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social - Page 325

  • Place Marcel Paul

    6a00d8341c715453ef0224df32ed06200b-320wi.jpgCe 14 mai, le mouvement de grèves de la SNCF s'est encore renforcé, atteignant un pic de 74 % chez les conducteurs comme chez les contrôleurs, et près de 37 % chez les aiguilleurs. Sous la forme inédite inaugurée cette année par les centrales syndicales, le blocage dure depuis un mois et demi. Cela empoisonne la vie de millions d'usagers et de milliers d'entreprises.

    Or, la cause de son durcissement tient aux rumeurs de privatisation. Certes démenties, avec horreur, par le gouvernement, elles témoignent de l'hystérie intrinsèque au modèle social français, attaché à l'étatisme comme l'arapède au rocher.

    La grande année des nationalisations se situe en 1946.

    En ce temps-là, Marcel Paul, pilier du PCF auquel il appartient depuis 1923, siégeait alors au gouvernement en qualité de ministre de la Production industrielle. Il procédera notamment à l'étatisation de plus de 300 entreprises d'éclairage et à leur fusion dans le monopole EDF. "Je me suis accroché, écrira-t-il dans Et la lumière fut nationalisée, à la nationalisation de l'électricité et du gaz comme un chien qui n'a pas mangé depuis huit jours s'accroche à un os." On comprend donc qu'en dépit des controverses sur son rôle à Buchenwald la nouvelle municipalité parisienne conquise par des socialistes alliés au PCF ait souhaité donner son nom à une place du 14e arrondissement.

    Créée en 1937 par le gouvernement Chautemps, la SNCF reçut la forme juridique d'une société anonyme, conservant des actionnaires privés minoritaires. Son mode de fonctionnement en EPIC est beaucoup plus récent. Ce régime juridique date de la présence de Fiterman, alors représentant PCF, dans le gouvernement Mauroy. C'est en effet la Loi d’Orientation des Transports Intérieurs (Loti) de 1983 qui crée l’Épic SNCF. Le gouvernement Juppé le divise en deux en 1997 et la réforme Cuvillier de 2014 en trois ([1]).

    Le PCF a bel et bien toujours constitué la véritable source de l'étatisme.

    Ainsi donc, à la racine de cette situation on rencontre une idéologie qui, officiellement, ne bénéficie plus aujourd'hui que de 2 % environ de l'opinion publique. Telle est, en effet, l'audience électorale du parti communiste. Mais on la présente comme intrinsèquement celle de l'Histoire de France. Quand on ne la fait pas remonter à Colbert, à Richelieu ou même à Philippe le Bel on dit plus pudiquement qu’elle se situe dans le sillage, l’héritage et la droite ligne du général De Gaulle.

    Telle est onc la principale erreur historique à corriger.

    Non les nationalisations de l'immédiate après-guerre ne doivent rien ou pas grand-chose au fondateur des Quatrième et Cinquième républiques. Elles se situent surtout pendant l'année 1946, après que Charles De Gaulle, en tant que Président du gouvernement provisoire, eut démissionné en janvier. Il laissa sa place à la formule du tripartisme, d'abord au socialiste SFIO Félix Gouin (26 janvier – 24 juin) puis au démocrate chrétien MRP Georges Bidault (24 juin – 16 décembre) Léon Blum leur succédant de façon très brève en tant que chef du gouvernement (du 16 décembre 1946 au 22 janvier 1947).

    Mais durant cette année, les grands traits de l'étatisation ont tous été marqués par le poids et les initiatives du troisième partenaire de la coalition, le PCF, parti communiste français. Celui-ci recueille à l'époque 29 % des voix, et la CGT compte alors 5 millions d'adhérents.

    C'est ainsi que Maurice Thorez secrétaire général du PCF, vice président du gouvernement et ministre d'État chargé de la Fonction publique fait voter le statut des fonctionnaires qui sera élargi, de façon fictive, aux personnes des collectivités locales et des hôpitaux, lors du passage au gouvernement de 1981 à 1984 du dirigeant PCF Anicet Le Pors.

    Waldeck Rochet fondateur et directeur depuis 1937 de l'hebdomadaire communiste agricole, La Terre, et qui succédera à Thorez, à la mort de celui-ci, en 1964, en qualité de secrétaire général du PCF inspire le statut du fermage pratiquement toujours en vigueur, et dont le propos consistait à chasser des campagnes l'investisseur bourgeois autant que le châtelain.

    Jacques Duclos, vrai dirigeant du PCF et homme de liaison inconditionnel de l'URSS, dirigea notamment la commission qui réalisera la nationalisation des compagnies d'assurances. Élu en novembre 1945 vice-président de l'Assemblée constituante il avait proposé dès juin l'étatisation d'une énorme partie de l'économie : les banques, les assurances, l'électricité, la sidérurgie, la chimie et la marine marchande.

    Il fera voter à l'Assemblée la prolongation de son mandat au-delà de la confection du premier projet de constitution du 19 avril 1946. Celui-ci allait se voir, en fait, rejeté par 53 % des votants, dont le général De Gaulle, par le référendum du 5 mai.

    Or, c'est précisément dans l'intervalle que fut votée la nationalisation de l'assurance résultant de la loi du 25 avril. L'idée du PCF était que la réalisation de cette vieille proposition remontant à 1911 renforcerait la popularité du projet gouvernemental. Le suffrage universel n'en a pas décidé ainsi.

    De même Marcel Croizat est généralement présenté par ses camarades du PCF comme le père de la sécurité sociale. Il fut dans les deux gouvernements de 1946 ministre du Travail et de la Santé. Il avait été 10 ans plus tôt, en 1936, rapporteur de la loi du Front Populaire instituant les conventions collectives.

    Or, le programme du CNR, rédigé en janvier 1944 par quatre dirigeants du PCF, dont Duclos et Frachon comportait, très succinctement, la promesse d'un plan de sécurité sociale. Mais la fameuse ordonnance gaullienne du 4 octobre 1945, toujours citée, ne fit que prolonger les conceptions technocratiques déjà à l'œuvre dans la charte du travail de 1941 adoptée par le gouvernement Darlan.

    De nouvelles élections pour désigner une nouvelle Assemblée constituante devaient avoir lieu le 2 juin 1946. La loi Croizat instituant ce que nous appelons aujourd'hui sécurité sociale et ambitionnant de la généraliser, fut ainsi proposée et votée le 22 mai dans le même esprit que celle du 25 avril, par une assemblée qui avait pourtant été désavouée. Car la majorité socialo-communiste entendait bien se retrouver plus forte. Elle n'y parvint pas. Elle passa de 49,8 % des voix en octobre 1945 à 47,3 % en juin 1946.

    La loi Croizat instituant une sécurité sociale universelle entra cependant en vigueur le 1er juillet 1946.

    Quelques semaines plus tard, une grève des cadres mit un terme à cette expérience monopoliste.

    Depuis le plan Juppé de 1995-1996 on pourrait penser que, discrètement, nos technocrates souhaitent à tout prix y revenir.

    [1] l’Épic SNCF "de tête" dont personne n'entend jamais parler, l’Épic SNCF Mobilités, royaume de Guillaume Pépy et l’Épic SNCF Réseau, ex-RFF. Cette "dernière" réforme portée par le ministre Frédéric vient de l'aile marxiste du PS.

    http://www.insolent.fr/

  • Allemagne : l’AfD concurrence les syndicats traditionnels dans le secteur automobile

    ezgif_5_ea7a2150ea.jpgAprès avoir bousculé le paysage politique allemand, l’extrême droite s’ancre dans les comités d’entreprise des constructeurs automobiles, fleurons industriels du pays en pleine crise d’identité, avec un discours antisystème qui embarrasse les syndicats traditionnels.

    « Les élections se sont très bien passées pour nous », se félicite auprès de l’AFP Simon Kaupert, chargé de la communication du syndicat « Zentrum Automobil », qui a fait élire ces deux derniers mois une vingtaine de représentants dans sept comités d’entreprise, chez Daimler, BMW et Porsche, avec plus de 10% des voix.

    Parmi ces nouveaux venus, le chef de file du Zentrum Oliver Hilburger, à la fois élu syndical chez Daimler à Untertürkheim, pilier des manifestations du mouvement islamophobe Pegida, proche du parti d’extrême droite AfD, et ancien bassiste d’un groupe de rock néonazi.

    Depuis sa création en 2009, quatre ans avant celle de l’AfD, ce « syndicat alternatif » d’extrême droite s’est lancé à l’assaut de l’industrie automobile, secteur phare qui emploie plus de 800.000 salariés, incarne la puissance de l’Allemagne à l’export mais souffre depuis près de trois ans du vaste scandale des moteurs diesel truqués.

    D’autres candidats gravitant autour de l’AfD, de Pegida et du Zentrum ont aussi été élus sous d’autres étiquettes, notamment chez Siemens et le constructeur de scies électriques Stihl, poussant la Confédération allemande des syndicats (DGB) à inscrire ce sujet au menu de son congrès qui s’ouvre dimanche.

    Si pour l’instant ces syndicats ne sont « numériquement pas très importants », l’extrême droite « s’attaque à IG Metall (le puissant syndicat de la métallurgie, ndlr) dans ses bastions », explique à l’AFP Klaus Dörre, sociologue à l’université de Jena, pour qui « l’automobile est au coeur de l’organisation syndicale allemande. » (…)

    Il se positionne ainsi contre la désindustrialisation de l’Allemagne, et espère briser le « monopole » des syndicats établis, « si proches des élites politiques qu’ils ne sont plus des solutions, mais une partie du problème ».

    « Les alternatives à ce système sont l’AfD au niveau politique, et le +Zentrum+ dans les entreprises », affirme-t-il. « La solidarité internationale n’existe pas. Je ne peux être solidaire qu’avec les gens que je connais (…) et non pas avec n’importe qui à l’autre bout de la planète. » (…)

    « Une partie non négligeable des travailleurs, et même des membres de syndicats, est en train de développer une affinité pour l’AfD », estime M. Dörre, posant aux syndicats traditionnels le même problème qu’aux partis établis (…)

    Source : romandie.com

    https://kahlenberg.blog/2018/05/11/allemagne-lafd-concurrence-les-syndicats-traditionnels-dans-le-secteur-autouobile/

  • Petits bourgeois pas contents organisent ateliers potager et graffitis dans les facs de Paris

     Les bloqueurs prennent leur avenir (et celui des autres) en main dans les facs "occupées" par Ingrid Riocreux

    Très médiatisée, l’évacuation de la Sorbonne historique en avril dernier a donné l’impression que la situation était sous contrôle.

    Mais « en Sorbonne » (ou « dans la Sorbonne-mère »), se tiennent quasi uniquement les colloques et les conférences, ainsi que les séminaires de Master et Doctorat. Peu de filières fréquentent le bâtiment dès le niveau licence. Le blocage n’était pas bon pour l’image touristique du lieu et nuisait à la réputation internationale de la noble institution. Il fut donc promptement levé au bout de quelques heures, manu militari :

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  • Le Samedi Politique : Division, corruption : la mort des syndicats, avec Jean-Luc Touly

  • OÙ TROUVER VINGT MILLIARDS POUR COMPENSER LA TAXE D’HABITATION ?

    fiscalite-locale-impots.jpg

    Le Conseil constitutionnel ayant estimé que faire payer une taxe d’habitation à 20 % de la population serait contraire au principe de l’égalité devant l’impôt, le gouvernement vient d’annoncer la suppression pour tous de cet impôt local. Or, il rapportait dix-huit milliards d’euros, que l’État doit compenser intégralement. Les dix milliards correspondant à la suppression de cette taxe pour 80 % de la population ont déjà été budgétés et seraient, paraît-il, financés par des économies draconiennes dans les dépenses de l’État. Toutefois, le gouvernement va diminuer la dotation annuelle des collectivités locales pour les obliger à compresser leur personnel ; il reprendra d’une main une partie de ce qu’il donnera.

    Reste huit milliards à trouver. Or, le gouvernement jure qu’il n’augmentera pas les impôts et qu’il ne créera pas de nouvelles taxes locales. Une partie de cet argent (2,8 milliards) proviendra d’une surtaxe foncière sur les résidences secondaires et sur les logements vacants. Pour le reste, le pouvoir envisage de donner aux communes la part de la taxe foncière qui va actuellement aux départements et de rétrocéder à ces derniers, pour compenser, une part de la TVA ou de la CSG. Les villages et les petites villes seraient gagnants lors de ce transfert, mais pas les grandes villes. Il faudrait prévoir un fonds pour dédommager les perdants. Cela coûterait six cents millions d’euros, ce qui est acceptable, mais serait complexe à mettre en place. Autre solution : rétrocéder une fraction de la TVA aux communes, mais alors on se heurterait au principe de l’autonomie des collectivités locales, car le pourcentage de leurs ressources dont elles décident librement le taux doit être supérieur à 60 %.

    Néanmoins, l’État se retrouve avec un trou de plus de cinq milliards à combler. Faire de nouvelles économies est impossible. Celles qui sont prévues relèvent parfois du vœu pieux et risquent fort de ne jamais être faites. La logique macronienne voudrait que les nouveaux exemptés (les classes supérieures) règlent la facture, car le Président ne leur a fait aucune promesse. On pourrait ainsi raboter plusieurs niches fiscales, parmi celles-ci qui profitent aux contribuables les plus aisés. M. Darmanin, craignant le ras-le-bol fiscal, a pris position contre cette solution, mais elle sera probablement mise en œuvre d’une façon ou d’une autre. On peut aussi augmenter subrepticement les taxes sur l’essence (sous prétexte de lutter contre le réchauffement climatique).

    Le gouvernement compte aussi sur la révision (et l’augmentation qui s’ensuivra) de la taxe foncière, car cette dernière se base, pour les logements anciens, sur des déclarations faites en 1970. Depuis, des travaux ont pu augmenter le confort de ces logements. La moitié d’entre eux auraient ainsi une taxe foncière sous-évaluée. Cependant, augmenter les impôts d’une partie des contribuables est toujours politiquement délicat.

    Au final, en jouant sur plusieurs tableaux, le gouvernement trouvera les milliards manquants, mais une chose est sûre : les Français paieront la note.

    http://www.bvoltaire.fr/trouver-20-milliards-compenser-taxe-dhabitation/

  • France Inter s’intéresse à la « ré-émigration » des Sénégalais

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    On les appelle les « repats » pour « repatriés », par opposition aux « expats » ou « expatriés ». Un phénomène auquel s’est intéressé France Inter, dans un reportage au Sénégal. Le média n’hésite pas à utiliser le verbe « ré-émigrer » pour décrire ces immigrés partis vers l’Europe, puis retournés en Afrique, et plus spécifiquement au Sénégal, au nom du patriotisme.

    Il s’agit essentiellement de personnes diplômées et qualifiées, désireuses de retrouver leur famille. Ces « repats » décrivent leur désillusion devant la conjecture économique française difficile, ainsi que le sursaut identitaire qu’ils ont observé chez les Français, peu accueillants envers les nouveaux arrivants.

    A noter que ces retours sont soutenus financièrement par l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration. Ainsi, à défaut d’avoir été une chance pour la France, ces immigrés ont choisi d’être une chance pour leur pays d’origine.

    https://fr.novopress.info/

  • LA TOUR DU PIN ET LE SALUT PAR LE CORPORATISME :

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    • Introduction

    « Une propagande vraiment apostolique consiste à gagner à une entreprise des esprits neufs et des cœurs encore libres, à les enflammer de sa passion, à les soutenir de son énergie, à les diriger par son jugement, à être en un mot l’âme d’une association que l’on va organiser et développer dans son cadre à mesure qu’elle se recrute par ses premiers zélateurs. C’est là qu’est le secret d’une action vraiment puissante sur les idées et les institutions, qu’il s’agisse soit de les battre en brèche, soit de les réformer, soit de les mettre en honneur… » (La Tour du Pin)

    Voici quelques passages de René de la Tour du Pin, que mon vieil ami Antoine Murat analysait dans son ouvrage « La Tour du Pin en son temps ». J’ai tiré de ces écris quelques lignes que je livre à ceux qui me liront. Ce que souhaitait Antoine et ce que je souhaite aussi, c’est d’en extraire l’esprit qui anime les saines solutions sociales et économiques dont notre pays peut s’inspirer, s’il décide de se redresser d’une pente inéluctable vers la mort, qu’entraîne le libéralisme financier. Nous avons longuement discutés ensemble. Je connaissais Maître Murat depuis les années 80, depuis la parution de son volume « Le Catholicisme Social en France » où je ferai part de son intervention d’alors. Il fut chef de groupe Camelot et eut sous ses ordres Guy Steinbach, qui me relatait ses souvenirs. Maître Murat, l’année de ses 100 ans m’écrivit le 9 juin 2008, l’émotion qu’il eut de partager ses repas avec moi au pied de son hôtel parisien, des Arènes de Lutèce, lorsqu’il venait sur Paris : « Je ne saurais oublier ni les paroles ni vos démarches…Tant de gentillesse et de dévouement sans ostentation, tant de fidélité et de désintéressement au service de la Cause, celle de la France et du Roi, sont des signes de la Providence. Un encouragement du Ciel… ». Je retourne à Maître Murat l’honneur qu’il me fit, me sentant bien humble, devant tant de compliments, j’essaierai d’être digne de sa mémoire. Il tint d’ailleurs à remettre en priorité l’insigne souvenir des Camelots du Roi à « Fanfan », officialisé plus tard par Guy Steinbach en personne. J’ai souvenir de son passage dans des locaux où il s’adressa fier et digne, devant un auditoire de jeunes qui, pour la plupart ne comprenaient pas l’importance de ce moment, cela motiva d’ailleurs, la création du « Groupe d’Action Royaliste », fruit d’une volonté créatrice. Il fut donc à l’origine, de notre existence aujourd’hui, par ses conseils et recommandations, comme François Algoud, Jean D’Orgeix, Guy Steinbach, Lavo et Jean Marie Keller. Si le « GAR » existe, c’est grâce à eux. Ils furent mes motivations pour continuer inlassablement, humblement, le travail que nous apportons à la cause du Roi…

    Depuis la Révolution, certains maux apparaissent dans la vie professionnelle tels que :

    • L’accroissement du prolétariat
    • la désorganisation des familles
    • la désaffection des ouvriers aux patrons
    • L’instabilité des rapports
    • La décroissance de la capacité professionnelle
    • L’insécurité de l’exploitation
    • Les indices de la décadence économique après la consommation de la décadence morale, l’ensemble des phénomènes les plus néfastes de la désorganisation sociale apparaissent sous des formes variées
    • Les délocalisations…

    Les causes en sont partout les mêmes dans la rupture des liens sociaux, l’individualisme, bref les fruits du libéralisme conquérant notre société depuis la Réforme, privilégiant le visible à l’invisible et mit au pouvoir par la Révolution. Le principe du régime corporatif est « dans la reconnaissance d’un droit propre, tant à chaque membre de l’association qu’à celle-ci dans l’Etat et à l’Etat envers celle-ci. C’est là le principe qui présidait à toute l’organisation du Moyen âge… ». Le monde médiéval se composait d’un enchevêtrement de droits et devoirs correspondants à des contrats entre collectivités pourvues chacune de privilèges, traitant entre elles, avec leurs membres pour l’édification d’un statut commun. Apprentis, compagnons ou maîtres, avaient leurs propres droits garantis par les statuts associatifs des corporations et sauvegardés par leur magistrature. L’ouvrier avait une « possession d’Etat », un titre comme l’ont aujourd’hui les avocats et médecins. Rappelons que ces associations avaient un capital, un patrimoine corporatif permettant de subvenir aux nécessiteux du métier, aux femmes perdant leur mari où aux enfants du métier. D’autre part ce patrimoine, financier, biens matériels et immobilier, permettait d’assurer l’apprentissage, les formations, les déplacements et bien d’autres choses encore. Faudrait-il parler du vol honteux que firent les révolutionnaires sur ces biens qui manquèrent aux ouvriers durant le scandaleux XIXème siècle antisocial de la république triomphante. Les révolutionnaires supprimèrent aussi les structures protectrices des corps de métier, faisant de l’ouvrier possesseur de son travail, un prolétaire-esclave livré à une « bourgeoisie », libérale victorieuse, transformant la société traditionnelle en société de masse, prolétarisée, numérotée, conditionnée, robotisée. Proudhon rajouterai : contrôlé, amendé, emprisonné, fusillé… Il est temps de retrouver le chemin oublié, de la reconnaissance de la capacité professionnelle du salarié comme de l’entrepreneur. La création du patrimoine corporatif participant à la prospérité de l’industrie. Le régime corporatif offre ce double avantage de « l’arrêt de la décadence économique par la loyauté de la concurrence et la prospérité du métier, l’arrêt de la décadence morale par la conservation des foyers et le retour à la vie de famille. »

    « Le capitalisme est aujourd’hui pratiqué dans toute l’économie sociale qui ne tend uniquement qu’à faire porter des rentes au capital et, pour cela, qu’à diminuer le prix de revient du produit en se procurant à meilleur marché possible, la matière première et la main-d’œuvre et employant du produit le moins possible de l’une et de l’autre en qualité et en quantité… la concurrence, dit-on, est l’âme de la production ; mais elle existait aussi bien jadis, même avec le monopole corporatif qui, d’une part, ne permettait pas la surélévation au-delà du juste prix parce que les magistratures publiques y veillaient, et, d’autre part, ne toléraient pas la décadence du produit parce que les jurandes y tenaient la main. Il y avait concurrence entre les maîtres de la même corporation à qui livrerait, aux mêmes conditions de tarif pour la main d’œuvre, la matière première, et la vente, le meilleur produit. » (La Tour du Pin)

    METHODE VIVANTE et CONCRETE !

    OBSERVATION du PASSE pour le PRESENT !

    COMPARAISON (EMPIRISME), ANALYSE (causes et risques)

    CRITIQUE des RESULTATS !

    JUGEMENTS et REMEDES

    Le libéralisme est le fruit de l’individualisme sauvage rejetant toute vie communautaire, d’entraides sociales. Au nom des valeurs abstraites de la République, comme liberté-égalité-fraternité, on a détruit et pillé les anciennes corporations, qui assuraient l’équilibre des rapports sociaux. Au nom de la fausse croyance du « laisser faire, laisser aller », les libéraux ont jeté l’individu hors du métier organisé, pour le soumettre à la « libre concurrence », à « l’homme-masse », bref au joug de l’argent.

    Cette voie oubliée et non enseigné, et pour cause, est celle de nos racines historiques, celle de la vie, celle des coutumes qu’édifièrent nos pères à travers cette magnifique construction nommée France. Le « vrai » revient toujours parce qu’il est naturel et contre les idéologies matérialistes de mort et d’exploitation de son prochain. Cette œuvre doit être connue et j’espère que ma modeste extraction et mes commentaires, vous inciterons à découvrir le chemin de notre libération car « Notre jour viendra ! »…

     Frédéric Winkler

    http://www.actionroyaliste.com/

  • 1er mai : Face à la gauche radicale, les syndicats ne font plus le poids

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    Ce qui s'est passé à Paris le 1er mai - un terrorisme en action en plein centre-ville - ne nous renseigne pas seulement sur la virulence de l'ultragauche mais aussi sur la déchéance syndicale.

    On se paye de mots, en effet, avec le syndicalisme français qui n'a de représentativité que celle qu'on lui reconnaît par habitude, facilité et lâcheté. (5% d'adhérents dans le secteur privé, 7% dans le secteur public !). 

    Les troupes ont fondu, vieilli, les militants sont partis au Front National ou chez Mélenchon, les ex-gros bras de la CGT d'antan sont de vieux messieurs démotivés. Comme le PCF somme toute, qui n'a pour ainsi dire plus d'électeurs ni d'organisations militantes dignes de ce nom. Et encore moins de capacité révolutionnaire comme jadis. Tout cela ce sont des souvenirs. Ne restent plus que des bureaux, des apparatchiks à hauts salaires et des services comptables pour gérer les subventions et les aides diverses. Des coquilles vides. Le décompte des manifestants des grandes démonstrations de force se faisait jadis pour Paris et quelques grandes villes. Pour produire des chiffres de participation un peu moins ridicules, les syndicats, la police et les médias donnent désormais des résultats nationaux. 250 000 ? 140 000 ? Pour toute la France, cela ne fait plus grand chose. Le mythe révolutionnaire du Grand soir a fait long feu et le syndicalisme français, divisé, discrédité et exsangue, est une immense faillite, même s'il conserve, par le jeu de quelques minorités, un pouvoir de nuisance résiduel dont Emmanuel Macron fait en ce moment l'expérience. 

    Place donc dans la rue aux terroristes de la gauche radicale face à laquelle, désormais, les appareils syndicaux ne font plus le poids. Finis, en effet, les grands services d'ordre musclés de la C.G.T. ou du P.C.F. qui, il fut un temps pas si lointain, les auraient expulsés sans coup férir, ce premier mai.

    Nous n’avons plus affaire aujourd’hui à la révolution prolétarienne mais à la violence pure, aveugle et nihiliste.   

    Retrouvez l'ensemble de ces chroniques en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Pays-Bas : 85% des infiltrés sont toujours au chômage après deux ans et demi de présence sur le territoire

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    EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    C’est ce que vient de révéler le quotidien néerlandais De Telegraaf. Après deux ans et demi, seuls 15% des infiltrés ont un emploi.

    Jan van de Beek, chercheur sur les migrations, explique à notre confrère que « les emplois particulièrement peu qualifiés ne sont pas attrayants pour les migrants, car les avantages qu’ils reçoivent sans rien faire sont parfois tout aussi élevés que les revenus qu’ils peuvent tirer d’un emploi « bas de gamme » ».

    Rappelons que, selon la terminologie employée par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et par la quasi-totalité de la classe politique israélienne, on désigne par « infiltré » tout étranger qui s’est introduit illégalement sur le territoire national.

    https://fr.novopress.info/

  • Après la moralisation de la politique française, à quand celle des syndicats français ?

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    Entretien avec Philippe Randa

    Propos recueillis par Guirec Sèvres, publiés sur le site Synthèse nationale

    Directeur du site EuroLibertés. Ancien auditeur de l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale, chroniqueur politique, éditeur (éditions Dualpha, Déterna et L’Æncre) et auteur de plus d’une centaine de livres. Sociétaire de l’émission « Bistrot Liberté » sur TVLibertés. Il écrit également des billets pour le quotidien Présent et co-anime chaque jeudi l’émission « Synthèse » avec Roland Hélie sur Radio Libertés. Ses chroniques politiques sont publiées chaque année en recueil sous le titre : « Chroniques barbares ». Dernier livre paru Une démocratie hors de prix, préface d’Aristide Leucate.

    Que vous inspire les mouvements sociaux qui ébranlent la France depuis le début de l’année, soit les difficultés à évacuer des zadistes déterminés à Notre-Dame-des-Landes (NDLL), les grèves à la SNCF et les facs occupés

    D’abord, la ZAD de NDLL n’est pas un mouvement social, seulement un squat ultra-politisé et pseudo-écologiste : le laxisme du précédent  quinquennat a laissé s’envenimer une situation qui aurait dû être réglée en deux heures par l’intervention d’une poignée de gendarmes déterminés : pour cela, il aurait fallu imposer l’autorité de l’État par la force, au risque, effectivement, de quelques horions distribués sur ces fameux « punks à chiens » qui n’ont jamais été de gentils cultivateurs écologistes refusant l’abomination du capitalisme… Devant l’inertie du gouvernement Ayrault, l’extrême gauche a vu l’occasion inespérée d’en découdre et le nouveau président Emmanuel Macron a non seulement renié une de ses promesses électorales en abandonnant le projet d’aéroport, mais montre qu’il est terrorisé à l’idée qu’il y ait des « victimes » parmi les zadistes dégagés… À près d’un mois du début de l’évacuation, on lit ainsi dans Le Mondequ’« après avoir concouru à l’éviction de 29 squats sur les 97 recensés à Notre-Dame-des-Landes, la gendarmerie nationale est désormais dans l’attente de pouvoir poursuivre ses opérations », tandis qu’« un cadre de la place Beauvau » s’autosatisfait que « la mission (ait) été remplie »… Des esprits chagrins pourraient toutefois considérer qu’il aura fallu près d’un mois à 2 500 gendarmes opposés à 100 crasseux pour conquérir un tiers seulement d’une déchetterie… Dans le même temps, certains responsables politiques réclamaient d’aller faire la guerre à Bachar al-Assad à l’autre bout du monde. On revient donc de loin… à être resté chez nous !

    Et les grèves à la SNCF ?

    Une grève n’a de sens que si elle est ponctuelle et massive : avant même qu’elles ne débutent, celles-ci ont été annoncés comme « perlées » sur plusieurs mois, seul un tiers des employés ont suivi le mouvement et leur nombre ne cesse de fondre de semaine en semaine… Constater que ces grèves sont un échec ne semble pas péremptoire, même si les responsables syndicaux sont adeptes de la Méthode Coué en rabâchant que les chiffres sont faussés… Néanmoins, et c’est là une preuve supplémentaire, les cinq centrales syndicales auto-proclamées « représentatives » se sont chacune rassemblées de leur côté le 1er Mai ; incapables de s’entendre pour un simple défilé symbolique, comment peut-on imaginer qu’elles puissent convaincre les Français de les soutenir ? D’autant qu’avant même que ne débute le conflit, tout le monde affirmait que le gouvernement d’Edouard Philippe jouerait sa crédibilité sur la réforme de la SNCF : s’il reculait, il était mort… Ce qui n’est pas le cas des centrales syndicales qui depuis longtemps ne comptent plus sur les cotisations de leurs adhérents pour survivre, mais sur les largesses d’un État dont il n’est pas impossible, et même très probable, qu’il les tienne toutes à sa merci : après la moralisation de la politique française, il ne tient qu’à lui de faire de même des syndicats français. Leurs responsabes le savent parfaitement.

    Reste donc le blocage des facs…

    Un blocage qui n’a pas touché l’ensemble des facs et qui, à l’évidence, s’essouffle, dont tout le monde s’est accordé à prévoir l’arrêt dès les vacances d’été et dont il ne restera probablement dans les esprits que les dégradations et les vols pour près d’un million d’euros dans certaines universités françaises… Notez que c’est 5 fois moins que les dégâts de Notre-Dame-des-Landes et  une « plaisanterie » par rapport aux 20 millions que la SNCF perd chaque jour de grève… Rappelons-nous que c’est en 2008 que le Premier ministre d’alors François Fillon avait déclaré que « les caisses de l’État français » étaient vides… Une décennie plus tard, elles avaient donc été sacrément remplies et ne demandaient qu’à être vidées… Sans doute une exception française, là encore !

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