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Action du 24 nov Paris gilets jaunes
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Gilets jaunes au Champ-de-Mars : nous pourrons comparer avec La Manif Pour Tous
Après une semaine de blocages, les Gilets jaunes se retrouveront (ou non) samedi 24 novembre à Paris sur le Champ-de-Mars. C’est le ministère de l’Intérieur qui l’a annoncé ce jeudi, après avoir interdit la manifestation place de la Concorde, là ou les gilets jaunes souhaitaient se réunir à la base.
Ce jeudi 22 novembre, au sixième jour de leur mobilisation, des gilets jaunes continuaient à organiser des blocages épars en métropole, avec des barrages filtrants aux abords des dépôts pétroliers ou sur certains axes routiers dans le Pas-de-Calais, le Gard, le Vaucluse, le Haut-Rhin ou en Nouvelle-Aquitaine.
Selon une note des Renseignements, les forces de l’ordre anticipent une mobilisation d’environ “30.000 personnes” sur trois rassemblements distincts: sur la place de la Concorde dans la matinée, sur le Champ-de-Mars et à Bastille dans l’après-midi.
Il n’y aura qu’à comparer avec les chiffres avancés par le régime lors de la grande Manif Pour Tous de janvier 2013.
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Le gouvernement apeuré par les gilets jaunes mobilise tous les CRS pour la manifestation de samedi à Paris !
51 compagnies de CRS sur les 61 opérationnelles convergent actuellement vers Paris. Certaines compagnies en repos ont été rappelées d’urgence. Au total, environ 11.500 policiers anti-émeute vont être déployés pour protéger le chef de l'État et les centres névralgiques du pouvoir.
Cette fébrilité et cette défiance du peuple français de la part de nos gouvernants ressemblent à s'y méprendre aux derniers soubresauts d'un régime à bout de souffle, terrorisé par une menace révolutionnaire dont la caste dominante n'avait pas prévu l'ampleur.
Laurent Nunez, secrétaire d’État auprès du ministre de l'Intérieur (mais en fait le véritable Ministre de l'Intérieur), a d’ores et déjà interdit l’accès à la Place de la Concorde au peuple français.
Lorsqu'on ne déclare pas une manifestation, les forces de l'ordre ne peuvent l'encadrer, et c'est à ce moment précis que l'on recontre des difficultés et des violences.
Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, France et politique française, magouille et compagnie, social 0 commentaireGilets Jaunes : quand les blocages payent – Journal du jeudi 22 novembre 2018
Société / Gilets Jaunes : quand les blocages payent
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“Gilets Jaunes” : Une obligation et trois objectifs
Témoignage-réflexion d’un lecteur du Salon beige :
J’étais comme de nombreux Français ce 17 novembre sur un carrefour, en blocage au milieu des “Gilets jaunes”. J’ai vu des gens de couches sociales très différentes unis dans la même colère. Un peuple heureux de se retrouver de se parler et d’être présent sur les terres de France pour affronter le gouvernement. Mais aussi j’ai pu observer des groupes inorganisés et indécis dont la seule logique était de continuer coûte que coûte de tenir en bloquant les routes. Or ce combat sera long car l’Etat ne cédera pas facilement de peur d’ouvrir la boîte de pandore. Il faut donc apporter plus d’efficience sans user les bonnes volontés des G J (Gilets Jaunes) et lasser commerçants et automobilistes.
C’est en tenant compte de ces considérations que je me permets de donner sur les prochaines opérations un avis de “professionnel”.
Celui-ci peut paraitre spécieux mais il est vital d’avoir une vue à long terme même si la nature et la taille du processus qui s’est mis en marche engendre des difficultés.
Pour cela une obligation et trois objectifs principaux :
L’obligation est double :
- s’abstenir d’irriter les conducteurs et les commerçants et retourner leur colère contre le gouvernement.
- être exemplaires en étant unis et solidaires (incarner un contre-pouvoir)
*En premier, la structuration :
1) Créer au niveau départemental un vrai maillage en utilisant le bouche à oreille mais aussi les téléphones mobiles les adresses mails et les réseaux sociaux. Il faut établir un listing interactif avec cursus et disponibilité de chacun des contributeurs.
2) Il faut une mutation des groupes de G J en passant de la structure actuelle informelle à un mouvement légal avec des Comités Départementaux des G J. Un mouvement dont les revendications seront précises, non démagogiques et élargies. Elles évolueront vers un “Cahier des Doléances” qui couvrira aussi bien la problématique des taxes et impôts que la vision d’une nouvelle souveraineté populaire. Chaque responsable de barrage sera de fait membre de ces Comités. Une assemblée départementale se constituera avec des GJ volontaires et représentatifs de la base (Demander une salle à la Mairie du lieu de réunion) Nommer à l’issu des chargés de trésorerie, de communication, de réflexions et d’opérations.
3) Un peu d’imagination peut suppléer le manque d’argent : quête sur les barrages, fabrications de pin’s “gilets jaunes” vendus exclusivement par ces derniers et dont les bénéfices seront reversés à la structure, création en accord avec les municipalités d’associations subventionnées (Réflexions pour une meilleure représentation), démarchage auprès des entreprises, cotisations, etc.)
* En deuxième, la communication :
1) Chaque “gilet jaune” doit montrer les ambitions du mouvement à ses connaissances et à sa famille (Cahiers de Doléances) et ainsi augmenter les effectifs. Des porte-paroles par département doivent être choisis pour obtenir des relations privilégiées notamment avec les médias régionaux, les politiques (Maires, députés) et les forces de l’ordre, le but : diffuser la “bonne parole”.
2) Il faut que Chantal Mazet, la victime de 63 ans devienne l’héroïne de la contestation. (Exiger des maires qu’ils donnent son nom à une rue). Le 17 de chaque mois symboliquement une action est planifiée dans une région donnée en sa mémoire. Exemple : Dépôt de gerbes aux monuments aux morts)
* En troisième, les actions :
Elles peuvent être locales ou nationales.
1) Locales :
- Manifester dans le calme devant les permanences des députés de la République en Marche (remettre les doléances) mais aussi les interpeller sur les marchés au moment des élections.
- Manifester devant les préfectures ou sous-préfecture ou devant les Mairies notamment celles tenues par des politiciens de l’UDI, des Verts ou de la République en Marche.
- Organiser des rassemblements à chaque sortie des ministres lors des visites en région. Rendre ces regroupements encore plus imposants pour la venue du premier ministre ou cerise sur le gâteau de notre président “bien aimé”. Il faut arriver à les dégouter de sortir de Paris.
2) Nationales :
- Le jaune doit être partout et s’afficher, en dehors du drapeau tricolore, comme la nouvelle couleur de la France (peinture sur les routes, drapeaux jaunes, affiches, tracts, pin’s).
- Si l’Etat ne nous écoute toujours pas, entreprendre de nouvelles opérations sur les routes de France mais sans bloquer les commerces ou les grandes surface, au contraire dialoguer avec les conducteurs et leurs demander ce qu’ils aimeraient que l’on inscrive dans le cahier de doléance) entrecoupées de temps assez long pour communiquer et ne pas émousser la détermination de gens qui ont aussi un emploi et une famille.
- Si les participants veulent aller plus loin et si les finances des comités le permettent planifier un rassemblement sur Paris avec à la clé une grande mobilisation nationale.
- Envisager la réunion à Paris des Etats Généraux des G J suite au recueille des “Cahiers de doléances établis sur les routes ou dans chaque village au niveau des Comités départementaux.
Il y a bien évidemment d’autres possibles actions à mener mais il me parait essentiel d’indiquer aux responsables qu’une organisation exemplaire et ordonnée doit précéder toute action, surtout avec des groupes aussi disparates répartis aux quatre coins du pays. Se structurer c’est le meilleur moyen de minimaliser de nouveaux incidents mais aussi de contrer l’infiltration par les services spécialisés de l’Etat.
Voilà quelques idées que je voulais lancer car la viabilité des “Gilets jaunes” est une question de survie pour la France d’en bas, cette France périphérique qui est l’essence même de notre nation.
https://www.lesalonbeige.fr/gilets-jaunes-une-obligation-et-trois-objectifs/
Faut-il vraiment en passer par là?
Emmanuel Macron est en opération de reconquête de la France des terroirs. Mercredi, 2024 maires pour être précis étaient invités à l’Elysée par le président de la République qui a décidé de changer de braquet…du moins dans le vocabulaire employé. Il a ainsi tenté de récupérer l’épithète de populiste; populisme désigné jusqu’alors par lui comme par ses amis marcheurs et/ou progressistes comme la marque d’un projet politique infâme et condamnable. De manière très emblématique et symbolique, le ministre républicain macroniste Bruno Le Maire avait déclaré lors de sa participation en janvier dernier au 48e Forum Économique Mondial(iste) de Davos: «Nous ne devons pas oublier que le populisme et l’extrémisme sont à la porte de chaque pays européen ! » Or, M. Macron a affirmé mercredi devant les maires: «Nous sommes de vrais populistes, nous sommes avec le peuple, tous les jours. » Un article de RT s’est penché sur ce changement: « Cette nouvelle approche sémantique semble faire partie du plan de communication du président de la République avant les élections européennes. » «Depuis plusieurs jours, Emmanuel Macron prépare de fait le terrain pour les élections européennes de mai 2019, s’appropriant le terme populisme qu’il souhaite différencier de la démagogie et du nationalisme. La veille, lors d’un débat à l’Université catholique de Louvain, Emmanuel Macron avait ainsi estimé que les élections européennes viseraient à départager «ceux qui croient encore à l’Europe et ceux qui n’y croient plus», jugeant fondamentale l’opposition entre d’une part les progressistes et d’autres part les nationalistes et les démagogues, termes qu’il a dit donc préférer à celui depopulistes. »
La séance de calinothérapie des maires voulue par Emmanuel Macron a été accueillie pour le moins avec une grande réserve et sans beaucoup d’illusions mercredi soir par les élus qui avaient fait le déplacement. Elle a été également boycottée par beaucoup d’entre eux qui n ‘avaient pas envie d’entendre à quel point on les aime …malgré les désengagements financiers de l’Etat. La réalité là encore est implacable et les maires ruraux sont en première ligne pour la constater: la France périphérique est en voie de paupérisation accélérée sur fond de disparition/destruction des commerces de proximité, des emplois, des lignes de chemin de fer, des services publics…
Toutes choses, c’est désormais une évidence admise par tous, qui expliquent la colère et l’angoisse exprimées par le mouvement des gilets jaunes, la flambée du prix du pétrole n’étant qu’une donnée parmi d’autres. Coïncidence des dates, une étude de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) publiée mardi sur le site de l’Insee, a confirmé que les politiques sociales et fiscales menées par les gouvernements européistes et immigrationnistes appauvrissent les Français. Ainsi, sous les quinquennats de Nicolas Sarkozy et de François Hollande, entre 2008 et 2016, les hausses d’impôts ont dépassé 21 milliards d’euros. Le revenu disponible moyen des ménages a ainsi baissé de 1,2 %, soit 440 euros, une perte se montant à 470 euros pour la classe moyenne.
Les maires de France ont été très nombreux à manifester leur sympathie pour les gilets jaunes, et M. Macron avait jugé habile de recevoir les édiles sur son terrain à l’Elysée. Et ce, plutôt que de se rendre au congrès de l’Association des maires de France (AMF) qui débutait la veille, auquel il avait pourtant promis de se rendre l’année dernière…Dans ce palais de l’Elysée, lieu solennel et qui en impose , il était en effet plus facile de maintenir un dialogue avec les élus sous une forme plus policée, moins directe.
Cela sera-t-il suffisant pour désarmer leur colère ? Car si la fonction de maire, d’élu de proximité, reste celle pour laquelle nos compatriotes manifestent le plus d’attachement et d’empathie, le ras-le-bol des élus, notamment dans les petites communes rurales, est patent. Selon le sondage réalisé par l‘Association des maires ruraux de France (AMRF), près de 6 maires sur 10 disent que si l’élection avait lieu aujourd’hui, ils décideraient ne pas se représenter. Au nombre des principales raisons de la sinistrose des élus ruraux, ces derniers pointent « la toute-puissance des intercommunalités qui rogne les pouvoirs des maires», «les contraintes budgétaires (baisse des dotations, absence de visibilité, etc.) », «Les normes (contraintes réglementaires et complexité des démarches », «le mépris des représentants de l’État»…
Enfin, et nous conclurons sur cette remarque, Emmanuel Macron et son gouvernement sont dans leur rôle quand ils promettent que l’Etat sera « intraitable » vis-à-vis des voyous et autres gilets noirs encagoulés qui ont phagocyté depuis samedi sur l‘île de la Réunion le mouvement des gilets jaunes pour casser du flic (on déplore de nombreux blessés au sein des forces de l’ordre), piller, brûler, saccager, détruire .
L’Afp le rapporte, à la Réunion « île (qui) affiche un taux de chômage de 22,8% et un taux de pauvreté de 40%, selon l’Insee », « toutes les tentatives pour désamorcer le mouvement se sont avérées jusqu’à présent vaines. Dernière en date, celle du président de région Didier Robert, qui a annoncé le gel de la hausse d’une taxe spécifique à La Réunion sur les carburants, sans dissuader pour l’heure les gilets jaunes. »
Faut-il en arriver à de telles extrémités pour se faire entendre? La tentation de le croire existe en tout cas dans un pays comme la France où beaucoup, et pas seulement chez les militants de la gauche de la gauche, expliquent que depuis l’épisode révolutionnaire de 1789, les avancées sociales ont toujours été conquises par l’épreuve de force, la violence, l’insurrection pour faire plier ou se débarrasser du pouvoir en place. Le chemin des urnes est pourtant bien moins douloureux et dangereux pour peu qu’on ait le simple courage de voter pour une véritable alternative au Système. C’est-à-dire comme Bruno Gollnisch le croit, pour un RN porteur dans son programme de l’indispensable Révolution patriotique que nous appellons de nos voeux. Les millions d’abstentionnistes de France et de Navarre – et ils sont nombreux chez les sympathiques gilets jaunes! -, seraient bien inspirés de s’en souvenir.
https://gollnisch.com/2018/11/22/faut-il-vraiment-en-passer-par-la/
Gilets jaunes : l’Acte II, par Caroline Parmentier
Après quatre jours de mobilisation, des blocages se poursuivent, notamment sur les autoroutes et les dépôts pétroliers. Avec une réclamation massue : le départ d’Emmanuel Macron. Samedi prochain, 24 novembre, un « Acte II » est envisagé à Paris.
Alors que Christophe Castaner a assuré que les derniers déblocages auraient lieu dans les prochaines heures, un événement intitulé « Acte II Toute La France à Paris » a été lancé sur Facebook par Eric Drouet, chauffeur routier et père de famille de 33 ans, originaire de Melun. Il est l’une des figures des Gilets jaunes. Il appelle au « coup de grâce » sous la forme d’une grande mobilisation à Paris samedi 24 novembre : « Il faut mettre un coup de grâce et tous monter sur Paris par tous les moyens possibles (covoiturage, train, bus). Paris parce que c’est ici que se trouve le gouvernement ! Nous attendons tout le monde, camions, bus, taxis, VTC, agriculteurs etc. Tout le monde ! » L’opération compte déjà 30 000 participants déclarés et 200 000 personnes intéressées. Selon les chiffres minorés du ministère de l’Intérieur, ils étaient encore 20 000 manifestants lundi, répartis en 350 points dans toute la France.
Parmi les analyses les plus intéressantes que l’on peut lire sur le mouvement, celle du géographe Christophe Guilluy auteur de La France périphérique : Comment on a sacrifié les classes populaires, qui a théorisé dans plusieurs ouvrages la fracture grandissante entre la France des métropoles et de la mondialisation et celle des territoires périphériques : « Les conflits sociaux ont toujours existé mais c’est la première fois dans l’histoire qu’il y a une perte de contact aussi grande entre le haut et le bas de la société. La France d’en haut a fait sécession avec la France d’en bas. Je crois que nous sommes face à un processus de réaffirmation culturelle des classes moyennes. »
Et ils sont où… les musulmans ?Christine Tasin appuie en effet dans Riposte Laïque sur ce que « tous les témoignages reçus, toutes les images, toutes les vidéos montrent » et ce que Présent constatait dans notre édition spéciale. Il n’y a pas ou très peu de musulmans dans les rangs des Gilets jaunes : « La France du 17 novembre est la France des “de souche”, la France des lépreux, la France d’il y a 50 ans, blanche, mixte, goguenarde, aimant rire et persifler, aimant danser, hommes et femmes main dans la main, et se révolter. (…) Mais où étaient-ils, ces immigrés et notamment ces musulmans qui occupent tant nos dirigeants et qui intéressent tellement les politiques qu’ils obsèdent ? Les musulmans se fichent de nos demandes, de nos contestations, ils ne se joignent pas à nous. Pourquoi ? Ne seraient-ils pas concernés par le prix de l’essence ? Ne vont-ils pas travailler ? Ne circulent-ils pas ? Cochez la bonne réponse. On peut en cocher plusieurs. »
Contrairement à ce que voudraient nous faire croire le gouvernement et les médias de gauche et malgré leurs efforts de disqualification et de diabolisation du mouvement, les enquêtes d’opinion indiquent un soutien massif des Français aux Gilets jaunes. Sur la route, aux ronds-points, aux barrages, les Français les saluent chaleureusement avec des concerts de klaxons, des pouces levés ou des gilets jaunes agités aux fenêtres. La classe invisible est devenue visible.
Caroline Parmentier
Article paru dans Présent daté du 20 novembre 2018
https://fr.novopress.info/212662/gilets-jaunes-lacte-ii-par-caroline-parmentier/
Crise survenue à Renault : appel à une Assemblée Générale et candidature au Conseil d’Administration
Déclaration de Bruno Gollnisch
La situation créée par l’arrestation au Japon de Monsieur Carlos Ghosn, PDG de Renault et Nissan, et son remplacement annoncé à la tête de ce deuxième groupe requiert des mesures d’urgence.
Je suis un modeste actionnaire de cette société, ayant cru devoir placer quelques économies dans le financement de l’industrie française, et notamment dans cette entreprise, fleuron de ce qu’il nous en reste. Mes 50 actions Renault, achetées il y a plusieurs années pour un total de 2953 € ne m’ont rien rapporté, et n’en valent plus aujourd’hui que 1836.
Mais là n’est pas le problème. Ce qui compte, c’est que ce statut me donne le droit de dire qu’il est temps, dans cette société comme dans bien d’autres du CAC 40, que les petits actionnaires soient enfin représentés dans la direction de ces groupes.En conséquence, je demande que soit tenue d’urgence une Assemblée Générale, convoquée selon les modalités des articles 22 et 26 des statuts de Renault SAS. En outre, je déclare que je suis candidat au Conseil d’Administration de la société Renault, et même, en tant que de besoin, à la présidence de cette société, s’il ne se présente pas d’autres candidats capables de défendre à la fois les intérêts de l’emploi en France, des salariés et des actionnaires.
Cette annonce pourra surprendre ; je pense cependant avoir autant de titres à faire valoir que les habituels fonctionnaires émoulus de l’E.N.A., amis du pouvoir politique, et placés à la tête de fleurons de notre économie, sans toujours que leurs compétences soient couronnées de succès, c’est le moins que l’on puisse dire.
Docteur en droit, diplômé des Sciences politiques, je connais, comme ancien avocat international, le monde des affaires (et notamment ses contentieux). J’ai acquis une vaste expérience des milieux politiques et de leur fonctionnement au cours de 32 années de mandat parlementaire, auquel je renoncerais naturellement si ma candidature était acceptée. Je suis actuellement membre de la Commission des Transports du Parlement européen. Je connais personnellement de hauts dirigeants du Japon, pays dont je maîtrise la langue, la culture, les usages, et le droit, ce qui est un atout considérable pour la suite des relations entre Renault d’une part, Nissan et Mitsubishi de l’autre. Certes, je n’ai pas de compétence en matière d’ingénierie, mais c’est le cas de beaucoup d’autres dirigeants, y compris de la plupart des administrateurs actuels, et je suis disposé à m’entourer des meilleures expertises dans ce domaine.
Attaché à la présomption d’innocence, je ne me prononcerai aucunement sur la culpabilité éventuelle de M. Ghosn. En revanche, si j’étais placé par la confiance des actionnaires à la tête de cette entreprise, je me situerais immédiatement, en tant que « cost killer » d’un nouveau genre : je proposerais aussitôt à l’Assemblée Générale, dont les récentes décisions n’ont pas été respectées, la réduction des trois quarts de la rétribution anormalement élevée du président. Et j’indexerais définitivement les revenus des dirigeants sur deux indices :
- la progression des revenus de tous les employés,
- le cours de l’action.
Proportionner les revenus de chacun à leur apport dans l’entreprise est la première condition de la coopération de tous à la réussite commune.
https://gollnisch.com/2018/11/21/renault-assemblee-generale/
La grogne des CRS contre la fiscalisation de leurs primes de déplacement
En marge des manifestations contre la réforme du Code du travail, les CRS ont également exprimé leur mécontentement. Ils sont plus de 2 000 à avoir consulté un médecin pour obtenir un arrêt maladie.
Gilets Jaunes : La contestation commence à s’attaquer au nœud du problème : le coût de l’immigration
#GiletsJaunes La contestation commence à s'attaquer au nœud du problème : le coût de l'immigration. La révolte s'étend.