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social - Page 306

  • Manipulation médiatique : le témoignage de Jean-Yves Le Gallou

    Manipulation médiatique : le témoignage de Jean-Yves Le Gallou

    Il était sur place et il n’a pas vu d’ultra-violence :

    Aujourd’hui, il y avait également des mobilisations de gilets jaunes partout en province. La réponse du gouvernement à la France qui se sent reléguée et oubliée par Paris c’est d’instrumentaliser des incidents à Paris et de reléguer et oublier les mobilisations qui se sont déroulées au quatre coins du territoire.

    Même dans la révolte la France périphérique reste périphérique…

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  • Les hors sol contre les manants

    6a00d8341c715453ef022ad37c5175200c-320wi.pngÀ la veille du nouveau rassemblement des gilets jaunes partiellement annoncé à Paris, pour leur deuxième samedi, ce 24 novembre, l'incertitude grandit. Le pouvoir imagine tendre un piège à ce mouvement encore informel, inédit et imprévisible. On leur concède faussement le Champ de Mars. Les forces de l'ordre, et plus encore celles du désordre programmé, pensent l'endroit commode. On pourra, estiment-ils, y parquer de braves gens jusqu'ici inoffensifs. On accentuera la focalisation sur telle dizaine de fous, d'abrutis, ou de provocateurs incontrôlables, On imagine dès lors instrumentaliser le revers de la médaille de leur spontanéité.

    Bref, on les prend en haut lieu pour des crétins. Mais les hors-sol qui nous gouvernent devraient bien mesurer deux choses.

    D'abord, leurs faux discours moralistes ne prennent plus. Il convainc d'autant moins que le seul objectif auquel il affirme répondre se réclame, grandiose, du salut de la Planète, à partir des 551 000 km2 de l'Hexagone, ne parlons même pas des départements d'Outre-mer qui n'en peuvent mais.

    Nous nous trouvons ainsi confrontés à des affirmations disproportionnées, aussi péremptoires dans les mots que contradictoires dans les faits. Elles expriment un écologisme devenu complètement arbitraire, idéologique et schizophrénique. L'administration se montre insoucieuse d'agir contre la pollution de la terre, des cours d'eau comme des rivages d'une France dont, depuis un siècle, elle n'assure que l'enlaidissement. Incapables de gérer correctement les déchets, ses insupportables bons élèves veulent se faire croire en mesure de réglementer, par l'impôt punitif, l'évolution du climat des océans et des autres continents.

    On éprouve, en écoutant ces folies, une impression de grotesque. Mais en découvrant le retour d'un fantôme, celui de Nicolas Hulot, le sentiment évolue. On en viendrait [presque] à une forme de pitié pour le personnage lui-même. Rappelé de son oubliette on lui redonne un instant la parole. Après l'avoir démonétisé comme ministre, on l'utilise tel un vieux pot pour y faire de la confiture. Celle-ci contrairement à l'adage bien connu ne donnera rien de bon. Ce recyclage ridicule ne prend pas.

    D'autre part il va leur falloir choisir leurs alliés. Les hors-sol vont se trouver dans la nécessité de dessiner les contours du peuple majoritaire au nom duquel ils gouvernent. Cela ne s'appelle pas populisme mais, plus simplement, démocratie.

    Manifestement plus de 70 % des Français[1] se sentent toujours en sympathie avec cette contestation.

    Un petit épisode parlementaire d'apparence anecdotique s'est ainsi déroulé à l'Assemblée nationale ce 22 novembre. Il s'est traduit par une suspension de séance après une passe d'armes entre MM. Ferrand et Castaner, d'une part, et le sympathique député pyrénéen Jean Lassalle. Celui-ci portait un gilet jaune, obligatoire pour le conducteur d'un véhicule[2]. Il s'est exposé, au contraire, dans cet autre contexte à une amende de 1 500 euros infligée par le bureau de l'Assemblée lui-même. Les images d'une majorité applaudissant la sanction ne manquent pas de pathétique, à défaut de panache. Elles caricaturent de façon effrayante l'aveuglement, que la légende prête [à tort] au parti ministériel, aux bons élèves qui entouraient Calonne, à la vielle de 1789.

    Or, la déconnexion du pouvoir d'État par rapport aux manants, ainsi que celle de la majorité des députés les oblige à recourir à d'étranges alliés. C'est ainsi que, pour discréditer, diffamer, étiqueter faussement comme xénophobes les manifestants français on vient d'avoir recours à l'appareil de la CGT des douanes et au député d'extrême gauche Ruffin. Ces professeurs de morale, auxiliaires du pouvoir hors sol, osent en effet condamner l'application de la loi par les Gilets Jaunes débusquant dans la Somme, sur la route de Calais, un trafic de migrants illégaux.[3]

    N'en jetez plus Messieurs, votre cour est pleine, votre cause a été entendue. Le peuple des manants s'éloignera de vous comme le font les chevaux quand ils sentent la présence d'un mort.

    JG Malliarakis  

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    Apostilles

    [1] Les sondages continuent de dire 74 %. Présent, sous la plume de Caroline Parmentier parle de 22 novembre de 8 Français sur 10. Mais il faudrait pour accréditer cette évaluation, s'entendre sur ce qu'on définit comme français. Dans un débat remarquable sur CNews où il se trouvait confronté à Laurent Joffrin, ainsi dans ses chroniques duFigaro, seul ou presque un Ivan Rioufol manifeste le courage de poser cette dimension du problème intelligemment et calmement.
    [2]Le montant de l'amende pour ne pas avoir de gilet de sécurité peut aller jusqu'à 375 euros. On s'expose également à des retraits de points de permis de conduire.
    [3] cf. "Dans la Somme: des migrants délogés d'un camion-citerne par des gilets jaunes"

    https://www.insolent.fr/2018/11/les-hors-sol-contre-les-manants.html

  • Gilets jaunes ce jour : 23 000 selon Gaztaner, 750 000 selon les syndicats de policiers

    Gilets jaunes ce jour : 23 000 selon Gaztaner, 750 000 selon les syndicats de policiers
  • Les Gilets jaunes ont envahi Paris

    Les Gilets jaunes ont envahi Paris

    Alors que le ministre du mensonge Christophe Castaner avait promis de bloquer les Champs-Elysées, les Gilets Jaunes, arrivés de façon désorganisée par toutes les rues, ont envahi la plus belle avenue du monde. Bien que pacifiques, c’est avec des canons à eau et des gaz lacrymogènes que les forces de l’ordre ont tenté de les repousser. Confronté à son impuissance, Christophe Castaner a alors accusé Marine Le Pen d’être à l’origine de quelques violences. C’est un régime aux abois qui se ridiculise sous nos yeux.

     

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  • Gilbert Collard coupé par BFMTV en défendant les gilets jaunes

  • Une taxe de 9 % s’appliquera au 1er janvier 2019 sur les garanties décès des contrats d’assurance emprunteur

    Une taxe de 9 % s’appliquera au 1er janvier 2019 sur les garanties décès des contrats d’assurance emprunteur

    Nous annoncions hier l’augmentation prévisible en 2019 de l’assurance-auto, un lecteur nous alerte sur une autre augmentation de la fiscalité en 2019 du fait du gouvernement :

    Le gouvernement a décidé de mettre fin à l’exonération de taxe dont bénéficiaient jusqu’ici la garantie décès des contrats d’assurance emprunteur. Une exonération qui ne serait “pas justifiée, sur les plans juridiques ou économique”, selon l’évaluation préalable de l’article 52 du projet de loi de finances 2019. Ainsi, la TSCA, la taxe spéciale de 9% sur les contrats d’assurance de prêt, qui ne s’imputait jusqu’à maintenant qu’aux garanties couvrant l’incapacité de travail, la perte d’emploi et une partie de l’invalidité, touchera bientôt l’ensemble des primes versées par les assurés. La mesure concernera tous les nouveaux contrats souscrits à partir du 1er janvier 2019.

    Et cet alourdissement de la fiscalité se traduira évidemment par un surcoût pour l’emprunteurEn septembre déjà, Capital avait calculé ce surcoût, en fonction de différents profils d’assurés, dans le cas où les banques et compagnies d’assurances viendraient à répercuter intégralement la hausse de taxe. Résultat : une augmentation potentielle d’environ 4,5% du montant des primes. Soit quelques euros en plus par mois. Mais, selon nos simulations, ce surcoût pouvait augmenter si l’emprunteur exerçait un métier à risque ou s’il présentait un profil à risque aggravé de santé.

    Nos calculs viennent d’être confirmés par le gouvernement, qui a lui aussi mesuré l’impact potentiel de l’assujettissement à la TSCA de la garantie décès. Ses résultats sont comparables à nos simulations, puisqu’il évalue un renchérissement moyen de 44 euros sur les cotisations annuelles d’assurances. Pour un crédit auto de 15.000 euros sur 72 mois, par exemple, le supplément annuel représenterait 12 euros. Pour un crédit immobilier de 500.000 euros sur 25 ans : 204 euros par an. Selon le gouvernement, la mesure permettra “de rendre plus lisible la tarification de son contrat pour l’assuré et d’éviter des possibilités d’optimisation fiscale dans la ventilation de la prime globale entre les différentes garanties”. Mais on ne peut que vous conseiller de renégocier votre contrat avant la fin de l’année, pour éviter d’avoir à subir cette hausse.

    https://www.lesalonbeige.fr/une-taxe-de-9-sappliquera-au-1er-janvier-2019-sur-les-garanties-deces-des-contrats-dassurance-emprunteur/

  • GILETS JAUNES - LA FRANCE D'EN BAS CONTRE CEUX D'EN HAUT

  • Baisse du revenu disponible des Français : le hold-up légal continue

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    Le quotidien des « sachants », Le Monde, l’inventeur du Decodex, sorte de Big Brother de la « fake news » à sens unique du côté de la droite, publie un article à propos d’une étude de l’OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques) selon laquelle le revenu disponible des Français a baissé de 440 €, en moyenne, entre 2008 et 2016.
    Cette étude de référence a, en effet, mesuré l’impact des hausses des cotisations sociales, impôts et autres contributions, mot du novlangue officiel en vue d’éviter les mots dîme, gabelle, octroi – trop connotés Ancien Régime.
    Ainsi, grâce à notre République où la justice sociale fait office de mantra en marche à droite comme à gauche, l’augmentation de la ponction citoyenne a touché l’ensemble des ménages avec son zèle coutumier, accentuant ses efforts sur les 5 % des pseudo-riches au nom de cette progressivité que le monde entier nous envie.
    Ce hold-up légal nous a donc légitiment propulsés au premier rang : nous sommes le pays où les prélèvements sont les plus élevés au monde. Eh oui, notre ratio recettes fiscales/PIB détient le triste record à près de 48 % (source : Eurostat) devant le Danemark, pays réputé pour son hypertrophie en matière d’impôts.
    Cette politique confiscatoire de gribouille se télescope inopportunément avec l’annonce conjointe d’une ardoise de sept milliards d’euros au débit de la pasionaria de la dette, notre bien mal en point maire de Paris Anne Hidalgo. À en croire sa conseillère ès finances, il semblerait que les budgets successifs de la ville de Paris soient davantage construits à la boule de cristal qu’avec une élémentaire prudence comptable, bien que les impôts et autres ponctions aient explosé sous les dix-sept années de paillettes socialistes.
    Alors toujours plus d’impôts dans notre pays et dans nos villes pour quels résultats, me direz-vous ? Une nation apaisée, frugale dans sa gestion, soucieuse du bien commun, dotée de services publics modernes et efficaces ? Jugez-en par vous-mêmes alors qu’au même moment, la France périphérique en gilets jaunes, autrement qualifiée de « beaufs poujadistes » (sic) par Jean Quatremer, journaliste bien-pensant de Libération, manifestent dans toute la France contre la hausse stratosphérique du gazole, carburant de leur colère légitime contre le consentement à être tondus. 
    À l’unisson, les porte-parole du Jupiter des impôts, pas « des gars qui fument des clopes et qui roulent au diesel » (sic) selon Benjamin Griveaux, se succèdent à longueur d’antenne pour évoquer l’héritage de leurs prédécesseurs bien que le programme présidentiel stipulât de la volonté de soutenir « le pouvoir d’achat des classes moyennes et populaires [pour] permettre de mieux vivre de son travail ». À l’instar de l’ancien monde qui voulait punir les riches, rendons à notre César de la fiscalité le fait que la hausse du gazole n’a que pour vocation de lutter contre le réchauffement climatique… vraie « fake news » bientôt en une du Decodex ?

    Stanislas Lepic

    http://www.bvoltaire.fr/baisse-du-revenu-disponible-des-francais-le-holdup-legal-continue/

  • Gilets Jaunes, l’heure de vérité – Journal du vendredi 23 novembre 2018

    Société / Gilets Jaunes, l’heure de vérité

    Rendez-vous décisif samedi pour les gilets jaunes. Le mouvement spontané de ras-le-bol fiscal a prévu une grande manifestation à Paris et plusieurs partout en France. La tension avec les pouvoirs publics pourrait atteindre son paroxysme.

    Europe / Brexit : les éléments d’un divorce

    A trois jours d’un sommet européen extraordinaire, le premier ministre britannique, Theresa May, a entamé son sprint pour finaliser le Brexit. Plusieurs points d’achoppement persistent notamment au sujet de Gibraltar.

    International : La liberté religieuse en danger ?

    Alors que l’association Aide à L’Eglise en Détresse vient de publier un rapport sur l’état de la liberté religieuse dans le monde, tout indique que celle-ci serait en recul. Avec derrière ce termes une persécution principale, celle des chrétiens.

    International / Trump à l’assaut des clandestins

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-lheure-de-verite-journal-du-vendredi-23-novembre-2018

     

  • L'affaire Ghosn vue de France

    6a00d8341c715453ef022ad3c18476200b-320wi.jpgLes réactions de l'idéologie égalitaire héritée du jacobinisme n'ont pas manqué de se manifester au lendemain de l'arrestation au Japon de Carlos Ghosn.

    Ce pelé ce galeux est parvenu à sauver un double groupe employant désormais dans le monde quelque 500 000 personnes dans 122 usines.

    Quand il avait pris la direction de Nissan en 1999, cette entreprise semblait moribonde. Elle ne croulait guère que sous 17 milliards d'euros de dettes : une bagatelle comparée aux pertes et subventions cumulées de la SNCF, depuis 20 ans.

    Effectivement ce dirigeant industriel était mieux rémunéré qu'un joueur de football ou que la veuve d’un chanteur de rock. Scandaleux, n'est-il pas ? L'éditorial de L'Humanité le soulignait ce 20 novembre, sous la signature du camarade Ducoin : "il était l'homme des rémunérations indécentes". N'avait-il pas "perçu de Renault 7,4 millions d’euros pour la seule année 2017, auxquels s’ajoute la modeste contribution de Nissan, 8,8 millions d’euros."

    Tous ces chiffrages doivent probablement surprendre et même choquer beaucoup d’entre ceux qui, comme votre serviteur et comme la plupart de ses lecteurs, ne bénéficient pas de revenus comparables.

    Mais si je me fie aux travaux du concile de Trente (1545-1563), l’envie figure bien au nombre des péchés capitaux que condamne l’Église romaine, et plus généralement, depuis sa définition par Évagre le Pontique (346-399) cette passion mauvaise a toujours été combattue par l’orthodoxie chrétienne.

    Si l'on compare ces millions qu'il a gagnés aux milliards de pertes qu'il a su éponger, cela le situe dans une fourchette de 0,15 %. on pourrait se demander si une autre sorte d'indécence n'éclabousse pas aussi les régisseurs étatiques de nos désastres nationalisés.

    Si j'en crois L'Opinion[1]"L’arrestation du patron de Renault-Nissan intervient dans un contexte de débat sur l’immigration". Or, "de nombreux Japonais ne cachent pas leur satisfaction quand des étrangers sont pris en défaut."

    Les contribuables hexagonaux devraient pouvoir, eux aussi dans cette affaire, se frotter les mains.

    En effet, immédiatement, le n°2 de Nissan, avec une élégance qu'on doit saluer, a pu annoncer, tout seul, le jour même, et à l'avance, les conclusions d'un conseil d'administration du groupe japonais devant se tenir le 22 novembre.

    Ceci amenait l'ancien ministre de l'Économie Thierry Breton, ce 21 novembre, à dénoncer une arrestation "d'une violence extrême" et à mettre en accusation la gouvernance de Nissan.[2]

    Bruno Le Maire a très rapidement tranché, de son côté, au moment où notre compatriote subissait un interrogatoire musclé à Tokyo, et au mépris de la présomption d'innocence[3] : le vilain patron, l'affreux fraudeur ne pourra plus diriger les usines Renault, bien que notre ministre des Finances préféré l'affirme en règle avec le fisc français.

    L'intéressé va donc pouvoir être nommé à la tête de notre chère [très chère] compagnie ferroviaire monopoliste. Celle-ci conserve à sa tête Guillaume Pépy parce qu'on ne sait pas, depuis 10 ans, par qui le remplacer[4].

    Autre satisfaction : les faux lettrés vont sans doute encore disserter du rapport à l'Argent dans la culture française.

    Aux débuts de la cinquième république le diable exerçait la profession mal définie de promoteur immobilier. Il s'est par la suite reconverti en très méchant traideur de la finance mondiale. Carlos Ghosn vient de rejoindre le club.

    À la bonne heure : L'Huma croit pouvoir jubiler ; malgré son déclin et ses divisions, le parti communiste enregistre enfin un motif de satisfaction. Champagne pour tout le monde.

    JG Malliarakis  

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    Apostilles

    [1] cf. "L’affaire Ghosn montre les limites de l’ouverture du Japon aux étrangers"
    [2] sur France Inter au micro de Léa Salamé. 
    [3] cf. Déclaration des Droits de l'Homme de 1789, Art. 9. "Tout homme étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable, s'il est jugé indispensable de l'arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s'assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi."
    [4] Et qu'on ne sait pas non plus où le nommer. Mais il reste peu probable que Nissan veuille de lui.

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