouvera-t-il quelqu’un pour diriger cette révolution contre-révolution ou alterrévolution ? Nous l’ignorons. 

    Mais de grâce, qu'on nous épargne maintenant les pleurs et les grincements de dent.

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    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Bastion social : « Nous refusons d’être les Palestiniens de l’Europe ! »

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    Propos recueillis par Nous sommes Partout cliquez ici

    La République aux abois a annoncé lors du dîner du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (CRIF), la dissolution de mouvements « d’extrême-droite dont le Bastion Social ». Mouvement surtout connu pour sa volonté de venir en aide aux Français et aux Européens les plus démunis aux travers de projets de solidarité et de défense du patrimoine local comme en Alsace. L’annonce du chef de l’Etat, en tout cas, n’a entamé en rien l’esprit de combat des militants. Rencontre avec Tristan Rochelle, responsable du Bastion Social Lyon. 

    Le 21 février 2019,  lors du dîner annuel du CRIF, structure représentant moins d’1% de la population française, selon les propos de son président François Khalifat, Emmanuel Macron a annoncé la dissolution du Bastion Social, présenté comme un levier de l’antisémitisme. Quelle est votre réaction à la suite de cette annonce inattendue ?

    Tristan Rochelle : En réalité, ça n’a rien d’extrêmement surprenant. Ce n’est pas la première fois que notre éventuelle dissolution est évoquée ou demandée. Il faut le voir comme une forme de consécration. Nombre de mouvements nationalistes ont déjà subi le même sort depuis Occident en 1968. C’est l’une des armes favorites du régime et pour cause, depuis cinquante ans, il réitère les mêmes erreurs face aux mouvements d’opposition nationale.

    Cet effet d’annonce n’est-il pas lié au fait que vous êtes en train de mener une action très importante en Alsace avec votre programme de réhabilitation de maisons traditionnelles pour en faire un lieu de vie et d’accueil pour les SDF ?

    T.R : En effet, cette nouvelle réquisition solidaire est symptomatique de la vitalité et du regain d’énergie de notre mouvement. Il est dans l’intérêt du régime d’étouffer les braises avant qu’elles ne deviennent incendie. Le contexte de dépérissement progressif du mouvement des Gilets Jaunes n’y est pas étranger non plus. On a coutume de dire que ceux qui font les insurrections à moitié ne font que creuser leur propre tombe.

    Le Bastion social oeuvre principalement en direction des plus démunis, les abandonnés de la République. Qu’avez-vous à répondre à cette accusation d’antisémitisme qui semble venir à point nommé après le saccage du cimetière de Quatzenheim ?

    T.R : Si le CRIF le dit, c’est sans doute que c’est vrai. Après tout, qui sommes-nous pour oser douter de leur bonne parole ?

    Selon le quotidien 20 minutes, des tags sur les tombes laissent à penser que les profanations auraient été commises par le mouvement autonomistes des « Loups noirs alsaciens », regroupant trois nonagénaires … L’âge des présumés protagonistes démontre que vous n’avez rien à voir avec cette « mouvance ». N’avez-vous pas l’impression de servir de bouc émissaire ?

    T.R : Cette affaire n’est qu’une grotesque mascarade. La dernière en date était la délirante affaire des « Barjols » (NDLR SN : élucubrations journalistiques sur un fantomatique complot contre Macron en 2018 et qui ont fait un flop). Les gens ne sont pas dupes, la principale vertu du mouvement des Gilets Jaunes aura d’ailleurs été de nous le démontrer.

    L’annonce a dû être un choc pour tous les militants qui agissent sur le terrain dans un esprit de solidarité pour aider les plus démunis. Que comptez-vous faire face à cette Fatwa républicaine ?

    T.R : Cela ne fait que nous conforter dans nos convictions, la lutte continue. Nous nous battons pour un idéal, pas pour un sigle ou une tête d’affiche. Comme le dit un chant qui nous tient à cœur : « Que nous font insultes et horions ? »

    L’annonce d’Emmanuel Macron est d’autant plus  surprenante que, lors de son discours, le président du CRIF a bien identifié ceux qui sont les principaux responsables de l’antisémitisme en France, les islamo-gauchistes, dont vous êtes aussi les victimes puisque vos locaux sont systématiquement la cible des Antifas pro-palestiniens dont l’ultraviolence n’est nullement censurée sur les réseaux sociaux et encore moins dans la réalité. L’état se trompe visiblement de cible. comment l’analysez-vous ?

    T.R :Le régime ne se trompe pas de cible, il attaque ceux qui lui semblent représenter un potentiel obstacle à son maintien et à la poursuite de ses méfaits. De plus, nous tenons à rappeler que nous avons toujours soutenu le combat du peuple palestinien pour la reconquête de son indépendance et nous nous sentons profondément solidaires de tous les peuples luttant pour leur liberté. Nous refusons d’être les palestiniens de l’Europe.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/02/22/bastion-social-nous-refusons-d-etre-les-palestiniens-de-l-europe.html

  • Avec la loi Alimentation, ce sont les plus pauvres qu’on taxe !

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    Emmanuel Macron a prétendu donner cent euros aux smicards, en décembre. En réalité, l’augmentation sera, en moyenne, de cinquante euros et beaucoup n’auront rien. Mais cette aumône est, en partie, annulée par la flambée des prix consécutive à la loi Alimentation.
    Cette dernière oblige les grandes surfaces à baisser leurs marges sur les fruits, les légumes, les viandes et les poissons et, a contrario, à en prendre une minimale de 10 % sur tous les produits d’alimentation.
    Résultat : des enseignes célèbres qui, pour attirer le client, vendaient quasiment à perte ont vu beaucoup de leurs prix faire un bond de 9 %. Énorme ! D’autres, plus élitistes, qui avaient la réputation d’être chers ont, au contraire, baissé leurs prix de 0,6 %. En moyenne, la première semaine de l’application de la loi, l’augmentation a été de 4,1 % en hypermarchés, 3,6 % en supermarchés, sur un grand nombre de produits transformés, au premier rang desquels on trouve le très célèbre Nutella®, qui avait provoqué des émeutes et, d’une certaine façon, est à l’origine de cette loi. Sont également fortement impactés les alcools et le Coca-Cola®.
    Les produits maison des distributeurs montent moins car les grandes surfaces ont fait baisser le prix d’achat de ce type de marchandise puisqu’ils contrôlent le processus de A à Z, depuis la fabrication jusqu’à la vente. Mais Nutella® est vendu toujours au même prix aux distributeurs et ceux-ci ne peuvent plus brader cette confiture de noisettes, d’où sa flambée de 6 % à 9 % dans les rayons.
    L’augmentation semble s’amplifier la deuxième semaine et on peut craindre le pire. Certains parlent d’une augmentation finale de 6 %. Les prévisions économiques sont floues. Les experts estiment que les hausses coûteront aux consommateurs, en deux ans, au mieux 0,6 milliard (ce qui serait encore raisonnable), au pire 4,6 milliards (à comparer aux 11 milliards lâchés par M. Macron en décembre). Cela représenterait un coût moyen annuel, pour un ménage, d’au mieux 10 euros par an (ce qui est acceptable), au pire de 74 euros, soit 15 % à 20 % de la hausse de la prime d’activité ! Cette loi Alimentation va d’abord remplir les caisses vides de l’État par le biais de la TVA. Ensuite, elle impactera surtout les classes les plus pauvres, car les produits qui flambent sont ceux que les catégories sociales les plus défavorisées achètent en priorité. La viande, le poisson, les légumes qui vont peut-être (?) baisser sont, malheureusement, des produits surtout consommés par les classes moyennes supérieures. D’autres produits (douche, produits d’hygiène) non concernés par cette loi verront, qui sait, leurs prix baisser fortement, mais rien n’est sûr.
    Dans sa grande naïveté, le gouvernement espère que les distributeurs ayant augmenté leurs marges paieront plus cher leurs produits aux agriculteurs. On peut en douter et on demande à voir ! Les hypermarchés et les supermarchés sont ravis d’être débarrassés d’une concurrence qui leur coûte cher et les grands gagnants de cette loi seront probablement les actionnaires des groupes d’hypermarchés dont les dividendes vont flamber. Parfois, des secteurs de l’économie sont punis par de fortes amendes parce qu’ils se sont entendus pour maintenir les prix élevés en se répartissant le marché et en évitant toute concurrence frontale. C’est exactement ce qui vient de se produire, mais là, c’est l’État qui a pris l’initiative de ce cartel sur la distribution !
    Christian de Moliner pour bvoltaire.fr
  • Des experts de l’ONU dénoncent des restrictions graves aux droits des manifestants « gilets jaunes »

    Des experts de l’ONU dénoncent des restrictions graves aux droits des manifestants « gilets jaunes »

    C’est sur le site de l’ONU… Je pose ça là :

    Le droit de manifester en France a été restreint de manière disproportionnée lors des manifestations récentes des « gilets jaunes » et les autorités devraient repenser leurs politiques en matière de maintien de l’ordre pour garantir l’exercice des libertés, selon un groupe d’experts des droits de l’homme des Nations Unies.

    « Depuis le début du mouvement de contestation en novembre 2018, nous avons reçu des allégations graves d’usage excessif de la force. Plus de 1.700 personnes auraient été blessées à la suite des manifestations dans tout le pays», ont déclaré ces experts dans un communiqué de presse.

    Ce groupe d’experts comprend Seong-Phil Hong, Président-Rapporteur du Groupe de travail sur la détention arbitraire, Michel Forst, Rapporteur spécial sur la situation des défenseurs des droits de l’homme, et Clément Nyaletsossi Voule, Rapporteur spécial sur les droits à la liberté de réunion pacifique et d’association.

    Selon eux, « les restrictions imposées aux droits ont également entraîné un nombre élevé d’interpellations et de gardes à vue, des fouilles et confiscations de matériel de manifestants, ainsi que des blessures graves causées par un usage disproportionné d’armes dites ‘non-létales’ telles que les grenades et les lanceurs de balles de défense ou flashballs ».

    « Garantir l’ordre public et la sécurité dans le cadre de mesures de gestion de foule ou d’encadrement des manifestations implique la nécessité de respecter et de protéger les manifestants qui se rendent pacifiquement à une manifestation pour s’exprimer », ont souligné les experts.

    « Nous sommes conscients du fait que certaines manifestations sont devenues violentes et ont entrainé des débordements, mais nous craignons que la réponse disproportionnée à ces excès puisse dissuader la population de continuer à exercer ses libertés fondamentales. Il est très inquiétant de constater qu’après des semaines de manifestations, les restrictions et tactiques de gestion des rassemblements et du recours à la force ne se sont pas améliorées », ont-ils ajouté.

    De plus, les experts ont exprimé leurs vives préoccupations quant à une proposition de loi visant prétendument à prévenir les violences lors de manifestations et à sanctionner leurs auteurs, dont certaines dispositions ne seraient, selon eux, pas conformes avec le Pacte international relatif aux droits civils et politiques auquel la France est partie.

    « La proposition d’interdiction administrative de manifester, l’établissement de mesures de contrôle supplémentaire et l’imposition de lourdes sanctions constituent de sévères restrictions à la liberté de manifester. Ces dispositions pourraient être appliquées de manière arbitraire et conduire à des dérives extrêmement graves », ont souligné les experts.

    Ils ont encouragé « la France à repenser ses politiques en matière de maintien de l’ordre et encourageons les autorités françaises à ouvrir des voies de dialogue afin d’atténuer le niveau de tension et de reconnaître le rôle important et légitime que les mouvements sociaux jouent dans la gouvernance ».

    https://www.lesalonbeige.fr/des-experts-de-lonu-denoncent-des-restrictions-graves-aux-droits-des-manifestants-gilets-jaunes/

  • Gilets Jaunes, acte 15 : s’inscrire dans la durée – Journal du 22 février 2019

     
    Gilets Jaunes, acte 15 : s’inscrire dans la durée

    Quinzième semaine de mobilisation pour les Gilets Jaunes ! En dépit d’une actualité délicate, des dizaines de milliers de Français devraient retourner dans la rue pour faire valoir leur mécontentement face à l’exécutif.

    L’agriculture à la croisée des chemins

    La 56ème édition du Salon de l’Agriculture ouvre ses portes samedi. L’occasion pour les agriculteurs de retisser un lien de confiance avec les Français alors que le monde paysan continue de s’interroger sur son devenir.

    Jeux Vidéo : la locomotive culturelle

    Avec un nouveau record de vente en 2018, le secteur du jeu vidéo n’en finit d’atteindre des sommets. Une performance qui le place loin devant la littérature ou encore la musique.

    L’actualité en bref

  • 14 milliards d’euros de fraude sociale, « souvent obtenue grâce à de faux documents d’identités étrangers »



     pour Fdesouche
    C’est un sujet dont on parle peu et qui fait débat au Sénat: plusieurs hauts fonctionnaires s’alarment de la fraude sociale à la sécurité sociale qui s’élèverait à 14 milliards d’euros.
    Certains n’hésitent pas à parler de manquement de la part de l’Etat ! 
    Un sénateur du Val d’Oise (95) a fait un petit test: […]
    http://by-jipp.blogspot.com/

  • Le Chômage et la crise du modèle

    6a00d8341c715453ef022ad3c493f9200d-320wi.jpgL'assurance chômage subit en ce moment à la fois une crise structurelle de financement et, par contrecoup, un problème difficilement soluble de divergences entre ceux qu'on appelle partenaires sociaux, l'étatisme rampant de l'administration désirant très fort s'en mêler.

    En vérité, cette situation devrait mettre en perspective l’essoufflement et la désuétude de ce que l’on continue à encenser comme le modèle social français.

    Rappelons d'abord que l'Unedic, lieu institutionnel de gestion parisienne de l'ensemble dispositif de l'indemnisation des pertes d'emploi fonctionne depuis plus de 60 ans sur la base d'une fiction juridique. Son statut l'assimile à une Association loi de 1901. Lorsqu'il fut imaginé, à l'automne 1958, le gouvernement reflétait, sous la présidence du général De Gaulle, la dernière coalition de la quatrième république, allant du Centre national des indépendants aux vieux socialistes de la SFIO, en passant par les démocrates chrétiens du MRP. Ce ne fut que quelques semaines plus tard que fut constitué, autour de Michel Debré, le premier gouvernement du nouveau régime.

    Le contexte des réformes, appuyées durant cette période par une sorte d’unanimité nationale, peut nous paraître euphorique. En particulier, le pourcentage des travailleurs salariés privés d'emploi, et par conséquent le nombre des chômeurs à indemniser demeuraient extrêmement modestes.

    Dix ans plus tard, on entendait encore les dirigeants et autres planificateurs d'État prophétiser doctement qu'un taux de chômage supérieur à 3 % provoquerait une explosion sociale.

    Dans la pratique, pourtant, depuis un demi-siècle, ce taux s'est multiplié par 3 ou 4. Les statistiques officielles le situent à plus de 8 % de la population active. Cette évaluation, en fait très optimiste, laisse de côté, par exemple, le phénomène de la précarité, particulièrement sensible et douloureuse aux marges d'une fonction publique dont le statut protecteur dissuade la titularisation.

    Or, dans la même période, aucun des mouvements sociaux ne s'est développé à partir d'une quelconque révolte des demandeurs d'emploi. Aucune explosion ne s'est vraiment produite sur ce thème, ni en 1968, ni en 1995, etc. malgré les sujets de mécontentement lancinants provoqués par le chômage en lui-même, par les fermetures d'usines qui n'ont jamais suscité que des crises ponctuelles et locales, et surtout par les errements de l'intervention étatique.

    On peut donc se demander si le mécanisme d'indemnisation très coûteux mis en place, s'il a effectivement fonctionné, peut-être, comme amortisseur des débordements sociaux, n'a pas surtout constitué l'une des causes de l'élévation du nombre des chômeurs.

    Toujours utile pour comprendre la nocivité du modèle français, l'observation de son imitation caricaturale dans la société grecque, à la grande époque du PASOK d'Andréas Papandréou, nous en donne une clef d'explication paradoxale. Jusqu'aux années 1990 le chômage n'existait pas dans cet aimable pays et c’est lorsqu'on y a imaginé de copier l'Unedic à la française qu'il est apparu statistiquement et concrètement, ceci bien avant les mesures technocratiques supposées remédier à la crise qui l'ont multiplié par 2 depuis 10 ans.

    Tout en prétendant, et peut-être même en désirant sincèrement aider les chômeurs, la gestion semi étatique du système ne fait, en définitive, que subventionner le chômage en lui-même. Nous verrons bientôt comment le passage de ce pilotage hybride qu'on appelle paritarisme, à une intervention gouvernementale plus pesante ne fait et ne fera qu’aggraver le mal.

    JG Malliarakis

    https://www.insolent.fr/2019/02/le-chomage-et-la-crise-du-modele.html

  • 1 200 milliards d’euros pour les actionnaires, des miettes pour les Gilets jaunes !

    Capture.png2018 est la meilleure année de l’histoire pour les actionnaires devant 2017, qui était déjà un exercice record.
    À l’heure où nos médias officiels de type BFM TV, CNEW, M6, France Télévisions, poursuivent leur travail de sape contre les Gilets jaunes, affirment qu’ils sont nuisibles pour la France économique, qu’ils dégradent l’image de notre beau pays, que les comptes commerciaux sont à la baisse, que la misère guetterait les petits commerces et les bistrots, que la banqueroute est proche pour les grands magasins et les petits, nous apprenons que plus de 1 200 milliards d’euros ont été versés en dividendes par les 1 200 plus grandes entreprises cotées en bourse, soit une hausse de 9,3 % par rapport au précédent record en 2017. (SOURCE)
    Comme quoi il vaut mieux être un actionnaire heureux sur une plage de Miami, ou de Los Angeles en hiver, qu’un Gilet jaune sur des ronds-points, travaillant pour survivre au Smic, ou touchant une retraite de misère, et qui en plus subit la violence policière tous les samedis lorsqu’il souhaite le faire savoir ! 
    Il vaut mieux être un actionnaire regardant par la fenêtre du mépris cette misère jaune, celle qui défile encore pacifiquement, et qui au fil du temps, se fait voler par des antisémites son combat pour plus de démocratie, plus de justice fiscale, plus de respect ! 
    Il vaut mieux être au gouvernement, dans les sièges des partis politiques, dans les assemblées nationales, régionales, départementales, acteurs de faits, quoi qu’ils en pensent, par l’augmentation des impôts, et des taxes qu’ils votent chaque année, et qui alourdissent cette misère qui monte, qui inonde, qui étouffe toute une population !
    Ces élus divers et variés, de par leurs prises de positions incroyablement lâches envers les vrais responsables, et par le refus de dénoncer les véritables causes de l’antisémitisme, ont participé à cette mesquinerie pitoyable organisée par un PS discrédité, à une marche contre l’antisémitisme, alors même qu’ils en sont, du fait d’avoir été au pouvoir, les principaux responsables, à commencer par le vote de lois sélectives, dites mémorielles !
    J’inclus dans cette hypocrisie le Crif, l’UJFP, la Licra, le Mrap, la LDH, qui par leurs actions hypocrites, leur deux poids-deux mesures, leur silence, leurs actions sélectives envers des actes de racisme qui n’ont pas, à leurs yeux, la même valeur s’ils sont anti-Français, anti-Blancs, anti-Chrétiens, anti-Souchiens finalement ! Ces organisations ont permis finalement, cette montée écœurante de l’antisémitisme en France !
    Il vaut mieux être actionnaire bien au chaud, tenant un discours moralisateur sur les bienfaits de la brioche, que Gilet jaune sous les gaz lacrymogènes. Des Gilets jaunes qui luttent pour éviter cette infiltration d’antisémites et d’islamo-gauchistes qui profitent de leur combat pour démontrer leur complicité et leur haine du Juif aujourd’hui, en attendant leur haine laïcarde du Chrétien demain, et celle du Blanc hétérosexuel après- demain ! 
    Il vaut mieux être actionnaire que de se faire mutiler par les barbares en tenue qui tirent à vue, et au visage, frappent tous ceux qui se trouvent à leur portée, et évitent sur ordres, manifestement, de s’en prendre aux véritables casseurs, si utiles au pouvoir en place ! 
    Il vaut mieux pleurer dans une Rolls que dans une deux-chevaux disait ma mère, surtout quand on a perdu un œil dans l’affaire !
    Gérard Brazon pour ripostelaique.com